Val-de-Reuil

Val-de-Reuil est une commune située dans le département de l'Eure, en région Normandie. Elle est l'une des neuf villes nouvelles créées en France à la fin des années 1960.

Pour les articles homonymes, voir Reuil (homonymie).

Val-de-Reuil

Le menhir de la Basse Crémonville.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Communauté d'agglomération Seine-Eure
Maire
Mandat
Marc-Antoine Jamet
2020-2026
Code postal 27100
Code commune 27701
Démographie
Gentilé Rolivalois
Population
municipale
12 910 hab. (2019 )
Densité 485 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 30″ nord, 1° 12′ 40″ est
Altitude Min. 4 m
Max. 120 m
Superficie 26,61 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Louviers
(ville-centre)
Aire d'attraction Louviers
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Val-de-Reuil
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Val-de-Reuil
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Val-de-Reuil
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Val-de-Reuil
Liens
Site web www.valdereuil.fr

    Elle est parfois citée comme la plus récente commune française créée ex nihilo en 1981[1], car avant cette date, sa population était inexistante. Depuis, d'autres communes ont aussi été créées par détachement mais, contrairement à Val-de-Reuil, leur population était déjà constituée.

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes de Val-de-Reuil (enclave nord)[2]
    Le Manoir, Pîtres
    Les Damps Poses
    Léry

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Seine et l'Eure.

    Transport ferroviaire

    La commune est traversée par la ligne ferroviaire de Paris à Rouen.

    Le bâtiment voyageurs de la gare de Val-de-Reuil est implanté sur son territoire.

    Transport urbain et interurbain

    Le réseau urbain est organisé et exploité en concession de service public par Seine-Eure Mobilité (SEMO)[3], sous compétence de la CASE.

    La commune est desservie par la ligne interurbaine 390 ROUEN - EVREUX du Réseau VTNI.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 746 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louviers », sur la commune de Louviers, mise en service en 1960[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 723,8 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, dans le département de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et à 13 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,5 °C pour 1981-2010[15], puis à 11 °C pour 1991-2020[16].

    Toponymie

    Val, est une forme de relief au sens plus restreint que celui de la vallée.

    Val-de-Reuil peut se traduire par « Le val de la clairière du gué », de Le Vaudreuil. La traversée de l'Eure était facilitée par un dédoublement de la rivière qui a donné naissance à une grande île dite l'Ile l'Homme[17].

    Histoire

    Étapes du projet de la Ville Nouvelle de Val-de-Reuil

    Le territoire de la commune du Vaudreuil accueille l’une des neuf villes nouvelles initiées à partir de 1965 et créées par la loi du . Leur objectif était, aux termes de la loi du , « d'assurer un meilleur équilibre social, économique et humain dans des régions à forte concentration de population, en offrant des possibilités d'emploi et de logements, ainsi que des équipements publics et privés »[18],[19].

    Ce projet d'urbanisme a été mis en œuvre de 1959 à 1978 par « l'Atelier de Montrouge », une équipe d’architectes, avec l'idée de « changer la ville, changer la vie[20] », de donner les villes « à faire » à leurs habitants[21], et de faire naître une prise de conscience collective des problèmes de l’architecture et de la ville.

    Catherine Blain analyse les espoirs mis dans le développement de la ville nouvelle comme démesurés (100 000 habitants en 2000), et le reflet des prévisions conjoncturelles de l'époque calculées sur la base de l'envolée économique des Trente Glorieuses et des extrapolations des acteurs politiques et des offices HLM. La crise économique de 1973, intervenue juste au début de la réalisation de la ville nouvelle est une des raisons qui expliquent le frein de son expansion[22],[23].

    Les étapes importantes de ce projet de ville nouvelle sont :

    • Juin 1972 : création de l'Établissement public d'aménagement de la ville nouvelle du Vaudreuil ;
    • Décembre 1972 : création de l'ensemble urbain du Vaudreuil qui s'étend sur des parcelles de plusieurs communes dont Le Vaudreuil. Parmi les neuf villes nouvelles, elle sera la seule à choisir ce statut. Les habitants de l'ensemble ne dépendent plus des communes, mais ont un statut particulier qui amènera de nombreuses contestations ;
    • Juillet 1975 : les tout premiers habitants s'installent dans l'immeuble prototype, plus tard, le titre de premier habitant donnera lieu à une polémique[24] ;
    •  : pour répondre aux contestations, l'ensemble urbain devient une commune, dont la création ampute le territoire du Vaudreuil et prend le nom de Le Vaudreuil-Ville nouvelle ;
    •  : pour éviter les confusions de nom avec Le Vaudreuil, la nouvelle commune prend le nom de Val-de-Reuil ;
    • Décembre 1985 : dissolution de l'établissement public d'aménagement (EPV), dont les compétences sont transférées à la commune ;
    • 1996 : Val-de-Reuil s'associe en communauté de communes avec Louviers et Incarville ;
    • 2000 : Val-de-Reuil participe à la création de la communauté d'agglomération Seine-Eure, dont elle est la principale ville après Louviers.
    • Entre 2001 et 2005, la ville bénéficie d'une vaste opération de renouvellement urbain grâce à l'aide du ministre de la ville Claude Bartolone. 300 logements sont déconstruits, permettant au quartier sur dalle de se dédensifier et aux habitants de bénéficier d'un cadre de vie plus agréable.
    • Entre 2010 et 2015, l'agence nationale pour le renouvellement urbain (ANRU) poursuit le programme de rénovation sous l'impulsion de Jean-Louis Borloo. La plupart des espaces publics, qui avait été mal conçus à l'origine de la ville, sont refaits. De nombreux équipements publics sont également rénovés (CCAS/hôtel d'entreprises des 4 Soleils) ou reconstruits (théâtre de l'Arsenal). 1 300 logements sont rénovés. La ville reprend des couleurs et retrouve une attractivité auprès des salariés des entreprises des parcs d'activités qui s'installent dans les nouvelles opérations de logements des quartiers des Noës, des Coteaux et du Cavé.
    • En 2019, le président de l'ANRU Olivier Klein et le directeur général de l'ANRU Nicolas Grivel viennent signer la convention permettant à la ville de bénéficier du nouveau programme de renouvellement urbain.

    Urbanisme et architecture

    Typologie

    Val-de-Reuil est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[25],[26],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Louviers, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[28] et 39 762 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[29],[30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Louviers, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[31],[32].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,9 %), eaux continentales[Note 8] (11,8 %), zones urbanisées (10,7 %), forêts (9,1 %), prairies (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), mines, décharges et chantiers (3,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[34].

    Morphologie urbaine

    C'est dans cet espace privilégié d’échanges et de passages, un large méandre intérieur de la Seine en confluence avec l'Eure, d'une grande beauté[35],[36], déjà habité 7 000 ans av. J.-C.[37] (qui a connu la domination romaine, le pouvoir mérovingien, le long règne de Charlemagne dit le Pieux, la première, puis la seconde vague d'invasion des Vikings, vécu la création de la province de Normandie, la guerre de Cent Ans[38]), que va naître une opération d'urbanisme volontaire — une « ville-pilote en matière de qualité environnementale, d'économie d'énergie, de gestion parcimonieuse des sols, d'innovation dans les procédés de construction et de lutte contre les nuisances » (Gérard Thurnauer) — conçue, à la fin des années 1960[39].

    Le projet urbain est confié aux architectes de l'Atelier de Montrouge (notamment Gérard Thurnauer) et à l'équipe pluridisciplinaire dirigée par Jean-Paul Lacaze et dans laquelle figurent notamment Alain Sallez (économiste) ou François Gay (géographe). La ville est organisée selon le principe du « Plan de voirie en grille » qui permet de ne pas établir à l'avance l'emplacement des fonctions centrales. Cette méthode a été mise en place justement en réaction contre la rigidité de l'urbanisme fonctionnaliste. Son centre se caractérise par une forme d'urbanisme opérationnel particulière, appelée urbanisme sur dalle et par le concept du Germe de ville. Elle dispose également d'un système de voirie orthogonal, ou plan hippodamien dans lequel les rues se coupent à angle droit.

    Le plan local d'urbanisme de la commune, validé en décembre 2007, vise à préserver cet important patrimoine urbain et architectural. Des démarches sont en cours pour faire classer la ville au label architecture contemporaine remarquable.

    Politique et administration

    En 2016, la commune détient le label « Ville Internet @@@@ »[40].

    Liste des maires

    Liste des maires du Val-de-Reuil
    Année Maire Parti Autres mandats[41] Notes
    1981-2001 Bernard Amsalem PS Premier maire de la ville nouvelle
    Depuis 2001 Marc-Antoine Jamet PS Conseiller régional de Haute-Normandie (2004-2015) puis de Normandie (2016-2021)
    Conseiller départemental de l'Eure (depuis 2021)
    Premier secrétaire de la Fédération PS de l'Eure (2012-2017)

    Le , Val de Reuil a reçu une Marianne d'Or (25 lauréats en 2008).

    Politique de développement durable

    Un des premiers écoquartiers de France, l'écovillage des Noës a été construit par le bailleur Siloge et la ville entre 2010 et 2016. Dessiné par Philippe Madec, il a remplacé un ancien champ d'agriculture intensive par 97 logements, un vaste parc et une éco-crêche. Il est drainé par un réseau de canaux et de bassins permettant à la fois l'infiltration des eaux pluviales mais aussi une excellente gestion des eaux en cas de crue de l'Eure. L'opération a été récompensée à plusieurs reprises notamment le prix de l'Équerre d'argent du Moniteur (2019), le grand prix villes durables (2017) et les victoires du paysage (2020). L'aménagement du quartier des Noës (48 ha) se poursuit dans le même esprit avec la réalisation d'un éco-lotissement de 100 parcelles le long de la voie Dagobert entre 2018 et 2020, l'aménagement d'une ferme pédagogique (Anymania/2020) et la réalisation d'un parc écologique de 30 hectares entre la ville et la base de loisirs.

    Dans le cadre du Nouveau Projet de Renouvellement Urbain, de nombreuses opérations sont menées pour laisser une large part aux vélos et aux piétons:

    - une avenue cyclable de km, entre la gare et les zones d'activités, pour permettre aux salariés d'aller travailler en sécurité mais aussi pour permettre aux villes voisines d'accéder aux principaux équipements publics.

    - la promenade des Tilleuls, mail piéton de km, traversant la ville du nord du sud, qui sera bordé par un nouveau gymnase dessiné par James Cowey du cabinet Studios Architecture et par la nouvelle école Victor-Hugo dessinée par Jean-François Bodin.

    - la transformation de 14 km de voies rapides, dimensionnées au début des années 70 pour une ville qui devait faire 200 000 habitants, pour laisser une place plus grande aux piétons et aux vélos.

    En 2017, la commune a été labellisée « 3 fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[42].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1975. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 9]

    En 2019, la commune comptait 12 910 habitants[Note 10], en diminution de 0,45 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019
    4214 52411 37313 24513 59513 23313 60112 910
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La ville nouvelle a vu sa population passer de 421 habitants en 1975 à 11 373 en 1990. La croissance s'est ensuite poursuivie plus lentement et le nombre d'habitants stagne depuis l'an 2000. En 2010, la ville compte plus de 13 000 habitants et les nombreux projets de construction (notamment la ZAC des Coteaux, la ZAC de la Ferme équestre et l'ex-ZAC des Noës) permettent d'envisager une légère augmentation de population dans les années à venir.

    La population est très jeune, puisque Val-de-Reuil se place en quatrième position des villes de plus de 1 000 habitants les plus jeunes de France[46], avec 38,7 % de la population de moins de 20 ans.

    Gentilé : Rolivalois.

    Économie

    La notion de parc d'activités, par opposition aux zones industrielles, est apparue dans les années 1970 avec la création du Parc de la Fringale et l'installation de l'Institut Pasteur. Le cahier des charges prévoyait un important volet paysager imposant notamment la création d'arbres et d'espaces verts. En outre, de nombreux espaces verts publics ont été créés. La ville compte désormais une dizaine de parcs d'activités.

    Les entreprises installées sur le domaine communal sont notamment spécialisées dans :

    Le Centre de détention de Val-de-Reuil.

    Avec 18 000 m2 de bâtiments d'activités construits chaque année en moyenne, Val-de-Reuil se caractérise par un dynamisme important, la plaçant au même rang que des villes comme Chartres, Dreux ou Caen.

    Enseignement

    • Val-de-Reuil compte 7 groupes scolaires : Léon-Blum, les Cerfs-Volants, le Pivollet, Coluche, les Dominos, Louise-Michel et Jean-Moulin. À l'exception du groupe scolaire les Cerfs-Volants qui a fusionné depuis 2011, chaque groupe scolaire comporte deux directeurs distincts, un pour la maternelle et un pour l'élémentaire. Pour résumer, il existe donc sur le secteur de Val-de-Reuil 6 écoles maternelles, 6 écoles élémentaires ainsi qu'une école primaire (maternelle + élémentaire).
    • Val-de-Reuil compte 2 collèges (Pierre-Mendès-France et Michel de Montaigne, sur la commune du Vaudreuil) ainsi que le lycée Marc-Bloch[50]. Ce dernier est régulièrement classé meilleur lycée du département depuis son ouverture en 1992.
    • De 1976 à 2008, Val-de-Reuil a accueilli l'École supérieure d'ingénieurs et de techniciens pour l'agriculture (ESITPA), créée en 1919 à Paris, elle est désormais implantée sur le campus de Mont-Saint-Aignan près de Rouen[51].
    • De 2009 à 2012 était implanté un établissement d'enseignement supérieur privé, ELISA Aerospace. Aujourd'hui, cette école est implantée à Saint-Quentin (Picardie)[52].

    Sports

    • Meeting national indoor d'athlétisme tous les ans depuis 2010.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques

    La commune compte plusieurs monuments historiques :

    • le menhir de la Basse Crémonville, classé par arrêté du 27 juin 1927[53] ;
    • la ferme de la Haute-Crémonville, inscrite par arrêté du 6 septembre 1978[54]. Les écuries des Haras nationaux occupent une partie du site, qui est également renommé pour son restaurant gastronomique.
    • la ferme de la Motte, qui abritait au moyen age les écuries du château du Vaudreuil, et dont le parc est encore visible sur les plans du cadastre.
    • le château des Sablons, où s'est implanté le centre équestre du même nom en 2010

    Sites et monuments de la ville nouvelle

    • Le centre-ville constitue l'une des plus grandes opérations d'urbanisme sur dalle réalisées en France avec 2 500 logements, un ensemble de rues piétonnes et de nombreux équipements publics. Il a été dessiné par les architectes de l'atelier de Montrouge à la fin des années 60 et les premiers immeubles livrés en 1975. Il constitue un témoignage aussi rare qu'exceptionnel de l'urbanisme des années 70. De nombreux chantiers ont été menés par l'État et la ville pour moderniser ce patrimoine avec l'aide de l'agence nationale pour la rénovation urbaine.
    • Le théâtre de l'Arsenal, dessiné par Jean-François Bodin, a été construit en lieu et place de l'ancienne caserne des pompiers. Il a été inauguré en 2015.
    • L'école Les Dominos, située voie de la Ferme, a été dessinée par Annette Tison dans l'esprit des barbapapa. Il s'agit d'un des rares bâtiments publics réalisés dans l'esprit des maisons bulles ou du palais bulle cher à Pierre Cardin.
    • L'astrolabe, créé par Alain Le Boucher, est situé dans le centre-ville de Val-de-Reuil. Il présente en direct sur son pupitre les différentes régions du ciel, et il fut notamment représenté sur le timbre de Val-de-Reuil en 2001.
    • La nouvelle école Louise-Michel a été confiée à l'architecte designer Jean-Michel Wilmotte.
    • La place des 4-Saisons, centre commercial de la ville, a été réaménagée en 2005/2006 par Jean-Jacques Ory. Elle est le point d'appui du projet de village commercial qui opérera la jonction entre la rue Courtine et la place des 4-Saisons.
    • La médiathèque créée dans les années 1970 a été rénovée par Jean-Baptiste Pietri en 2005. À cette occasion, elle a été rebaptisée médiathèque Le Corbusier.
    • Le Monument de la Paix, confié aux architectes Jakob + MacFarlane et Franck Vialet, est inauguré le 6 juillet 1996 à l'entrée de ville (rond-point route des Falaises et chaussée de Ritterhude). Répondant à une demande des anciens combattants, la ville nouvelle n'ayant pas de monument aux morts, son architecture déroutante est cependant diversement appréciée[55].
    • La base régionale de plein air et de loisirs de Léry-Poses est située à 60 % sur le territoire de la ville nouvelle. Lieu d'activités et de loisirs, elle accueille chaque été plusieurs centaines de milliers de touristes.
    • La halle d'athlétisme, construite en 2008 par Vincent Rivoire, est un complexe multisport couvert de 15 000 m2 permettant d'accueillir des manifestations sportives nationales.
    • Construit en 1989, le centre de détention Les Vignettes était à l'époque, avec ses 54 000 m2, le plus grand d'Europe. Il accueille les détenus condamnés à un an de détention et plus.
    • Il existe au sein de la ville nouvelle l'un des vingt-deux centres d'éducation avec un encadrement militaire dénommé Défense 2e chance ou établissement public d'insertion de la Défense (Épide).
    • L'église de la Fraternité a été créée par l'architecte Hubert Lefrançois, et la première pierre a été posée en 1987 par Jacques Gaillot, alors évêque d'Évreux. Le diocèse catholique d'Évreux en est le propriétaire et la paroisse Saint-Pierre-des-Deux-Rives dessert cette église.
    • Gare de Val-de-Reuil
    • Depuis 2012, Biotropica, un parc zoologique, est ouvert au bord de la base régionale de plein air et de loisirs de Léry-Poses, il dispose d'une des plus grandes serres tropicales d'Europe[56]. La serre a été totalement construite dans une butte de terre, permettant de bénéficier de la géothermie tout en maximisant les apports solaires. Elle accueille chaque année plus de 300 000 visiteurs, devenant ainsi le 2e site touristique le plus visité du département après les jardins de Claude Monet à Giverny.

    Site inscrit

    Héraldique

    Les armoiries de Val-de-Reuil se blasonnent ainsi :

    De gueules aux deux ensembles d'immeuble d'argent ajourés de sable mouvant des flancs, l'un de trois pièces de hauteurs décroissantes en bande à dextre l'autre aussi de trois pièces de hauteurs décroissante en barre à senestre, lesdits ensemble reliés par un pont-poutre-voûté à l'étais métallique aussi d'argent, posés sur une rivière mouvant de la pointe chargé de cinq trangles ondées aussi d'argent et surmontés celui de dextre de deux léopards d'or passant l'un sur l'autre et celui de senestre de trois flèches du même passées en sautoir et en pal pointes en haut.


    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Source : France-Inter, émission « Va chez ton maire » du 8 février 2008
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. « Transbord, le réseau de bus de l'agglomération Seine-Eure », sur http://www.transbord.fr/ (consulté le ).
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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    20. « Changez de vie, venez vivre au Vaudreuil » était le slogan de l'affiche pour l'exposition de 1972 (coll. IFA /DAF direction des archives de France)
    21. ATM/Riboulet, 1968, IFA.
    22. La ville nouvelle du Vaudreuil a été retenue comme un échec : cet ambitieux projet d'une ville nouvelle de 100 000 habitants (conduit sans concertation locale), qui prétendait être à la fois une opération témoin d'urbanisme et d'architecture modernes et une ville pilote pour l'environnement, n'aura finalement donné naissance qu'à une petite commune de 13 500 habitants, qui a pris le nom de Val-de-Reuil en 1995 - Source : Entame de la présentation de l'article de Catherine Blain « L'atelier de Montrouge et le Vaudreuil », parue dans la revue Ethnologie française, 2003, 1 La mémoire des villes nouvelles.
    23. Les objectifs d'occupation n'ont pas été remplis, mais « il est pourtant admis que ce projet, et notamment l’approche mise en avant par l’équipe pluridisciplinaire de la ville nouvelle, représente un fragment significatif de l’histoire du XXe siècle en cela qu’il marque le point d’aboutissement d’une série de recherches ayant tenté, en réaction aux méthodes et modèles privilégiés dans l’après-guerre, de (re)donner une « qualité » au cadre de vie - L’Atelier de Montrouge et le Vaudreuil, Catherine Blain. Presses Universitaires de France. Ethnologie française 2003/2 - tome XXXVII, (ISSN 0046-2616), (ISBN 2-13-053399-X), pages 41 à 50. ».
    24. Claire Brossaud, Le Vaudreuil, ville nouvelle - Le Val de Reuil et son imaginaire Collection Villes et entreprises, L'Harmattan, 2003, pages 209-210 Val de Reuil, le premier habitant.
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    35. « Ce site d'une grande beauté, géographiquement bien délimité dans cette typologie de confluence de rivières (Seine, Eure, Andelle), devait permettre de développer une vaste base de loisirs avec ses plans d'eau (celle-ci fonctionne de manière active aujourd'hui) et une ville pouvant atteindre 140 000 habitants, si la croissance démographique, économique et urbaine suivait les mêmes pentes ascendantes des années 1950-1960. » « Val-de-Reuil peut redevenir une ville- pilote », HORIZONS, No 5235 du 26/03/2004 - page 456. http://www.valdereuil.fr/pdf/articlevillepilote.pdf]
    36. « Dans le fil de ce questionnement, l’attention se centre rapidement sur un site : la plaine de Poses qui, située au confluent des vallées de la Seine, de l’Eure et de l’Andelle [...] et, surtout, recèle des qualités paysagères indéniables.» L’Atelier de Montrouge et le Vaudreuil Catherine Blain
    37. La fouille préventive menée sur le site de Val-de-Reuil (Eure) au lieu-dit Les Varennes a permis la découverte d'une sépulture isolée, datée du Mésolithique, située à faible distance d'une allée sépulcrale du Néolithique final… Bulletin de la Société préhistorique française (ISSN 0249-7638).
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    49. À Val-de-Reuil, l’excellence d’Hermès entre leurs mains
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    57. « Les Falaises de l'Andelle et de la Seine », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).

    Voir aussi

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