Valdoule

Valdoule est, depuis le , une commune nouvelle française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Valdoule
Montmorin Vue générale.jpg
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes du Sisteronais-Buëch
Maire
Mandat
Gérard Tenoux
2020-2026
Code postal 05150
Code commune 05024
Démographie
Population
municipale
220 hab. (2019)
Densité 3,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 28′ 08″ nord, 5° 30′ 52″ est
Altitude Min. 627 m
Max. 1 564 m
Superficie 58,51 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Serres
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Valdoule
Géolocalisation sur la carte : France
Valdoule
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Valdoule
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Valdoule
Liens
Site web valdoule.fr

    Elle regroupe les communes de Bruis, de Montmorin et de Sainte-Marie qui deviennent des communes déléguées, le [1]. Son chef-lieu est fixé à Bruis.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Valdoule est située dans la région naturelle des Baronnies[2], dans le département des Hautes-Alpes, à l'ouest de Gap, et au nord de Serres. La commune est limitrophe du département de la Drôme, et de la commune de La Charce.

    Communes limitrophes de Valdoule
    Saint-Dizier-en-Diois Valdrôme Valdrôme
    La Charce Serres
    Pommerol Rosans L'Épine

    Hydrographie

    La commune est arrosée par l'Oule, rivière de 32,7 km, qui prend sa source à Montmorin, ancienne commune faisant partie de Valdoule, pour se jeter dans l'Eygues, à Rémuzat.

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par la route départementale 26 reliant La Charce (Drôme) à L'Épine sur la RD 994.

    Urbanisme

    Typologie

    Valdoule est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Toponymie

    • Vallée de la rivière l'Oule.

    Histoire

    Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

    Politique et administration

    Communes déléguées

    Liste des communes déléguées
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Bruis
    (siège)
    05024CC du Sisteronais-Buëch25,1577 (2015)3,1


    Montmorin05088CC Sisteronais-Buëch25,8690 (2015)3,5
    Sainte-Marie05150CC Sisteronais-Buëch7,5040 (2015)5,3

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    juillet 2017 En cours Gérard Tenoux[8],[9]   Agriculteur sur moyenne exploitation

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2019, la commune comptait 220 habitants[Note 2].

    Évolution de la population  [modifier]
    2015 2016 2017 2018 2019
    207212216221220
    (Sources : Insee à partir de 2015[10].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

    Culture locale et patrimoine

    à Bruis

    • Tablette de marbre blanc : la pierre de Bruis (inscript. Chrétienne 538 ap. J.-C.) Pierre tombale chrétienne se trouvant à l'église de Bruis, c'est la plus ancienne trace de présence chrétienne retrouvée sur les Hautes-Alpes : [in] PACE BONAE MEMORIA [vix] I ANNIS QVINQVAGINTA [i] OHANNE VCC IND. SECUNDA : D’heureuse mémoire, Ici repose [en] paix [qui vécut] cinquante ans sous l’administration de Jean, durant la deuxième année de l’induction / (l’induction est une période de quinze ans, instituée par Constantin pour la levée des impôts à partir de 313).
    • Donjon du XIIe siècle : cette tour construite en pierres plates posées sur leur lit le plus large, tourne ses quatre faces vers les points cardinaux ; elle assura longtemps la protection du village primitif de Bruis, situé à son pied.
    • Château du XVIIe siècle : érigé en 1669, le petit château de Bruis n’est guère signalé à l’attention du voyageur que par la présence d’une tour circulaire à l’angle nord-ouest. Hors cette particularité, il développe un simple corps de logis à étage sur lequel ont été greffées deux ailes de bâtiments communs, la cour étant fermée par un mur en retour qui clôt l’univers castral. De façon significative, il succède, en tant qu’édifice symbolique du pouvoir local, à la tour quadrangulaire du XIIe siècle dressée sur la colline voisine ; construite en pierres plates posées sur leur lit le plus large, cette dernière assura longtemps la protection du village primitif de Bruis situé à son pied. Avec l’éclosion des Temps modernes, les fortifications s’effacent ainsi au profit de bâtiments qui permettent l’exercice d’une activité agricole assurant au maître des lieux une domination fondée sur la prospérité matérielle et non plus sur les armes.
    • Église Saint-Michel de 1683, nouveau clocher bâti en 1905.
    • Nouvelle place du village : fête patronale le 15 août.
    • Nouvel oratoire de Font Sante (ancienne fontaine dont l’histoire remonte au XIXe siècle), inauguré le par Mgr di Falco, en présence du maire Gérard Tenoux et du père Joseph-Mary, et dédié à « Notre-Dame des Anges ».

    à Montmorin

    • Le château de Montmorin.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

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    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « recueil des actes administratifs des Hautes Alpes (page 25) » (consulté le ).
    2. Grand Larousse encyclopédique Librairie Larousse 1960: le Duffre (au nord-est de Valdoule est indiqué comme point culminant des Baronnies
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    9. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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