Villers-Saint-Paul

Villers-Saint-Paul est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Villers.

Villers-Saint-Paul

La mairie.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté d'agglomération Creil Sud Oise
Maire
Mandat
Gérard Weyn (PS)
2020-2026
Code postal 60870
Code commune 60684
Démographie
Population
municipale
6 434 hab. (2019 )
Densité 1 305 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 23″ nord, 2° 29′ 17″ est
Altitude Min. 26 m
Max. 117 m
Superficie 4,93 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Creil
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune d'un pôle secondaire)
Élections
Départementales Canton de Nogent-sur-Oise
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Villers-Saint-Paul
Géolocalisation sur la carte : France
Villers-Saint-Paul
Géolocalisation sur la carte : Oise
Villers-Saint-Paul
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Villers-Saint-Paul
Liens
Site web http://www.villers-saint-paul.fr/

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune est située dans le sud du département de l'Oise, sur la rive droite de l'Oise et sur la rive gauche de la Brêche, au pied du coteau boisé d'un plateau qui surplombe la ville de 80 m. Pour ce qui est du nombre d'habitants, Villers-Saint-Paul est à la fois la plus petite des quatre communes de la communauté de l'agglomération creilloise, et la quatrième commune des vingt-deux composant l'unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) de Creil totalisant 103 130 habitants en 2008[1],[2]. La distance orthodromique avec la capitale, au sud, est de 49 km[3]. Compiègne est éloigné de 28 km[4], et le chef-lieu de département Beauvais de 34 km[5]. L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 34 km au sud[6]. Parmi les cinq communes limitrophes, la continuité urbaine est établie avec Monchy-Saint-Éloi et Angicourt.

    Communes limitrophes de Villers-Saint-Paul[7]
    Monchy-Saint-Éloi Angicourt Rieux
    Nogent-sur-Oise Verneuil-en-Halatte

    Topographie

    Le territoire communal est partagé en deux parties par les deux axes de communication majeurs qui le traversent parallèlement dans un sens nord-est - sud-ouest, à savoir la voie ferrée de Creil à Aulnoye-Aymeries et la voie express de la RD 200 Creil - Compiègne. Exception faite d'une cité ouvrière près de l'usine chimique, la ville se situe au nord de cette ligne, et s'étend en longueur d'est en ouest : son développement est limité au nord par le coteau abrupt déjà mentionné, qui est couvert par des surfaces agricoles. S'y situe le point culminant de la commune, à 117 m au-dessus du niveau de la mer, à la Croix-Méfroid, ancien calvaire dont ne subsiste que le socle. Le secteur au sud de la « ligne de partage » est essentiellement voué à l'industrie chimique, mais s'y trouve aussi la majeure partie du parc de la Brêche, parc paysager naturel aménagé le long du parcours final de la rivière avant son confluent avec l'Oise. Ce dernier est également situé sur le territoire communal, près de son extrémité sud. Le milieu de la rivière Oise correspond à la limite avec la commune de Verneuil-en-Halatte, avec laquelle aucun lien routier direct n'existe, alors que la limite avec Nogent-sur-Oise se situe à quelques centaines de mètres au-delà de la Brêche. Le point le plus bas de Villers-Saint-Paul est l'endroit où l'Oise quitte la commune pour Nogent-sur-Oise et Creil, à 26 m au-dessus du niveau de la mer.

    Géologie

    Au sud de la zone habitée, voire à partir des dernières maisons avant la voie ferrée, le sol est constitué d'alluvions modernes : c'est la plaine alluviale de l'Oise, inondable, mais accueillant toutefois un vaste complexe d'industrie chimique. Le ruban le long de la rue principale de la ville, la rue Aristide-Briand (ancienne RD 200), constitue le noyau historique de la ville. Il est intéressant de constater que ce dernier s'est établi sur une zone où une strate géologique précise affleure le sol, le limon des pentes. Puis, sur le coteau du plateau, trois couches se succèdent, du bas vers le haut : sables de Cuise (Sparnacien) et calcaire lutétien (Lutétien inférieur puis supérieur). Le plateau lui-même est couvert de cailloutis des plateaux (Pliocène), et, au-delà d'une bonne centaine de mètres d'altitude, de limon des plateaux[9].

    Voies routières

    L'unique route départementale est la RD 200, voie express reliant Montataire à Compiègne en passant près de Creil et Pont-Sainte-Maxence. Près de la limite de Villers-Saint-Paul avec Nogent-sur-Oise, se situe en outre un échangeur avec la RD 1016, l'ancienne route nationale 16, qui quant à elle relie Paris à Amiens et est également aménagée en voie rapide sur une grande partie de son parcours. La RD 200 est accessible moyennant deux rond-points, l'un près de la halte SNCF et l'autre près des usines chimiques. La rue latérale au chemin de fer (rue du Grand-Pré / rue des Frères-Peraux) permet une liaison routière et cyclable vers Nogent sur Oise puis Creil. Sinon, Villers-Saint-Paul communique avec Monchy-Saint-Éloi à l'ouest et Rieux à l'est par les rues de la ville : ces trois localités se confondent aujourd'hui.

    Transports ferroviaires

    La halte SNCF de Villers-Saint-Paul se situe sur la ligne de Creil à Aulnoye-Aymeries. C'est aujourd'hui un point d'arrêt non géré, sans accueil des voyageurs, sans possibilité d'achat ou de validation de billets, et aux équipements rudimentaires. Ce point d'arrêt est desservi par des trains TER Picardie de la relation n° 12 Busigny - Compiègne - Creil - Paris-Nord (trains omnibus uniquement). Du lundi au vendredi, s'y arrêtent huit trains pour Creil ou Paris, et neuf trains pour la direction de Compiègne, la fréquence étant réduite le week-end. Les trains permettent de rejoindre la capitale en 45 min, avec seulement trois arrêts intermédiaires[10].

    Transports en commun

    La communauté de l'agglomération creilloise dispose d'un service de bus depuis 1979, exploité par le Service de transports de l'agglomération creilloise (STAC). Depuis la réorganisation du réseau intervenue le 2 avril 2012[11], Villers-Saint-Paul est desservi par la ligne D, Porte de Creil - Gare de Creil - Z.I. Villers-Saint-Paul. Huit arrêts se trouvent sur le territoire communal. Du lundi au samedi, la fréquence de la desserte varie entre 20 et 25 min en fonction des périodes de la journée, mais elle est de 60 min les dimanches. Aucun bus ne fonctionne le 1er mai. L'amplitude du service est de 5 h 15 à 20 h 30 du lundi au samedi, et de 9 h 30 à 18 h les dimanches[12]. Quant au service de soirée, il est assuré par une ligne spécifique appelée « Flexo » 3, à raison de deux départs par jour depuis la gare de Creil. Comme particularité, la montée est possible à cet arrêt seulement, et le bus déposera ensuite les voyageurs aux arrêts souhaités, sans itinéraire fixe[13]. Le billet à l'unité coûte 0,90  (tarif au 1er septembre 2011)[14]. Existe en outre une ligne interurbaine du réseau départemental Sud-Oise du conseil général de l'Oise, la ligne n° 2 Creil - Pont-Sainte-Maxence. La plupart des services sont limités à la section Creil - Brenouille et ne fonctionnent qu'en période scolaire. Deux aller-retours Creil - Brenouille (un le samedi) sont assurés toute l'année[15]. À noter que cette ligne ne peut être utilisée pour les déplacements entre Creil et Villers-Saint-Paul (arrêts uniquement pour la montée ou pour la dépose).

    Climat

    Villers-Saint-Paul connaît un climat océanique dégradé. Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour l'année 2008 enregistrés à la base aérienne de Creil, distante de 4,5 km de la mairie de Villers-Saint-Paul :

    Relevé météorologique de Creil
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,5 1,2 3,7 4,6 10 11,5 13 13,7 8,6 6,5 4,3 −0,3 6,7
    Température moyenne (°C) 6,2 5,7 6,9 9,3 15,5 16,5 18,6 18,2 13,9 10,7 7,2 2,2 10,5
    Température maximale moyenne (°C) 9 10,2 10,1 14,1 20,9 21,5 24,3 22,8 19,3 14,9 10,2 4,8 15,2
    Précipitations (mm) 53 38 91 53 64 24 34 71 29 76 47 31 611
    Source : Météo France - Station météo de la base aérienne de Creil[16]

    Urbanisme

    Typologie

    Villers-Saint-Paul est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil, une agglomération intra-départementale regroupant 23 communes[20] et 123 989 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (29,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (22,4 %), terres arables (18,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,3 %), forêts (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), eaux continentales[Note 3] (2,8 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1856 juillet 1858 Jean-Baptiste François Gaudelet   Cultivateur propriétaire
    1876 1881 Étienne Desniers, Comte d'Archiac    
    mars 1959 janvier 1969 Gaston Le Pite    
    janvier 1969 mars 1977 Marcel Triboullet    
    mars 1977 mai 1978 Gilbert Morancay    
    mai 1978 mars 1989 Marcel Triboullet    
    mars 1989 En cours
    (au 29 octobre 2014)
    Gérard Weyn PS Conseiller général (1998-2015)
    Réélu pour le mandat 2014-2020[27]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

    En 2019, la commune comptait 6 434 habitants[Note 4], en augmentation de 0,05 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    409459508389508486433426412
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    427485560551580563604609665
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7708279031 0861 6312 2782 3622 5392 956
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3 5413 9355 0725 5455 3845 9445 8735 8646 378
    2017 2019 - - - - - - -
    6 4226 434-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 3 114 hommes pour 3 326 femmes, soit un taux de 51,65 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ou +
    0,5 
    4,5 
    75-89 ans
    5,6 
    13,0 
    60-74 ans
    14,7 
    18,5 
    45-59 ans
    18,1 
    20,4 
    30-44 ans
    21,1 
    16,6 
    15-29 ans
    16,6 
    26,7 
    0-14 ans
    23,4 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,3 
    75-89 ans
    7,5 
    15,1 
    60-74 ans
    15,8 
    20,9 
    45-59 ans
    20,1 
    19,5 
    30-44 ans
    19,4 
    17,9 
    15-29 ans
    16,5 
    20,8 
    0-14 ans
    19,4 

    Héraldique

    Le sceau de Simon de Villers 1266 se blasonne ainsi :

    d'argent à la bande de sable chargée de trois fleurs de lys d'or.

    À droite, blasons des seigneurs Villers-Saint-Paul du XIIe au XVIIIe siècle.



    Lieux et monuments

    Monuments historiques

    L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

    Villers-Saint-Paul ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire, un second ayant été détruit.

    • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (classée monument historique par liste de 1862[34]) : Sa nef et les bas-côtés sont romans et datent du premier quart du XIIe siècle, mais n'ont pas été achevés avant 1125. Le transept, le chœur au chevet plat et les absides de cette première église ont été remplacés par une construction dans le style de la transition roman-gothique environ un siècle plus tard. Ils sont voûtés d'ogives, mais présentent des corniches et cordons de goût roman. Le clocher au toit en bâtière provient de la même campagne de construction. Il est flanqué à trois angles par de puissants contreforts, et par une tourelle d'escalier au sud-est, convergeant sur quatre clochetons à six pans garnis d'écailles. Cette disposition est rare en union avec un toit en bâtière. Les deux étages sont de hauteur inégale : le premier comporte une fenêtre en tiers-point par face, encadrée par quatre colonnes de chaque côté, alors que le second étage comporte deux hautes baies géminées par face, encadrées par des minces colonnettes. L'église se singularise également par la position du clocher à gauche du chœur et donc à l'est du croisillon nord du transept, le clocher central étant la règle dans la région, ainsi que par la longueur inégale des bras du transept. Le croisillon sud est effectivement plus longue que celui du nord et porte sur deux travées, et il se prolonge vers l'est par deux chapelles latérales du chœur, communiquant entre elles. Le caractère élancé de l'ensemble du XIIe siècle, avec ses baies à deux ogives gémellées surmontées de rosaces, contraste avec les parties purement romanes de l'édifice. La nef n'a jamais été voûtée. Le grand arc plein cintre qui le subdivisait à mi-longueur a disparu. Il porte sur six travées, avec six arcades en arc brisé communiquant avec les bas-côtés, et six petites baies plein cintre en haut des façades latérales. Ces baies sont en majeure partie obturées par les toits des bas-côtés, qui ont été rehaussés, sans doute quand ils ont été couverts de voûtes en berceau. Les piliers des arcades de la nef sont parfaitement plates et sans ornements (exception faite des piliers du milieu, du fait de l'arc mentionné ci-dessus). Chacun est cantonné de deux colonnes aux chapiteaux aux motifs parfois archaïques, ce qui a suggéré a certains historiens que la nef daterait du XIe siècle. En réalité, la nef et ses chapiteaux sont une imitation de la première collégiale de Saint-Leu-d'Esserent de 1080, ce qui explique les anachronismes. Le portail occidental, sous un gable, impressionne par son archivolte à cinq arcades superposées, chacune décorée d'un motif différent (bâtons brisés en deux variations, tore, frette crénelée, rinceau de feuillages)[35].
    • Château de Villers-Saint-Paul, dit également château de Nogent-les-Vierges ou château de Mortefontaine (inscrit monument historique par arrêté du 16 mai 1929[36]) : Malgré son inscription au titre des monuments historiques, ce château du XVIIIe siècle a été détruit en 1971. Parmi ses propriétaires célèbres, on note Antoine de Sartine (1729-1801), lieutenant général de police puis secrétaire d'État de la Marine, et le comte Étienne Maurice Gérard (1773-1852), maréchal de France et président du Conseil sous la monarchie de Juillet. Le domaine de Mortefontaine s’étendait sur une superficie de 40 ha au sud-ouest de la commune de Villers-Saint-Paul. Il était compris dans un périmètre formé par la ligne de chemin de fer, les actuelles rues Mortefontaine et de la Moulinière et une limite située au-delà de Villers-Saint-Paul, sur le territoire de la commune de Nogent-sur-Oise. Aujourd'hui, à Villers-Saint-Paul, une résidence pavillonnaire dénommée « Domaine du château » rappelle seule l'existence du château de Mortefontaine qui se situait à l’endroit où se trouve actuellement l’allée des Tulipes.

    Autres éléments du patrimoine

    • Parc de la Brèche : il a été aménagé dans la propriété de l'ancien château de Villers-Saint-Paul, parfois appelé château de Mortefontaine, démoli en 1971. Le parc est irrigué par la Brèche qui se jette quelques centaines de mètres plus loin dans l'Oise. Il possède plusieurs aires de jeux, un parcours santé et un réseau ferrè de petits trains. Inauguré en 2004 et agrandi en 2014, le parcours comprend deux circuits distincts avec 13 aiguillages, une plaque tournante, cinq voies de garage et un pont métallique. L'association "Les Amis de la Vapeur de l’Oise (AVO)" organisent régulièrement des journées de circulation de petits trains. Ces journées sont une grande réussite populaire. Chaque année plus de 10 000 visiteurs sont aiguillés sans incident, ni déraillement à Villers-Saint-Paul.
    • Ville fleurie : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris[37] de France au Concours des villes et villages fleuris[38].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Creil, arrondissement de Senlis (Oise), , 152 p. (lire en ligne), p. 292-294
    • Émile Lambert, Un peu du temps passé... Villers-Saint-Paul, Oise : sa Seigneurie (1140-1789), sa chatellenie (Creil), son comté (Clermont) : étude historique, géographique et toponymique, Creil, Imprimerie nouvelle, , 552 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Composition communale de l'agglomération : 60601-Creil », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. « Résumé statistique - unité urbaine de Creil », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. « Orthodromie entre Villers-Saint-Paul et Paris », sur Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation (lion1906) (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre Villers-Saint-Paul et Compiègne », sur Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation (lion1906) (consulté le ).
    5. « Orthodromie entre Villers-Saint-Paul et Beauvais », sur Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation (lion1906) (consulté en ).
    6. « Orthodromie entre Villers-Saint-Paul et Tremblay-en-France », sur lion1906 (consulté en ).
    7. « Communes limitrophes de Villers-Saint-Paul » sur Géoportail..
    8. « Communes limitrophes de Villers-Saint-Paul » sur Géoportail..
    9. Cf. BRGM, carte géologique imprimée 1/50 000e, feuille de Clermont (Oise), consultable sur InfoTerre.
    10. [PDF] « Horaire de la relation n° 12 Busigny - Saint-Quentin - Compiègne - Paris », horaire annuel 2012 (consulté le ).
    11. « Le réseau », sur Communauté de l'agglomération creilloise (consulté le ).
    12. [PDF] « Horaires de la ligne D », sur Creilbus (consulté le ).
    13. [PDF] « Horaires Flexo », sur Creilbus (consulté le ).
    14. « Horaires et itinéraires » ; et « Tarification » sur le site « Les bus de l'agglomération creilloise » (consulté le ).
    15. [PDF] « Horaire de la ligne 2 Pont-Sainte-Maxence - Brenouille - Creil », (consulté le ).
    16. « Températures et précipitations mensuelles moyennes à Creil », sur Météo France, (consulté le ).
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Unité urbaine 2020 de Creil », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    27. « Villers-Saint-Paul », Cartes de France (consulté le ).
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Villers-Saint-Paul (60684) », (consulté le ).
    33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    34. « Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul », notice no PA00114961, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. Eugène Lefèvre-Pontalis, Monographie de l'église de Villers-Saint-Paul, Beauvais, Imprimerie D. Père, , 22 p. (lire en ligne), p. 5-14.
    36. « Château », notice no PA00114960, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    37. Villes et Villages Fleuris
    38. « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise, .
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