ambleur
Français
Adjectif
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | ambleur \ɑ̃.blœʁ\ |
ambleurs \ɑ̃.blœʁ\ |
Féminin | ambleuse \ɑ̃.bløz\ |
ambleuses \ɑ̃.bløz\ |
ambleur \ɑ̃.blœʁ\
- Qui va l’amble.
- Cheval ambleur.
- Il se représentait la florissante Katrina avec toute sa progéniture, installée sur le haut d’un chariot avec toute sa camelote ménagère, et lui-même à cheval sur une jument ambleuse avec un poulain à ses trousses. — (Washington Irving, « La Légende du val ensommeillé », in Gene Baro, Couleurs locales. Treize nouvelles régionales américaines, traduction de Hélène Terré, collection « Vent d’ouest » no13, Seghers, 1965, p. 42)
- (Chasse) Qualifie un cerf dont la trace du pied de derrière dépasse celle du pied de devant.
- Cerf ambleur.
Vocabulaire apparenté par le sens
ambleur figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : cheval.
Traductions
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
ambleur | ambleurs |
\ɑ̃.blœʁ\ |
ambleur \ɑ̃.blœʁ\ masculin (pour une jument, on dit ambleuse)
- Cheval qui va l’amble.
- Lʼambleur qui réunit ces conditions, fait de longues courses, fatigue peu son cavalier, mais il rase le tapis, et est sujet à buter. — (Alexandre-Bernard Vallon, Cours dʼhippologie : à lʼusage de MM. les officiers de lʼarmée, 1863)
- Ces chevaux islandais sont presque tous des ambleurs : ils portent en avant simultanément les deux jambes droites, puis les deux jambes gauches, et l’on peut s’imaginer combien cette allure irrégulière est fatigante dans les premiers temps. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, E. Plon & Cie, Paris, 1883, p. 9)
- Au Maroc, le cheval sert surtout de monture, quelquefois de bête de somme. Ses allures sont le pas et le galop ; mais on arrive assez facilement à lui enseigner le trot. Les ambleurs sont particulièrement recherchés. — (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Ernest Leroux, Paris, 1904, p. 231)
- Le vétérinaire de la commission avait également été chargé de trouver un ambleur pour un colonel des honved, et Tönle qui avait repéré un cheval saure vraiment beau (pendant ces quelques mois, il avait acquis une certaine expérience) y gagna des compliments et un bon pourboire qui lui permit, le samedi soir après le travail, de se donner un peu de bon temps. — (Mario Rigoni Stern, Histoire de Tönle, 1978, traduit de l’italien par Claude Ambroise et Sabina Zanon Dal Bo, 1988, p. 38)
- (Histoire) Officier des écuries royales sous l’Ancien Régime.
Vocabulaire apparenté par le sens
ambleur figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : cheval.
Références
- Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (ambleur), mais l’article a pu être modifié depuis.
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