astic

Français

Étymologie

(1721) Déverbal de *astiquer (différent du astiquer moderne qui est le dénominal de astic), dérivé avec changement de préfixe, dans le dialecte hennuyer, de l’ancien français estichier  ficher, percer ») ; dans le dialecte liégeois, astiquette a le sens de « alène que le mineur enfonce de la main dans le bois pour y accrocher la lampe » et correspond à notre étiquette. Le mot est probablement passé dans la lang. commune à travers la langue technique des cordonniers militaires et, avec l'évolution de la forme du polissoir, la notion de « pointe » a disparu.

Nom commun

SingulierPluriel
astic astics
\as.tik\

astic \as.tik\ masculin

  1. (Vieilli) Gros os de cheval ou de mulet dont les cordonniers et les savetiers se servent pour lisser certaines parties du soulier, et dont la cavité leur sert à mettre le suif pour graisser leur alêne.
    • Comme nous l’avons vu, le bottier est appelé « boueux » par ironie ; mais celui-ci, en revanche, traite le cordonnier pour femme de « chiffonnier ». Le chiffonnier, d’une propreté exemplaire et féminine, est en général d’une constitution médiocre, tandis que le boueux, solide, robuste et sale, pratiquant un métier des plus durs, est au contraire une espèce d’Alcide, armé comme un Titan d’une barre de fer en guise d’astic, et d’un formidable épieu pour forcer le bas de l’embouchoir sur l’avant-pied.  (Petrus Borel, Le gniaffe, 1841)
  2. Polissoir de giberne.
  3. Mélange de blanc d'Espagne, de savon et de d'alcool qui sert à nettoyer le cuivre et ses alliages.

Dérivés

Interjection

astic

  1. (Québec) Variante de hostie.

Prononciation

Homophones

Références

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