barbarin

Le nom 1 et l’adjectif est propre aux francophones d’Égypte.

barbarin \baʁ.ba.ʁɛ̃\ masculin

1. (Désuet) Nom qui était donné aux Égyptiens issus des populations présentes antérieurement à la colonisation arabe de l'Égypte.
   • Le Berbere ou Barabra, ou, comme disent les Européens établis en Egypte le barbarin, est maigre, noir, vieux de bonne heure, beau seulement dans l'enfance et dans la première jeunesse; il rappelle plus qu'aucun autre peuple voisin, l'ancienne race égyptienne, telle qu'on la trouve naïvement rendue sur les monumens. — (Charles Lenormant, Esquisses De La Nubie; "Le Globe", 16 déc. 1829; reproduit dans "Bulletin des sciences naturelles et de géologie" d'avril 1830)
   • Quant aux Barbarins habitant toute cette étendue, ils sont d'une douceur de mœurs, d'une aménité et d'une bonhomie incomparables ; d'une race évidemment différente de l'égyptienne proprement dite, leur taille est plus svelte, plus élégante, leur figure plus fine, plus distinguée, leur peau plus noire; et leur dialecte, ne ressemblant en rien à l'arabe, n'a point de sons gutturaux et durs. — (Léon de Joannis, Campagne pittoresque du Luxor, 1835)
   • Mais la chose que la belle-mère pardonnait le moins aisement à Mounira, c'était de ne pas se charger personnellement des vêtements et de la toilette de son mari, et de laisser ce soin à un barbarin, plus ou moins bon valet de chambre. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)

• Barbarin

barbarin \baʁ.ba.ʁɛ̃\ masculin

1. (Pêche) (Désuet) Nom donné à plusieurs poissons.
   • BARBARIN. (Ichtyol.) C'est le nom qu'on donne en Portugal au mulle rouget. Le barbarin des pêcheurs françois est au contraire le mulle surmulet. Voyez Mulle.
     Le barbarin de Bloch, pl. 35, fig. 1, est le pimélode scheian. Voyez Pimélode. (F. M. D. ) — (Collectif, Dictionnaire des sciences naturelles, éditeurs: Le Normant & Levrault, 1816)

barbarin \baʁ.ba.ʁɛ̃\ masculin

1. Relatif aux barbarins, à leur culture, à leur territoire, etc.
   • Le pauvre garçon croit se flatter, il ne se doute pas que ses traits fins et éveillés indiquent clairement son origine barbarine; mais, je ne sais pourquoi, personne ici ne veut convenir qu'il soit Barbarin. — (Émile Guimet, Croquis égyptiens, 1867)

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