bellâtre

Français

Étymologie

(1546)[1] Mot dérivé de bel avec le suffixe -âtre.

Nom commun

SingulierPluriel
bellâtre bellâtres
\bɛ.lɑtʁ\

bellâtre \bɛ.lɑtʁ\ masculin

  1. Homme chez qui l’impression de beauté est gâtée par un air de prétention niaise et de contentement de soi-même.
    • C’était bien le bellâtre que ses antécédents annonçaient ; mais l’âge l’avait déjà doté d’un petit ventre rond assez difficile à contenir dans les bornes de l’élégance.  (Honoré de Balzac, Illusions perdues, 1837)
    • – Eh ! dit âprement Mme Larralde, est-ce notre faute, à nous, si son bellâtre de capitaine la trompe ? Nous pâtissons déjà assez des fredaines de ce monsieur, et il faut, par-dessus le marché, que nous supportions son caractère, à elle.  (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, Cercle du Bibliophile, page 168.)
    • La cervelle du bellâtre se mit à bouillonner comme un chaudron de confiture.  (San-Antonio, Les cochons sont lâchés, 1991)
    • Derrière ma façade de stoïque bellâtre, je suis aussi solide qu’une statue de plâtre.  (Jonathan Painchaud, Pousse pousser)

Traductions

Anagrammes

Voir aussi

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (bellâtre), mais l’article a pu être modifié depuis.
  1. « bellâtre », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
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