bluter

Français

Étymologie

(XIIe siècle) En ancien français beluter[1] attesté jusqu'au XVIIe siècle en concurrence avec la forme syncopée bluter apparue au XIVe siècle ; plus avant, du moyen haut-allemand biuteln qui donne, en allemand beuteln (de), dérivé de biūtel, « blutoir » qui donne Beutel.

Verbe

bluter \bly.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Passer au blutoir, pour séparer la fine farine du son.
    • On conçoit donc que partout où l'on vise à fabriquer le pain économiquement on s'efforce de réduire le taux du blutage ; c'est ainsi que, dans les manutentions militaires, la farine de blé tendre est blutée à 15 p. 0/0 et celle de blé dur à 5 p. 0/0.  (M. E. Millon, « De la proportion d'eau et de ligneux contenue dans le blé et dans ses principaux produits », dans les Mémoires de la Société royal des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille, année 1847, part. 1, Lille : Imprimerie de L. Danel, 1847, p. 23)
    • Mais le jour qui blutait sa poudre d’or au travers des rideaux, lui montra son visage bleui par les meurtrissures des nuits.  (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)

Dérivés

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

Anagrammes

Références

  1. « bluter », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (bluter)
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