cuve

Du latin cupa, dont la variante cuppa a donné « coupe ». Selon Pihan, de l’arabe كوب, qub (« vase, coupe »)^[1].

cuve \kyv\ féminin

1. Grand récipient de bois ou de maçonnerie dont on se sert ordinairement pour fouler la vendange ou pour y laisser fermenter le vin nouveau avec la grappe, pour faire de la bière et pour divers autres usages.
   • Des coteaux d’Arbois, de Poligny et de Salins, descendait, chaque automne, avec les cuves pleines, le beau vin couleur peau d’oignon, jailli des grappes de poulsard, […]. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
   • Or, le bruit se répandit bientôt que le juif avait jeté l'hostie dans une cuve d'eau bouillante, à la suite de quoi l'eau aurait rougi sans s'altérer. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
   • Le sang défibriné est envoyé dans les cuves chauffées à la vapeur où il se coagule, l'albumine entrainant les globules. — (Charles-Victor Garola, Engrais : Le matières fertilisantes, Paris : J.-B. Baillière & fils, 7^e éd., 1925, p.205)

• cuve figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : vin.

cuve \kyv\

1. Première personne du singulier de l’indicatif présent de cuver.
2. Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de cuver.
3. Première personne du singulier du subjonctif présent de cuver.
4. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de cuver.
5. Deuxième personne du singulier de l’impératif de cuver.

• \kyv\
• France  : écouter « cuve [kyv] »

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• vécu

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (cuve), mais l’article a pu être modifié depuis.
• ^[1] : Antoine-Paulin Pihan, Glossaire des mots français tirés de l'arabe, du persan et du turc, Paris, 1847, p. 107