importun
Français
Étymologie
- Du latin importunus.
Adjectif
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | importun \ɛ̃.pɔʁ.tœ̃\ |
importuns \ɛ̃.pɔʁ.tœ̃\ |
Féminin | importune \ɛ̃.pɔʁ.tyn\ |
importunes \ɛ̃.pɔʁ.tyn\ |
importun \ɛ̃.pɔʁ.tœ̃\
- Qui déplaît, qui ennuie, qui fatigue par des assiduités, par des discours, par des demandes, par une présence hors de propos, etc.
- Quoique très instruite, elle n'avoit ni les caprices, ni l’humeur qu'on attribue aux gens de lettres, qui tantôt se livrent à une loquacité importune, tantôt se renferment dans un silence méprisant. — (E.-F. Lantier, Voyages d'Anténor en Grèce et en Asie, Paris : chez Belin & chez Bernard, 2e édition revue, an VI, tome 1er, page 35)
- Un torse rond, des épaules droites, des seins gorgés comme des pastèques, des jambes longues et bien en chair se délivrèrent agilement d'un linge multiple importun. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Qui déplait, qui fatigue parce que cela est, ou semble, hors de propos.
- Flatteries importunes. — Questions importunes. — Arrivée importune. — D’importuns souvenirs. — La vérité lui est importune.
- (Par analogie) (Sens propre) ou (Figuré) Qui est insupportable par sa continuité, sa fréquence.
- Le fanon musculeux ballottait de droite et de gauche […], tandis que la queue vigilante voltigeait sans relâche alentour de leurs cuisses et de leurs flancs, chassant les taons assoiffés de sang et les mouches importunes. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Une pluie importune. — Il a un babil importun. — Ses fréquentes visites sont importunes.
Traductions
Nom commun
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | importun \ɛ̃.pɔʁ.tœ̃\ |
importuns \ɛ̃.pɔʁ.tœ̃\ |
Féminin | importune \ɛ̃.pɔʁ.tyn\ |
importunes \ɛ̃.pɔʁ.tyn\ |
importun
- Celui, celle qui importune
- Un soir au coucher du soleil, assis auprès de son amie, au fond du verger, loin des importuns, il rêvait profondément. — (Stendhal, Le Rouge et le Noir)
- Fort en train de travailler ce matin; quelques importuns me dérangent. Ne rangeons pas parmi ces derniers le très sympathique Pierre Cornu. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 288)
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (importun), mais l’article a pu être modifié depuis.
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