proviseure
Français
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
proviseure | proviseures |
\pʁɔ.vi.zœʁ\ |
proviseure \pʁɔ.vi.zœʁ\ féminin (équivalent masculin : proviseur)
- (Éducation) Femme qui exerce la fonction de proviseur.
- Défendant l’esprit de la langue et les règles qui président à l’enrichissement du vocabulaire, l’Académie française rejette un esprit de système qui tend à imposer, parfois contre le vœu des intéressées, des formes telles que professeure, recteure, sapeuse-pompière, auteure, ingénieure, procureure, proviseure , etc., qui sont contraires aux règles ordinaires de dérivation et constituent de véritables barbarismes. — (Académie française, déclaration, 14 octobre 2014)
- Florence Robine, nommée rectrice de l’Académie de Créteil en 2013, a demandé dans une note de service de « veiller désormais à dire et écrire, s’agissant d'une femme : directrice, inspectrice, rectrice, professeure, proviseure […] ». — (Marina Yaguello, Les Mots ont un sexe : Pourquoi « marmotte » n’est pas le féminin de « marmot », 2014)
- (Religion) Religieuse chargée de pourvoir aux besoins de fonctionnement d’une abbaye, d’un couvent, d’un monastère.
- En 1741, la proviseure du couvent des Filles de Sainte-Élisabeth était sœur Marie de Saint-Dominique, et la supérieure, sœur Marie de Sainte-Madeleine. — (Grafigny (Mme de, Françoise d’Issembourg d’Happoncourt, Correspondance de Madame de Graffigny)
Notes
- La féminisation des noms de métiers est un sujet débattu dans la francophonie :
- En Belgique, le gouvernement de la Communauté francophone (Fédération Wallonie-Bruxelles) a publié un arrêté établissant les règles de féminisation[1]. Un guide de féminisation publié par la Communauté française (Fédération Wallonie-Bruxelles) existe également[2] ;
- En France, le Gouvernement considère que la féminisation des noms de métiers doit être encouragée dans les administrations et établissements publics depuis 1986[3]. De son côté, l’Académie française condamne la plupart de ces féminisations et ne recommande pas leur utilisation[4][5] ;
- Au Québec, l’Office québécois de la langue française encourage l’utilisation de forme féminine pour les noms de métiers[6] ;
- En Suisse, le canton de Genève a voté un règlement en faveur de l’usage des formes féminines des noms de métiers[7].
Traductions
- Anglais : headmaster (en)
Prononciation
- France (Toulouse) : écouter « proviseure »
Références
- Arrêté du Gouvernement de la Communauté française établissant les règles de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre, Fédération Wallonie-Bruxelles, 1993
- « Mettre au féminin – Guide de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre », Fédération Wallonie-Bruxelles, 3ème édition, 2014.
- Circulaire du 6 mars 1998 relative à la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre, Journal officiel de la République française, 1998
- L’Académie française, Féminisation des noms de métiers, fonctions, grades et titres
- L’Académie française, Le français aujourd’hui, paragraphe La féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres : controverse
- Questions fréquentes sur la féminisation, Office québécois de la langue française, 2002
- B 2 05.13 : Règlement relatif à l’usage de la forme féminine des noms de métier, de fonction, de grade ou de titre dans les actes officiels (RFém), Genève, 1989
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