sapinage

(nom commun 1) De sapin avec le suffixe -age.

(nom commun 2) Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Un sapinage (1).

Un sapinage (2).

sapinage masculin

1. (Québec) Branches ou aiguilles de sapin, ou, par extension, d'autres conifères.
   • « Seulement un brouillard », s'entêta Angélina, en allant prendre dans la remise le balai de sapinage pour enlever la neige sur les marches et sur le routin. — (Germaine Guèvremont, Marie-Didace, Fides, 1958, p.62)
   • Coupez du sapinage, et faites un tapis de la grandeur de votre tente, de 4 à 6 pouces d'épaisseur, dans un des coins de la surface battue, à l'opposé du feu. Prévoyez un tapis de sapinage devant la porte, pour vous essuyer les pieds. — (Jean Paul Denis, Caravaning et camping pour tous, Éditions du jour, 1971, p.179)
   • Dans ce contexte, nous avons poussé l'audace jusqu'à demander à certains Montagnais si l'ours plaçait son sapinage dans la tanière avec le même soin que celui que montrent les Montagnais lorsqu'ils tapissent de branches de conifère le sol de leur tente. — (Daniel Clément, La Zoologie des Montagnais, Peeters Publishers, 1995, p.219)
2. (Québec) (Rare) Plantation ou peuplement de sapins.
   • Les bois y sont mélangez de toutes espèces, plus de sapinage que d'autres. — (Bulletin des Recherches historiques, Société des études historiques (Québec), A. Roy, 1915, vol.21-22, p.323)
   • Ils diffèrent des autres plantes à graines par le mode de développement de ces graines et par la structure de leur bois. En terme forestier, on les appelle le sapinage. — (Le Livre de l'année, La Société Grolier Québec, 1950, p.96)
3. (Québec) Confection de décors sylvestres créés à partir de branches de conifères, naturels ou artificiels, pouvant incorporer divers ornements, principalement de Noël. ^{Référence nécessaire}

sapinage masculin

1. (Technique) Action qui consiste à huiler les peaux du coté fleur pour les assouplir.
   • Les peaux étaient cousues avec le poil à l'intérieur (boursage), puis amollies par trempage dans des bains salés (mouillage). L'opération suivante consistait à dégager les poils fins de toutes les viscosités par un sapinage à l'huile fine suivi d'un graissage du cuir. — (Thierry Lefrançois, La Traite de la fourrure: les Français et la découverte de l'Amérique du Nord, Éditions de l'Albaron, 1992, p.146)