valeton

(XIV^e siècle) Dérivé de valet avec le suffixe -on. Apparaît dans la Chronique de Bertrand du Guesclin du trouvère Cuvelier[1], mais remonte au XII^e siècle en ancien français.

valeton \val.tɔ̃\ masculin

1. (Vieilli) (Familier) (Rare) Petit valet.
   • Sauf pour «valeton», peut-être, qui, s’il désigne le plus souvent un petit enfant, peut s’employer aussi pour des adolescents. — (Jens N. Faaborg, Les enfants dans la littérature française du Moyen Age, Museum Tusculanum Press, 1997, page 458)
2. (Par extension) (Argot) (Rare) Valet, larbin.
   • Le valeton me drive vers un escalier de marbre blanc à côté duquel celui de l’Opéra a l’air d’un marchepied de tramway. — (Frédéric Dard (San-Antonio), En peignant la girafe, Fleuve Noir, 1969, page 62)
3. Écuyer qui aspire à devenir chevalier.
   • Avant d’être l’écuyer d’un seigneur ou le domestique d’un notable, le valet (ou varlet, vadlet, valeton) est un jeune homme libre qui sert d’aide à un métier. Voir Le Livre des métiers (13^e siècle). — (Maurice Tournier, Des sources du sens (Propos d’étymologie sociale 3), ENS éditions, 2002, page 61)

• évaltonner

• envolât → voir envoler
• laveton
• ovalent → voir ovaler
• volante → voir volant et volanter

• Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827

Diminutif de vaslet. (ca. 1140) valetun (Gaimar).

valeton \Prononciation ?\ masculin

1. Serviteur, valet.

• valetun

• Français : valeton

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage