Être en de mauvais termes avec votre fils ou votre fille adulte peut être très douloureux. Toutefois, sachez qu'il est possible de rétablir une relation, même si cela nécessitera du temps et surtout de la patience. En tant que parent, vous devez accepter que les premières actions visant à reconstruire la relation doivent émaner de vous. Vous devez en effet être celui qui essaie de nouer le contact et ce, que vous pensez ou non être à la base du désaccord. Respectez les limites que votre enfant adulte a fixées concernant votre relation et n'essayez pas de les repousser, fixez-en plutôt quelques-unes vous-même. Apprenez à accepter votre enfant tel qu'il est et admettez le fait qu'il soit une personne indépendante et capable de faire ses propres choix.

Méthode 1
Méthode 1 sur 4:
Établir un dialogue avec son enfant

  1. 1
    Soyez clair sur ce qui a mal tourné. Avant que vous ne tentiez de renouer le contact avec votre enfant, il pourrait s'avérer utile de chercher à savoir la raison pour laquelle il est contrarié ou en colère contre vous. Il est possible que vous puissiez obtenir l'information en lui posant directement la question ou vous renseignant auprès d'une autre personne au courant de la situation. Si vous souhaitez véritablement réparer les pots cassés, vous devez d'abord déterminer le problème [1] .
    • Une fois que vous avez une idée de ce qui a mal tourné, vous aurez le temps de penser à vos prochaines actions ainsi qu'au message que vous souhaitez faire passer à votre enfant.
    • Rapprochez-vous de votre enfant adulte et posez-lui la question. Vous pourriez vous exprimer en ces termes : « René, je sais que tu refuses de me parler en ce moment et j'aimerais savoir ce que j'ai fait pour te blesser. Pourrais-tu s'il te plait me le dire  ? Tu as le droit de ne pas vouloir me parler, mais de grâce envoie-moi un message ou réponds-moi par email. Je ne peux pas résoudre le problème si je ne sais pas de quoi il est question. »
    • Si après cela vous ne recevez aucune réponse de sa part, vous pourriez vous rapprocher d'un autre membre de la famille ou d'un ami commun qui pourrait être au courant du problème. Vous pourriez lui dire : « Jacques, as-tu parlé avec ta sœur dernièrement  ? Elle ne m'adresse plus la parole et je n'arrive pas à savoir ce qu'il se passe. En sais-tu quelque chose  ? »
    • Même s'il est idéal d'essayer de découvrir la raison du problème, sachez que vous pourriez ne pas y parvenir. Cependant, ne laissez pas cela vous bloquer dans votre volonté de renouer le dialogue avec votre enfant.
  2. 2
    Faites de l'introspection. Prenez le temps de réfléchir aux raisons pouvant expliquer la rupture. A-t-elle été provoquée par un évènement passé  ? Y a-t-il récemment eu un grand changement dans votre vie qui a causé cette distance (un décès dans la famille ou même la naissance d'un bébé)  ? Peut-être que vous avez même refusé de communiquer avec votre enfant pendant un certain temps et aujourd'hui, vous vous rendez compte qu'il est peu disposé à vous parler.
    • Sachez qu'un grand nombre d'enfants adultes se séparent de leurs parents parce que ces derniers ont divorcé. Les personnes issues d'un mariage brisé ont vu leurs parents prioriser leur bonheur personnel au détriment des besoins de l'enfant (même si le divorce était fait pour le bien de tous). Très souvent, dans ce genre de situations, les parents disent beaucoup de mal de leur ancien conjoint sans réaliser que leurs enfants assimilent tout ce qui se dit. Cela peut avoir de graves retombées négatives sur le genre de relation qu'un enfant adulte pourrait avoir avec ses parents. C'est ce qui se produit essentiellement, lorsque l'un des parents est très peu, voire pas du tout intervenu dans l'éducation de l'enfant. Les adultes issus d'un couple divorcé pourraient souffrir parce qu'ils sentent qu'ils ne sont pas prioritaires aux yeux de leurs parents [2] .
  3. 3
    Endossez la responsabilité. Que vous ayez fait quelque chose de mal ou pas, vous devez savoir que les parents sont généralement ceux qui doivent faire les premiers pas en vue d'une réconciliation avec leurs enfants. Voyez au-delà du caractère injuste de la situation et mettez votre égo de côté. Si vous voulez renouer les liens avec votre enfant, sachez que vous devrez être celui qui fait et continuera de faire le premier pas [3] .
    • Qu'il ait 14 ou 40 ans, il a toujours envie de savoir qu'il est aimé et qu'il a de la valeur aux yeux de ses parents. Montrer que vous êtes prêt à vous battre pour votre relation est une excellente façon de lui prouver que vous l'aimez et qu'il compte pour vous. Gardez cela à l'esprit s'il vous parait inéquitable que tout le travail de réconciliation ne revienne qu'à vous uniquement.
  4. 4
    Contactez votre enfant. Même si vous avez envie de le rencontrer en personne dans l'immédiat, cela serait moins gênant pour lui si vous le contactez par téléphone, via email ou si vous lui envoyiez une lettre écrite. Respectez sa volonté de maintenir la distance entre vous et laissez-lui la possibilité de répondre quand bon lui semblera. Montrez-vous patient et donnez-lui quelques jours pour répondre.
    • Répétez ce que vous voulez dire avant de passer l'appel téléphonique. Préparez-vous aussi à laisser un message sur le répondeur. Par exemple, vous pourriez vous exprimer en ces termes : « Thomas, j'aimerais que nous nous voyions pour discuter de ce que tu éprouves. Serais-tu prêt à me rencontrer un de ces jours  ? »
    • Envoyez un courriel ou un message texte. Vous pouvez écrire un message comme : « Je comprends que tu souffres beaucoup en ce moment et crois-moi, je suis désolé de t'avoir fait du mal. Lorsque tu seras prêt, j'espère que tu seras disposé à me rencontrer pour en parler. Fais-moi savoir quand tu seras disponible. Je t'aime et tu me manques. »
  5. 5
    Écrivez une lettre. Votre enfant pourrait être réticent à vous rencontrer. Si tel est le cas, vous pourriez aussi décider d'écrire une lettre. Demandez pardon pour la souffrance que vous lui avez causée et reconnaissez que vous comprenez pourquoi il éprouve ce sentiment.
    • Écrire une lettre peut également s'avérer thérapeutique pour vous. Cela clarifie vos sentiments et vous aide à réguler vos émotions. En outre, vous pouvez prendre tout le temps nécessaire pour trouver les mots et les utiliser de la façon exacte qu'il vous plait [4] .
    • Proposez-lui de vous rencontrer en tête à tête dès qu'il sera prêt. Vous pourriez écrire : « Je suis conscient que tu es contrarié en ce moment, mais j'ai espoir que dans un futur proche, nous pourrions nous rencontrer et discuter à propos de tout ceci. Ma porte t'est toujours ouverte. »
  6. 6
    Acceptez les limites qu'il fixe. Votre enfant adulte pourrait être disposé à communiquer avec vous, mais pas prêt à vous voir en tête à tête (il pourrait ne jamais l'être). Il se peut qu'il veuille uniquement vous contacter par email ou vous parler au téléphone. Évitez de le faire culpabiliser tout en restant disponible pour de futures rencontres.
    • Si vous ne communiquez que par email avec votre enfant, vous pourriez écrire : « Je suis vraiment content que nous discutions par email ces derniers jours. J'espère que nous arriverons à un niveau où nous serons à l'aise à l'idée de se voir en personne, mais rassure-toi, je ne te mets pas la pression. »
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Méthode 2
Méthode 2 sur 4:
Avoir une première conversation

  1. 1
    Organisez une rencontre. Si votre enfant adulte est prêt à discuter avec vous en personne, rendez-vous ensemble à un lieu public pour déjeuner. Partager un repas en public est une bonne chose, car les probabilités sont fortes que vous contrôliez vos émotions. Cela peut aussi aider à améliorer vos rapports [5] .
    • Veillez à ce que vous soyez les deux seules personnes à être présentes. Ne vous faites pas accompagner de votre épouse ou de qui que ce soit. Cela pourrait donner à votre fils l'impression que vous vous liguez contre lui.
  2. 2
    Laissez votre enfant mener la conversation. Écoutez attentivement ses préoccupations sans vous opposer ou vous mettre sur la défensive. Il pourrait aussi venir à votre rencontre dans l'espoir de recevoir immédiatement des excuses de votre part. Si vous sentez que c'est le cas, présentez-les-lui [6] .
    • Il pourrait être judicieux de commencer votre réunion en présentant des excuses à votre enfant adulte afin de lui faire savoir que vous comprenez que vous lui avez causé du tort et de lui donner l'impression que les choses sont remises à niveau. Une fois que vous vous êtes excusé, vous pouvez lui demander de vous en dire plus sur les émotions qu'il ressentait.
  3. 3
    Écoutez votre enfant sans le juger. Souvenez-vous que son avis compte, même si vous ne le partagez pas. L'apaisement peut survenir quand une personne se sent écoutée et comprise et lorsqu'elle sent que vous êtes ouvert à son point de vue [7] .
    • Écouter sans porter de jugement et sans rester sur la défensive peut aider une personne à être honnête dans ses réponses. Ce que vous entendrez pourrait être extrêmement blessant, mais comprenez que votre enfant a certainement besoin de parler de façon à libérer ses émotions.
    • Vous pourriez dire : « Je suis tellement désolé de t'avoir fait ressentir cela et j'aimerais comprendre. Peux-tu m'en dire plus  ? »
  4. 4
    Endossez votre part de responsabilité. Comprenez que vous n'évoluerez pas dans votre processus de réconciliation sans reconnaitre que vous avez peut-être contribué au problème d'une façon ou d'une autre. Les enfants adultes souhaitent que leurs parents assument les responsabilités de leurs actes. Soyez prêt à faire cela et ce, que vous pensiez être en tort ou pas [8] .
    • Même si vous ne comprenez pas pourquoi votre fils ou votre fille est énervé contre vous, admettez qu'il l'est. N'essayez pas de justifier votre agissement. Écoutez plutôt et excusez-vous pour lui avoir causé de la peine [9] .
    • Essayez de comprendre la source des agissements de votre enfant. Montrer de l'empathie n'implique pas que vous êtes d'accord avec une personne, cela prouve juste que vous appréhendez son point de vue. Comprendre l'avis de votre enfant est une étape très importante dans la résolution du conflit [10] .
    • Vous pourriez dire : « Je reconnais t'avoir beaucoup poussé à grandir. Je voulais te voir réussir, mais je peux comprendre que tu as pensé que je n'ai jamais été content de toi. Cela n'a jamais été mon intention et ce n'est pas vrai du tout. Toutefois, je remarque que c'est ma façon d'agir qui t'a conduit à penser cela. »
  5. 5
    Ne parlez pas de vos sentiments. Évitez de dire comment vous vous sentez par rapport à la rupture. Même si cela peut sembler injuste, ce n'est pas le moment de faire remonter toute la tristesse et la douleur que vous éprouvez parce que vous n'êtes pas en mesure de communiquer avec votre enfant. Admettez le fait qu'il a besoin d'un peu d'espace pour gérer ses émotions et faire le point sur certaines choses. Montrer votre colère, votre tristesse et votre ressentiment pourrait l'amener à avoir l'impression que vous voulez le faire culpabiliser. En fin de compte, il pourrait être moins enclin à prendre un nouveau départ dans sa relation avec vous [11] .
    • Vous pourriez vous exprimer en ces termes : « Cela m'a manqué de te parler, mais je comprends que tu as besoin d'un peu d'espace. »
    • Ne dites pas : « J'ai beaucoup déprimé parce que tu ne m'as pas appelé » ou « Sais-tu toute la peine que cela m'a causée de ne pas avoir de tes nouvelles  ? »
  6. 6
    Présentez des excuses. Lorsque vous présentez de véritables excuses, vous devez clairement mentionner ce que vous avez fait de mal (de façon à ce que votre interlocuteur sache que vous avez compris), exprimer du remord et proposer de faire amende honorable d'une certaine manière. Présentez de sincères excuses à votre fils ou votre fille. Les mots que vous utiliserez doivent montrer que vous reconnaissez lui avoir causé du tort. Souvenez-vous, vous devez vous excuser, même lorsque vous estimez avoir agi comme il le fallait. En ce moment, les énergies doivent être concentrées pour trouver le moyen de soulager la peine que ressent votre enfant et non pour savoir qui a raison ou tort [12] .
    • Vous pourriez dire : « Tina, je suis vraiment désolé de t'avoir autant blessé. Je sais que tu en as vu de toutes les couleurs pendant la période où j'étais alcoolique. Je m'en veux d'avoir commis autant d'erreurs pendant ton enfance. Je comprends que tu veuilles garder tes distances avec moi, mais j'ai espoir que nous surmonterons cela. »
    • N'essayez d'aucune façon de justifier votre comportement pendant que vous vous excusez, même si vous estimez avoir un motif valable pour justifier cela. Par exemple, « Je suis navré de t'avoir giflé il y a 5 ans, mais je l'ai fait parce que tu m'as parlé avec insolence » n'est pas une excuse. Au contraire, cette phrase ne fera que mettre votre interlocuteur sur une position défensive.
    • Souvenez-vous que présenter des excuses réelles et efficaces, c'est demander pardon pour vos actions et non mettre l'accent sur celles d'une autre personne. Par exemple, « Je suis désolé de t'avoir blessé en me comportant de cette façon » est une excuse véritable. Par contre, « Je suis désolé si tu as été blessé » n'en est pas une. N'utilisez jamais le mot « si » pendant que vous demandez pardon [13] .
  7. 7
    Envisagez de suivre une thérapie familiale. Si votre enfant adulte est d'accord pour le faire, vous pourriez chercher à suivre ensemble une thérapie familiale afin de discuter de vos sentiments en présence d'un professionnel qualifié. Un thérapeute conjugal et familial amènera les membres de la famille à identifier les comportements dysfonctionnels héréditaires et les aidera à élaborer leurs propres solutions à un problème. La thérapie familiale aide également à reconnaitre et à améliorer les liens que les membres de la famille partagent entre eux [14] .
    • Une thérapie familiale se tient habituellement sur une courte durée et elle se focalise sur un problème particulier qui sévit dans la famille. Votre enfant ou vous pourriez être encouragés à consulter un thérapeute séparément afin de pouvoir vous concentrer sur vos préoccupations individuelles.
    • Pour trouver un thérapeute conjugal et familial, vous pouvez demander à votre médecin de famille de vous en recommander. Renseignez-vous également auprès de votre centre de ressources communautaires ou d'un détachement local du Ministère de la Santé. Vous avez également la possibilité de rechercher sur internet un thérapeute près de chez vous.
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Méthode 3
Méthode 3 sur 4:
Respecter et fixer des limites

  1. 1
    Commencez lentement. Résistez à l'envie de revenir en arrière dans une relation. Dans la plupart des cas, il est impossible de rebâtir une relation brisée du jour au lendemain. Selon que la cause profonde de la discorde soit banale ou sérieuse, il faudra peut-être des semaines, des mois ou même des années pour que votre relation redevienne « normale. » Il vous faudra peut-être aussi revoir votre définition du mot normal [15] .
    • Gardez en tête que vous devriez avoir plusieurs conversations difficiles à propos de la rupture, car vous deux êtes toujours en train de faire le point sur vos émotions. Les probabilités sont très faibles que tout redevienne comme avant juste après une seule conversation.
    • Augmentez progressivement la fréquence des contacts. Rencontrez d'abord votre enfant en tête à tête dans des lieux publics. Ne l'invitez pas à des évènements familiaux pleins de monde comme des fêtes d'anniversaire, à moins qu'il ne semble prêt et disposé à y aller.
    • Vous pourriez dire : « Ce serait un grand plaisir que tu te joins à nous pour la Noël, mais je comprends parfaitement si tu ne veux pas. Je n'aurai aucun ressentiment si tu ne souhaites pas venir. Je suis conscient que tu as besoin de prendre ton temps. »
  2. 2
    Admettez que votre enfant est adulte. Il est aujourd'hui une personne adulte à même de prendre ses propres décisions. Il peut arriver que vous ne soyez pas d'accord avec quelques-uns de ses choix, mais vous devrez le laisser profiter de son indépendance et vivre sa propre vie. Le fait de vous immiscer dans sa vie est peut-être ce qui l'a amené à mettre de la distance entre vous [16] .
    • Ne donnez pas des conseils non sollicités. Résistez à l'envie de corriger des choses dans la vie de votre enfant et laissez-le commettre ses propres erreurs.
  3. 3
    Évitez de donner des conseils d'éducation. Les parents peuvent facilement être contrariés par des conseils d'éducation venant d'une tierce personne, aussi bien intentionnés soient-ils. Évitez donc de donner votre opinion si cela ne vous a pas été demandé. Vous avez déjà élevé vos enfants, donnez désormais la chance à la nouvelle génération d'en faire de même [17] .
    • Faites savoir à votre enfant que vous respecterez ses valeurs et ses désirs parentaux et que vous vous y conformerez. Par exemple, si vos petits-enfants n'ont droit qu'à une heure de télé par jour, faites savoir à leurs parents que vous respecterez aussi cette règle chez vous ou posez-leur d'avance la question de savoir si ladite règle peut être enfreinte.
  4. 4
    Demandez conseil pour vous-même. Gérer une relation compliquée avec un enfant peut être une épreuve à la fois stressante et douloureuse. Il serait peut-être utile pour vous de demander à un professionnel qualifié de la santé mentale de vous aider à gérer vos émotions et à mettre en place des stratégies de communication et d'adaptation efficaces [18] .
    • Vous jugerez peut-être utile de trouver un thérapeute spécialisé pour les questions familiales. Gardez cependant en tête que votre thérapeute personnel peut vous orienter vers un autre de ses collègues si vous souhaitez que votre enfant et vous régliez vos problèmes en présence d'un conseiller. Cela permettra à ce dernier de rester objectif.
    • Vous pourriez aussi trouver de l'aide sur les forums en ligne des groupes de soutien. Sur ces plateformes, vous pourrez tomber sur d'autres personnes faisant face aux mêmes problèmes. Ainsi, vous pourriez discuter de vos problèmes et partager également les récits de vos succès.
  5. 5
    Soyez persévérant, mais pas envahissant. Si votre garçon ou votre fille ne réagit pas à vos efforts pour instaurer à nouveau la communication entre vous, continuez d'essayer. Envoyez-lui des cartes, des emails ou laissez des messages sur son répondeur pour lui faire savoir que vous pensez à lui et que vous aimeriez discuter [19] .
    • Veillez cependant à donner un peu d'espace à la personne et respectez sa vie privée ainsi que son besoin de maintenir une certaine distance entre vous. Contactez votre enfant au maximum une fois par semaine et n'hésitez pas à réduire cette fréquence si vous remarquez qu'il trouve cela intrusif. Essayez toutefois de toujours garder le contact.
    • Vous pourriez vous exprimer en ces termes : « Salut Marie, j'ai juste eu envie de te faire un petit coucou et de te faire savoir que je pense à toi. J'espère que tu vas bien. Tu me manques. Tu sais, tu peux venir me voir à tout moment pour discuter. Je t'aime. »
    • N'essayez pas de lui rendre visite. Prenez acte des limites fixées et tenez-vous-en à des moyens de contact peu intrusifs.
  6. 6
    Laissez tomber si nécessaire. Votre enfant adulte pourrait considérer que même vos tentatives moins intrusives pour entrer en contact avec lui sont des façons d'outrepasser les limites et d'en faire trop. Il se peut qu'il ne veuille toujours pas avoir affaire à vous, et ce même si vous vous êtes excusé et avez reconnu vos actions. Dans ce cas, il est préférable que vous vous fassiez une raison pour votre propre santé mentale et que vous preniez du recul par rapport à cette relation [20] .
    • Mettez la balle dans le camp de votre enfant. Envoyez-lui un mot ou laissez un message vocal disant quelque chose comme : « Pierre, je comprends que tu souhaites que j'arrête de te contacter. Même si cela me choque, je respecte ta volonté et je ne te contacterai plus après ce message. Je serai là si jamais tu souhaitais reprendre contact avec moi, mais je respecterai ton vœu et je ne te recontacterai plus. Je t'aime. »
    • Sachez que la réconciliation pourrait être difficile dans les cas d'abus de substance, de maladie mentale ou lorsque votre enfant entretient une relation malsaine dans son mariage ou sa relation amoureuse (par exemple, votre enfant est marié à une femme qui le domine). Le souci qu'il y a entre vous pourrait simplement être les conséquences de ces problèmes, mais vous pourriez ne pas être en mesure de faire quoi que ce soit par rapport à cela jusqu'à ce qu'il aborde ces questions sous-jacentes [21] .
    • S'il exige l'arrêt de toute forme de contact, alors pensez à trouver un thérapeute pour vous aider à gérer votre affliction. Il s'agit d'une épreuve difficile à traverser et vous pourriez avoir besoin d'une aide supplémentaire.
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Méthode 4
Méthode 4 sur 4:
Accepter son enfant tel qu'il est

  1. 1
    Acceptez que votre enfant soit différent. Admettez le fait qu'il voit la vie autrement. Vous vivez peut-être dans la même maison et passez le clair de vos journées ensemble, mais la perception d'une situation peut toujours être différente d'une personne à une autre. Admettez que le souvenir ou le point de vue de votre enfant adulte est tout aussi valable que le vôtre [22] .
    • Le point de vue d'une personne par rapport à une situation pourrait être totalement différent en fonction de son âge, de la dynamique ou de l'étroitesse des relations. Par exemple, déménager vers une autre ville a peut-être été bien pour vous, mais vos enfants pourraient avoir eu du mal à s'y faire, car ils n'avaient pas d'autre choix que de venir avec vous [23] .
    • Les réalités différentes font partie intégrante de la vie de famille. Par exemple, quand vous étiez enfant, vos parents vous ont certainement amené au musée. Dans les souvenirs qu'ils ont de ce jour, ils voient peut-être de très belles expositions et une intéressante sortie en famille. Par contre, vous vous rappelez que vous aviez chaud dans votre manteau et que les squelettes des dinosaures vous faisaient peur. Les souvenirs de vos parents, de même que les vôtres sont justes. La seule chose qui diffère, c'est le point de vue [24] .
  2. 2
    Acceptez les différences de chacun. Vous pouvez être brouillés dans votre relation parce que vous, votre enfant ou vous deux n'approuvez pas les choix de vie de l'autre. Même si vous ne pouvez pas changer grand-chose à l'attitude qu'il adopte envers vous, vous pouvez tout de même lui montrer que vous l'acceptez tel qu'il est, peu importe ses choix [25] .
    • Faites ce qu'il faut pour montrer à votre enfant que vous avez changé dans votre perception des choses. Par exemple, s'il est homosexuel et que vous appartenez à une congrégation conservatrice, trouvez une congrégation un peu plus libérale et tolérante.
    • Vous pourriez aussi lui faire savoir que vous lisez un livre particulier pour essayer de comprendre sa vision des choses.
    • S'il ne vous adresse pas la parole parce qu'il désapprouve vos choix de vie, les choses seront un peu plus compliquées. Soyez ferme et confiant quant à votre personnalité et continuez de lui montrer que vous l'aimez. Faites de votre mieux pour continuer à communiquer avec lui et cherchez des occasions de le voir.
  3. 3
    Respectez-le. Reconnaissez qu'il a le droit de ne pas être d'accord avec vous. Vous n'êtes pas obligé de changer vos opinions ou vos croyances, Souvenez-vous simplement de ne pas fouler au pied les siennes. L'on peut être en désaccord avec quelqu'un et quand même lui témoigner du respect et l'aimer. Tout le monde n'est pas tenu de partager la même opinion [26] .
    • Acceptez autant que possible les divergences de points de vue avec votre enfant. Par exemple, si vous êtes un véritable religieux et que votre enfant adulte est athée, vous pouvez décider de ne pas aller à l'église pendant le weekend où il vient vous rendre visite.
    • Trouvez des sujets de conversation autres que les questions sur lesquelles vous ne vous entendez pas. Si votre enfant essaie de vous embarquer dans une conversation qui avait par le passé provoqué des querelles entre vous, vous pourriez lui dire : « William, convenons dès maintenant que nous sommes en désaccord sur ce point. Je pense que la seule chose que nous parvenons à faire lorsque nous abordons ce sujet, c'est de nous contrarier mutuellement. »
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  1. http://www.deseretnews.com/article/865606087/Defusing-the-family-feud-Steps-to-repairing-strained-or-broken-relationships.html
  2. https://www.bu.edu/fsao/2012/07/13/when-your-adult-child-doesn’t-want-you/
  3. http://greatergood.berkeley.edu/article/item/what_an_apology_must_do/
  4. http://www.slate.com/blogs/lexicon_valley/2014/11/20/sorry_not_sorry_non_apology_fauxpology_unpology_and_other_names_for_hollow.html
  5. http://www.goodtherapy.org/learn-about-therapy/modes/family-therapy
  6. https://well.blogs.nytimes.com/2010/05/03/when-the-ties-that-bind-unravel/?login=email&amp
  7. http://greatergood.berkeley.edu/article/item/how_parents_can_start_to_reconcile_with_their_kids
  8. http://greatergood.berkeley.edu/article/item/growing_pains/
  9. http://www.huffingtonpost.com/karl-a-pillemer-phd/parents-estranged-children_b_7297294.html
  10. https://well.blogs.nytimes.com/2010/05/03/when-the-ties-that-bind-unravel/?login=email&amp
  11. https://www.bu.edu/fsao/2012/07/13/when-your-adult-child-doesn’t-want-you/
  12. https://www.bu.edu/fsao/2012/07/13/when-your-adult-child-doesn’t-want-you/
  13. https://www.bu.edu/fsao/2012/07/13/when-your-adult-child-doesn’t-want-you/
  14. http://www.deseretnews.com/article/865606087/Defusing-the-family-feud-Steps-to-repairing-strained-or-broken-relationships.html
  15. http://greatergood.berkeley.edu/article/item/growing_pains/
  16. http://www.deseretnews.com/article/865606087/Defusing-the-family-feud-Steps-to-repairing-strained-or-broken-relationships.html
  17. http://www.deseretnews.com/article/865606087/Defusing-the-family-feud-Steps-to-repairing-strained-or-broken-relationships.html

À propos de ce wikiHow

Mental Health America
Coécrit par:
Organisation à but non lucratif
Cet article a été coécrit par Mental Health America. Mental Health America est la principale organisation communautaire sans but lucratif des États-Unis qui s'efforce de répondre aux besoins des personnes atteintes de maladies mentales et de promouvoir la santé mentale globale de tous les Américains. Cette organisation est guidée dans son travail par la philosophie B4stage4 (avant la 4e étape) qui préconise le traitement des problèmes de santé mentale bien avant qu'ils n'atteignent les points les plus critiques dans l'évolution de la maladie. Cet article a été consulté 62 780 fois.
Catégories: La famille
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