11e bataillon de chasseurs alpins
Le 11e bataillon de chasseurs alpins (BCA) était une unité militaire de l’armée française, aujourd'hui dissoute.
11e bataillon de chasseurs alpins | |
Insigne du 11e BCA | |
Création | 1854 |
---|---|
Dissolution | 1990 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Bataillon de chasseurs alpins |
Rôle | Infanterie alpine |
Garnison | Barcelonnette |
Devise | Bataillon de Carency |
Inscriptions sur l’emblème |
Voir étendard unique des chasseurs |
Anniversaire | Sidi-Brahim |
Guerres | Guerre d'Italie 1859 Guerre de 1870 Conquête du Tonkin 1885 Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Fourragères | Médaille militaire 1 olive aux couleurs de la Croix de guerre 1939-1945 |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 quatre palmes Croix de guerre 1939-1945 deux palmes |
Création et différentes dénominations
- : création du 11e bataillon de chasseurs à pied (11e BCP)
- : le 11e BCP est fait prisonnier à Metz
- : Reformé en tant que 11e bataillon de marche de chasseurs
- : reconstitution du 11e BCP,
- : devient par décret le 11e bataillon de chasseurs alpins (11e BCA)
- 1930 : dissolution et nouvelle création du 11e BCA
- 1940 : dissolution du 11e BCA,
- 1944 : reconstitution du 11e BCA,
- 1955 : devient centre d'instruction du 11e BCA,
- 1969 : redevient 11e BCA,
- 1990 : dissolution du 11e BCA.
Historique des garnisons, campagnes et batailles
Garnisons successives
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XIXe siècle
Un premier 11e bataillon de chasseurs à pied « Chasseurs des Ardennes » est formé le par ordonnance royale de Louis XVI. Il tient garnison à Monaco et est dissous sous le Premier Empire. Ce n'est qu'un homonyme. Les Chasseurs à Pied créés par le Duc d'Orléans sous la monarchie de Juillet ne peuvent se prévaloir de cette filiation[réf. souhaitée].
Le , le 11e bataillon de chasseurs à pied est créé à Strasbourg par décret Impérial. Envoyé au camp de Viméreux lors de la guerre de Crimée en 1854, il est ensuite rattaché à l'Armée de l'Est et tient garnison à Paris en 1855, puis à Vincennes jusqu'au .
Le , le bataillon rejoint l'Algérie et participe aux expéditions des Babors, de la grande Kabylie en 1857 et de l'Oued-el-Kebir en 1858.
En 1859, il prend part à la campagne d'Italie et se distingue au passage du Tessin, à Magenta et à Solférino, où ses carrés résistent aux trois charges de la cavalerie autrichienne. Lors de la guerre de 1870, le 11e BCP s'illustre dans les combats de Borny, Rezonville, Saint-Privat (Montigny-lès-Metz), Bellevue, Servigny et Ladon. À Sedan il disparaît avec l'Armée de Metz. Il est reformé en tant que 11e bataillon de marche de chasseurs dans le cadre de l'armée de la Loire et combat à Villorceau et au Mans. Le , le 11e BCP est officiellement reconstitué et prend garnison à Lyon.
Le , il repart en Algérie où il fait partie des colonnes expéditionnaires du Sud en 1876 et du Souf en 1877. Rentré en métropole, il se fixe à Alençon.
Le , le bataillon part pour le Tonkin, embarquant à Toulon le 30 pour débarquer en baie d'Along le . Il prend part aux affaires de Hué, Tam-so, Yengia, Dong-Triem et Hoan-Mo. Le 11e Bataillon est ainsi le seul parmi les bataillons de chasseurs à avoir participé à la conquête du Tonkin. De retour en France le , il est stationné à Albertville jusqu'en 1894.
Par décret du , il devient le 11e bataillon de chasseurs alpins et s'installe à Annecy de 1894 à 1914.
Le , une compagnie est désignée pour faire partie du 40e bataillon de chasseurs à pied qui embarque le pour Madagascar et prend part aux combats de Mévétanana et Bevitzoka.
1914
Le 11e BPC, sous les ordres du commandant Louis Augerd, quitte Annecy le et est engagé dans les Vosges[1]. Il y combat d'abord pour repousser la couverture ennemie (Lac Blanc), puis pour couvrir le repli (Charbonnière les 18 et - Stampoumont le )[2], et enfin pour arrêter définitivement et faire reculer l'envahisseur (Hemberg du 2 au )[3].
En remplacement du commandant Augerd promu[4], le commandant Forêt prend le commandement le [5]. Le bataillon, transporté dans le Nord, participe à la course à la mer (Lihons le - Dompierre le )[5], à la bataille des Flandres (Kemmel en novembre) et à la tentative d'offensive d'hiver (Carency le )[6].
1915
Ramené dans les Vosges, le bataillon est bientôt engagé dans la partie d'Alsace conquise. Il repousse les attaques allemandes (Soultzeren le ) et, passant lui-même à l'attaque, s'empare de Metzeral le , ce qui lui vaut sa première citation. Blessé à Metzeral, le commandant Forêt passe le commandement au commandant de Douglas le . Sous ses ordres, le bataillon continue à lutter dans les Vosges et livre de sanglants combats (crête du Barrenkopf le , Le Linge à Hohrod le , Hartmannswillerkopf le )[N 1].
1916
Le commandant Pichot-Duclos remplace le commandant de Douglas[7]. Le bataillon tient l'Hilsenfirst pendant le printemps et participe ensuite à la bataille de la Somme (bois de Hem le , Maurepas le , mont Saint-Quentin le ).
Sous les ordres du commandant Doyen, qui remplace le chef de bataillon Pichot-Duclos, le bataillon est ramené dans les Vosges où il termine l'année dans un secteur calme. À noter, fait rare pour l'époque (cette distinction étant réservée aux officiers), la remise de la croix de la Légion d'honneur au caporal Claude Goutaudier (de Renaison dans la Loire) par le président de la République en 1916, pour la capture avec son camarade Guillot (tué à l'ennemi), d'une centaine de combattants allemands dont deux officiers, devant le bois de Hem (département de la Somme), le , avec la justification suivante : « Audace et mépris absolu du danger, jetant la terreur dans les tranchées et abris ennemis. A fait, avec un camarade, une centaine de prisonniers, dont deux officiers. Après les avoir conduits, est revenu prendre sa place. »
Claude Goutaudier était déjà titulaire de la croix de guerre avec deux palmes et étoile. Le caporal Goutaudier a survécu à la grande guerre ; il décède de la malaria en 1949 en Algérie, où il exerçait la profession de responsable de pénitier[précision nécessaire].
1917
L'hiver, le printemps et l'été 1917 voient le bataillon transporté des Vosges sur l'Aisne, dans la Meuse et en Champagne. Les périodes d'entraînement dans les camps alternent avec l'occupation des secteurs du front. Il ne livre aucun combat important durant cette période.
En automne, le bataillon est brusquement appelé à opérer en Italie où la situation s'est aggravée. Il arrête les Autrichiens au Monte-Tomba le .
1918
Ramené en France dès la première attaque allemande, le 11e bataillon stationne successivement en Picardie, en Flandre et enfin sur l'Ourcq où il se trouve quand sonne l'heure de l'offensive victorieuse. Il participe à l'attaque de juillet (Rassy le 19, bois de Chatelet le 23) et y gagne sa deuxième citation.
L'entre-deux-guerres
Après l'armistice, le bataillon est ramené sur Paris et cantonne successivement à Viarmes, Neuilly et Challes. Il rend les honneurs aux souverains et aux chefs d'État. Au printemps 1919, il est désigné pour faire partie de l'armée du Rhin et tient garnison à Hainfeld, Germersheim, Schornsheim, Landau, Trèves et Neustadt. Il participe à la première occupation de la Ruhr de mai à et retourne ensuite à Neustadt. Lors de la deuxième occupation de la Ruhr, de à , il passe par Datteln, Hoerde, Aplerbeck et enfin Düsseldorf. Quittant la Ruhr, il établit ensuite ses quartiers à Bingen d' à , puis à Kreuznach de à et enfin à Kaiserslautern.
Il est dissous le , lors de l'évacuation de la Rhénanie, sans disparaître pour autant, puisqu'à cette même date, le 23e BCA de Gap reprend l'appellation 11e BCA. Il occupera le Quartier Reynier jusqu'à son départ pour le front à la mobilisation de 1939. Il forme la 7e demi-brigade avec le 15e BCA de Barcelonnette et le 28e BCA[8], bataillon de réserve dérivé du 11e BCA et du 15e BCA[réf. nécessaire].
1939-1940
En , le bataillon part pour le front au sein de la 7e demi-brigade alpine de la 27e division d'infanterie alpine. Pendant la Bataille de France, il combat sur l'Aisne et sur l'Ourcq. Du au , il résiste jusqu'au bout dans les bois de la Ferme du Préau. Il est cité à l'ordre de l'armée le jour même par le secrétaire général de la défense nationale. Il forme pour le reste de la campagne un bataillon de marche avec le 28e BCA. Dissout le , il n'est pas reformé dans le cadre de l'armée d'Armistice[9].
1944-1945
Héritier des maquis de l'Oisans et du Queyras, le bataillon est recréé le , au fort du Rabot à Grenoble. Par décret du , il prend l'appellation 11e bataillon de chasseurs alpins. Tout au long de l'hiver 1944-45, il est en Haute Maurienne. Tandis que les Allemands occupent les crêtes, l'ordre est donné le , de s'emparer du plateau du Mont-Cenis avec comme objectif principal le Mont-Froid. Attaquant de bas en haut des positions fortement tenues, gravissant avant l'assaut mille mètres de dénivelé, il atteint d'emblée tous ses objectifs. Pour ce fait d'armes, il reçoit sa deuxième citation au titre de la guerre 1939-1945. Le , le bataillon franchit le Mont-Cenis pour poursuivre les Allemands en Italie. Le , il progresse en direction de Turin. Il regagne finalement la France après l'armistice le .
- Épisode de la conquête du Mont-Froid
Le 11e BCA, commandé par le capitaine Grand, reçoit l'ordre le de s'emparer de la crête du Mont-Froid, qui domine la vallée de la Maurienne. Cette pièce maîtresse du dispositif ennemi est tenue par des troupes d'élite de la Wehrmacht renforcéea par des unités italiennes de la Division Folgore.
L'attaque est prévue pour le . En raison des conditions atmosphériques, elle est reportée de 24 heures. La mission principale, conquérir le Mont-Froid, est confiée à la 4e compagnie que commande le capitaine Branche, renforcée par la SES/2 du sous-lieutenant Faure. Le à 18 heures, les sections s'engagent sur la pente au départ de Bramans. Les éléments sont déchaînés. Une épaisse couche de neige couvre le sol, un vent glacial balaie la crête. En tête progresse la SES/4 du sous-lieutenant Lacabe.
Lorsque le jour se lève, deux des trois points de résistance ennemie sont dépassés sans être tombés aux mains des chasseurs. Ce sera l'affaire de la journée du . Les Allemands essayent par tous les moyens de rester maîtres de l'ensemble de la position. Devant le bloc Est, les deux adversaires s'installent dans un face à face meurtrier. Au bout de 24 heures, le sous-lieutenant Lacabe et ses éclaireurs s'en emparent. Tout au long de la journée du , ils vont consolider la défense. Au milieu de la nuit suivante, une puissante contre-attaque les en déloge. Les Allemands s'y maintiennent toute la nuit, mais, sous les coups redoublés des Français, ils sont contraints de se replier.
Au matin du , le Mont-Froid est entièrement aux mains des Français. Après plus de 48 heures de combat dans des conditions épouvantables, la 4e compagnie est relevée[N 2]. Deux jours plus tard, le général de Gaulle, au cours d'une prise d'armes à Bramans, décerne pour ce fait d'armes une nouvelle citation au Bataillon.
De 1945 à nos jours
Le , le 11e BCA s'installe en Autriche dans le cadre de l'armée d'occupation et est stationné à Brégence sur les rives du lac de Constance. Le , le bataillon reçoit la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1939-1945, pour les deux citations qu'il a obtenues lors du conflit.
Le bataillon rentre en France et s'établit, en avril 1948 à Barcelonnette et à Jausiers dans les quartiers Jacquemot et Breissand. La vallée de l'Ubaye renoue alors avec ses traditions militaires. En effet, lieu de passage, elle a de tout temps, accueilli des unités militaires dont le volume variait suivant les tensions du moment.
Après le séisme du en Vallée de l'Ubaye, les chasseurs du 11e BCA participent aux opérations de secours, notamment dans la haute Vallée de l'Ubaye (commune de Saint-Paul-sur-Ubaye et plus particulièrement les hameaux de La Grande Serenne (épicentre du séisme), de la Petite Serenne et de Fouillouse au-delà du pont du Châtelet).
Centre d'instruction pendant la période de la guerre d'Algérie, le « Onze » redevient bataillon opérationnel le et entre dans la composition de la 17e brigade alpine.
À la dissolution de cette grande unité le , il est intégré dans la 27e division alpine. À cette même date, le quartier Jacquemot change d'appellation pour devenir quartier Craplet en souvenir de l'ancien chef de corps du bataillon décédé accidentellement en .
Le bataillon, avec un effectif d'environ 1 000 hommes dont 200 cadres, est alors implanté de la manière suivante :
- 1re et 2e compagnies de combat et compagnie de commandement et des services (CCS) à Barcelonnette, quartier Craplet,
- compagnie d'instruction et 3e compagnie de combat à Jausiers au quartier Breissand,
- compagnie d'éclairage et d'appui (CEA) à Jausiers, au quartier Bressand[N 3]. La CEA était constituée des trois sections suivantes :
- section mortiers lourds (SML)
- fanfare
- section anti-chars Milan
- un peloton cynophile basé à Tallard comprenant sept chiens[N 4].
Le bataillon possédait en outre un chalet à Maison Méane[N 5], dans la zone franche au-delà de Larche.
Depuis 1982, au sein de la 27e division alpine, le 11e BCA fait partie de la Force d'Action Rapide. Outre sa mission de protection au profit de la force nucléaire stratégique du plateau d'Albion, il participe aux relèves outre-mer et principalement, dans le cadre du bataillon logistique français, à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).
Le 11e bataillon de chasseurs alpins est dissous le dans le cadre de la restructuration des armées (plan Armée 2000) et devient le centre d'instruction et d'entraînement au combat en montagne (CIECM).
Le , le CIECM a été fusionné avec le Centre national d'aguerrissement en montagne (CNAM ) de Briançon et devient détachement de Barcelonnette du CNAM. Le détachement Barcelonnette et le CNAM de Briançon ont été dissous respectivement le et le , mettant fin à la présence militaire dans la vallée de l'Ubaye.
Traditions
Insigne
Son insigne représente un edelweiss dans un cor de chasse. Lorsque le bataillon appartenait à la 7e demi-brigade alpine, dite brigade sud, les chasseurs portaient l'insigne de celle-ci, également un edelweiss, sur l'épaule.
La 7e demi-brigade alpine regroupait le 6e, 11e et le 22e BCA ainsi que le 159e RIA[N 6][réf. nécessaire].
Devise
Le 11e BCA n'avait pas de devise hormis celle évoquée dans son refrain :
11e Bataillon d'Chasseurs Alpins, 11e Bataillon d'Lapins!
Par contre, « Bataillon de Carency » était un surnom qui lui avait été donné par le colonel Passaga après les combats du où se sont distinguées les 4e et 5e compagnies[10].
Auparavant, le 11e BCA fut également surnommé « Bataillon aux yeux bridés » lors de la campagne au Tonkin (1885-1888)[réf. nécessaire].
Drapeau
Comme tous les autres bataillons et groupes de chasseurs, le 11e BCA ne dispose pas d'un drapeau propre. (Voir le Drapeau des chasseurs).
Décorations
Cité quatre fois à l'ordre de l'armée lors de la Première Guerre mondiale, le 11e BCA a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire.
La fourragère est remise aux chasseurs du bataillon lors de la cérémonie commémorant la Sidi Brahim[réf. nécessaire].
Chant
« 11e bataillon d'chasseurs à pieds ! 11e bataillon d'purée ! »
« 11e bataillon d'chasseurs alpins ! 11e bataillon d'putain ! »
« Si tu n'en as pas six pouces de long ! T'auras pas ma sœur Suzon ! »
« 11e bataillon d'chasseurs alpins ! 11e bataillon d'lapins ! »
Chefs de corps
Nom | Grade | Date d'entrée en service | Date de sortie |
---|---|---|---|
Nepce | Chef de bataillon (CBA) | ||
Dumont | CBA | ||
Labatut | CBA | ||
De Paillot | CBA | ||
Avril | CBA | ||
Fouineao | CBA | ||
Ollivier | CBA | ||
Gillet | CBA | ||
Cardot | CBA | ||
Poncet | CBA | ||
Parisot | CBA | ||
Souvestre | CBA | ||
Schmitz | CBA | ||
Edmond Marie Christian Armynot du Châtelet | CBA | ||
De Bonneval | CBA | ||
Mathieu | CBA | ||
Gamelin | CBA | ||
Augerd | CBA | ||
Foret | CBA | ||
De Douglas | CBA | ||
Pichot Duclos | CBA | ||
Doyen | CBA | ||
Ciambelli | CBA | ||
Lambert | CBA | ||
Halbwachs | CBA | ||
Laure | CBA | ||
Boyer | CBA | ||
De Grouch | CBA | ||
Bonnet | CBA | ||
Humbert | CBA | ||
Grant | Capitaine | ||
Guigard | CBA | ||
Craplet | CBA | ||
Bureau | CBA | ||
Balac | CBA | ||
Bouvet | CBA | ||
Montfagnon | Lieutenant-colonel (LCL) | ||
Giraud | LCL | ||
Guiges | LCL | ||
Barthez | CBA | ||
Gely | CBA | ||
Baisle | CBA | ||
Jacquenot | LCL | ||
Ouvrard | LCL | ||
De Guillebon | LCL | ||
Mariell-Trehouart | LCL | ||
Pelardy | LCL | ||
Avon | LCL | ||
Coreau | LCL | ||
Barret | LCL | ||
Brachet | LCL | ||
Multrier | LCL | ||
Bayle | LCL | ||
Rebuffel | LCL |
Personnalités ayant servi au sein du bataillon
- Raymond Poincaré, futur président de la République, sert au 11e BCA[11] pendant sa dernière période d'instruction militaire en 1897.
- Maurice Gamelin, futur généralissime des Armées françaises et commandant en chef des armées alliées en 1939-1940, commande le 11e BCA en 1911-1913.
- Adrien Rey-Golliet, éducateur sportif, sert au 11e BCA en 1914-1915.
- Paul Doyen, futur général, est lieutenant, capitaine puis chef de bataillon au 11e BCA, de 1914 à 1918.
- Alban Liechti, soldat du refus, y est affecté en 1958 avant de partir pour l'Algérie[12].
Voir aussi
Articles connexes
Sources et bibliographie
- Historique du 11e bataillon de chasseurs alpins 1914-1918, Étampes, Imprimerie Maurice Dormann, , 74 p. lire en ligne sur Gallica
- Citations collectives des bataillons de chasseurs de 1914-1918.
- Traditions et symbolique militaires
Notes et références
- Historique anonyme 1920, p. 6.
- Historique anonyme 1920, p. 7.
- Historique anonyme 1920, p. 8.
- Historique anonyme 1920, p. 9.
- Historique anonyme 1920, p. 10.
- Historique anonyme 1920, p. 11.
- Historique anonyme 1920, p. 20.
- « BCA Les Bataillons de Chasseurs Alpins », sur Mémoire des Alpins (consulté le ).
- « 11e BCA », sur mathieuvaldivia.free.fr (consulté le ).
- « Parcours et historique des bataillons de Chasseurs durant 14/18 », sur www.chtimiste.com (consulté le ).
- Historique anonyme 1920, p. 23.
- « LIECHTI Alban [LIECHTI Olivier, Alban] - Maitron », sur maitron.fr (consulté le ).
- Le capitaine Joseph Ferdinand Belmont a été blessé mortellement le 28 décembre 1915 à 4 heures du matin (dans les environs du Hirtzenstein, sous l'Hartmannswillerkopf).
- En 1985, une promotion d'élèves officiers de réserve des écoles de Coëtquidan prend le nom de Mont-Froid.
- Depuis 1992, le quartier Reynier abrite le pôle universitaire de Gap (Cf. gap.univ-mrs.fr).
- Dont Terk qui avait retrouvé des personnes enfouies dans une avalanche à plus de huit mètres de profondeur.
- Le hameau de Maison Méane a été reconstruit par les Italiens dans le cadre des dommages de guerre.
- La gentiane était le symbole de la 5e demi brigade alpine brigade nord qui comprenait le 7e, 13e et 27e BCA. Aujourd'hui, seule la gentiane subsiste, elle est l'insigne de la 27e BIM (27e brigade d'infanterie de montagne).
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