35e division d'infanterie (France)
La 35e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale.
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35e division de d'infanterie | |
Plaque commémorative de la 35e DI à Noyon | |
Pays | France |
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Branche | Armée de terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille de Charleroi 1914 - Bataille de Guise 1914- Bataille de la Marne (Bataille des Deux Morins) 1914 - 1re Bataille de l'Aisne 1916 - Bataille de Verdun 1917 - Bataille du Chemin des Dames 1918 - 2e Bataille de Picardie (Bataille de Noyon) 1918 - 3e Bataille de l'Aisne 1918 - Poussée vers la ligne Hindenburg 1918 - Bataille de Savy-Dallon 1918 - Bataille de Mont-d'Origny 1918 - Bataille de la Serre 1940 - Bataille de France |
Les chefs de corps
- - : général Curten
- .
- - : général Galland
- - : général Comte
- .
- - : général Philebert
- .
- - : général Lebrun
- - : général Le Joindre
- .
- : général Brun d'Aubignosc
- - : général Exelmans
- - : général Marjoulet
- - : général Bonnier
- - : général Cornille
- - : général Mareschal
- .
- 1939 - 1940 : général Decharme
La Première Guerre mondiale
Composition à la mobilisation
- 69e brigade d'infanterie
- 70e brigade d'infanterie
- Éléments organiques divisionnaires
- 1 escadron du 10e régiment de hussards
- 3 groupes de 75 du 24e régiment d'artillerie
- compagnie 18/1 du 2e régiment du génie
Composition juillet 1915
- 69e brigade d'infanterie
- 70e brigade d'infanterie
- Éléments organiques divisionnaires
- 1 escadron du 10e régiment de hussards
- 3 groupes de 75 du 24e régiment d'artillerie
- compagnie 18/1 du 2e régiment du génie
1914 - 1915
- : mobilisée dans la 18e région militaire.
- 5 - : transport par V.F. vers Pagny-la-Blanche-Côte.
- 9 - : mouvement entrecoupé de repos, vers les régions de Colombey-les-Belles, de Pont-Saint-Vincent, de Domèvre-en-Haye et de Foug. À partir du , transport par V.F. dans la région de Liessies.
- 21 - : mouvement vers la Sambre, par Beaumont et Fontaine-Valmont. Engagée dans la bataille de Charleroi. Le , combat vers Lobbes et Fontaine-Valmont.
- - : repli par Avesnes et Le Nouvion, sur la région de Parpeville. Prête à intervenir, le dans la bataille de Guise, vers Pleine-Selve. À partir du , continuation du repli par Chevresis-les-Dames, Aulnois-sous-Laon, Dormans et Tréfols jusque dans la région de Villiers-Saint-Georges.
- 6 - : engagée dans la première bataille de la Marne, du 6 au , bataille des Deux Morins. Combat vers Montceaux-lès-Provins et Sancy-lès-Provins. À partir du , poursuite par Château-Thierry, Mareuil-en-Dôle et Breuil-sur-Vesle, jusque vers Corbeny et Craonne.
- - : engagée dans la première bataille de l'Aisne. Violents combats vers Corbeny, Craonne, la Ville-aux-Bois et la ferme du Choléra. À partir du , mouvement de rocade et combat vers le bois de Beau Marais et Craonnelle. Stabilisation du front et occupation d'un secteur vers la ferme du Temple et le moulin Pontoy.
- : attaques allemandes sur la ferme du Temple, le bois de Beau Marais et Craonnelle.
- 12 - : attaques françaises sur le moulin de Vauclerc.
- - : mouvement de rocade et occupation d'un nouveau secteur vers Moussy-sur-Aisne et la route de Paissy à Ailles (guerre de mines) :
1916
- 16 - : retrait du front, mouvement par étapes vers l'ouest d'Épernay, par Fismes, Coulonges et Breuil-sur-Marne ; repos et instruction.
- - : transport par V.F. dans la région de Sainte-Menehould ; repos.
- 2 - : transport à Verdun par camions et par V.F.. Engagée, à partir du (éléments dès le ), dans la bataille de Verdun, entre l'étang de Vaux et la ferme de Thiaumont.
- 11 - : attaques allemandes.
- - : retrait du front ; repos vers Ligny-en-Barrois. À partir du , transport par V.F. dans la région de Sainte-Menehould.
- - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers le Four de Paris et le ravin de la Houyette (lieux-dits de la commune de Vienne-le-Château, Marne), étendue à gauche le jusqu'à Vienne-le-Château.
- - : retrait du front et transport par camions au camp de Mailly ; instruction. À partir du , mouvement par étapes vers la région de Méru, par Rhèges, Villiers-Saint-Georges, Mortcerf et Fosseuse ; repos.
- - : transport par camions vers le front et à partir du , occupation d'un secteur entre le nord-est de Berny et le nord-est de Belloy-en-Santerre (en liaison avec l'armée britannique).
1917
- - : retrait du front (relève par l'armée britannique), repos et instruction vers Crèvecœur-le-Grand.
- 3 - : mouvement vers le front ; puis occupation d'un secteur entre l'Avre et la route d'Amiens à Roye.
- 16 - : retrait du front ; repos à Breteuil.
- - : mouvement vers Nanteuil-le-Haudouin, par Nourard-le-Franc, Fitz-James et Borest.
- 4 - : mouvement vers Fismes. Du 16 au , quelques éléments engagés sur le plateau d'Ailles (Bataille du Chemin des Dames).
- - : occupation d'un secteur vers le moulin de Vauclerc et la ferme d'Hurtebise.
- 5 - : attaques sur le plateau des Casemates.
- 13 - : retrait du front ; repos vers Baslieux-lès-Fismes.
- - : occupation d'un secteur vers le moulin de Vauclerc et la ferme Hurtebise.
- - : mouvement vers la région de Montmirail ; puis à partir du , transport par V.F. dans celle de Lure ; repos vers Vesoul et instruction au camp de Villersexel.
- - : mouvement vers Dannemarie ; puis occupation d'un secteur entre la frontière suisse et le canal du Rhône au Rhin, réduit à droite le , jusque vers Fulleren.
- - : repos et instruction aux environs de Belfort.
- - : transport par V.F. dans la région de Valmy et à partir du , occupation d'un secteur vers la cote 193 et le chemin de Souain à Sainte-Marie-à-Py.
1918
- 4 - : retrait du front ; repos et instruction aux environs de Vertus.
- - : transport par camions dans la région de Noyon. Engagée dans la bataille de Noyon (seconde bataille de Picardie). Résistance vers Noyon et Lagny à l'offensive allemande. À la fin de mars, stabilisation du front entre l'Oise et Thiescourt. En mars et avril, combats très violents au Mont-Renaud qui domine Noyon au Sud.
- 9 - : retrait du front et repos vers Compiègne.
- - : transport par camions dans la région de Laversine. Engagée, dès le dans la troisième bataille de l'Aisne vers Vaux et Courmelles. Résistance à l'offensive allemande vers Missy-aux-Bois.
- 4 - : retrait du front et à partir du , transport dans la région de L'Isle-Adam ; repos.
- - : transport en Argonne, partie par camions, partie par V.F.. À partir du , occupation d'un secteur entre l'Aire et le bois de Beaurain.
- 4 - : front réduit à gauche jusqu'au ravin de la Houyette.
- : front réduit à droite jusque vers le Four de Paris.
- : front étendu à droite jusque vers la Fille Morte.
- 12 - : retrait du front (relève par des éléments italiens) ; mouvement vers Beauzée-sur-Aire et Givry-en-Argonne. À partir du , transport par V.F. vers Breteuil.
- - : occupation d'un secteur vers La Chavatte et Chilly (relève d'éléments britanniques). À partir du , engagée la poussée vers la ligne Hindenburg.
- - : retrait du front, puis transport par camions dans la région de Retheuil ; repos. À partir du , mouvement vers Soissons, puis à partir du , mouvement par étapes vers La Fère.
- - : engagée, du 16 au dans la bataille de Mont-d'Origny, puis dans la bataille de la Serre, vers Achery et Angilcourt.
- : franchissement de la Serre ; attaques des positions allemandes au sud puis au nord de Péron, vers la Ferté-Chevresis. À partir du , organisation des positions conquises.
- 2 - : retrait du front ; repos dans la région de la Fère.
Rattachement
L'entre-deux-guerres
La division est dissoute en 1927[1].
La Seconde Guerre mondiale
Composition
- 11e régiment d'infanterie, de septembre 1939 à juin 1940[2] à
- 49e régiment d'infanterie, de septembre 1939 à avril (?) 1940[2],[3]
- 123e régiment d'infanterie, de septembre 1939 à juin 1940[2]
- 21e régiment de marche de volontaires étrangers, de mai 1940 à juin 1940[3].
- 18e bataillon d'infanterie légère d'Afrique, en juin 1940[4].
- 14e régiment d'artillerie divisionnaire, de à [2]
- 214e régiment d'artillerie lourde divisionnaire, de à [2]
- 29e groupe de reconnaissance de division d'infanterie, de à [2]
- et tous les services (Sapeurs mineurs, télégraphique, compagnie auto de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation etc.)
Historique
La division est recréée à la mobilisation le , dans la région de Bordeaux[2].
Le , la 35e DI, sous les ordres du général Decharme (sl), est rattachée au 12e corps d'armée qui est intégré à la 5e armée.
La division est capturée le [5].
Notes et références
- « Dans l'Armée : Mutations », L'Écho d'Alger, no 6594, , p. 5 (lire en ligne)
- Rolland 1948, p. 88.
- Rolland 1948, p. 100.
- Rolland 1948, p. 139.
- Rolland 1948, p. 150.
Bibliographie
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
- Robert Dufourg, La 35e division dans la bataille, 1939-1940, Bordeaux, Impr. Deniaud, , 57 p..
- Henri De Rolland, « La 35e D.I. au combat 1939-1945 », Revue militaire suisse, , p. 87-101 (DOI 10.5169/SEALS-342362, lire en ligne).
- Henri De Rolland, « La 35me D.I. au combat 1939-1945 [fin] », Revue militaire suisse, , p. 134-151 (DOI 10.5169/SEALS-342366, lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
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