Bort-les-Orgues

Bort-les-Orgues est une commune française, située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Bort.

Bort-les-Orgues

Vue sur la ville et les monts Dore depuis les orgues.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Ussel
Intercommunalité Communauté de communes Haute-Corrèze Communauté
Maire
Mandat
Éric Ziolo
2020-2026
Code postal 19110
Code commune 19028
Démographie
Gentilé Bortois
Population
municipale
2 648 hab. (2019 )
Densité 176 hab./km2
Population
agglomération
4 303 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 45° 24′ 06″ nord, 2° 29′ 53″ est
Altitude Min. 403 m
Max. 788 m
Superficie 15,07 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bort-les-Orgues
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Haute-Dordogne
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Bort-les-Orgues
Géolocalisation sur la carte : France
Bort-les-Orgues
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Bort-les-Orgues
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Bort-les-Orgues
Liens
Site web bort-les-orgues.com

    Géographie

    OpenStreetMap Limite communale.

    À l'Auvergne, Bort emprunte ses paysages[Quoi ?]. La ville se place sur un sillon houiller datant de l'ère primaire. À 860 m d'altitude, sur km de longueur et 80 m de hauteur, les orgues d'âge incertain sont issues d'une coulée de phonolite venant des Monts du Cantal.

    Le regard embrasse un vaste panorama : l'imposant massif du Sancy, la masse gigantesque du Cantal, le plateau de l'Artense ou « pays des pierres », les vallées glaciaires au fond large et plat, aux versants abrupts[1].

    Localisation

    La commune est située dans le Massif central à 28 km au sud-est d'Ussel, 83 km au nord-est de Tulle, 77 km au nord d'Aurillac et à 79 km au sud-ouest de Clermont-Ferrand.

    Bort-les-Orgues est limitrophe de six communes, dont cinq dans le département du Cantal. La ville est limitrophe du Cantal et de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

    Hydrographie

    Vue du haut du barrage de Bort-les-Orgues.
    Lac du barrage de Bort-les-Orgues.

    Bort-les-Orgues est situé sur la Dordogne. Le barrage de Bort-les-Orgues se trouve sur ce fleuve et a fortement modifié la physionomie de la commune et celle de sa proche région, lors de la mise en eau de sa retenue en 1952. Plusieurs villages ont été engloutis à cette occasion, Port-Dieu par exemple : l'anthropologue Armelle Faure a publié une étude fouillée sur le sujet où elle confirme que « Port-Dieu est devenu un lieu presque mythologique[2] ».

    Les autres cours d'eau présents sur la commune sont la Grande Rhue, le Soulou, la Tialle et le ruisseau de Cheylade.

    Le barrage, mis en eau en 1952 (120 m de haut, 390 m de développement en crête, 80 m d'épaisseur à la base), enrichit le patrimoine local. En effet il compte entre 14 000 et 17 000 visiteurs par an[3].

    Il coupe la Dordogne et il est le réservoir de quatre barrages situés en aval : Marèges, L'Aigle, le Chastang et Argentat. Sa retenue de 1 070 ha sur 21 km de longueur, partiellement aménagée pour les loisirs, ajoute les plaisirs de l'eau à ceux de la montagne. C'est la troisième plus grande retenue française pour un barrage en béton (hors DOM-TOM).

    Géologie et relief

    Les orgues de Bort-les-Orgues.

    Le Puy de Bort a une altitude de 860 m, un point trigonométrique sur le parcours de la Méridienne.

    Les orgues de Bort s’étirent sur deux kilomètres de longueur et montent jusqu'à 80 mètres. Issues d’une coulée de phonolite venant du Cantal, elles dominent la ville située à leur pied à une altitude de 430 mètres. Du haut des orgues, les visiteurs ont accès au point de vue qu’elles procurent sur l’Auvergne et le Limousin.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 061 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saignes », sur la commune de Saignes, mise en service en 1981[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 001,8 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le département du Cantal, mise en service en 1945 et à 53 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[14], à 10,2 °C pour 1981-2010[15], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Bort-les-Orgues est une commune rurale[Note 5],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bort-les-Orgues, une unité urbaine monocommunale[20] de 2 677 habitants en 2017, constituant une ville isolée[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bort-les-Orgues, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].

    La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Bort-les-Orgues, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[25]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[26],[27].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (43,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,7 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), prairies (18,5 %), zones urbanisées (12,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), eaux continentales[Note 7] (1,9 %), mines, décharges et chantiers (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Logement

    Bort-les-Orgues comptait 2 132 logements en 2017, selon l'INSEE dont 64,1 % de résidences principales, 7,1 % de résidences secondaires et 28,8 % de logements vacants[29]. De plus, 59,7 % des bortois sont propriétaires de leur logement.

    Voies de communication et transports

    La ville se trouvait sur la ligne de chemin de fer Bourges - Miécaze mais cette ligne est totalement désaffectée entre la gare de Bort-les-Orgues et Eygurande-Merlines depuis sa fermeture. Un projet de contournement du barrage par la voie ferrée a été lancé en même temps que le projet de barrage. Il a été même commencé par le percement d'un tunnel qui aurait dû faire 6 km de long en partant de la base du barrage ou passait la ligne et finissant en direction d'Ussel, sous le hameau de la Fourcherie. Le site d'inventaire des tunnels ferroviaires de France, répertorie cette épopée car cette construction commencée a été abandonnée en cours de route[30]. Toutefois, le Gentiane express est un circuit touristique qui reprend partiellement l'ancienne ligne de Bort-les-Orgues à Neussargues et les TER Nouvelle-Aquitaine et TER Auvergne-Rhône-Alpes restent présents via des lignes d'autocar.

    Les aéroports les plus proches sont Clermont-Ferrand[31] et Aurillac[32]. L'aérodrome d'Ussel - Thalamy se situe à 25 km de la commune.

    Toponymie

    Bort : le nom vient du gaulois Boduoritu composé des mots boduo (corneille) et ritu (gué). Bort signifie donc le « gué de la corneille »[33].

    Son nom traditionnel est Bòrt en occitan, c'est ce dernier qui passera en français pour donner le nom actuel[34].

    La commune s'appelait Bort et a pris le nom de Bort-les-Orgues en 1919.

    Histoire

    Les origines

    À l’époque de Jules César, la région est peuplée par la tribu des Lémovices, dont le nom est à l’origine de ceux de Limousin[35] et Limoges. Les Romains, vainqueurs des Gaulois, construisent une voie entre Clermont et Limoges qui passe par Bort[1].

    Après avoir été sous le contrôle des Wisigoths, le Limousin est récupéré par les rois francs au VIIe siècle. Au XIIe siècle, il passe brièvement sous la domination des Anglais.

    L'ordre chrétien se substitue à l'ordre romain et laisse le long de la Dordogne un chapelet d'églises romanes. Les Bénédictins créent un prieuré au Xe siècle. Le plus connu d'entre eux, Pierre de Balzac (fin XVe siècle), accroît l'église de Bort, fait construire un pont sur la Dordogne et met en place une horloge. Aussi, l'église de Bort, édifiée entre le XIIe et le XVe siècle, associe-t-elle les styles roman et gothique. Elle est placée sous le double patronage de saint Germain, patriarche de Constantinople, et de saint Remède, évêque de Gap. Les reliques de ces deux prélats auraient été ramenées de Constantinople lors de la IVe Croisade (1204). Parmi les Croisés figuraient sans doute deux chevaliers de l'illustre famille de Bort/Lestrange qui, en 1370, abandonna son château de Ribeyrolle pour celui de Pierrefitte[1].

    Bort s'émancipe tardivement de la tutelle de ses prieurs : les institutions consulaires s'installent seulement à la fin du Moyen Âge. Les habitants obtiennent de Charles VII le droit de construire des fortifications, ce qui est entrepris en 1438. Avec la paix revenue, les activités reprennent ; des châteaux se bâtissent, comme celui de Pierrefitte à l'allure encore médiévale, et celui de Val, annonçant la Renaissance. Les guerres de religion ensanglantent la région au XVIe siècle. Bort reçoit la visite des Huguenots et paye sans doute une rançon pour éviter le pillage (1569)[1].

    Époque moderne

    En l'an XI, Bort fusionne avec Saint-Thomas[Quoi ?], jusqu'ici situé dans le département du Cantal.

    Bort, rattachée au diocèse de Limoges jusqu'en 1801, profite des libéralités de l'intendant Turgot pour être reliée directement par la route à la capitale du Limousin (fin XVIIIe siècle)[1].

    À cette époque, les marchés prospèrent. Traditionnellement ville commerciale, Bort se métamorphose en ville manufacturière au XIXe siècle. Certes, l'activité de production n'est pas nouvelle. Dès le XIVe siècle, les sabotiers profitent de l'abondance des forêts pour fabriquer des galoches.

    Au XVIIIe siècle, les pays viticoles, grands consommateurs de fûts et de barriques, se ravitaillent en bois de haute Corrèze ; la Dordogne véhicule de nombreux trains de bûches. Trois activités surtout occupent une main d'œuvre abondante : la chapellerie (l'entreprise des frères Mègemond employait 400 personnes vers 1890), le moulinage de la soie à la Cascade (700 femmes y travaillaient à la fin du Second Empire) et le cuir. Pendant des siècles, les petits tanneurs bortois trempent leurs peaux dans la Dordogne. Ils sont ensuite les victimes de la concentration industrielle qui assure l'essor des Tanneries de Bort au XXe siècle.

    Seconde Guerre mondiale

    Le 19 octobre 1943, trente-neuf Bortoises et Bortois sont déportés par les Allemands. Rassemblés sur la place de la mairie, 35 hommes et 4 femmes, arrêtés à leur domicile familial ou sur leur lieu de travail, sont envoyés à Fresnes pour y être internés administratifs ou internés politiques ; certains sont déportés dans les camps de la mort, à Dachau ou à Buchenwald[36].

    Économie

    En 1932, une maroquinerie, la S.O.C.O., achève de faire de Bort « une cité du cuir ». Une entreprise de confection textile, implantée dans les années 1970, offre aussi de nombreux emplois jusqu'à ces dernières années (le groupe Bidermann possédait un site de production sur la commune)[37]. Ce travail industriel florissant assure une augmentation de la population bortoise qui s'installe le long des grands axes de communication (quartier de la gare, par exemple)[1].

    Un important effort est mené à la fin du XXe siècle, pour développer autour de la retenue un pôle touristique (camping, gîtes, piscine, embarcadères), en relation avec la commune de Lanobre dans le Cantal, dont la population et l'activité se sont accrues en raison de sa proximité avec Bort.

    Mais, au début du XXIe siècle, Bort n'a pas trouvé de relais d'activité économique qui soit suffisant pour faire face à sa désindustrialisation.

    Politique et administration

    Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de Bort-les-Orgues sont les suivantes :

    Élection Territoire Titre Nom Tendance politique Début de mandat Fin de mandat
    Municipales Bort-les-Orgues Maire de Bort-les-Orgues Éric Ziolo LR
    Départementales Canton de la Haute-Dordogne Conseillers départementaux Marie-Laure Vidal et Éric Ziolo LR
    Législatives Première circonscription de la Corrèze Député Christophe Jerretie MoDem
    Régionales Nouvelle-Aquitaine Président du conseil régional Alain Rousset PS
    Présidentielle France Président de la République Emmanuel Macron LREM

    Récapitulatif de résultats électoraux récents

    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
    Municipales 2014[38] PS 67,84 SE 32,15 Pas de 3e et 4e Pas de 2d tour
    Européennes 2014[39] PS 34,06 UMP 25,22 FN 18,12 FG 5,02 Tour unique
    Départementales 2015[40] PS 50,14 UMP 43,03 DVG 6,82 Pas de 4e PS 52,15 UMP 47,85 Pas de 3e
    Régionales 2015[41] PS 36,81 LR 29,89 FN 17,75 DLF 4,71 PS 45,28 LR 37,67 FN 17,05
    Présidentielle 2017[42] EM 25,80 LR 20,49 FN 19,26 LFI 15,52 EM 69,38 FN 30,62 Pas de 3e
    Législatives 2017[43] LREM 32,34 LR 22,12 PS 15,87 FN 10,22 LREM 59,05 PS 40,95 Pas de 3e
    Européennes 2019[44] RN 25,25 LREM 16,80 LR 12,12 PS 10,79 Tour unique
    Municipales 2020 LR 100,00 Pas d'autre candidat Pas de 2d tour
    Régionales 2021 LR 33,70 PS 21,47 RN 15,99 EÉLV 9,87 LR 38,04 PS 31,12 RN 14,66
    Départementales 2021 LR 59,36 DVG 26,68 RN 10,96 Pas de 4e LR 63,86 DVG 36,14 Pas de 3e
    Présidentielle 2022 RN 25,62 LREM 23,15 LFI 15,38 LR 10,90 LREM 52,53 RN 47,47 Pas de 3e
    Législatives 2022 LR 22,97 LREM 21,64 RN 18,09 LFI 17,76 En attente

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 2 500 et 3 499 habitants au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020[45],[46].

    Maire

    Éric Ziolo (LR) est le maire de Bort-les-Orgues depuis le 23 mai 2020[47]. Élu lors des élections municipales de 2020, il succède à Nathalie Delcouderc-Juillard (PS).

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[48].

    La commune, est labellisée « Station Verte » depuis 2006[49]. La commune figure parmi les lauréats de la Marianne d'Or en 2009[50]. Elle est aussi labellisée porte d’entrée du Parc naturel des volcans d’Auvergne.

    Intercommunalité

    Bort-les-Orgues fait partie de la communauté de communes Haute-Corrèze Communauté, dont le siège est à Ussel.

    Canton

    Depuis la réforme cantonale de 2014, Bort-les-Orgues est le bureau centralisateur du canton de la Haute-Dordogne.

    Jumelages

    Bort-les-Orgues est jumelée avec  Saint-Julien-lès-Metz (France), ville de la Moselle.

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Bort-les-Orgues appartient à l'Académie de Limoges et à la direction des services départementaux de l'Éducation nationale de la Corrèze qui eux-mêmes appartient a la région académique de la Nouvelle-Aquitaine. La commune est dans la zone A du calendrier scolaire français.

    La commune administre une crèche, une école maternelle et une école élémentaire. L'école élémentaire porte le nom de Jean Jaurès, l'école maternelle, quant à elle, porte le nom de Jean Zay. Un collège est aussi présent à Bort-les-Orgues : le collège Marmontel, (pour Jean-François Marmontel, né dans la commune en 1723), autrefois ce collège était une grande école de pratique de commerce et d'industrie.

    Bort-les-Orgues compte un lycée professionnel. Les formations au lycée professionnel de Bort-Artense sont :

    • Baccalauréat professionnel commerce,
    • Baccalauréat professionnel de vente,
    • Baccalauréat technicien constructeur bois,
    • CAP employé de commerce multi-spécialités.
    • FCIL communication web et webmarketing

    Santé

    La commune compte un centre hospitalier fondé en 1906 par Gustave Parré, membre du conseil municipal à cette époque. Mais le centre hospitalier de Haute-Corrèze à Ussel23 km) est le centre hospitalier le plus proche qui bénéficie d'un service d'urgence et d'une maternité.

    Centre hospitalier de Bort-les-Orgues

    Le centre hospitalier de Bort-les-Orgues, dont le statut est celui d'un centre hospitalier public doté de l'autonomie juridique et financière, est géré par un conseil de surveillance, présidé par le maire de la commune[51].

    L'hôpital, avec une capacité de 156 lits, dispense les spécialités médicales et chirurgicales suivantes[52],[53] : médecine, soins de suite et de réadaptation, établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), unité de soins de longue durée (USLD) - soins médicaux techniques importants] (SMTI), accueil de jour, maladie d'Alzheimer et troubles apparentés, gynécologie, chirurgie orthopédique, diététique[52],[53].

    C'est un établissement public de santé autonome. Le territoire de santé de l’hôpital de Bort-les-Orgues comporte les trois cantons de Bort-les-Orgues, de Champs-sur-Tarentaine et de Saignes[54]..

    Historique du centre hospitalier

    Les travaux de construction du centre hospitalier de Bort-les-Orgues sont approuvés le 23 février 1902 par le conseil municipal, alors présidé par Gustave Parré. L'inauguration a lieu le 30 septembre 1906.

    La construction du barrage de Bort-les-Orgues, dans les années 1950, favorise l'implantation d'une antenne chirurgicale et donne à l'hospice sa vraie vocation d'hôpital. L'achèvement du barrage amène progressivement une diminution de l’activité qui aboutit à la fermeture du service de chirurgie.

    En mars 1955, un projet d'extension de l'hôpital permet la création d'une maternité.

    Le , l'adjudication pour les travaux « maison de retraite » fixée au conduit à de nouvelles restructurations en 1971, 1973 et 1980[51].

    De 2001 à 2004, une nouvelle période de restructuration permet de dédoubler un grand nombre de chambres et d’équiper les chambres nouvelles d’une salle de bain avec WC, lavabo et douche. L’ajout d’un étage sur une partie du bâtiment permet la création d’une unité spécifique pour une prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie cognitive.

    Justice

    Bort-les-Orgues relève du conseil de prud'hommes de Tulle, de la Cour administrative d'appel de Bordeaux, de la Cour d'appel de Limoges, de la Cour d'assises de la Corrèze à Tulle, du tribunal administratif de Limoges, du tribunal d'instance de Tulle, du tribunal de commerce de Brive-la-Gaillarde, du tribunal de grande instance de Tulle, du tribunal paritaire des baux ruraux de Tulle et du tribunal pour enfants de Brive-la-Gaillarde[55].

    Population et société

    Démographie

    Ses habitants sont appelés les Bortois et Bortoises[56].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[58].

    En 2019, la commune comptait 2 648 habitants[Note 8], en diminution de 7,38 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7231 7922 1252 1592 2912 3372 3672 3222 559
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5112 5542 7122 6933 0923 5323 6713 8583 878
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 6983 9773 8213 4663 6643 7154 0315 0865 425
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 1154 9375 0754 5094 2083 5343 2602 8872 699
    2019 - - - - - - - -
    2 648--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,5 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (28,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (39,9 %) est supérieur au taux départemental (34,7 %).

    En 2018, la commune comptait 1 212 hommes pour 1 449 femmes, soit un taux de 54,45 % de femmes, SUPérieur au taux départemental (51,47 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 1]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,2 
    90 ou +
    3,9 
    12,0 
    75-89 ans
    21,1 
    20,0 
    60-74 ans
    20,6 
    26,5 
    45-59 ans
    21,4 
    15,5 
    30-44 ans
    12,4 
    14,7 
    15-29 ans
    11,3 
    10,1 
    0-14 ans
    9,3 
    Pyramide des âges du département de la Corrèze en 2018 en pourcentage[61]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,9 
    9,7 
    75-89 ans
    13,5 
    20,6 
    60-74 ans
    21,3 
    21,1 
    45-59 ans
    20,2 
    16,4 
    30-44 ans
    15,7 
    15,6 
    15-29 ans
    12,6 
    15,5 
    0-14 ans
    13,8 

    Rugby

    L'Amicale sportive bortoise (AS Bortoise ou AS Bort-les-Orgues) est un club français de rugby créé en 1904, qui a évolué en 1re division nationale plusieurs années et qui a été en Fédérale 3 de la saison 2006-2007 à 2008-2009, elle évolue désormais en Honneur. La particularité de l'AS Bort est d'être située dans la région Limousin tout en étant affiliée au comité Auvergne.

    Les joueurs célèbres passés par le club sont François Lombard, Amédée Domenech dit « Le Duc » (saison 1950-51), Roger Bastié (saison 1950-51), Noël Baudry...

    Tennis

    Club disposant de 4 terrains extérieurs dont 2 de terre battue. Le club porte le nom : "ASB tennis"..

    Tour de France

    Passage du Tour de France 2020 à Bort-les-Orgues

    La commune de Bort-les-Orgues a été traversée trois fois par le Tour de France :

    Autres sports

    Cette commune corrézienne dispose d'un club de karaté, d'un club de football, de handball, de badminton et en association avec les communes voisines d'un club de judo et de tennis de table. Bien que plus d'une centaine d'associations sportives y soient recensées.

    Économie

    La commune tire ses revenus du barrage proche et du tourisme lié au lac de retenue.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2015, le revenu fiscal médian par ménage était de 18 459 . Durant la même année, 13,3 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[64].

    Emploi

    En 2014, parmi la population âgée de 15 à 64 ans, on comptait 73,5 % d'actifs dont 71,8 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs. Le nombre total d'emploi, en 2015, s'élevait à 1 903[64].

    Entreprises et commerces

    Au 31 décembre 2015, Bort-les-Orgues comptait 326 établissements : 9 dans l’agriculture, 30 dans l'industrie, 31 dans la construction, 201 dans le commerce-transports-services divers et 55 étaient relatifs au secteur administratif[64].

    La commune accueille sur son territoire un site de production du pôle environnement du groupe Plastic Omnium. Une usine de fabrication et d’embouteillage d'un soda régional, Auvergnat Cola, est présent sur la commune. C'est le soda régional le plus vendu en France[65]. Deux établissements de la Fondation Jacques Chirac sont aussi présent sur la commune.

    Les tanneries, dont la marque Le Tanneur est le dernier représentant, ont fait les beaux jours de la ville.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    Patrimoine industriel

    Patrimoine architectural

    Patrimoine culturel

    • Le musée de la Tannerie et du Cuir, situé sur les anciennes tanneries de Bort-les-Orgues. Le musée a été fondé en 1996 par une association de bénévoles, pour la plupart des anciens tanneurs du site.

    Personnalités liées à la commune

    Jean-François Marmontel.
    En 2020

    Les armes actuelles de la ville sont « d'azur à trois flanchis d'argent ».


    Anciennes armes

    D'or, au sautoir denché de gueules.

    Malte-Brun, La France illustrée, 1882 ; à gauche.
    Rapportées également par Malte-Brun, l'église en possède un exemplaire sur bois ancien marqué par le feu (bâton de procession ?) ; à droite.



    D'azur, à trois bandes ondées d'or.

    Devise

    La devise de Bort est « Extremis finibus Lemovicensium et Arvernorum » (« aux confins des territoires limousin et arverne »).[réf. nécessaire]

    Voir aussi

    Bibliographie

    Par ordre chronologique : du plus ancien au plus récent.

    • Françoise Baume, Les Lacs du Massif Central, Paris, Éditions Gallimard, , 35 p. (ISBN 978-2-7424-1103-0 et 2-7424-1103-8), p. 24
    • Alexandre Pau (préf. François Hollande), Bort-les-Orgues, un barrage dans l'Histoire, Toulouse, Éditions Privat, , 94 p. (ISBN 978-2-7089-5894-4)
    • Armelle Faure, photographies de Adelaïde Maisonabe, Bort-les-Orgues, les mots sous le lac : récits et témoignages d'avant le barrage, Toulouse, Éditions Privat, , 95 p. (ISBN 978-2-7089-8354-0)
    • Lavalade Yves, Lacombe Jean-Pierre, Le Pays de Bort, Terre d’Oc, éditions Carrefour Ventadour, 714p, 2020, (ISBN 978-2916622194)[71].

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de l'Insee

    Autres sites

    1. « Histoire de Bort-les-Orgues », sur Mairie de Bort Les Orgues (consulté le ).
    2. Armelle Faure et René Gouvéia, Mémoires de la vallée de la Dordogne, revue Arkheia, no 21, Montauban, 2009.
    3. Malik Kebour, « Dans les coulisses du barrage de Bort-les-Orgues (Corrèze), robinet de la Dordogne », La Montagne (journal), (lire en ligne).
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Saignes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Bort-les-Orgues et Saignes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Saignes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Bort-les-Orgues et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Unité urbaine 2020 de Bort-les-Orgues », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    26. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    27. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    29. « Chiffres-clés de la commune de Bort-les-Orgues (19028). », sur Insee, (consulté le ).
    30. Voir la fiche explicative et la fiche du tunnel
    31. Le site de l'aéroport de Clermont-Ferrand.
    32. Le site de l'aéroport d'Aurillac.
    33. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Éditions Errance, , 385 p., p. 81
    34. Lavalade Yves, Lacombe Jean-Pierre, Le Pays de Bort, Terre d’Oc, éditions Carrefour Ventadour, 2020, 714p, (ISBN 978-2916622194)
    35. La région Limousin est officiellement créée en 1972.
    36. « La grande rafle du 19 octobre 1943 », La Montagne, (lire en ligne).
    37. France Lemaire, « Patrimoine industriel : l'usine Mas de Bort-les-Orgues », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
    38. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    39. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections européennes 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    40. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections départementales 2015 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    41. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections régionales 2015 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    42. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    43. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    44. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections européennes 2019 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    45. Code général des collectivités territoriales : Article L2121-2 (lire en ligne).
    46. « LE CONSEIL MUNICIPAL », Mairie de Bort Les Orgues (consulté le ).
    47. « Éric Ziolo est le nouveau maire de la commune », sur La Montagne, (consulté le ).
    48. Site des villes et villages fleuris, consulté le 31 janvier 2021.
    49. « Mairie de Bort Les Orgues - Bort «Ville Station Verte» », sur bort-les-orgues.com (consulté le ).
    50. « Mairie de Bort Les Orgues - Bort «Marianne d’or» », sur bort-les-orgues.com (consulté le ).
    51. « Historique | Bort les orgues », sur www.ch-bort.fr (consulté le ).
    52. « Services | Bort les orgues », sur www.ch-bort.fr (consulté le ).
    53. « Centre hospitalier », sur bort-les-orgues.com (consulté le ).
    54. « Présentation du centre hospitalier de Bort les Orgues | Bort les orgues », sur www.ch-bort.fr (consulté le ).
    55. « Justice / Annuaires et contacts / Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur www.annuaires.justice.gouv.fr (consulté le ).
    56. Les gentilés de Corrèze
    57. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    58. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    59. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    61. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Corrèze (19) », (consulté le ).
    62. « Le Tour de France passera en 2020 », La Montagne, (lire en ligne).
    63. « Étapes 2020 », sur Conseil Départemental de la Corrèze (consulté le ).
    64. « Comparateur de territoires−Commune de Bort-les-Orgues (19028) | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    65. C8, « Produits lights : la vérité sur les faux sucres », sur C8.fr (consulté le ).
    66. L'ancienne halle sur la base Mérimée.
    67. « Gustave Minier (1888 - 1976) », sur servicehistorique.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
    68. « Il a 44 ans, l’interprète de Ah, le petit vin blanc disparaissait à Paris », La Montagne, (lire en ligne).
    69. « Florence Quentin réalisatrice de Bonne pomme est de Bort », La Montagne, (lire en ligne).
    70. Centre France, « Haut vol - Le commandant Nicolas Lieumont est le seul Corrézien membre de la Patrouille de France », sur lamontagne.fr (consulté le ).
    71. Nicolas Peuch, « [Emission Meitat chen meitat pòrc] Yves Lavalade et Jean Pierre Lacombe pour leur livre "Le Pays de Bort, Terre d’Oc" », sur https://www.francebleu.fr/ ; site officiel de France Bleu,  : « Insatiable curieux de ce pays de Bort-les-Orgues dont il est familier depuis toujours, l'occitaniste Jean-Pierre Lacombe a recueilli, des décennies durant, mots, expressions, proverbes... Une quête de la langue d'oc devenue urgente avec la raréfaction des locuteurs. Le pays de Bort, terre d'oc recèle nombre de trésors [...] »
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