Almont-les-Junies

Almont-les-Junies est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Almont (homonymie) et Les Junies (homonymie).

Almont-les-Junies

L'église.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue
Intercommunalité Communauté de communes Decazeville Communauté
Maire
Mandat
Bruno Cavaignac
2020-2026
Code postal 12300
Code commune 12004
Démographie
Gentilé Almontois
Population
municipale
445 hab. (2019 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 35′ 49″ nord, 2° 17′ 38″ est
Altitude Min. 180 m
Max. 556 m
Superficie 23,75 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Decazeville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lot et Dourdou
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Almont-les-Junies
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Almont-les-Junies
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Almont-les-Junies
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Almont-les-Junies
Liens
Site web http://almont-les-junies.fr/

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune d'Almont-les-Junies se trouve au nord-ouest du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole de Viadène et vallée du Lot[1]. Elle se situe à 51 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département, à 51 km de Villefranche-de-Rouergue[3], sous-préfecture et à km de Decazeville[4], bureau centralisateur du canton de Lot et Dourdou dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Decazeville[I 1].

    Les communes les plus proches sont[5],[Note 2] : Flagnac (3,6 km), Saint-Parthem (3,7 km), Livinhac-le-Haut (4,7 km), Decazeville (5,1 km), (6,3 km), Firmi (6,4 km), Boisse-Penchot (6,9 km), Noailhac(12) (7,3 km), Viviez (7,6 km).

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier d'Almont-les-Junies.

    La commune est drainée par le Lot, le Ruisseau de Limou, le Moulinet, le ruisseau d'Aumont et par divers petits cours d'eau[6].

    Le Lot prend sa source à 1272 m d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru 484 km et traversé 129 communes[7].

    Le Mourjou, d'une longueur totale de 12,1 km, prend sa source dans la commune de Cassagnes-Bégonhès et se jette dans le Lot à Saint-Parthem, après avoir arrosé 5 communes[8].

    Le Ruisseau de Limou, d'une longueur totale de 15,1 km, prend sa source dans la commune de Conques-en-Rouergue et se jette dans le Lot à Flagnac, après avoir arrosé 3 communes[9].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 035 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[12]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 35 km à vol d'oiseau de la commune[13], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[14], à 10,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal d'Almont-les-Junies comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 5],[17] : la « pelouse de la Cau » (1,4 ha)[18] et la « rivière Lot (partie Aveyron) » (2 552 ha)[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[17] : la « vallée du Lot (partie Aveyron) » (19 239 ha), qui s'étend sur 47 communes dont 39 dans l'Aveyron, 5 dans le Cantal, deux dans le Lot et une dans la Lozère[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Almont-les-Junies est une commune rurale[Note 7],[21]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Decazeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune d'Almont-les-Junies.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39 %), zones agricoles hétérogènes (38,5 %), terres arables (22,5 %)[23].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, dont la communauté de communes Decazeville Communauté, dont la commune est membre[24].

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[25]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[26].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Almont-les-Junies est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, une rupture de barrage, et à un risque particulier, le risque radon[27],[28].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune d'Almont-les-Junies.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[29]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot aval[30], approuvé le 14 décembre 2006[31].

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[32].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[27], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[33]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[34].

    Risques technologiques

    Sur le département de l’Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[35].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune d'Almont-les-Junies est classée à risque moyen à élevé[36].

    Histoire

    Almont a historiquement longtemps été rattachée à Flagnac. Cependant l'étalement de la paroisse sur une grande surface très vallonnée (certains paroissiens étaient à deux heures et demie de marche de l'église paroissiale !) a rendu nécessaire la création de la paroisse de Saint-Martin d'Almon en 1787.

    Pour la collecte de la taille, la paroisse est subdivisée en plusieurs communautés :

    • Flagnac, qui concernait le bourg du village actuel
    • Agnac, qui concernait le bourg d'Agnac, riche de marchands et vignerons
    • Pagax, regroupant notamment les villages de Pagax, Laborie de Pagax, les Palenquières, Toulouse de Pagax, et le Bouyssou
    • Almon, qui couvrait notamment les villages d'Almon, les Junies, Lhom, Ginouillac, et Lacam
    • les Camps, dont les habitants vivaient à Belfort, Mazerac, Aynies, les Ginestes, les Clémenties, les Bréfinies, la Brousse, la Greze, la Micalie...
    • les Puechs de Laval, englobant Tillet, la Molle, Laval, les Angles, Montméja, Bourran, Tillet, las Favaredes, Lagarrigue, Bans, la Viale...

    Avec la Révolution, les subdivisions changent : la Mairie de Flagnac est ainsi un temps divisée en plusieurs Communes : Flagnac, Agnac, Pagax, et Almon. Agnac est rapidement rattachée à Pagax, puis Pagax et Flagnac sont de nouveau fusionnées.

    Almon, indépendante de Flagnac jusqu'en 1800, y est de nouveau rattachée jusqu'à l'ordonnance royale du 14 juin 1841 qui sépare les deux communes. Elle prend alors son indépendance d'abord sous le nom d'Almon, puis d'Almon-les-Junies à partir du 14 janvier 1924.

    Le 26 mars 1993, la commune d'Almon-les-Junies est renommée Almont-les-Junies, avec un « t », pour se rapprocher de la racine latine "Almontis". Les panneaux routiers de la région sont restés obsolètes durant parfois plusieurs années[37].

    Le bourg d'actuel d'Almont-les-Junies est situé à l'emplacement de l'ancien lieu-dit "les Junies". L'ancien village d'Almon a quant à lui été rebaptisé Aumont pour limiter la confusion.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune d'Almont-les-Junies est membre de la communauté de communes Decazeville Communauté[I 5], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Decazeville. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[38].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 5]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lot et Dourdou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 5], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[39].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal d'Almont-les-Junies, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[40] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[41]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[42] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 69,82 %[43]. Bruno Cavaignac est élu nouveau maire de la commune le [44].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[45]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Decazeville Communauté[46].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2014 mai 2020 Patrick Grialou[47]   Artisan
    mai 2020 En cours Bruno Cavaignac[47],[48]   Technicien

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50].

    En 2019, la commune comptait 445 habitants[Note 9], en diminution de 8,25 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872
    328246812818854816840871842
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    839837899824779725707687644
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    631606569593594564565541518
    1990 1999 2006 2007 2012 2017 2019 - -
    472425481489482464445--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 193 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 440 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 450 [I 6] (20 640  dans le département[I 7]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 8]1,1 %2,2 %5,6 %
    Département[I 9]5,4 %7,1 %7,1 %
    France entière[I 10]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 262 personnes, parmi lesquelles on compte 82,9 % d'actifs (77,3 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs) et 17,1 % d'inactifs[Note 11],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Decazeville, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 11]. Elle compte 174 emplois en 2018, contre 172 en 2013 et 176 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 203, soit un indicateur de concentration d'emploi de 86 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,8 %[I 12].

    Sur ces 203 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 75 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 80,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 13,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

    Secteurs d'activités

    35 établissements[Note 12] sont implantés à Almont-les-Junies au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 15].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre%%
    Ensemble35
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    1234,3 %(17,7 %)
    Construction411,4 %(13 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    411,4 %(27,5 %)
    Activités financières et d'assurance38,6 %(3,4 %)
    Activités immobilières411,4 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    411,4 %(12,4 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    25,7 %(12,7 %)
    Autres activités de services25,7 %(7,8 %)

    Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,3 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 35 entreprises implantées à Almont-les-Junies), contre 17,7 % au niveau départemental[I 16].

    Entreprises

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :

    • Cœur D'aveyron, fabrication de plats préparés (10 126 k€)
    • Rouergue Carrosserie Industrielle, fabrication de carrosseries et remorques (8 346 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « Viadène et vallée du Lot », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aveyron[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].

    1988200020102020
    Exploitations77654337
    SAU[Note 15] (ha)1 501148313761400

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 77 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 65 en 2000 puis à 43 en 2010[56] et enfin à 37 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[57],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 501 ha en 1988 à 1 400 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 38 ha[56].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, La Sala : Boissa, Flanhac, Las Juniás, Livinhac, Sent-Antin, Sent-Partem / Christian-Pierre Bedel et les habitants del canton de La Sala, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 231 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-05-X, ISSN 1151-8375, BNF 36652253)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.
    2. Les distance sont mesurées ici à vol d'oiseau.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
    • Cartes
    1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune d'Almont-les-Junies » (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Almont-les-Junies » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Almont-les-Junies » (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Almont-les-Junies » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
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