Arcis-sur-Aube
Arcis-sur-Aube est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Arcis.
Arcis-sur-Aube | |
La mairie en 2007. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Arcis, Mailly, Ramerupt (siège) |
Maire Mandat |
Charles Hittler 2020-2026 |
Code postal | 10700 |
Code commune | 10006 |
Démographie | |
Population municipale |
2 803 hab. (2019 ) |
Densité | 295 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 32′ 05″ nord, 4° 08′ 23″ est |
Altitude | Min. 85 m Max. 124 m |
Superficie | 9,49 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Arcis-sur-Aube (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de la mairie |
Géographie
La commune d'Arcis-sur-Aube est située dans le département de l'Aube, à une trentaine de kilomètres au nord de Troyes et à une cinquantaine de kilomètres au sud de Châlons-en-Champagne. Elle est traversée d'est en ouest par l'Aube (affluent de la Seine) et la Gironde (rivière).
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Arcis-sur-Aube est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arcis-sur-Aube, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 3 313 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,1 %), zones urbanisées (17,8 %), forêts (13,8 %), prairies (9,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
La ville est mentionnée comme Artiaca sur l'itinéraire d'Antonin au IIe siècle[11] et sur une monnaie mérovingienne comme Arciaca[12].
Histoire
De son occupation gauloise et gallo-romaine furent trouvés un cimetière antique sur le monticule au nord, découvert en 1837, 1848 ; un cimetière chrétien (?) dans l'enceinte du château et des objets, statuette en bronze et ex-voto en pierre qui furent sorties de l'Aube.
- Saint Baussage, Balsemius, fut martyrisé en 407 à La Doré près de la fontaine du Bouillonnement.
- Saint Victor fut ermite et confesseur à Arcis-sur-Aube au VIe siècle.
- À la même époque, un monnayage local au nom de Leudericus et Daovaldus fut produit.
- Les premiers seigneurs d'Arcis étaient comtes de Ramerupt et d'Arcis, passés par mariage dans la Maison de Montdidier, plus tard comtes de Roucy par le mariage d'Hilduin IV avec Adélaïde de Roucy, fille d'Ebles Ier de Roucy. Au XIIe siècle, le comté d'Arcis passait à Alix (Helvis, Helvide) de Pleurs (arrière-petite-fille d'André de Roucy, sire d'Arcis et Ramerupt, fils cadet des précédents et frère d'Ebles II : une fille d'André x Jean de Montmort vicomte de Mareuil < Helvis x Manassès de Pleurs < Helvide de Pleurs), mariée d'abord à Élie/Hélie sire de Montmirail (d'où postérité : André marié à Hildiarde d'Oisy, parents du bienheureux Jean, lointain ancêtre d'Henri IV), puis à Anseric II de Mont-Réal, d'où la suite des seigneurs de Montréal, Pisy et Arcis.
- Arcis est alors échue à la branche cadette des Montréal, issue de Jean Ier, fils cadet d'Anséric III et frère d'Anséric IV. Cette branche, dite d'Arcis, construit aussi le château de Pisy à partir de 1235, tenu de la branche aînée qui reste maîtresse de Montréal. Vers 1307, deux frères d'Arcis se partagent les biens : l'aîné Erard Ier reçoit Arcis, et le cadet Guillaume Ier Pisy et Chacenay (ses descendants tiendront Pisy jusqu'au début du XVe siècle). Les évêques Pierre de Troyes et Nicolas d'Auxerre, dits d'Arcy, Arceis ou Arcies, semblent de cette famille, et tout cas de cette ville (Pierre est le fondateur de l'hôpital d'Arcis), mais pas Hugues d'Autun ni Hugues de Laon et de Reims, qui sont d'Arcy-sur-Cure. Jean de Mende, Autun et Langres pose problème.
- La branche d'Erard Ier ne dure pas, et le sort de la seigneurie d'Arcis est réglé en 1367 par Marguerite de Bourgogne et d'Artois, comtesse de Flandre[13] : elle donnait en effet à Simone de Joinville de Méry qui était attachée à son service, et à son époux Charles de Poitiers-Valentinois sire de St-Vallier, la terre d'Arcis (Charles était le frère benjamin d'Henri de Poitiers, évêque de Troyes en 1354-70, et de Louis Ier comte de Valentinois, et l'oncle de Louis II). Charles et Simone eurent, entre autres enfants[14], Louis de St-Vallier et son cadet Philippe seigneur d'Arcis < Jean < Philippe II († 1503) qui n'eut qu'un enfant naturel, Jean seigneur de Mailly. Arcis alla à l'héritière de Louis, de la branche aînée des Poitiers-St-Vallier : Diane de Poitiers († 1566 ; arrière-arrière-petite-fille de Louis) fut dame d'Arcis, qui passa ensuite à sa fille Françoise († 1577) duchesse de Bouillon.
- En 1583, sans doute par acquisition, c'est Robert de Combault († 1601 ; mari de Louise de La Béraudière) qui est seigneur d'Arcis-sur-Aube, puis ses descendants des familles de Clères et de Martel : d'où la suite des barons puis marquis d'Arcis[15],[16]. À la Révolution, c'est Pierre-Arnaud de La Briffe qui est marquis d'Arcis, qu'il tenait de son père Arnaud-Barthélemy[17].
- En 1546, François Ier autorise la construction de remparts autour de la ville[18]. Un grand incendie détruit 116 maisons de la ville le 31 juillet 1625, un autre partant le 25 décembre 1719 détruisait, lui, 100 maisons. Une nouvelle catastrophe eut lieu le 25 avril 1727 qui détruisait l'église et la chapelle des Cordeliers, il ne subsistait que 32 des maisons en bois.
- Jusqu'en 1789, Arcis dépendait de la généralité et de l'intendance de Châlons-sur-Marne, de l'élection et du bailliage de Troyes. De 1790 à 1795, Arcis était le chef-lieu du district d'Arcis-sur-Aube qui se composait de 11 cantons et de 89 communes.
- Lors de la création des arrondissements en 1800, Arcis devint le chef-lieu de l'un d'entre eux, mais qui fut supprimé en 1926. Les cantons d'Arcis-sur-Aube et de Ramerupt sont rattachés à l'arrondissement de Troyes ; le canton de Méry-sur-Seine est rattaché à l'arrondissement de Nogent-sur-Seine et le canton de Chavanges est rattaché à l'arrondissement de Bar-sur-Aube. Il était composé, depuis 1801, de 4 cantons et 93 communes.
- Arcis a été le théâtre d'un sanglant combat livré par Napoléon Ier les 20 et 21 mars 1814 aux Austro-Russes : une partie de la ville fut brûlée lors de cette bataille d'Arcis-sur-Aube. Pour commémorer la victoire des coalisés, le nom de la ville française a été donné à la rue Arcisstraße de Munich, à une colonie de peuplement allemand en Russie (aujourd’hui en Ukraine : Arcis dans la région d’Odessa), ainsi qu’à un village cosaque du sud de l'Oural (Арсинский/Arcinski). À Munich, le Conservatoire a son siège dans l’Arcisstraße, et de temps en temps des ensembles de musique choisissent ce nom bien sonnant (Arcis-Quintett, Arcis-Vokalisten), sans trop se soucier de son origine.
- Depuis 1976, Arcis-sur-Aube est jumelée avec Gomaringen, Allemagne[19].
Institutions disparues
- Hôpital, fondé par Pierre d'Arcis qui a été évêque de Troyes[20]. En 1521 il était composé d'un corps de bâtiment principal, d'une chapelle avec quelques dépendances[21]. En 1651 la direction en fut confiée aux cordeliers. En 1776, ce fut le tour des sœurs de Saint-Maurice de Chartres qui avaient aussi une école de filles qui y était adjointe et elles y dispensaient l'instruction gratuite.
- La commanderie de Rosnay avait, sur le chemin de Villette une maison avec chapelle[22] et soixante-quatre arpents et soixante-quatre perches de terres[23]. Cette commanderie fut unie à celle des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem de Troyes et en 1656 les possessions au village s'étendaient à 1834 arpents de terre.
- Grenier à sel, il est attesté dès 1485, puis transféré à Plancy avant d'être rétabli en Arcis en 1594 jusqu'à sa suppression à la Révolution.
Ecclésiastique
Arcis était le siège d'un archidiaconé et d'un doyenné, la paroisse était une cure à la collation de l'évêque.
- Il y avait un prieuré à Arcis, qui se voulait fondé en 960 [24], il était sous la protection de Notre-Dame et dépendait de l'abbaye de Marmoutier. Il se trouvait rue Notre-Dame proche de la route allant d'Arcis à Brienne. La chapelle avait un cimetière qui furent transférés le 11 août 1780, sur ordre de l'évêque, en l'église paroissiale. Le dernier prieur était Desvos en 1789.
- Église, les cordeliers avaient une église fondée en 1284, qui brûlant en 1727 fut rebâtie en 1768 avec l'aide de MM. Grassin et Niquet. En 1789 elle n'avait plus que deux religieux, dix-sept arpents de terre labourable et sept arpent et une denrée de prés.
Politique et administration
Arcis était chef-lieu d'un pagus et comté des institutions carolingiennes. Fin XIVe siècle, chef-lieu d'une chastellie du comté de Champagne, puis relevait de l'Isle et devint un arrière fief relevant du roi.
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2019, la commune comptait 2 803 habitants[Note 3], en diminution de 3,94 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Il y a une longue tradition de tissanderie avec les serges de Saint-Nicolas et il y avait un moulin à foulon à la vanne de Cherlieu pour cette industrie. La bonneterie s'implantait au XVIIIe avec les droguait de fil et laine et Pierre Gassin seigneur d'Arcis fit venir en 1730 des métiers à bras, puis une fabrique le 29 décembre 1733. La fabrication des bas employait 300 métiers et la filature 900 personnes en 1788. Il y avait, en 1800 un important commerce de vins, charbons, blé vers Paris et un entrepôt de bois des Vosges.
Héraldique
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Les armes de Arcis-sur-Aube se blasonnent ainsi : D'azur aux six besants d'argent, au chef d'or et à la bordure cousue de gueules.[34].
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Lieux et monuments
L'église du début du XVIe siècle est sous le vocable de Saint-Étienne. Bombardée en juin 1940 puis restaurée, elle abrite deux chapelles pentagonales et un portail flamboyants[35], il lui reste un ensemble de baies[36] du XVIe siècle.
Le château d'Arcis-sur-Aube est inscrit au titre des monuments historiques en 1983[37].
Le pont d'Arcis sur la D677 a été détruit en juin 1940, reconstruit en 1941-1942, détruit à nouveau le 27 août 1944, réparé par la population le 28 août 1944 et reconstruit en 1945-1946.
Personnalités liées à la commune
- Manassès d'Arcis, évêque de Troyes au Xe ;
- Jean d'Arcis, évêque de Mendes ne 1331, d'Autun de 1331 à 1343, de Langres en 1343-44 ;
- Nicolas d'Arcis, évêque d'Auxerre de 1372 à 1376 ;
- Pierre d'Arcis, évêque de Troyes de 1378 à 95, son frère ;
- Georges Jacques Danton, révolutionnaire français, est né à Arcis-sur-Aube le . Il est mort guillotiné à Paris le ;
- Denis-Eloi Ludot (1768-1839), général des armées de la République et de l'Empire.
- Pierre Arnauld de La Briffe ( - Paris † - Arcis-sur-Aube), seigneur d'Arcis-sur-Aube avant la Révolution française, militaire et homme politique français du XIXe siècle.
- Hugues-Iéna Darcy ( - Arcis-sur-Aube † - Corcelles-les-Monts), haut fonctionnaire français du XIXe siècle.
En littérature
Honoré de Balzac fait d'Arcis-sur-Aube le cadre de son roman Le Député d'Arcis, laissé inachevé à sa mort et complété par Charles Rabou. C'est également dans ce lieu que se déroule l'action d' Une ténébreuse affaire, 1844 d'Honoré de Balzac.
En musique
Il existe une chanson portant le nom de la ville : http://souterraine.biz/track/arcis-sur-aube
Accès
Accès routiers
- Par autoroute : l'A26, sortie no 21 (Vallée de l'Aube).
- Par routes départementales :
- D 77 entre Troyes et Mailly-le-Camp.
- D 31 entre Nozay et Arcis-sur-Aube.
- D 441 entre Méry-sur-Seine et Molins-sur-Aube.
- D 10 entre Allibaudières et Arcis-sur-Aube.
- D 56 entre Ormes et Arcis-sur-Aube.
Transports publics
- Par autocars :
- Ligne régulière no 7 Troyes (gare routière) ⇒ Arcis ⇒ Mailly et inversement. L'arrêt est situé devant la salle des fêtes (horaires disponibles sur www.vitici.aube.fr) La ligne 7 est exploitée par la société BARDY autocars www.autocars-bardy.com et gérée par la région Grand Est -Pôle Aube - au 9 rue Charbonnet à Troyes.
- Ligne régulière no 5 TransChampagneArdenne Troyes ⇒ Châlons-en-Champagne ⇒ Reims ⇒ Charleville-Mézières et inversement. L'arrêt est situé rue de Châlons.
- Par train : gare de Troyes, taxis disponibles place de la gare.
- Par air :
- aérodrome Troyes-Barberey
- aéroport Châlons Vatry
Voir aussi
- Communes de l'Aube
- Artsyz, ville d'Ukraine
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Arcis-sur-Aube », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Arbois, Recherches sur la propriété foncière, p. 159.
- Prou, Catal. Monn. Mérov., p. 142.
- Marguerite de France comtesse de Flandre, comtesse de Bourgogne et d'Artois de son propre chef, agissait comme dame d'un groupe de châtellenies du comté de Troyes (Isles, Chaource, Villemaur, Maraye, Payns) qui était passé en 1328 aux ducs de Bourgogne en dot de la duchesse Jeanne de France (petite-fille paternelle de la comtesse Jeanne de Champagne en tant que fille du roi Philippe V, comtesse de Bourgogne et d'Artois, femme du duc Eudes IV), et dont dépendait féodalement Arcis : Marguerite était donc la suzeraine d'Arcis. Ce puissant ensemble féodal souvent appelé la seigneurie d'Isles, échut ensuite à leur fils Philippe Monsieur, puis en douaire à la femme de leur petit-fils le duc Philippe de Rouvre : Marguerite de Flandre-Dampierre (1350-1405), comtesse de Flandre et deux fois duchesse de Bourgogne puisqu'elle épousa ensuite le duc Philippe le Bon. À la mort du jeune duc Philippe de Rouvre en 1361, la seigneurie d'Isle et les comtés de Bourgogne et d'Artois sont hérités par sa grand-tante Marguerite de France (1310-1382), sœur cadette de Jeanne et comtesse de Flandre par son mariage avec Louis Ier. En 1382, c'est leur petite-fille qui en hérite, et qui n'est autre que... Marguerite de Flandre-Dampierre, duchesse de Bourgogne.
- « Poitiers-Valentinois, p. 9 », sur Racines & Histoire
- « Combault », sur Racines & Histoire
- « Martel, p. 21 », sur Racines & Histoire
- « Labriffe, p. 8 », sur Racines & Histoire
- Fernand Braudel, in Civilisation matérielle, économie et capitalisme XVe - XVIIIe siècle, tome 1 : Les structures du quotidien. Ed. Le livre de poche, Paris, 1979, page 550 : " Arcis-sur-Aube [...] autorisée par François Ier, en 1546, à s'entourer de remparts".
- http://www.lest-eclair.fr/article/societe/jumelage-les-dernieres-nouvelles-de-gomaringen
- Jean Charles Courtalon-Delaistre, Topographie historique de la ville et du diocèse de Troyes, vol. 1, 1793, tome III, p. 449.
- Archiv. dep. Aube, G537.
- Cette chapelle fut connue jusqu'au XVIIIe siècle comme la Belle Dame de la Roize, la Belle Dame, la Belle Notre-Dame.
- Arch. dep. Aube, 31H.
- Charles Des Guerrois, La sainteté chrestienne, F°239 V).
- « Le Parc du château d’Arcis-sur-Aube honore l’ancien édile », L'Est-Éclair, (lire en ligne)
- « L’ancien maire d’Arcis est décédé », L'Est-Éclair, (lire en ligne)
- « Qui va succéder à Joseph Gradassi au conseil général ? », L'Est-Éclair,
« Serge Lardin, maire d’Arcis-sur-Aube [...] Sa carrière politique a débuté dans la commune d’Arcis comme conseiller municipal en 1971. Il devient ensuite maire adjoint de 1977 à 1983 et maire en 1989. » - « Après 12 ans et deux mois d’attente, Charles Hittler élu maire d’Arcis-sur-Aube », L'Est-Éclair, (lire en ligne)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Banque du Blason
- Marguerite Beau : Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors de Troyes (1991)
- « verrières », notice no IM10012928, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Château (ancien) », notice no PA00078017, base Mérimée, ministère français de la Culture
Liens externes
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- Site de la mairie
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