Attaque de Nova Kakhovka

L'attaque de Nova Kakhovka est survenue le 11 juillet 2022 lorsque les forces ukrainiennes ont lancé une attaque au missile contre la ville de Nova Kakhovka, occupée par la Russie, lors de l'invasion russe de l'Ukraine en 2022. La Russie a déclaré que l'Ukraine avait utilisé des missiles HIMARS pour l'opération, les ayant récemment acquis auprès des États-Unis[1].

Attaque de Nova Kakhovka
Informations générales
Date
Lieu Nova Kakhovka, oblast de Kherson occupé par la Russie
Belligérants
Russie Ukraine
Commandants
Artem Nasbulin (selon l'Ukraine)Inconnu
Forces en présence
Forces armées russes Forces armées ukrainiennes
Pertes
Selon l'Ukraine :
52 soldats tués
Selon la Russie :
7 soldats et civils tués
60 soldats et civils blessés
Aucune

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Déroulement

Des cibles dans la ville ont été touchées par de grandes explosions, détruisant un dépôt de munitions[2]. Les vidéos montraient une "immense boule de feu" sortant de la cible[1],[3].

L'Ukraine a affirmé que 52 soldats russes avaient été tués et que 12 officiers étaient morts[4] dont le général de division du 22e corps d'armée Artem Nasbulin[5]. Le commandement militaire sud des forces armées ukrainiennes a déclaré que "sur la base des résultats de nos unités de roquettes et d'artillerie, l'ennemi a perdu 52 soldats, un obusier Msta-B, un mortier et sept véhicules blindés et autres véhicules, ainsi qu'un dépôt de munitions à Nova Kakhovka."

Des responsables russes et des agences de presse d'État ont déclaré qu'au moins sept personnes avaient été tuées et 60 blessées, dont des civils, et que de nombreuses propriétés civiles, notamment un marché, une pharmacie et une église, des entrepôts et des maisons avaient été endommagées. Un responsable pro-russe de l'administration militaro-civile au pouvoir du raïon de Kakhovka a déclaré que plusieurs personnes étaient toujours piégées sous les ruines des bâtiments[1]. Ces affirmations n'ont pas encore été vérifiées de manière indépendante[6]. Le porte-parole ukrainien Serhiy Khlan a déclaré que les informations selon lesquelles l'attaque avait endommagé des hôpitaux et des zones résidentielles faisaient partie de la propagande russe et que de nombreux civils de la ville étaient heureux à l'idée que les forces ukrainiennes soient plus proches de la ville.

Notes et références

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