Envermeu
Envermeu est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Envermeu | |||||
L'église Notre-Dame (XVIe siècle), en 2011. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Falaises du Talou (siège) |
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Maire Mandat |
Patrick Leroy 2020-2026 |
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Code postal | 76630 | ||||
Code commune | 76235 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Envermeudois, Envermeudoise | ||||
Population municipale |
2 022 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 139 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 53′ 49″ nord, 1° 15′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 24 m Max. 154 m |
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Superficie | 14,58 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dieppe (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dieppe-2 | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | envermeu.fr | ||||
Géographie
Localisation
Petit-Caux | Petit-Caux | |||
Bellengreville | N | Saint-Ouen-sous-Bailly | ||
O Envermeu E | ||||
S | ||||
Notre-Dame-d'Aliermont | Douvrend |
Envermeu est située à 14,5 km à l'est de Dieppe, et traversée par l'Eaulne.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dieppe », sur la commune de Dieppe, mise en service en 1949[7] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 798,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Abbeville », sur la commune d'Abbeville, dans le département de la Somme, mise en service en 1922 et à 47 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Envermeu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dieppe, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,6 %), prairies (34,6 %), zones urbanisées (9,4 %), forêts (7 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Edremau entre 735 et 745 (cacographie pour *Ebremau) ; Evremou vers 1034[21] ; Envremou entre 1107 et 1151, en 1261[22].
Comme pour Eu, souvent appelé Ou dans les textes, on remarque que la forme picarde a prévalu sur la forme *Envermou. Le nom est dérivé du celtique *Eburomavos, variation de *Eburomagos[23] latinisé en -magus, basé sur les termes bien connus eburo if ou sanglier et magos marché. Cf. les noms d'Évreux et de Rouen[24].
Histoire
Antiquité
Des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour un trésor monétaire gaulois, constitué de pièces d'or ; on a également retrouvé des monnaies romaines, au lieu-dit le Bucq.
Époque mérovingienne
Après la chute de l'Empire romain, le village devint chef-lieu du pagus de Talou.
On a retrouvé de nombreux vestiges datant du Haut Moyen Âge dans le champ de la Tombe (à 500 mètres au nord-est de l'église) : 800 sépultures ont été mises au jour et l'on a dénombré 460 squelettes de guerriers avec leurs armes (scramasaxes, angons, spathas, francisques, framées) et de femmes ornées de leurs bijoux et parures. De plus, on dénombre plusieurs tombes de chevaux, selon la coutume typiquement germanique de les enterrer auprès de leur propriétaire, déjà décrite par Tacite dans La Germanie. Ces tombeaux attestent d'une présence de l'armée franque du nouveau pouvoir. En comparaison, aucun cimetière attestant de la présence de l'armée romaine n'a jamais été découvert dans la région.
Époque normande
Dans une charte datée de 912, Rollon confirma la possession du fief d'Envermeu par les Normands.
En 1052, le prieuré de Saint-Laurent d'Envermeu fut fondé sur l'emplacement d’une villa gallo-romaine par Hugues, seigneur d'Envermeu, et Turold, son frère. Tous les deux accompagnèrent Guillaume le Conquérant à la conquête de l'Angleterre et participèrent à la bataille d'Hastings.
Époque française
À la suite de la famine et de la peste qui ravagèrent la région en 1244, Envermeu ne comptait plus que cent quarante feux. Le XIIIe siècle fut par ailleurs marqué par la construction de la chapelle Saint-Guillain au hameau de Bray et par la fondation, par Michel Taupin et Amélie Guillemette, sa femme, de l'hôpital de Saint-Nicolas.
En 1472, le bourg d’Envermeu fut brûlé par les troupes de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne. L'église actuelle fut bâtie dans le courant du XVIe siècle. Les guerres de Religion n'épargnèrent pas la commune, qui fut pillée par les calvinistes de Dieppe le .
En 1589, Henri de Navarre (futur Henri IV) séjourna au château d'Envermeu, qui était situé dans la prairie du Castel, sur la rive droite de l'Eaulne.
Dans le courant du XVIIIe siècle, un violent incendie ravagea une bonne partie du bourg, qui comptait à cette époque 1 610 habitants.
Lors de l'invasion de 1814, Envermeu dut souffrir l'occupation, pendant une période de 3 mois, de l'artillerie anglaise.
Envermeu a absorbé Hybouville et Saint-Laurent-d'Envermeu en 1822, puis Auberville-sur-Eaulne en 1843.
Le développement des infrastructures connut un rapide essor au XIXe siècle. En 1827, le bureau de poste fut créé. Puis ce fut au tour de l'actuelle mairie, construite en 1865. Fin 1885, la ligne de chemin de fer reliant Dieppe à Eu fut ouverte. En 1906, la voie ferrée des Chemins de fer départementaux de la Somme vers Aumale et Amiens fut inaugurée. L'électrification du bourg fut réalisée en 1892. La halle actuelle fut édifiée en 1900. Le réseau d'adduction d’eau potable date de 1935.
Le Circuit de Dieppe, sur lequel s'est couru quatre grands prix de l'ACF, passait par Envermeu.
53 soldats originaires d’Envermeu furent tués durant la Première Guerre mondiale. Pour perpétuer leur souvenir, un monument de granit fut inauguré le .
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune fait partie de l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime.
Elle constituait de 1833 à 2015 le chef-lieu du canton d'Envermeu. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale disparaît pour être rattachée au canton de Dieppe-2 nouvellement formé.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2015 rattachée au canton de Dieppe-2
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.
Intercommunalité
Envermeu est le siège de la communauté de communes Falaises du Talou (CCFT), auparavant dénommée communauté de communes des Monts et Vallées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2002.
Élections présidentielles
En général, les électeurs d'Envermeu votent pour un candidat issu d'une formation politique de droite.
Lors de l'élection de 2002, les électeurs placèrent Jacques Chirac (22,17 %) en-tête au premier tour devant Jean-Marie Le Pen (16,75 %) et Lionel Jospin (12,27 %). Au soir du second tour, c'est Jacques Chirac qui l'emportera haut la main avec un score de 79,22 % des voix contre 20,78 % des voix pour son adversaire Jean-Marie Le Pen[25].
Lors de l'élection de 2007, c'est Nicolas Sarkozy (34,93 %) qui décrochera la première place lors du premier tour devant Ségolène Royal (20,02 %), François Bayrou (15,54 %) ou encore Jean-Marie Le Pen (12,48 %); le second tour confirmera la victoire de Nicolas Sarkozy avec 57,81 % des voix devant Ségolène Royal avec 42,19 % des voix[26].
Lors de l'élection de 2012, les électeurs placèrent encore une fois Nicolas Sarkozy (31,85 %) en-tête au premier tour devant notamment François Hollande (23,10 %) ou encore Marine Le Pen (23,02 %), le second tour ne fera que confirmer une nouvelle victoire de Nicolas Sarkozy avec 54,97 % des voix contre François Hollande avec 45,03 % des voix[27].
Lors de l'élection de 2017, les envermeudois placèrent pour la première fois Marine Le Pen (38,23 %) en-tête des suffrages au premier tour suivit par François Fillon (21,67 %), Emmanuel Macron (16,99 %) ou encore Jean-Luc Mélenchon (11,13 %). C'est avec les résultats du second tour que Marine Le Pen l'emportera avec 55,06 % des voix contre 44,94 % des voix pour Emmanuel Macron[28].
Lors de l'élection de 2022, les électeurs placèrent une nouvelle fois Marine Le Pen (41.92 %) en-tête des suffrages au premier tour suivit par Emmanuel Macron (28.77 %) ou encore Jean-Luc Mélenchon (10.25 %). Au second tour, c'est Marine Le Pen qui l'emporta avec 58.18 % des voix contre 41.82 % des voix pour Emmanuel Macron[29].
Élections législatives
Sous la Cinquième République, après avoir été CNI (1958-1962), SFIO (1962-1967), gaulliste (1968-1978), communiste (1978-1981) puis socialiste (1981-1993), la onzième circonscription de la Seine-Maritime a systématiquement connu une période d'alternance politique entre 1993 et 2007. Ainsi, si Édouard Leveau (RPR) remporte la circonscription en 1993, il la cède à Christian Cuvilliez (PCF) en 1997 avant de la lui reprendre en 2002. En 2007, le second tour voit s'affronter la candidate socialiste Sandrine Hurel (21,62 % au premier tour) au candidat UMP Jean Bazin (45,33 % au premier tour), celui-ci est alors remporté par Jean Bazin avec 56,60 % des voix[30].
À la suite du redécoupage électoral effectué en 2010, Envermeu intègre la nouvelle sixième circonscription de la Seine-Maritime où s'affrontent notamment, lors des élections législatives de 2012, les députés sortants Michel Lejeune (UMP) et Sandrine Hurel (PS). Lors de cette élection Sandrine Hurel (33,78 %) et Michel Lejeune (35,49 %) se retrouvent en lice pour le second tour[31]. C'est Sandrine Hurel qui remportera la nouvelle 6e circonscription de Seine-Maritime avec 54,56 % des suffrages.
Les élections législatives de 2017 ont vu l'élection de Sébastien Jumel, maire PCF de Dieppe, au poste de député de la sixième circonscription de la Seine-Maritime, succédant ainsi à la sortante Sandrine Hurel (PS).
Élections européennes
Lors des élections européennes de 2014, la liste Bleu marine du Front national menée par Marine Le Pen est arrivée en tête avec 39,22 % des voix devant celle de l'UMP menée par Jérôme Lavrilleux avec 27,81 % des voix ainsi que d'autres listes et formations de gauche[32].
Lors des élections européennes de 2019, la liste Prenez le pouvoir du Rassemblement national soutenu par Marine Le Pen et menée par Jordan Bardella arrive en première position avec 40,14 % des voix devant celle de La République en marche nommée "Renaissance" menée par Nathalie Loiseau avec 23,75 % des voix[33].
Élections régionales
À la suite de la réunification de la Normandie en 2015, acte résultant de la réforme territoriale de 2014, de nouvelles élections se sont tenues. Lors de ces élections de 2015, les électeurs placèrent la liste (FN) conduite par Nicolas Bay (41,26 %) en-tête des suffrages au premier tour devant la liste (UD) conduite par Hervé Morin (28,49 %) et celle de Nicolas Mayer-Rossignol (UG) (14,10 %). À la suite du second tour, c'est Nicolas Bay qui remporte le scrutin d'une courte tête avec 38,80 % des voix contre Hervé Morin avec 37,23 % des voix et Nicolas Mayer-Rossignol avec 23,98 % des voix[34].
Initialement prévues en , les élections régionales avaient été reportées de quelques mois en raison de la situation sanitaire due à la crise du Covid-19 qui toucha le pays. Lors de ce scrutin, c'est la liste (UCD) conduite par le Président sortant du conseil régional Hervé Morin qui arriva en-tête au premier tour (31,34 %) devant notamment la liste (UG) conduite par Sébastien Jumel (27,99 %), celle de Nicolas Bay (RN) (23,92 %), celle de Laurent Bonnaterre (UC) (10,05 %) ou encore celle de Mélanie Boulanger (UGE) (4,78 %). C'est au second tour que Hervé Morin l'emporta avec 50,47 % des voix devant ses adversaires Nicolas Bay avec 27,23 % des voix, Mélanie Boulanger avec 13,15 % des voix et enfin Laurent Bonnaterre avec 9,15 % des voix[35].
Élections départementales
Depuis 2015, la commune est rattachée au canton de Dieppe-2. Lors des élections de 2015, la liste (UD) menée par le binôme formé par Blandine Lefebvre et Jean-Christophe Lemaire arriva en-tête (37,21 %) au premier tour devant la liste (FN) menée par le binôme formé par Maurice Balavoine et Corinne Breton (35,50 %), celle menée par Bernard Brebion et Sandrine Hurel (UG) (20,93 %), ou encore celle menée par Nicolas Langlois et Patricia Ridel (FG) (6,36 %). C'est avec 56,36 % des voix que la liste menée par le binôme de Blandine Lefebvre et Jean-Christophe Lemaire remporta le second tour face au binôme adverse mené par Maurice Balavoine et Corinne Breton avec 43,64 % des voix, c'est d'ailleurs le même binôme qui remporta le scrutin au niveau du canton[36].
Initialement prévues en comme les élections régionales, les élections départementales avaient été reportées de quelques mois en raison de la situation sanitaire due à la crise du Covid-19 qui toucha le pays. Pour ce scrutin, trois listes s'affrontèrent au premier tour, celle du binôme sortant (UCD) formé par Blandine Lefebvre et Jean-Christophe Lemaire qui arriva en-tête (43,10 %), celle du binôme (RN) formé par Alexis Perrier et Claudine Robert (29,56 %) et enfin celle du binôme (PCF) formé par Maryline Fournier et Nicolas Langlois (27,34 %). C'est le binôme sortant formé par Blandine Lefevbre et Jean-Christophe Lemaire qui s'imposa au second tour avec 58,97 % des voix contre leur adversaires Maryline Fournier et Nicolas Langlois avec 41,03 % des voix, au niveau du canton, c'est le binôme communiste formé par Maryline Fournier et Nicolas Langlois qui l'emporta avec 56,58 % des voix contre 43,42 % des voix pour les sortants Blandine Lefevbre et Jean-Christophe Lemaire mettant ainsi fin au mandat des candidats de la majorité départementale et en faisant basculé le canton de Dieppe-2 à gauche[37].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].
En 2019, la commune comptait 2 022 habitants[Note 8], en diminution de 4,94 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame, XVIe siècle, édifice Classé MH (1928)[47] : gothique flamboyant, clefs de voûte ornées, inscriptions du XVIe siècle.
- Monument aux morts de la guerre 1914-1918 réalisé par l'architecte dieppois Georges Feray.
- Maison de chasse, réalisée par l'architecte dieppois Georges Feray.
Personnalités liées à la commune
- René-Gustave Nobécourt, journaliste et écrivain, y est né en 1897.
- Le peintre Pierre Laffillé (1938-2011).
- Le peintre anglais Walter Sickert, parfois soupçonné d'avoir été le célèbre tueur en série Jack l'Éventreur, en particulier par la romancière américaine Patricia Cornwell, a habité Envermeu à la fin du XIXe siècle. Sickert est ainsi mis en scène à Envermeu dans le roman Retour à Whitechapel, paru en 2013.
Héraldique
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Les armes de la commune d'Envermeu se blasonnent ainsi :
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Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Adigard des Gautries - Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) [article] page 137.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 334.
- François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Éditions Picard, 1979. Ouvrage publié avec le soutien du CNRS.
- Pierre-Yves Lambert, La Langue gauloise, Éditions Errance, 1994.
- « Résultats de l'élection présidentielle 2002 », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le ).
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- « Résultats des élections départementales 2021 », sur https://elections.interieur.gouv.fr/departementales-2021 (consulté le ).
- « Envermeu: Un nouvel EHPAD à l'horizon 2020 : Envermeu. Un nouvel Ehpad sera construit proposant une capacité d'accueil doublée et de nouveaux services », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Le futur Ehpad accueillera aussi le musée de la machine à coudre, un héritage de Raymond Duhamel, ancien tailleur envermeudois, ancien maire et président du conseil d’administration de la maison de retraite. ».
- « Gérard Picard président du Pays dieppois terroir de Caux ne se représentera pas : Le maire d’Envermeu, qui a réalisé cinq mandats dans sa commune, ne sera pas candidat aux municipales en mars 2020 », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Après 37 ans de vie municipale, Gérard Picard ne briguera pas de nouveau mandat de maire (...) En laissant son écharpe de maire, il laisse aussi derrière lui ses autres mandatures de président de la CCFT (communautés de communes des Falaises du Talou), du Scot (Schéma de cohérence territoriale) et du Pays dieppois terroir de Caux. Gérard Picard a commencé sa carrière d’élu en 1983, en tant qu’adjoint au maire Raymond Duhamel, à Envermeu. En 1989, il prend les rênes de la commune pour cinq mandats et 31 ans au service des administrés ».
- « Gérard Picard élu président : Installation sereine du comité du Syndicat mixte du Pays dieppois Terroir de Caux », Paris Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales 2020. Candidat à Envermeu, Patrick Leroy a présenté sa liste : Partick Leroy conduit la liste « Agir ensemble pour Envermeu » aux élections municipales de mars 2020 », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Les élections municipales 2020 risquent d’être serrées à Envermeu où deux candidats s’affrontent pour succéder au maire sortant Gérard Picard : Michel Ménival, adjoint sortant, et Patrick Leroy ».
- Maria da Silva, « Patrick Leroy élu premier magistrat à Envermeu : À Envermeu près de Dieppe (Seine-Maritime), Patrick Leroy a succédé à Gérard Picard, à qui un hommage a été rendu. Cinq adjoints ont également été élus pour travailler à ses côtés », Les Informations dieppoises, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Église Notre-Dame », notice no PA00100641, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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