Auchel
Auchel est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France.
Auchel | |||||
Vue depuis l'Odéon : le mémorial du mineur. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Béthune | ||||
Intercommunalité | CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane | ||||
Maire Mandat |
Philibert Berrier 2020-2026 |
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Code postal | 62260 | ||||
Code commune | 62048 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Auchellois | ||||
Population municipale |
10 272 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 1 712 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 30′ 31″ nord, 2° 28′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 68 m Max. 157 m |
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Superficie | 6 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
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Aire d'attraction | Auchel - Lillers (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auchel (bureau centralisateur) |
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Législatives | 8e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | auchel.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Auchellois.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 759 habitants en 2018.
Géographie
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Géologie et relief
La commune d'Auchel doit sa physionomie actuelle à l'activité minière et industrielle qui a eu cours lors des siècles derniers.
Du point de vue de la géographie physique, la commune se situe en Artois, sur un plateau. Lorsque l'on se déplace vers d'autres communes, le relief est différent : les communes au sud d'Auchel (Marles, Calonne) sont moins élevées alors que celle de Lozinghem à l'est est plus élevée (d'où le nom de la Cité « Mont de Lozinghem »). L'altitude de la ville varie entre 68 et 157 m.
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par le courant de Burbure, cours d'eau naturel de 13 km, qui prend sa source dans la commune de Floringhem et se jette dans l'Eclème au niveau de la commune de Busnes[1],[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré de type 4 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[3].
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Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3] :
- le terril 16 de Ferfay. Ce terril est situé en bordure des collines de l'Artois et dont l’édification date de 1855[4] ;
- le terril 20 de Burbure. Ce terril tabulaire date de 1870[5].
Urbanisme
Typologie
Auchel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[9] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (79,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (68,2 %), terres arables (7,7 %), mines, décharges et chantiers (7 %), forêts (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Logement
Petit village de quelques centaines d'âmes lors de la Révolution Française de 1789 à 1799, le bourg s'est peu à peu développé, avec une croissance fulgurante entre 1851 (découverte du gisement houiller) et la Première Guerre mondiale, passant de moins de 1 000 habitants à environ 13 000 habitants.
Située entre le bois St Pierre au Nord, lieu de détente pour les habitants de la région, le mont de Lozinghem à l'est, la commune a connu un développement des quartiers synonyme de l'industrie charbonnière et textile.
La première cité ouvrière et minière a vu le jour à la fin des années 1880, la cité 3 qui doit son nom à la fosse 3, dont l'emplacement aujourd'hui est un parc rue Casimir-Beugnet (où était situé l'établissement Levasseur, fabricant de tapis après la fermeture de la fosse). Aujourd'hui pratiquement entièrement abattue, la cité 3 reste le témoin des longues barres horizontales de corons. Aujourd'hui, la dernière barre se situe rue-des-Écoles, qui, selon les projets municipaux, sera détruite dans le cadre de la restructuration du quartier. Ce quartier s'est développé sur des champs rachetés par les houillères pour en faire des logements, et le plan de construction en plusieurs parties s'est concrétisé par plusieurs types de logements ouvriers : d'abord collés en longues barres parfois de plus de 100 m de long, et pour les constructions plus récentes, au fond vers le terril du 3, en bloc de deux, comme les lotissements modernes. Ce quartier à l'époque allait du terril du 3 jusqu'à la rue Florent-Evrard, jadis commerçante. En 1989, une première vague de destructions de logements vétustes fut amorcée, pour laisser place à un complexe culturel, l'Odéon, puis une salle de sport utile à la Cité scolaire Lavoisier (ex grands bureaux des mines). En 2005, la plupart des logements ont été abattus. La dernière vague de destruction va avoir lieu prochainement.
Le quartier du 5 a une autre physionomie : les maisons sont constituées en bloc de deux, plus aérées que ne l'étaient celles de la cité 3 construites à la fin des années 1880. La fosse du 5 était la plus étendue d'Auchel et se trouvait au centre d'importants services à la population à destination des ouvriers mineurs : l'hôpital des mines Ste Barbe, fermé en 2006 ; l'école du 5 devenue l'école Chateaubriand ; l'école Sévigné, abattue en 2010 pour laisser place à du logement privé ; une salle des fêtes, en cours de destruction ; la Goutte de lait, monument historique, était destinée aux mères de famille et à leurs nourrissons.
La salle des fêtes ou de gymnastique mérite que l'on s'y attarde : il s'agit d'une salle belge, démontée à la fin du XIXe siècle puis reconstruite à l'emplacement actuel des Grands bureaux des mines de Marles, devenus Cité scolaire Lavoisier. Cette salle fut démontée puis remontée à l'identique à son emplacement actuel, lors de la construction des imposants grands bureaux au début du XXe siècle, donnant une tout autre dimension au quartier. Aujourd'hui, la salle des fêtes est en cours de destruction, vendue à un promoteur pour y construire des logements privés.
D'autres quartiers sont emblématiques de la ville d'Auchel : le quartier de Rimbert, composé de logements ouvriers principalement, rénovés, avec d'autres logements en lotissement datant des années 1980. Ce quartier est excentré du reste de la commune, tout comme l'autre cité voisine de St Pierre. Cette dernière était essentiellement composée de logements miniers, abattus. Actuellement, des logements se construisent pour remplacer le vide laissé par les destructions, à proximité du bois de St Pierre.
À l'ouest, la Cité des Provinces et le quartier Vandervelde témoignent de la volonté gouvernementale de l'époque de renouveler les logements dans les années 1960. La Cité des Provinces a été construite à la fin des années 1960, composée principalement de barres verticales de plusieurs étages, portant le nom d'anciennes provinces françaises (Artois, Picardie, Flandres, Aquitaine...). Ce quartier en restructuration va perdre sa plus importante barre au profit de logements en lotissements. Il s'agit d'une opération financée en grande partie par l'État (rénovation urbaine). Le quartier Vandervelde (situé autour de la rue Vandervelde, longue artère desservant le centre de la commune jusqu'à la cité des Provinces), date également de la fin des années 1960 : c'est à cette époque que sont apparues les rues du Puy-Notre-Dame, Malakoff, du Portel. Durant les années 1980, ce quartier fut agrémenté d'agréables logements rues de Malakoff, de Rennes, Léonard de Vinci, du 19 mars 1962, Pablo Picasso, et la caserne de gendarmerie fermée depuis.
À l'Est, le Mont de Lozinghem n'était qu'un vaste champ. Après la Seconde Guerre mondiale, les charbonnages nationalisés ont entrepris la construction de nombreux logements espacés et d'un nouveau genre, par rapport à ceux connus les décennies précédentes. Les mineurs et leurs familles pouvaient vivre dans de très bonnes conditions, possédant également un jardin non négligeable. Le quartier fut également le centre économique de la ville après la récession charbonnière : l'établissement Dewavrin Auchelaine s'implanta, ainsi que nombre d'enseignes par la suite, créant la zone industrielle d'Auchel, témoin de la prospérité économique des années 1960 à 1990.
Par la suite, le centre-ville a connu d'importantes modifications durant les années 1990. Après le rachat par la municipalité de terrains dans le centre communal, la commune s'est agrandie en créant des axes importants, désenclavant le centre-ville. Les avenues du Front Populaire, Gandhi et Jacques Duclos ont été créées, jalonnées par des ensembles agréables, à proximité de la salle des fêtes Roger Couderc, construite quelques années auparavant.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Alceel (1081) ; Alcehel (1104) ; Auceel (1219) ; Auchiel (1222) ; Auchel (1262) ; Aucel (1268) ; Auchoel (1270) ; Aucheel (1278) ; Aucheul (1310) ; Auciel (1311) ; Auchel lez Pernes (1412)[16].
Histoire
Au XIVe siècle et au XVe siècle la seigneurie d'Auchel appartenait à la famille de Bournonville[17].
Le territoire dépendit de la famille d'Olhain au XVe siècle puis de la famille de Béthune au XVIIIe siècle.
Découverte d'un gisement houiller en 1851.
Pendant la première guerre mondiale, le président de la république Raymond Poincaré de passage à Auchel et à Bruay lance le mot d'ordre « Produire plus »[18].
Cette ancienne commune minière a frôlé les 15 000 habitants dans les années 1950.
La récession charbonnière à la fin des années 1960 dans le secteur a amené un « plan de reconversion », accompagnant l'implantation à faible coût pour les dirigeants d'entreprises de différentes enseignes industrielles dans des secteurs variés à la fin des années 1960, comme la très connue famille Dewavrin ayant fait fortune dans le textile (Auchelaine, groupe Dewavrin). D'autres groupes ou entreprises se sont installés : fabrication de tapis (Levasseur), industrie automobile (sous-traitance de Peugeot, Citroën : Faurecia), fabrication de sacs en plastique (Jet Sac), entreprise de Bâtiment Travaux Publics (Desquesnes), Coustenoble, Douez-Lambin...
L'activité économique était encore florissante durant les années 1980 avec la création de plusieurs centaines d'emplois, sous l'égide du Sénateur-Maire Jean-Luc Bécart, Président du Syndicat d'Aménagement des Zones Industrielles d'Auchel-Lillers. La tendance s'inverse depuis les années 2000, où le bassin d'emploi se désertifie à la suite des délocalisations, « plans sociaux », forçant les salariés, et notamment les jeunes, à chercher du travail ailleurs (perte de Dewavrin-Auchelaine, suppressions d'emplois chez Faurecia).
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
Beaucoup de décisions sont prises au niveau local par les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) comme les syndicats intercommunaux à vocation unique ou multiple, ou communautés d'agglomérations, auxquels la commune a transféré certaines de ses compétences.
La commune était membre de la communauté d'agglomération de l'Artois, dite Artois Comm. Béthune-Bruay, créée fin 2001.
Celle-ci fusionne avec les communautés de communes Artois-Lys et Artois-Flandres pour former, le , la Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane dont la commune est désormais membre.
La commune est également membre, en 2018, de[19] :
- SIVOM de la communauté du Béthunois ;
- SIVOM de la communauté du Bruaysis ;
- Syndicat intercommunal pour l'assainissement du bassin de la Clarence et de la région d'Auchel (SACRA) ;
- Fédération Départementale d'Energie du Pas-de-Calais
Circonscriptions administratives
La commune faisait partie de 1801 à 1984 du canton de Norrent-Fontes, année où elle devient le chef-lieu du nouveau canton d'Auchel[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 10 à 9 communes.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Compte tenu de la population de la ville, le conseil municipal est composé de 33 membres, dont un maire, plusieurs adjoints, et des conseillers municipaux (majorité et opposition).
Liste des maires
Jumelages
- Iserlohn (Allemagne) depuis 1966
- West Malling (Royaume-Uni)
- Túrkeve (Hongrie)
Équipements et services publics
Espaces publics
Auchel est une ville qui compte quelques espaces verts : les fosses du 3 et du 5 ont laissé place, au milieu des années 1990, à d'importants parcs à la suite de la volonté municipale d'améliorer le cadre de vie et l'environnement de la population.
Le Bois de St Pierre est un espace de détente, comprenant un parcours santé et des aménagements pour les plus jeunes.
Justice, sécurité, secours et défense
La commune dépend du tribunal judiciaire de Béthune, du conseil de prud'hommes de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[29].
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Auchellois[30].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[31],[Note 6]
En 2019, la commune comptait 10 272 habitants[Note 7], en diminution de 5,44 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 967 hommes pour 5 432 femmes, soit un taux de 52,24 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports et loisirs
Plusieurs terrains d'évolution sportive existent sur le territoire de la commune : le complexe sportif Jacques Secrétin cité 5 inauguré dans les années 1990 (comprenant stade de foot, terrain cendré, salle de tennis, de tennis de table), le stade Basly qui jouxte la piscine municipale datant des années 1960 et rénovée ultérieurement.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2019, dans la commune, il y a 4 275 ménages fiscaux qui comprennent 10 049 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 8] de 16 180 euros, soit inférieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros. La part des ménages fiscaux imposés est de 34 % (57,6 % en France métropolitaine)[35],[36].
Entreprises et commerces
- Entreprise Jet'Sac (groupe SPHERE depuis 1996), fabrication de plastiques dont tabliers sanitaires, 110 p.[37]
Culture locale et patrimoine
Monuments historiques
- La goutte de lait, ce bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques depuis le [38].
- Le monument aux morts, victimes de la Première Guerre mondiale. La particularité de ce monument tient au fait que contrairement à la plupart des sculptures patriotiques en France (un soldat, la revanche), le monument d'Auchel appelle à la paix et témoigne de l'activité ouvrière de la commune. Ce monument est inscrit au titre des monuments historiques depuis le [39],[40].
- La goutte de lait.
- Le monument aux morts.
Autres lieux et monuments
- Le musée de la Mine.
- Le musée de la colombophilie d'Auchel.
- L'église Saint-Martin du XVe siècle.
- L'actuelle mairie du XVIe siècle ayant fait office de pensionnat pour jeunes filles.
- Le château (gentilhommière) abattue en 1985 à la suite de l’abandon des propriétaires.
- L’hôpital des mines (Sainte-Barbe).
- L'ancienne salle de gymnastique devenue salle des fêtes.
- L'ancienne mairie, place Jules-Guesde.
- Le commissariat d'Auchel, situé proche de la mairie.
- L'église Évangéliste Baptiste (temple) créé en 1890
- L'église Saint-Martin.
- L’hôpital des mines.
Personnalités liées à la commune
- Augustin Lesage (1876-1954), peintre français, né à Auchel.
- Maurice Hacot (1896-1976), soldat français célèbre pour avoir reçu la demande télégraphique d'armistice de la Première Guerre mondiale de la part des autorités allemandes, inhumé à Auchel.
- Jean Vincent (1930-2013), footballeur français formé à l'US Auchel.
- Fred Personne (1932-2014), acteur, né à Auchel.
- Félix Damette (1936-), géographe français, maître de conférences à l'université de Paris I et député européen (1979-1984), né à Auchel.
- Robert Tyrakowski (1944-2008), footballeur et entraîneur français formé à l'US Auchel.
- Xavier Beauvois (1967-), acteur, réalisateur et scénariste, né à Auchel.
- Pierre Laigle (1970-), footballeur français, né à Auchel.
- Afida Turner (1976-), dite également Lesly Mess, chanteuse et ancienne participante à la saison 2 de Loft Story, née à Auchel.
- Jérémy Beccu (1990-), boxeur participant aux Jeux olympiques d'été de 2012, né à Auchel.
- Simon Denissel (1990-), athlète, coureur de demi-fond, né à Auchel.
- Pierre Waché, nommé en 2018 directeur technique de l'écurie Red Bull Racing en Formule 1, originaire de la commune[41].
Auchel dans la littérature
Plusieurs romans ont leur histoire qui se déroule dans la commune :
- À Minuit les chiens cessent d'aboyer, Michael Moslonka, editions du Rifle
- En attendant les vers, Michael Moslonka, editions du Rifle.
- Le Label N, Jess Kaan, atelier Mosesu
- Punk Friction, Jess Kaan, éditions Lajouanie
Héraldique
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Les armes d'Auchel se blasonnent ainsi :
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Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressources relatives aux organisations :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- « Auchel », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Auchel » sur Géoportail.
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- Le climat océanique altéré de type 4 apparaît comme une transition entre l’océanique franc (type 5) et l’océanique dégradé (type 3). Entre le Nord-Pas-de-Calais et la Normandie il s’agit d’une fine bande tandis qu’à l’Ouest, cette transition s’élargit jusqu’à atteindre plus de 150 km. Elle affecte également le sud-ouest du Massif central, de la Dordogne à l’Aveyron et le nord des Pyrénées. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5°C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8/an) et chauds soutenu (entre 15 et 23/an). L’amplitude thermique annuelle (juillet-janvier) est proche du minimum et la variabilité interannuelle moyenne. Les précipitations, moyennes en cumul annuel (800-900 mm) tombent surtout l’hiver, l’été étant assez sec. (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Définition de l'unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
Références
- Sandre, « Fiche cours d'eau - courant de Burbure ( E3630840) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Eclème ( E3630820) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « ZNIEFF 310007232 - Terril 16 de Ferfay », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310030084 - Terril 20 de Burbure », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
- Bertrand Schnerb, Enguerrand de Bournonville et les siens. Un lignage noble du Boulonnais aux XIVe et XVe siècles, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, coll. « Cultures et civilisations médiévales » (no 14), , 384 p. (ISBN 2-84050-074-4)
- Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 37
- Outil de recherche BANATIC
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- A.-C. G., « Maire depuis 2001, Richard Jarrett est décédé cette nuit : Triste nouvelle ce mardi matin pour les Auchellois. Leur maire depuis 2001, Richard Jarrett, est décédé dans la nuit, vraisemblablement d’une crise cardiaque », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Auchel : funérailles de Richard Jarett, maire : « Cet homme que l'histoire auchelloise retiendra comme l'une de ses plus grandes figures » », L'Abeille de la Ternoise, nos 8666-1811, , p. 4.
- Cécile Rubichon, « Bilan du maire d’Auchel : imposition, insécurité, vie associative, commerces, qu’a fait Richard Jarrett pendant six ans ? : Comme en 2008, à l’heure du bilan, Richard Jarrett a refusé de rencontrer La Voix du Nord. Les Auchellois recevront un tract listant les réalisations de son second mandat. Quant à nous, on a passé ses promesses de campagne au crible. Sans lui. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « À Auchel, Richard Jarrett rempile avec huit de ses neuf adjoints, le FN entre à Artois Comm. : « Quelle surprise ! », ironise un colistier de Michèle Jacquet (Front de gauche) à la sortie de la salle Couderc. Logiquement réélu par le conseil, Richard Jarrett a choisi de s’entourer des mêmes. Il repart avec huit des neuf adjoints sortants (René Bécourt, le doyen, a décidé de quitter la garde rapprochée). On ne change pas une équipe qui gagne au premier tour. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Maire d’Auchel depuis quatorze ans, Richard Jarrett «se lance en politique»
- Ruben Muller, « Une élection et cinq départs : Philibert Berrier est le nouveau maire d'Auchel », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
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- Banque du Blason
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