Arette

Arette (en béarnais Areta ou Aréte) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Arette.

Ne doit pas être confondu avec Arête.

Arette

Rue d'Arette.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Béarn
Maire
Mandat
Pierre Casabonne
2020-2026
Code postal 64570
Code commune 64040
Démographie
Gentilé Arettois
Population
municipale
1 074 hab. (2019 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 05′ 46″ nord, 0° 42′ 56″ ouest
Altitude Min. 292 m
Max. 2 315 m
Superficie 92,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Oloron-Sainte-Marie
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Arette
Géolocalisation sur la carte : France
Arette
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Arette
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Arette

    Le , le village d'Arette est détruit à 80 % par un séisme qui tue une personne.

    Géographie

    Localisation

    La commune d'Arette se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[1].

    Elle se situe à 51 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 18 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Aramits (2,9 km), Lanne-en-Barétous (4,0 km), Issor (4,5 km), Lanne-en-Barétous (5,9 km), Lourdios-Ichère (6,7 km), Issor (7,1 km), Montory (8,2 km), Asasp-Arros (8,9 km).

    Sur le plan historique et culturel, Arette fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].

    La commune est frontalière avec l'Espagne (Navarre), au sud.

    Accès

    Au sud de la commune, la frontière espagnole et la vallée de Roncal (en particulier la commune d'Isaba) permettent des échanges internationaux de plus en plus importants[réf. nécessaire].

    Le col de Labays, à l'altitude de 1 351 mètres, relie Arette à Bedous.

    Le col du Soudet, à l'altitude de 1 540 mètres, relie la vallée de Barétous et la vallée de Soule, les communes de Arette et Tardets-Sorholus, les provinces du Béarn et du Pays basque, sur la D132 qui mène à la station de ski de La Pierre Saint-Martin, ainsi qu'au col de la Pierre Saint-Martin distant de trois kilomètres et se trouvant sur la frontière.

    Le col de la Pierre Saint-Martin, à l'altitude de 1 760 mètres, situé sur la frontière franco-espagnole, entre le département des Pyrénées-Atlantiques au nord côté français et la communauté forale de Navarre au sud côté espagnol, relie Arette à Isaba-Izaba.

    Arette est desservie par la ligne 848 du réseau interurbain des Pyrénées-Atlantiques, qui mène d'Arette à Oloron-Sainte-Marie. La commune est traversée par la route départementale 618.

    Hydrographie

    Située dans le bassin versant de l'Adour, la commune est traversée par un affluent du gave d'Oloron, le Vert, et ses tributaires au nombre desquels il faut compter l'Abat Daurèye et son affluent, l'arrèc de Benou (lui-même accompagné du ruisseau d'Aurèye) ; l'arrèc de Ibarcis ; le Lancy[8] ; le ruisseau de Gurré et son tributaire, le ruisseau de Lagaretche ; le ruisseau de Hournères et son affluent, l'Ouettone ; le ruisseau de Légorre et son tributaire, le Cassiau de Ber ; les ruisseaux de Nécore[8], de Soulayets[8], de Talou Gros et le Virgou et l'affluent de ce dernier, l'Arrigau[8] (lui-même accompagné sur la commune par le Bachère).

    La commune est aussi arrosée par le gave de Lourdios, affluent du gave d'Aspe, et ses tributaires, l'Arric et le Moulia (et les affluents de ce dernier, l'arrèc de Casteigts et le ruisseau de Poussious). Le gave de Sainte-Engrâce, affluent du Saison, et un tributaire, le Montcholako erreka, coulent également sur le territoire de la commune.

    Lieux-dits et hameaux

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 392 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Licq-Atherey », sur la commune de Licq-Athérey, mise en service en 1970[14] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[15],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 507,1 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 41 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[18], à 13,4 °C pour 1981-2010[19], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Arette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25 %), prairies (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,2 %), zones urbanisées (1,2 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le toponyme Arette apparaît sous les formes Areta (1186[8], titres de Barcelone[27]), Rete (1383[8], contrat de Luntz[28]), Arete (1385[8], censier de Béarn[29]), Erete (1440[8], titres de la vallée de Barétous), Aretha et Eretha (1444[8], règlements de la Cour Majour de Béarn[30]), Hereta (1538[8], réformation de Béarn[31]), Arette (1674[32], insinuations du diocèse d'Oloron[33]), Arrette sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siècle[32]) et Arete (1801[34], Bulletin des lois).

    Le toponyme vient du basque ar- (= pierre) et du suffixe locatif collectif -eta, ce qui signifie lieu pierreux[32].

    Son nom béarnais est Areta[35] ou Aréte[36].

    Arrègle désignait une ferme et un moulin, construits sur le Vert d’Arette. On retrouve ce toponyme sous les graphies le molii d’Arregle (1385[8], censier de Béarn[29]), Aregle en Baretous (1433[8], notaires d'Oloron[37]), Aregla (1538[8], réformation de Béarn[31]) et Réglé (1863[8], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).

    L'Arrigau est un hydronyme désignant un ruisseau qui prend sa source sur Arette et conflue avec le Vert à Aramits. Il est cité en 1538[8] (lo ariu aperat la Rigau, réformation de Béarn[31]) et en 1863[8] (l’Arrigas, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque) sous des graphies différentes.

    Arlas est une montagne située à la frontière avec l’Espagne, mentionnée en 1538[8] (réformation de Béarn[31]).

    L’hydronyme Aurèye est cité sans accentuation (Aureye) dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque (1863[8]).

    Bayrès est une ferme de la commune, citée dès 1538[8] (réformation de Béarn[31]), ainsi qu’en 1863[8] (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque), sous la graphie Bayres.

    Au XIXe siècle, le col de Bissouritto se nommait col de Bissourritte (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863[8]).

    Le Bois de Bouchet apparaît sous la forme Bouchette dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque en 1863[8]. Le toponyme désignait déjà un bois.

    La Chousse est un hydronyme indiqué par Paul Raymond en 1863[8], désignant un affluent du Vert, qui prend sa source et conflue sur Arette.

    Costemale et Les Courréges sont deux montagnes indiquées par Paul Raymond en 1863[8], sur le territoire d’Arette.

    Estratte est une ferme dont la graphie apparaît sous les formes Estrate (1385[8], censier de Béarn[29] et 1863[8], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque) et Estrata (1538[8], réformation de Béarn[31]).

    Le col de Garbas, séparant les communes d’Arette et de Lanne, est indiqué par le dictionnaire de 1863[8].

    Le toponyme Guilhers apparaît sous la forme le Pas de Guilhers dans ce même dictionnaire[8], et désignait un bois entre Arette et Lées-Athas.

    Hournères est un hydronyme cité sous la forme Le Hourner en 1863[8], désignant un ruisseau qui arrose Arette et se jette dans la Chousse.

    Lagaretche apparaît sous la graphie Lagarretche en 1863[8], et désigne un bois de la commune.

    Le pont Larron, mentionné par le dictionnaire topographique de 1863[8], tire son nom du Vert d’Arette, appelé également autrefois Larron.

    La montagne et le bois Lèche sont mentionnés en 1589[8] (réformation de Béarn[31]) sous la graphie La singla de Lexe.

    Le toponyme Légorre d’Ibarry désigne une montagne, indiquée par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[8] sous la forme Legorre.

    Mantchola, cité sous la graphie Manchola en 1863[8], est un hydronyme désignant un ruisseau qui délimite les communes d’Arette et de Sainte-Engrâce, avant de se jeter dans l’Uhaïtxa.

    Le Nécore, affluent du Vert signalé par Paul Raymond en 1863[8], prend sa source au col éponyme.

    La Pernotte est hydronyme désignant un tributaire[8] de la Chousse.

    Perscamou désigne à la fois une montagne et un col[8], situé sur la frontière avec l’Espagne.

    Le toponyme La Pierre Saint-Martin apparaît sous la forme La peyre de Sent-Martin, frontière de Navarre en 1589[8] (réformation de Béarn[31]).

    Le Pourtet (ou Pourtet en 1863[8]) est un mont, sur la frontière, qui s’étend sur les communes d’Arette et de Lées-Athas.

    Le col de Soès est mentionné par le dictionnaire de 1863[8].

    Soulaing est une montagne des communes d’Arette et d’Osse-en-Aspe[8]. Le ruisseau de Soulaing, tributaire du Lourdios, s’écoule sur Osse-en-en Aspe.

    Le Soulayets est cité sous la graphie Soulayet en 1863[8].

    Le col de Suscousse et le bois du même nom s’étendaient en 1863[8] sur les communes de Lanne et de Sainte-Engrâce.

    Tamarpouey est une ferme d’Arette, déjà mentionnée en 1385[8] (censier de Béarn[29]).

    Paul Raymond indique en 1863[8] que le Termy est un ruisseau qui prend sa source sur Arette et qui se jette dans l’Uhaïtxa à Sainte-Engrâce.

    Trémeil désigne une montagne d’Arette et de Lanne, mentionnée sous les formes Torrumie en 1703[8] (règlement d’Arette[38]) et Tremeilh en 1863[8].

    Histoire

    En 1385[8], Arette comptait 87 feux et dépendait du bailliage d'Oloron.

    Le , le village d'Arette est détruit à 80 % par un séisme d'une magnitude de 5.5[39] qui tue une personne. L'horloge du clocher de l'église (détruite) indique l'heure exacte du sinistre : 23 h 15. Les ondes sismiques se ressentent à Pau, à Tarbes et à Bayonne[40]. C'est le séisme le plus violent en France métropolitaine depuis celui de Lambesc en 1909[39]. Le journaliste Yves Mourousi y fait ses premières armes de journaliste.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1800 Ignace Camou    
    1800 1807 Jean Lassalle    
    1808 1813 Pierre Hum    
    1813 1831 Jean-Pierre Salet    
    1831 1835 Jean Carrère    
    1835 1837 Pierre Camgros    
    1837 1843 Étienne Superville    
    1843 1848 Jean-François Sérée    
    1848 1853 Pierre-Joseph Castéran    
    1853 1856 Jean-François Sérée    
    1857 1861 Philippe Salies    
    1861 1872 Charles-Henri Fischer    
    1872 1877 Jean Bergé    
    1877 1884 Charles-Henri Fischer    
    1884 1890 Emmanuel Salet    
    1890 1892 François Dabancens    
    1892 1894 Charles-Henri Fischer    
    1894 1906 Jean-Baptiste Labourdette    
    1906 1907 Vincent Lagrave    
    1907 1916 Bernard Trébucq    
    1919 1942 Pierre Casabonne RG Conseiller d'arrondissement
    1942 1952 Michel Lagrave    
    1952 1989 Jean-Marie Lonne-Peyret    
    1989 2001 Joseph Arrègle    
    2001 En cours Pierre Casabonne DVD Conseiller général

    Intercommunalité

    Arette fait partie de 6 structures intercommunales[41] :

    • la communauté de communes de la vallée de Barétous ;
    • le SIVU La Verna ;
    • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
    • le syndicat mixte de la Pierre Saint-Martin ;
    • le syndicat mixte des gaves d'Oloron-Aspe-Ossau et de leurs affluents ;
    • le syndicat mixte du Haut-Béarn.

    Arette est le siège du syndicat mixte de la Pierre Saint-Martin[42].

    Jumelage et coopération

    Au 16 février 2012, Arette est jumelée avec[43] :

    Au 16 février 2012, Arette coopère avec[43] :

    Population et société

    Démographie

    Le nom des habitants est Arettois[44],[45].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47].

    En 2019, la commune comptait 1 074 habitants[Note 8], en augmentation de 2,78 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,8 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7621 5611 8262 0142 1392 1762 2452 2452 218
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0692 1132 0782 0651 9821 9902 0501 9051 851
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7431 7341 7611 4441 4521 4041 3771 3091 171
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 1891 0551 1661 1171 1371 0941 0921 0911 045
    2018 2019 - - - - - - -
    1 0741 074-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,6 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 539 hommes pour 535 femmes, soit un taux de 50,19 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (47,92 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    3,0 
    11,5 
    75-89 ans
    12,3 
    20,6 
    60-74 ans
    20,9 
    26,3 
    45-59 ans
    22,2 
    13,5 
    30-44 ans
    14,2 
    13,5 
    15-29 ans
    11,8 
    13,7 
    0-14 ans
    15,5 
    Pyramide des âges du département des Pyrénées-Atlantiques en 2018 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ou +
    2,5 
    8,6 
    75-89 ans
    11,7 
    18,2 
    60-74 ans
    19 
    21,3 
    45-59 ans
    20,6 
    18,1 
    30-44 ans
    17,3 
    16,4 
    15-29 ans
    14,2 
    16,7 
    0-14 ans
    14,7 

    Enseignement

    Arette dispose d'un collège public, le collège d'Arette Barétous[51], ainsi que d'une école primaire.

    Sports

    Le club de pelote basque s'entraîne sur le fronton du village.

    Économie

    L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage (bovins et ovins), ainsi que l'exploitation forestière. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La mairie.
    Le monument aux morts.
    L'école primaire.
    L'église d'Arette.
    Le Virgou.

    Patrimoine civil

    Le musée la Maison du Barétous est installé sur la commune. Il présente des collections permanentes relatives au pastoralisme et à la junte de Roncal.

    Patrimoine religieux

    L'ancienne abbaye laïque[52] du XVIIe siècle, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le .

    L'église Saint-Pierre d'Arette recèle du mobilier (lustre[53], autel, retable[54]) et une statue[55] (Vierge à l'enfant) classés par les monuments historiques au titre des objets.

    Patrimoine environnemental

    La Soum de Liorry s’élève à 1 012 mètres[6], le pic de Biscarroules à 1 017 mètres[6] et le pic de Sudou à 1 167 mètres[6]. Le pic de Légorre[6] culmine, quant à lui, à 1 359 mètres, la Soum de Soudet[6] à 1 542 mètres, le pic de Guilhers[6] à 1 597 mètres et la Soum de Lèche à 1 839 mètres[6]. Le pic d’Arlas pointe à 2 044 mètres[6], sur la frontière avec l’Espagne, et l’Arres d’Anie[6] à 2 120 mètres.

    Un arboretum est signalé à l'est de la commune[6].

    Événements sportifs

    La commune s'est située sur le trajet de la 16e étape du Tour de France 2007 qui a eu lieu le . Le parcours de 218 kilomètres reliait Orthez à Gourette - col d'Aubisque.

    L'arrivée de l'étape du 102e Tour de France du s'est déroulée à la station de La Pierre-Saint-Martin.

    L'épreuve de montée impossible, organisée depuis 1984, est inscrite au championnat de France.

    Personnalités liées à la commune

    Nées au XVIIe siècle
    Nées au XIXe siècle
    Nées au XXe siècle

    Héraldique

    Blasonnement :
    Écartelé : au premier et au quatrième de gueules aux deux vaches d'or, la queue pendante, passant l'une sur l'autre, accornées, colletées et clarinées d'azur, au deuxième et au troisième d'argent au sanglier de sable.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
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    Références

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