Arette
Arette (en béarnais Areta ou Aréte) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Arette.
Ne doit pas être confondu avec Arête.
Arette | |||||
Rue d'Arette. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Béarn | ||||
Maire Mandat |
Pierre Casabonne 2020-2026 |
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Code postal | 64570 | ||||
Code commune | 64040 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Arettois | ||||
Population municipale |
1 074 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 05′ 46″ nord, 0° 42′ 56″ ouest | ||||
Altitude | Min. 292 m Max. 2 315 m |
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Superficie | 92,23 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Oloron-Sainte-Marie (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Le , le village d'Arette est détruit à 80 % par un séisme qui tue une personne.
Géographie
Localisation
La commune d'Arette se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[1].
Elle se situe à 51 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 18 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Aramits (2,9 km), Lanne-en-Barétous (4,0 km), Issor (4,5 km), Lanne-en-Barétous (5,9 km), Lourdios-Ichère (6,7 km), Issor (7,1 km), Montory (8,2 km), Asasp-Arros (8,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Arette fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
La commune est frontalière avec l'Espagne (Navarre), au sud.
Accès
Au sud de la commune, la frontière espagnole et la vallée de Roncal (en particulier la commune d'Isaba) permettent des échanges internationaux de plus en plus importants[réf. nécessaire].
Le col de Labays, à l'altitude de 1 351 mètres, relie Arette à Bedous.
Le col du Soudet, à l'altitude de 1 540 mètres, relie la vallée de Barétous et la vallée de Soule, les communes de Arette et Tardets-Sorholus, les provinces du Béarn et du Pays basque, sur la D132 qui mène à la station de ski de La Pierre Saint-Martin, ainsi qu'au col de la Pierre Saint-Martin distant de trois kilomètres et se trouvant sur la frontière.
Le col de la Pierre Saint-Martin, à l'altitude de 1 760 mètres, situé sur la frontière franco-espagnole, entre le département des Pyrénées-Atlantiques au nord côté français et la communauté forale de Navarre au sud côté espagnol, relie Arette à Isaba-Izaba.
Arette est desservie par la ligne 848 du réseau interurbain des Pyrénées-Atlantiques, qui mène d'Arette à Oloron-Sainte-Marie. La commune est traversée par la route départementale 618.
Hydrographie
Située dans le bassin versant de l'Adour, la commune est traversée par un affluent du gave d'Oloron, le Vert, et ses tributaires au nombre desquels il faut compter l'Abat Daurèye et son affluent, l'arrèc de Benou (lui-même accompagné du ruisseau d'Aurèye) ; l'arrèc de Ibarcis ; le Lancy[8] ; le ruisseau de Gurré et son tributaire, le ruisseau de Lagaretche ; le ruisseau de Hournères et son affluent, l'Ouettone ; le ruisseau de Légorre et son tributaire, le Cassiau de Ber ; les ruisseaux de Nécore[8], de Soulayets[8], de Talou Gros et le Virgou et l'affluent de ce dernier, l'Arrigau[8] (lui-même accompagné sur la commune par le Bachère).
La commune est aussi arrosée par le gave de Lourdios, affluent du gave d'Aspe, et ses tributaires, l'Arric et le Moulia (et les affluents de ce dernier, l'arrèc de Casteigts et le ruisseau de Poussious). Le gave de Sainte-Engrâce, affluent du Saison, et un tributaire, le Montcholako erreka, coulent également sur le territoire de la commune.
Lieux-dits et hameaux
- Abat d’Ibarry[6]
- Adam[6]
- Gouffre d’Ahuzthéguia[6]
- Ambielle[6]
- Ambile[6]
- Cabane d’Ance[6]
- Apons[6]
- Pont de l’Araille[6]
- Gouffre de l’Arbre Sec[6]
- Pas d’Arlas[6],[8]
- L’Arre de Bas[6]
- Arrègle[6],[8]
- Arritsens[6]
- Aspit[6]
- Aurasse[6]
- Pont d’Aurèye[6],[8]
- Cabane d’Auriste[6]
- Ayesten[6]
- Barbé[6]
- Le Pas des Basques[6]
- Bayrès[6],[8]
- Bécari[6]
- Bélatch Paoussaguia[6]
- Bellegarde[6]
- Bellocq[6]
- Bernardicou[6]
- Bersacalongue[6]
- Ancien Moulin de Bignau[6]
- Col de Bissouritto (995 mètres)[6],[8]
- Bitailloué[6]
- Bonnehe[6]
- Bonneu[6]
- Bordehore[6]
- Col de Boticotch[6]
- Bois de Bouchet[6],[8]
- Bourdès[6]
- Bourdet[6]
- Les Bourrugues[6]
- Burs[6]
- Coume de Cagastié[6]
- Cam dét Ragutio[6]
- Camgros[6]
- Camou[6]
- Candau[6]
- Capdelabat[6]
- Capdeville[6]
- Pas de Caque[6]
- Casabonne[6]
- Casamayou[6]
- Casaurang[6]
- Casaux[6]
- La Casette[6]
- Cassiau[6]
- Castagne[6] (deux lieux-dits)
- Cataplous[6]
- Cerciat[6]
- Château-Forez[6]
- Pédaing de Chousse[6],[8]
- Plateau de la Chousse[6],[8]
- Col de Cissaugue ou Nécore[6],[8]
- Pont de Cissaugue[6]
- Costemale[8]
- Costes[6]
- Coudure[6]
- Couillarsut[6]
- Cabane du Coup[6]
- Couretcoup[6]
- Courétot[6]
- Les Courréges[8]
- Cousturé[6]
- Coutchet de Lacq[6]
- Coutchet dets Crapes[6]
- L’Arre de Soum Couy[6]
- La Croix du Berger[6]
- Croix des Contrebandiers[6]
- Davancens[6]
- Domecq[6]
- Fontaine Dorbe[6]
- Source de l’Ermite[6]
- Cabane d’Escuret de Bas[6]
- Cabanes d’Escuret[6]
- Esperabens[6]
- Pas des Estes[6]
- Estournès[6]
- Estratte[6],[8]
- Cabane de Féas[6]
- Pont du Fort[6]
- Frinchaboy[6]
- Gabarrat[6]
- Col de Garbas[6],[8]
- Gesta[6]
- Goaillardeu[6]
- Guilhers (cabanes et fontaine)[6],[8]
- Guren[6]
- Cap de Gurré (ruines)[6]
- Handu[6]
- Source d’Harrigagna[6]
- Hondagneu[6]
- Grange Hondagneu[6]
- Houillis[6]
- Houndane (source)[6]
- Pont du Hourat[6]
- Houratate[6]
- Hourcate[6]
- Hournères[6],[8]
- Hum[6]
- Borde de Hum[6]
- Ibarry[6]-Coigt de Hecore
- Granges d’Irasts
- Coume d’Issaux[6]
- Cabane d’Issort[6]
- Jantet[6]
- Labarthe[6]
- Labatrère[6]
- Cabanes de Labays[6]
- Col de Labays[6] (1 351 mètres)
- Laborde[6]
- Laclouque[6]
- Lacoume[6]
- Laculère[6]
- Lagarde[6]
- Lagaretche[6],[8]
- Lagrave[6]
- Lahore[6]
- Pas de Lamayou[6]
- Lancy[6]
- Lapeyre[6]
- Coume de Larrayet[6]
- Larricq[6]
- Croix de Larricq[6]
- Le pont Larron[8]
- Camp de Larruga[6]
- Lassalle[6]
- Bois de Lèche[6],[8]
- Lèchéko Zingla[6]
- Légorre d’Ibarry[6],[8]
- Lembeyou[6]
- Gouffre Lépineux[6]
- Mail de Lerre[6]
- Létone
- Pas de la Leugue[6]
- Libarde[6]
- Col de Lie (601 mètres)[6]
- Lilles[6]
- Longis[6]
- Lourdios d'Arette
- La Lousère[6]
- Lucq[6]
- Col de Mahourat[6]
- Le Mail blanc[6]
- Les Malices[6]
- Cayolar de Mantchola ou Cabane d’Etchébar[6],[8]
- Pas de Massaré[6]
- Massaugues[6]
- Coume Mayou[6]
- Maysou[6]
- Mesplou[6]
- Bois de Métouret[6]
- Mirassou[6]
- Mirassou Bas[6]
- Mirassou Haut[6]
- Moulia[6]
- La Mouline[6]
- Moura[6]
- Nario[6]
- Nouqué[6]
- Noutary[6]
- Noye[6]
- Oron[6]
- Cabane d’Oumarre[6]
- Bois de l’Oumbre-del-Hourcq[6]
- Gouffre de l’Ours[6]
- Pagnon[6]
- Pédaing[6]
- Pélou[6]
- Les Pernes[6]
- Cabane de la Pernotte (ruines)[6],[8]
- Pescamou[6],[8]
- Borde des Peyres[6]
- Peyret[6]
- Arette La Pierre Saint-Martin[6]
- Col de la Pierre Saint-Martin[6]
- L’Arre Planère[6]
- Pouey[6]
- Poursuca[6]
- Le Pourtet[6],[8]
- Prat[6]
- Granges de Prat[6]
- La Puyade[6]
- Rachet[6]
- Roucam[6]
- Pène Rouye[6]
- Sainte-Gracie[6]
- Saint-Marty[6]
- Salanove[6]
- Salet[6]
- Salies[6]
- Sarrelangue[6]
- Saudiat[6]
- Plateau de Séguitte[6]
- Pas de Single[6]
- Bois de Soudet[6]
- Cabanes de Soudet[6]
- Soulaing[8]
- Soubies[6]
- Soubirou[6]
- Soulé[6]
- Borde de Soulé[6]
- Sous Pène[6]
- Superville[6]
- Col de Suscousse[8] ou Garatéko L’époua[6]
- Talou[6]
- Talou d’Arnaune[6]
- Talou de Bouc[6]
- Tamarpouey[6],[8]
- Tapie[6]
- Col de Taules[6]
- Braca de Termy[6],[8]
- Le Terrail[6]
- Gouffre La Tête Sauvage[6]
- Tourette[6]
- Tourumy (source captée)[6]
- Col de Tremeil[6],[8]
- Camp d’Urdette[6]
- Zélukobortha (gouffre)[6]
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Licq-Atherey », sur la commune de Licq-Athérey, mise en service en 1970[14] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[15],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 507,1 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 41 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[18], à 13,4 °C pour 1981-2010[19], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[20].
Urbanisme
Typologie
Arette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25 %), prairies (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,2 %), zones urbanisées (1,2 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le toponyme Arette apparaît sous les formes Areta (1186[8], titres de Barcelone[27]), Rete (1383[8], contrat de Luntz[28]), Arete (1385[8], censier de Béarn[29]), Erete (1440[8], titres de la vallée de Barétous), Aretha et Eretha (1444[8], règlements de la Cour Majour de Béarn[30]), Hereta (1538[8], réformation de Béarn[31]), Arette (1674[32], insinuations du diocèse d'Oloron[33]), Arrette sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siècle[32]) et Arete (1801[34], Bulletin des lois).
Le toponyme vient du basque ar- (= pierre) et du suffixe locatif collectif -eta, ce qui signifie lieu pierreux[32].
Son nom béarnais est Areta[35] ou Aréte[36].
Arrègle désignait une ferme et un moulin, construits sur le Vert d’Arette. On retrouve ce toponyme sous les graphies le molii d’Arregle (1385[8], censier de Béarn[29]), Aregle en Baretous (1433[8], notaires d'Oloron[37]), Aregla (1538[8], réformation de Béarn[31]) et Réglé (1863[8], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
L'Arrigau est un hydronyme désignant un ruisseau qui prend sa source sur Arette et conflue avec le Vert à Aramits. Il est cité en 1538[8] (lo ariu aperat la Rigau, réformation de Béarn[31]) et en 1863[8] (l’Arrigas, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque) sous des graphies différentes.
Arlas est une montagne située à la frontière avec l’Espagne, mentionnée en 1538[8] (réformation de Béarn[31]).
L’hydronyme Aurèye est cité sans accentuation (Aureye) dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque (1863[8]).
Bayrès est une ferme de la commune, citée dès 1538[8] (réformation de Béarn[31]), ainsi qu’en 1863[8] (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque), sous la graphie Bayres.
Au XIXe siècle, le col de Bissouritto se nommait col de Bissourritte (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863[8]).
Le Bois de Bouchet apparaît sous la forme Bouchette dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque en 1863[8]. Le toponyme désignait déjà un bois.
La Chousse est un hydronyme indiqué par Paul Raymond en 1863[8], désignant un affluent du Vert, qui prend sa source et conflue sur Arette.
Costemale et Les Courréges sont deux montagnes indiquées par Paul Raymond en 1863[8], sur le territoire d’Arette.
Estratte est une ferme dont la graphie apparaît sous les formes Estrate (1385[8], censier de Béarn[29] et 1863[8], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque) et Estrata (1538[8], réformation de Béarn[31]).
Le col de Garbas, séparant les communes d’Arette et de Lanne, est indiqué par le dictionnaire de 1863[8].
Le toponyme Guilhers apparaît sous la forme le Pas de Guilhers dans ce même dictionnaire[8], et désignait un bois entre Arette et Lées-Athas.
Hournères est un hydronyme cité sous la forme Le Hourner en 1863[8], désignant un ruisseau qui arrose Arette et se jette dans la Chousse.
Lagaretche apparaît sous la graphie Lagarretche en 1863[8], et désigne un bois de la commune.
Le pont Larron, mentionné par le dictionnaire topographique de 1863[8], tire son nom du Vert d’Arette, appelé également autrefois Larron.
La montagne et le bois Lèche sont mentionnés en 1589[8] (réformation de Béarn[31]) sous la graphie La singla de Lexe.
Le toponyme Légorre d’Ibarry désigne une montagne, indiquée par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[8] sous la forme Legorre.
Mantchola, cité sous la graphie Manchola en 1863[8], est un hydronyme désignant un ruisseau qui délimite les communes d’Arette et de Sainte-Engrâce, avant de se jeter dans l’Uhaïtxa.
Le Nécore, affluent du Vert signalé par Paul Raymond en 1863[8], prend sa source au col éponyme.
La Pernotte est hydronyme désignant un tributaire[8] de la Chousse.
Perscamou désigne à la fois une montagne et un col[8], situé sur la frontière avec l’Espagne.
Le toponyme La Pierre Saint-Martin apparaît sous la forme La peyre de Sent-Martin, frontière de Navarre en 1589[8] (réformation de Béarn[31]).
Le Pourtet (ou Pourtet en 1863[8]) est un mont, sur la frontière, qui s’étend sur les communes d’Arette et de Lées-Athas.
Le col de Soès est mentionné par le dictionnaire de 1863[8].
Soulaing est une montagne des communes d’Arette et d’Osse-en-Aspe[8]. Le ruisseau de Soulaing, tributaire du Lourdios, s’écoule sur Osse-en-en Aspe.
Le Soulayets est cité sous la graphie Soulayet en 1863[8].
Le col de Suscousse et le bois du même nom s’étendaient en 1863[8] sur les communes de Lanne et de Sainte-Engrâce.
Tamarpouey est une ferme d’Arette, déjà mentionnée en 1385[8] (censier de Béarn[29]).
Paul Raymond indique en 1863[8] que le Termy est un ruisseau qui prend sa source sur Arette et qui se jette dans l’Uhaïtxa à Sainte-Engrâce.
Trémeil désigne une montagne d’Arette et de Lanne, mentionnée sous les formes Torrumie en 1703[8] (règlement d’Arette[38]) et Tremeilh en 1863[8].
Histoire
En 1385[8], Arette comptait 87 feux et dépendait du bailliage d'Oloron.
Le , le village d'Arette est détruit à 80 % par un séisme d'une magnitude de 5.5[39] qui tue une personne. L'horloge du clocher de l'église (détruite) indique l'heure exacte du sinistre : 23 h 15. Les ondes sismiques se ressentent à Pau, à Tarbes et à Bayonne[40]. C'est le séisme le plus violent en France métropolitaine depuis celui de Lambesc en 1909[39]. Le journaliste Yves Mourousi y fait ses premières armes de journaliste.
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Arette fait partie de 6 structures intercommunales[41] :
- la communauté de communes de la vallée de Barétous ;
- le SIVU La Verna ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat mixte de la Pierre Saint-Martin ;
- le syndicat mixte des gaves d'Oloron-Aspe-Ossau et de leurs affluents ;
- le syndicat mixte du Haut-Béarn.
Arette est le siège du syndicat mixte de la Pierre Saint-Martin[42].
Jumelage et coopération
Au 16 février 2012, Arette est jumelée avec[43] :
- Isaba-Izaba (Espagne) depuis 1977 .
Au 16 février 2012, Arette coopère avec[43] :
- Roncal-Erronkari (Espagne), depuis 1991, dans le cadre d’un projet de développement rural et agricole.
Population et société
Démographie
Le nom des habitants est Arettois[44],[45].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47].
En 2019, la commune comptait 1 074 habitants[Note 8], en augmentation de 2,78 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,8 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,6 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 539 hommes pour 535 femmes, soit un taux de 50,19 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (47,92 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Arette dispose d'un collège public, le collège d'Arette Barétous[51], ainsi que d'une école primaire.
Sports
Le club de pelote basque s'entraîne sur le fronton du village.
Économie
L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage (bovins et ovins), ainsi que l'exploitation forestière. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Le musée la Maison du Barétous est installé sur la commune. Il présente des collections permanentes relatives au pastoralisme et à la junte de Roncal.
Patrimoine religieux
L'ancienne abbaye laïque[52] du XVIIe siècle, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le .
L'église Saint-Pierre d'Arette recèle du mobilier (lustre[53], autel, retable[54]) et une statue[55] (Vierge à l'enfant) classés par les monuments historiques au titre des objets.
Patrimoine environnemental
La Soum de Liorry s’élève à 1 012 mètres[6], le pic de Biscarroules à 1 017 mètres[6] et le pic de Sudou à 1 167 mètres[6]. Le pic de Légorre[6] culmine, quant à lui, à 1 359 mètres, la Soum de Soudet[6] à 1 542 mètres, le pic de Guilhers[6] à 1 597 mètres et la Soum de Lèche à 1 839 mètres[6]. Le pic d’Arlas pointe à 2 044 mètres[6], sur la frontière avec l’Espagne, et l’Arres d’Anie[6] à 2 120 mètres.
Un arboretum est signalé à l'est de la commune[6].
Événements sportifs
La commune s'est située sur le trajet de la 16e étape du Tour de France 2007 qui a eu lieu le . Le parcours de 218 kilomètres reliait Orthez à Gourette - col d'Aubisque.
L'arrivée de l'étape du 102e Tour de France du s'est déroulée à la station de La Pierre-Saint-Martin.
L'épreuve de montée impossible, organisée depuis 1984, est inscrite au championnat de France.
Personnalités liées à la commune
- Nées au XVIIe siècle
- Jacques Ier d'Arette de Béarn-Bonasse, baptisé vers 1600 en Béarn et mort en 1666 à Saint-Castin, est un seigneur de Bonasse et abbé laïc d'Arette.
- Nées au XIXe siècle
- Henri Pellisson, félibre et membre de l'Escole Gastoû Febus affiliée au Félibrige (1846-1912), primé aux Jeux floraux de Toulouse en 1898 pour son poème Notre Dame de Sarrance.
- Paul Soutiras (1893-1940), commandant du 7e bataillon de chasseurs alpins, Mort pour la France lors de la bataille de France.
- Nées au XXe siècle
- Renée Massip, né en 1907 à Arette et morte à Paris en 2002, est une écrivaine française, lauréate du Prix Interallié en 1963.
- Pierre Aristouy, né le à Arette et décédé le , est un ancien joueur français de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France et la Section paloise au poste de deuxième ligne ou de pilier.
- Paul Ambille, né en 1930 à Béziers et mort en 2010 à Arette, est un artiste-peintre français.
- Nelson Paillou, président du CNOSF, Comité national olympique et sportif français résidait à Arette.
Héraldique
Blasonnement :
Écartelé : au premier et au quatrième de gueules aux deux vaches d'or, la queue pendante, passant l'une sur l'autre, accornées, colletées et clarinées d'azur, au deuxième et au troisième d'argent au sanglier de sable. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Métadonnées de la commune d'Arette », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Arette et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Arette et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Arette », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
- (es) Ministère espagnol de l'agriculture, pêche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consulté le ).
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Station Météo-France Licq-Atherey - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Arette et Licq-Athérey », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Licq-Atherey - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Arette et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- cité par Pierre de Marca dans son Histoire de Béarn
- Luntz, notaire de Béarn, manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Manuscrit de 1385 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Manuscrits du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siècle ».
- Michel Grosclaude (préf. Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416 p. (ISBN 9782350680057, BNF 35515059)..
- Manuscrits du XVIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Ostau Bearnes, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie classique » [PDF] (consulté le ).
- Institut béarnais et gascon, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie moderne » [PDF] (consulté le ).
- Notaires d'Oloron - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Archives de la commune
- « 1967 - Séisme d'Arette - Centre Pyrénéen des Risques Majeurs », sur c-prim.org (consulté le ).
- Photographies d'Arette après le séisme
- Cellule informatique préfecture 64, « Intercommunalité des Pyrénées-Atlantiques » (consulté le ).
- Fiche détaillée des compétences du syndicat mixte de la Pierre Saint-Martin
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des affaires étrangères (consulté le ).
- Gentilé sur habitants.fr.
- Brigitte Jobbé-Duval, Dictionnaire des noms de lieux : Pyrénées-Atlantiques, Paris, Archives et Culture, , 167 p. (ISBN 978-2-35077-151-9, BNF 42089597).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Arette (64040) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Pyrénées-Atlantiques (64) », (consulté le ).
- Site du collège d'Arette
- « L'abbaye laïque », notice no PA00084315, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le lustre de l'église », notice no PM64000035, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « L'autel et le retable de l'église », notice no PM64000034, base Palissy, ministère français de la Culture, lutrin« Le lutrin de l'église », notice no PM64000033, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « La statue de l'église », notice no PM64000538, base Palissy, ministère français de la Culture.
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