Beaulieu-les-Fontaines

Beaulieu-les-Fontaines est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Beaulieu et Fontaines.

Beaulieu-les-Fontaines

Mairie de Beaulieu-les-Fontaines.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC du Pays des Sources
Maire
Mandat
Robert Piechon
2020-2026
Code postal 60310
Code commune 60053
Démographie
Gentilé Bellifontains, Bellifontaines
Population
municipale
595 hab. (2019 )
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 39′ 39″ nord, 2° 54′ 48″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 106 m
Superficie 12,6 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Noyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thourotte
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Beaulieu-les-Fontaines
Géolocalisation sur la carte : France
Beaulieu-les-Fontaines
Géolocalisation sur la carte : Oise
Beaulieu-les-Fontaines
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Beaulieu-les-Fontaines
Liens
Site web https://www.beaulieu-les-fontaines.fr/

    Géographie

    Description

    Ambiance du village.

    Beaulieu-les-Fontaines est un village picard du Noyonnais situé à 11 km au nord-ouest de Noyon, 28 km au nord de Compiègne, 34 km au sud-ouest de Saint-Quentin et cinquante au sud-est d'Amiens.

    Il est limité au sud-ouest par l'ancienne route nationale 334 (actuelle RD 934 reliant Amiens à Soissons).

    Au XIXe siècle, Louis Graves indiquait « Le territoire de Beaulieu, qui a sa principale dimension dans la direction de l'est à l'ouest, est formé de coteaux. couverts par la forêt de Bouvresse, occupant toute la région septentrionale, et de terres labourables qui comprennent au plus un quart de la superficie. Plusieurs sources prennent naissance dans cette dernière partie du sol, qui est de nature glaiseuse. Il y a quelques mares, et l'on voit au nord du village, dans la forêt, un étang ayant environ deux hectares d'étendue[1] ».

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 710 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[8] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 28 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Beaulieu-les-Fontaines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Noyon dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73 %), forêts (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), zones urbanisées (3,4 %), prairies (0,1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 260, alors qu'il était de 258 en 2013 et de 243 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 83,8 % étaient des résidences principales, 5,8 % des résidences secondaires et 10,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 87,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12,1 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beaulieu-les-Fontaines en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,8 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Beaulieu-les-Fontaines en 2018.
    Typologie Beaulieu-les-Fontaines[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 83,8 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,8 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 10,4 7,1 8,2

    Toponymie

    Beaulieu-les-Fontaines est anciennement attesté sous les formes Beaulieu-le-Comte[Quand ?] et Beaulieu-en-Vermandois[réf. nécessaire], probablement en raison de son appartenance au territoire historique du Vermandois, qui était très vaste à l'époque du Haut Moyen Âge.

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale de signification apparente « beau lieu  » qui peut aussi avoir le sens d’« endroit agréable à habiter ». Albert Dauzat ne cite aucune forme ancienne, ce qui signifie qu'il n'en connait pas. En revanche, les autres Beaulieu sont souvent attestés au Moyen Âge sous la forme latinisée Bellus Locus[22], dont les éléments latins bellus et locus ont donné l'ancien français bel > beau et lieu. On note en gallo-roman BELLU et LOCU.

    C'est aux environs de 1835 que le nom de Beaulieu-le-Comte disparait au profit de celui de Beaulieu-les-Fontaines en raison de l'existence de ses fontaines[23].

    De nombreuses communes portent ce nom unique[24]. Pour éviter les confusions , on indique le département entre parenthèses: ce sont Beaulieu (Ardèche), Beaulieu (Cantal), Beaulieu (Côte-d'Or), Beaulieu (Hérault), Beaulieu (Indre), Beaulieu (Isère), Beaulieu (Haute-Loire), Beaulieu (Nièvre), Beaulieu (Orne), Beaulieu (Puy-de-Dôme). Certaines communes ont adjoint, pour se différencier, un mot indiquant leur situation: Beaulieu-les-Fontaines, Beaulieu-sur-Mer, Beaulieu-sur-Loire, Beaulieu-sur-Layon, Beaulieu-sous-la-Roche, Beaulieu-sur-Dordogne, Beaulieu-sur-Sonnette, Beaulieu-sur-Oudon, Beaulieu-en-Argonne, Beaulieu-lès-Loches, Beaulieu-sous-Parthenay.

    Le gentilé des habitants de ces divers Beaulieu est très varié : Beaulieusard, Beaulieurois, Bellilocien, Bellieurain, Bellilocois, Belliloquois, Belliloqueteux, Belliquière, Berlugan, Beloudonien.

    Histoire

    Moyen Âge

    Un gisement mésolithique est identifié sur le territoire [réf. nécessaire].

    Lieu assez considérable au Moyen Âge, Beaulieu portait le titre de bourg ou de ville[1]. Il y avait trois forteresses dont les traces sont encore visibles : un donjon octogonal (au centre du village), une autre près de la forêt de Bouvresse, au lieu-dit le Bouquet, qui portait le nom de fort de Namur, la troisième au lieu-dit le Vieux-Montel[1].

    Il existait un prieuré fondé au XIIe siècle, dépendant de l'abbaye Saint-Crépin-le-Grand de Soissons, Auguste Lognon le fait dépendre de l'Abbaye Saint-Barthélemy de Noyon[25], et un couvent dépendant des religieuses de Sainte Catherine de Sienne [réf. nécessaire].

    En 1430, après sa capture, Jeanne d'Arc est enfermée dans le château de Beaulieu. Elle y est bien traitée et il lui est laissé son propre intendant, Jean d'Aulon. Incarcérée au premier étage d'une tour d'enceinte, elle pouvait quitter sa geôle pour aller prier dans la chapelle du château. Fin mai, elle réussit à déplacer deux solives du plancher et se laisse glisser jusqu'au rez-de-chaussée, probablement à l'aide d'une corde. Elle parvinet jusqu'à l'entrée du château mais une ronde la surprit. Ce fut la première des deux tentatives de fuite de Jeanne[réf. nécessaire].

    Le gouverneur de Beaulieu, Jacob Estobert renforce la garde, interdit les sorties et retient Jeanne dans un sombre réduit, avant son transfert pour le château de Beaurevoir[réf. nécessaire].

    En 1465 et 1476, Beaulieu est deux fois assiégé, pris et détruit par les Bourguignons[1]. La seigneurie appartenait à la maison de Nesle et fit partie du marquisat de ce nom, érigé au XVIe siècle[1].

    La cure avait été constituée en paroisse au XIIIe siècle [réf. nécessaire].

    Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem possédaient des terres du membre de Beaulieu qu'ils avait obtenu de Germain-Louis Chauvelin, le , en échange de la commanderie de Santeny[26],[27]. Le membre relevait de la commanderie du Plessis.

    Les ruines du château ont perduré jusqu'en 1793, époque à laquelle elles furent démolies comme reste de la féodalité, par ordre des représentants du peuple en mission[1].

    En 1850, la commune disposait d'une école, d'un presbytère, d'un lavoir public, ainsi que d'une place plantée et d'un jeu d'arc. On y trouvait deux fours à chaux et deux moulins à vent. Une grande partie de la population était alors employée aux travaux de la forêt, mais comprenait également des sabotiers et des tisserands. Des femmes s'occupaient « d'enfants trouvés qui leur sont amenés de Paris par des commissionnaires de la commune de Thiescourt »[1].

    Le XXe siècle

    Lors de la Première Guerre mondiale, le village est occupé par l'arlmée allemande dès le et une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne

    La commune est libérée le 18 mars 1917 à la suite du repli allemand « Alberich » mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes. Les Allemands dynamitent l'église lors de leur retraite, afin de faire tomber le clocher pour barrer la route, mais celui-ci s'affaissa sur lui-même.

    La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict.

    Le 24 mars 1918, trois jours après une offensive allemande au départ de Saint-Quentin, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation. La commune est enfin libérée le 2 septembre 1918[28].

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[29] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [30].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Lassigny[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Thourotte

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Beaulieu-les-Fontaines est membre de la communauté de communes du Pays des Sources, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 19976 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792   M. Frizon    
    1820   M. Charles    
    1826   M. Caron[Note 8]    
    1831 après 1841 Marie François Armand Dercheu-Maillot[Note 9]    
    1846 après 1851 M. Caron    
    1856   Jean-Charles Ducrocq    
    1861 1889 Ferdinand Haniet    
    1889 1895 Gustave Vignes   Chevalier de la Légion d'honneur
    1895 1908 Henri Frizon    
    1908 1914 Octave Allard    
    1919 1927 Edouard Caron    
    1927 1932 Alfred Ludard    
    1932 1945 Louis Chefdeville    
    1945 1947 Louis Radde    
    1947 1971 Paul Chossaland    
    1971 1983 Christiane Jacoby    
    1983 1995 Hermes Raevens    
    1995 2001 Marcel Virnoux    
    mars 2001 2008 Pierre Lagoutte DVD  
    mars 2008 mai 2020 François Plevel[32]   Retraité
    mai 2020[33] En cours
    (au 14 août 2021)
    Robert Piechon    

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Candor, Ecuvilly, Ognolles et Solente par un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) L'école de Beaulieu accueille les classes de maternelles et de CP[34].

    Une maison familiale et rurale (MFR) se trouve également à Beaulieu.

    Postes et télécommunications

    Beaulieu-les-Fontaines dispose d'une agence postale communale[35].

    Santé

    La commune est, en 2021, dépourvue de médecin et pourrait bénéficier d'une maison de santé que créerait l'intercommunalité[36].

    Une maison de retraite, la résidence Bellifontaine, destinée aux personnes âgées dépendantes et gérée par l’hôpital de Compiègne-Noyon, est implantée à Beaulieu. Elle dispose de 67 lits dont 12 en Unité Protégée Alzheimer[37]{{.}}[38].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].

    En 2019, la commune comptait 595 habitants[Note 10], en diminution de 2,14 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    742728717785715729731721722
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    705712695672675716699673714
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    676695641531554562551532551
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    571527453459470505576585597
    2017 2019 - - - - - - -
    609595-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 308 hommes pour 294 femmes, soit un taux de 51,16 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    2,6 
    90 ou +
    3,8 
    7,2 
    75-89 ans
    16,1 
    14,4 
    60-74 ans
    12,7 
    23,0 
    45-59 ans
    19,0 
    15,0 
    30-44 ans
    18,3 
    15,0 
    15-29 ans
    13,4 
    22,8 
    0-14 ans
    16,8 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,3 
    75-89 ans
    7,5 
    15,1 
    60-74 ans
    15,8 
    20,9 
    45-59 ans
    20,1 
    19,5 
    30-44 ans
    19,4 
    17,9 
    15-29 ans
    16,5 
    20,8 
    0-14 ans
    19,4 

    Vie associative

    • Association des chasseurs de Beaulieu-les-Fontaines
    • Association pour la valorisation des races d'animaux d'ornement
    • Lors de certaines fêtes, l'eau de la fontaine de la place est remplacée par du vin.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Jean-Baptiste, dont le clocher avait été dynamité en 1917. Les parties subsistantes, qui dataient de la fin XIIe siècle, ont été détruites pour permettre la construction en 1928-29 de l’édifice actuel réalisé en sur les plans de l’architecte compiégnois Jean Stra. Son clocher de style art déco forme également le porche et passe d'une structure carrée au sol pour devenir octogonal sous la flèche. Les trois travées de la nef sont marquées par des pignons indépendants. Le baldaquin de l'ancienne église a été préservé[44]
    • Fontaines[45] :
      • La fontaine Saint-Jean (ou fontaine Cayeux) sur la rue du parc Saint-Jean, édifiée en 1834 et restaurée en 1977, et dont l'eau est issue d’une couche de lignite qui s’étend sous les terres de l’ancienne forêt de Bouvresse ;
      • la Fontaiine Lematte, située en périphérie de Beaulieu. C'est une résurgence d’eau souterraine dont la fontaine, édifiée en 1833 et qui porte le nom du fermier qui acheta en juin 1791 les terres où s’érige toujours la fontaine, dont les eaux sont ferrugineuses. Elle a été restaurée en 2002 par un chantier jeunes, puis en 2015
      • Fontaine Saint-Pierre, proche de la fontaine Saint-Jean. Elle a été redécouverte en 2015 à l'occasion des travaux de rénaturation du ru
      • Fontaine de la Grand Place, qui, avant l'adduiction d'eau potable dans les logements, était le principal point où les habitants pouvaient puiser de l'eau
    • Vestiges du château féodal (une tour, restaurée au XVIIe siècle), située dans l'enceinte de la Maison Familiale Rurale).
    • Ancien pigeonnier de trois étages.
    • Ancienne gendarmerie (actuellement résidence privée).
    • Statue de Jeanne d'Arc.
    • Anciens blockhaus de la Première Guerre mondiale[46]
    • Cachot de Jeanne d'Arc[46],[47].
    • Circuit de découverte du patrimoine du village, organisé avec une application sur smartphone[48],[49].
    • Le circuit des Arcs, circuit de promenade long de km qui débute à la Grand'Place de Beaulieu-les-Fontaines et permet de découvrir également Écuvilly[50]

    Personnalités liées à la commune

    • Jeanne d'Arc (1412-1431) est enfermée un mois au donjon (juin 1430) par les Bourguignons après sa capture à Margny-lès-Compiègne le 23 mai 1430 [réf. nécessaire]. Son cachot aurait été, soi-disant, l'oratoire souterrain de la chapelle du château [réf. nécessaire].
    • Pierre Eloy Sezille (mort en 1865), ancien curé de Beaulieu après avoir été soldat dans l'armée Napoléonienne où il participe à la campagne de Prusse, dont les victoires d’Iéna et d’Eylau puis instituteur à Noyon[46].
    • Raymond Moritz, peintre (1891-1950), qui a réalisé dans la chapelle un ensemble consacré à Jeanne d'Arc, exécuté pour la commémoration de 1930.

    Héraldique

    Blason
    D'azur à l'épée haute d'argent, garnie d'or, enfilée en chef d'une couronne du même et accostée de deux fleurs de lis d'or[51].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Carte spéciale des régions dévastées : 22 SO, Laon [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Ce maire est nommé sur le monument de la fontaine Saint-Jean en 1849
    9. Il rachète avec le Dr Dubois, médecin à Amiens, le domaine de Beaulieu le 23 juillet 1833
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Site de l'Insee

    Autres sources

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