Bessancourt

Bessancourt est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.

Cet article possède des paronymes, voir Bézancourt et Bessoncourt.

Bessancourt

La mairie

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Argenteuil
Intercommunalité CA Val Parisis
Maire
Mandat
Jean-Christophe Poulet
2020-2026
Code postal 95550
Code commune 95060
Démographie
Gentilé Bessancourtois
Population
municipale
7 878 hab. (2019 )
Densité 1 233 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 02′ 00″ nord, 2° 13′ 00″ est
Altitude 80 m
Min. 49 m
Max. 171 m
Superficie 6,39 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Taverny
Législatives 3e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Bessancourt
Géolocalisation sur la carte : France
Bessancourt
Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Bessancourt
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Bessancourt
Liens
Site web http://www.ville-bessancourt.fr

    Ses habitants sont appelés les Bessancourtois.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    Bessancourt se situe au pied de la forêt de Montmorency, sur le versant Sud-Ouest de la butte-témoin du même nom. Originellement organisé autour d'un ruisseau qui suivait le tracé de la Grande rue (aujourd'hui disparu), le village s'est au fil des ans développé le long de la route de Paris à Auvers-sur-Oise, avant de gagner la plaine qui s'étend vers Pierrelaye. Suivant ce schéma, l'habitat individuel prédomine autour du centre ville, alors que l'on trouve des grands ensembles et des constructions récentes dans la plaine. Bessancourt fait partie de l'aire urbaine de Paris.

    Bessancourt est limitrophe de Frépillon et Méry-sur-Oise au nord, Taverny au sud et à l'est et Pierrelaye à l'ouest ; en outre, un quadripoint avec Beauchamp existe au sud-ouest.

    Communes limitrophes de Bessancourt[1]
    Frépillon Villiers-Adam
    Méry-sur-Oise
    Pierrelaye Taverny

    Superficie et population

    Bessancourt a une surface de 6,39 km2 pour une population de 7 231 habitants, ce qui, en 2007, la classe[3] :

    Rang Population Superficie Densité
    France 1364e 27671e 834e
    Île-de-France 290e 780e 298e
    Val-d'Oise 44e 89e 45e
    Arrondissement de Pontoise 19e 63e 19e
    Canton de Taverny 2e 2e 2e

    Réseau routier

    L'A115 en direction de la N 184 (Francilienne) bifurque de l'A15 au niveau de Franconville et dessert Bessancourt par la sortie numéro 5.

    La ville est traversée par trois routes départementales :

    • suivant un axe nord-ouest/sud-est par la RD 328 partant d'Eaubonne pour rejoindre Hérouville ;
    • suivant un axe sud-ouest/nord-est par la RD 411 en provenance d'Herblay prenant fin à Bessancourt ;
    • suivant un axe sud-ouest/nord-est par la RD 191 en provenance de Pierrelaye prenant fin à Bessancourt.

    Transports ferroviaires

    La gare de Bessancourt.

    La commune est desservie par la gare de Bessancourt, sur la ligne H du Transilien reliant Paris-Nord à Valmondois et Persan - Beaumont.

    Transports en commun

    Les lignes de bus suivantes desservent Bessancourt :

    Urbanisme

    Typologie

    Bessancourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[7] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

    Toponymie

    Bercencuria, Bercendicuria en 1259, Bessanicurtis, Bercencort[12].

    Histoire

    Le plus ancien vestige archéologique de Bessancourt est un pic en grès taillé remontant au Mésolithique.

    Le site de Bessancourt passe pour un des plus anciens lieux d’habitation du diocèse. Sa situation particulière, au creux d’un vallon niché au pied d’une colline boisée, présentant des pentes ensoleillées, ne pouvait que favoriser l’implantation humaine. Le village s’est d’abord développé au bord d’un ruisseau, le Menluce, dont le tracé suivait le thalweg de la Grande-Rue actuelle et du Chemin de la Voie pour rejoindre la Liesse à Pierrelaye.

    C’est sous le règne de Philippe-Auguste que Bessancourt en 1189, accède au rang de paroisse, par décision de Maurice de Sully, évêque de Paris. Des plus anciens contrats, on relève les noms suivants : Bercolcort (1189) - Bercencort (1204) - Berchoncourt (1231) - Bercendicuriam (1249) - in territorio Bercecurie (1253) - Bersincourt (1239) - Bessencourt (1299). De très vieux titres nous apprennent que les premiers seigneurs (les Tirel) percevaient à Bessancourt des droits de péage et des droits sur le moulin à vent, les fours à pain et les pressoirs.

    Après avoir connu la domination de la famille Tirel, Bessancourt a été assujettie, pendant cinq siècles et demi, du XIIIe au XVIIIe siècle, à l’abbaye de Maubuisson ; trente abbesses s’y sont succédé, se faisant appeler Dames de Bessancourt.

    La terre de Bessancourt avait été achetée en 1240 par la reine Blanche de Castille, qui la donna à l'abbaye de Maubuisson.

    Ce fut un territoire en partie très tôt mis en valeur que Blanche de Castille et Saint-Louis donnèrent à l’abbaye de Maubuisson, qui marque ensuite l’empreinte de sa puissance par la construction de l'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais en 1250.

    Plan d'intendance de Bessancourt et Frépillon, 1783. Arpenteur : Denis Duchesne. Cadastre de Bertier de Sauvigny. Archives départementales du Val-d'Oise

    À la Révolution, le domaine de Maubuisson est vendu, et le premier conseil de la commune se tient le 7 février 1790. 

    Le 27 avril 1789, les députés Garnier et Meurger portent le cahier des plaintes et doléances des Bessancourtois aux États Généraux. Bessancourt perdra son statut de "bourg fermé" (pour traverser le village, il fallait acquitter un droit de péage) à la grande satisfaction des vignerons qui possédaient 132 hectares de vignobles.

    La première élection municipale aura lieu le 7 février 1790, Jacques Chéron sera le premier maire de Bessancourt.

    À partir de 1815, d'importantes carrières de gypse sont mises en exploitation à Taverny et Bessancourt. En 1990, certaines de ces carrières situées en ville fermeront.

    En 1862, mairie et écoles s’installent dans des bâtiments situés près de la place et de l’ancien cimetière. Ces bâtiments seront démolis et reconstruits en 1878, avec une nouvelle mairie et une nouvelle école.

    Terre de laboureurs et de vignerons, riche de ses cultures, Bessancourt n’a cessé de se développer au cours des siècles, passant de 240 habitants en 1470 à 1 124 habitants à la veille du XXe siècle.

    Du fait de la position stratégique des carrières de gypse, notamment par la proximité du chemin de fer, et de leur superficie, ces dernières sont utilisées par les Allemands de 1941 à 1944 qui y stockent des munitions, y établissent un centre de défense aérienne de la Luftwaffe et en font un atelier de montage des missiles V1, les mines étant inappropriées pour y fabriquer des missiles V2.

    En 1946, l'armée de l'air utilise à son tour les carrières.

    En 1957, le Centre d'Opérations de la Défense Aérienne s'installe à Taverny, suivi en 1961 du Commandement Air des Forces de Défense Aérienne et en 1963 du Commandement des Forces Aériennes Stratégiques.

    Avec le développement des transports et la proximité de Paris, Bessancourt a perdu au cours du dernier siècle sa situation agricole privilégiée qui en faisait un lieu de villégiature très apprécié. Riche de son passé et de son cadre privilégié, Bessancourt attire néanmoins de nouveaux habitants et connaît une expansion (2 153 habitants en 1936, 2 644 en 1960, 3 500 en 1968, 5 759 en 1975, 7 500 en 2000).

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[13], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 rattache la commune à l’arrondissement de Pontoise au département du Val-d'Oise après un transfert administratif effectif au . Toutefois, à compter du la commune est désormais intégrée à l'arrondissement d'Argenteuil, afin de tenir compte des limites des intercommunalités[14].

    Elle faisait partie de 1801 à 1931 du canton de Montmorency, année où elle intègre le canton de Taverny[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Bessancourt fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de celle du tribunal judiciaire et de commerce de Pontoise[16],[17].

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Taverny

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Val-d'Oise.

    Intercommunalité

    Bessancourt était membre de la communauté d'agglomération du Parisis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2005 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante en Île-de-France capables de dialogier avec la métropole du Grand Paris créée par la même loi, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération Val Parisis dont est désormais membre la commune.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste DVG menée par le maire sortant obtient la majorité absolue des suffrages aexprimés, avec 1 654 voix (59,88 %, 23 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant celle DVD menée par Francis Balland, qui a obtenu 1 108 voix (40,12 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
    Lors de ce scrutin, 40,08 % des électeurs se sont abstenus[18].

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise, la liste DVG-ECO menée par le maire sortant Jean-Christophe Poulet obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 242 voix (68,46 %, 25 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), battant largement la liste DVG menée par Élie Domergue, qui a obtenu 572 voix (31,53 %, 4 conseullers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 61,91 % des électeurs se sont abstenus[19].

    Liste des maires

    Liste des maires de Bessancourt
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 mars 1965 Paul Bonneville    
    mars 1965 mars 1971 Gilbert Petit ]  
    mars 1971 mars 1977 George Magenot    
    mars 1977 mars 1983 Gilbert Petit    
    mars 1983 mars 2001 Michel Rochoux DVD  
    mars 2001[20] En cours
    (au 10 juin 2021[21])
    Jean-Christophe Poulet[22] EÉLV[23] puis FD Enseignant, directeur de l'E2C95
    Vice-président de la CA Val Parisis (2015 → )
    Chevalier des palmes académiques
    Réélu pour le mandat 2020-2026[24],[25],[26]

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[27].

    Sécurité

    La ville dispose d'une police municipale disposant d'un local permettant d'accueillir le public dans la Grande-Rue et d’une caserne de pompiers en bordure de la commune de Frépillon et du complexe sportif des Marboulus au nord-ouest de la ville[réf. nécessaire].

    Jumelages

    Bessancourt est à ce jour lié[Quand ?] avec quatre communes, dont trois en Europe et une en Afrique[28] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

    En 2019, la commune comptait 7 878 habitants[Note 3], en augmentation de 19,53 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    789821846785810810785824750
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7127537658028668821 0081 0091 124
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2661 3071 4871 6831 8772 1642 1532 0792 422
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 8473 7815 9785 7586 4296 9997 2817 2316 629
    2017 2019 - - - - - - -
    7 3187 878-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

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    La commune dispose d’une crèche familiale municipale située dans des locaux adjacents à la mairie permettant à des enfants de trois mois à trois ans de s’éveiller grâce à des activités éducatives ou familiales. Cette crèche est assistée par une halte-garderie située non loin dans la rue Madame. Ces structures, en favorisant l’éveil, permettent aux enfants d’entrer en douceur dans le monde de l’apprentissage qu’ils découvriront peu de temps après en entrant en école maternelle.

    En 2011, il existe deux groupes scolaires contenant chacun une école maternelle et primaire. Un groupe se trouve dans le quartier des Brosses et Malais, le groupe scolaire Lamartine qui n'a ouvert qu'en 1970 lors de la construction du quartier, et l’autre dans le quartier de la gare, le groupe scolaire Saint-Exupéry construit à partir des années 1930 pour remplacer les anciens locaux devenus trop petits.

    Par la suite les élèves de primaire peuvent entrer au collège Maubuisson situé dans le quartier des Brosses et Malais depuis 1979. Le collège accueille aujourd'hui environ 500 élèves, soit cinq classes par niveau, et a subi un certain nombre de travaux ces dernières années pour le remettre au goût du jour.

    En liaison avec les trajets domicile-école, un projet appelé Pédibus animé par l'Agence régionale de l'environnement et des nouvelles énergies (ARENE) et la délégation régionale Île-de-France de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), a pour but de favoriser l’usage des modes moins polluants que la voiture pour aller à l’école, en particulier la marche et le vélo. Comme le bus, il s’agit d’une ligne desservant un quartier, avec des arrêts matérialisés. Une "caravane" d’enfants, encadrés par des parents bénévoles, emprunte à pied cette ligne. Dans le cas de Bessancourt, il existe 3 lignes différentes[réf. nécessaire].

    Culture

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    Depuis 1948, la Maison des jeunes et de la culture (MJC) fonctionne grâce aux efforts de bénévoles qui proposent les activités traditionnels d’une MJC (théâtre, peinture, céramique…) dans les sous-sols de la mairie jusqu’à ce que la MJC s’installe dans le parc Keller au début des années 1970 sous l’impulsion de son premier directeur rémunéré, Rafael Lopez. À force d’activités nouvelles et de travail, la MJC devient l’une des plus fréquentées du Val-d’Oise dans les années 1980, mais elle a été dissoute en 2003.[réf. nécessaire].

    Le 28 juin 2013 est inauguré « L'Espace Marc-Steckar » (en présence du musicien, jazzman, du même nom, habitant Bessancourt) qui est le nouvel Espace Culturel de la ville. Il y accueille « L'École de Musique » de la ville, ainsi que des expositions d'arts plastiques. On y donne donc des cours de musique (avec violon, batterie, flûte, piano, guitare, basse, guitare électrique, solfège), ainsi que des cours de théâtre.

    Santé

    En 2011, il existe deux pharmacies à Bessancourt, l’une près du quartier des Brosses et Malais sur l’avenue de la République et l’autre proche de l’école Saint-Exupéry et de la gare. On dénombre par ailleurs quatre médecins presque tous situés sur la RD 928 qui traverse la ville.

    La ville possède un centre de secours principal ultra-moderne qui couvre les villes de Bessancourt et Frépillon en limite de Frépillon, ce centre remplace l'ancien centre de Bessancourt qui se situait au pied de l'église et qui sert maintenant au service technique municipal.

    Pour l’anecdote, jusqu’en 1960 il existait une petite clinique près du croisement de l’avenue de Paris et de la rue de la Gare.

    Social

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    Centre communal d'action sociale (CCAS) : Le CCAS de Bessancourt est un établissement public communal doté de la personnalité morale et de l'autonomie budgétaire qui se situe non loin de l'église. Il intervient à deux titres : l'aide sociale légale et l'aide sociale facultative. En ce qui concerne l'aide sociale légale, il intervient dans les domaines suivants : l'instruction des demandes d'aide sociale pour le compte du conseil général, à savoir : les dossiers de l'allocation personnalisée d'autonomie, les dossiers de demande de compensation du handicap, d'aides sociales, les demandes de RSA, et les demandes de Fonds Solidarité Logement, impayés d'énergie, d'eau...

    Économie

    L'économie agricole et vinicole du XIXe siècle subit des transformations du fait de la création du réseau ferré. D’une part celui-ci provoque la création de nouveaux quartiers gourmands en espace et d’autre part le chemin de fer contribua à l’essor de nouvelles cultures correspondant plus aux demandes de la population parisienne qui voulait de plus en plus de fruits, de lait et de légumes. Progressivement avec l’arrivée du chemin de fer, l’activité agricole de Bessancourt s’adapta donc aux besoins de Paris en abandonnant céréales et vignes, qui de toutes manières étaient de qualité médiocre du fait des terres sableuses de la vallée de Montmorency.

    L’agriculture maraichère se trouva facilitée par l’arrivée massive de gadoue et des eaux usées de Paris qui servirent d’engrais pour fertiliser les sols, ce qui pose aujourd’hui de graves problèmes de pollution.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais.

    Bessancourt compte un monument historique sur son territoire :

    • Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais (classée monument historique en 1921[32]) : de style gothique, elle a été bâtie à partir de 1250 sous l'impulsion de l'abbesse de l'abbaye de Maubuisson en remplacement d'une chapelle remontant au moins au XIe siècle.
      De plan cruciforme, c'est un édifice haut et élancé, se composant d'une nef avec deux bas-côtés ; d'un transept saillant et d'un chœur au chevet polygonal. Le clocher qui se dresse sur la première travée du bas-côté nord fait partie intégrante de la façade occidentale et a été construit au XIVe siècle. L'étage supérieur est ajouré de deux baies abat-son gémelées par face, entourées d'une riche ornementation, mais les contreforts se terminent ensuite d'une manière abrupte au niveau de la gouttière du toit. Il n'y a pas de flèche, mais un simple toit à quatre versants couvert d'ardoise.
      Le portail occidental avec sa riche ornementation flamboyante ainsi que le remplage de la fenêtre haute en forme de fleur de lys ne datent que du XIXe siècle, mais l'illusion de l'architecture du XVIe siècle est presque parfaite.
      Pendant cette période, la nef et le transept ont été retouchés dans le cadre des réparations à la suite des dégâts de la guerre de Cent Ans. Trois arcs-boutants dans la prolongation des contreforts consolident les façades nord et sud de la nef, qui possède des fenêtres hautes sur les deuxième et troisième travées seulement. Elles ont un remplage flamboyant, alors que les baies des bas-côtés sont des ogives à lancette simple. La grande verrière de la façade du croisillon sud du transept est particulièrement remarquable ; elle se compose de quatre hautes lancettes aux têtes tréflées surmontées d'une rose à quatre festons.
      Le chœur, sans collatéraux, possède des baies de deux lancettes de la même hauteur. À l'intérieur, l'on peut remarquer deux particularités dans le vitrage en grisaille : la représentation, à genoux, de Robert de Berceucort, chanoine de Paris en 1270, et juste au-dessus, sur un panneau ajouté, également à genoux, d'une abbesse de Maubuisson de 1594 dont les armes seraient celles d'Angélique d'Estrées. Cette observation permet l'hypothèse que l'église n'aurait été achevée que vers la fin du XVe siècle[33].

    On peut également signaler :

    • Monument aux martyrs de la Résistance et de la Déportation, face au cimetière.
    • Monument aux morts du cimetière.
    • Grille du château Madame, rue du Château : le château de Bessancourt était initialement une maison de campagne de l'abbesse de l'abbaye de Maubuisson. Devenu pavillon de chasse du prince de Conti sous Louis XIV, il est vendu comme bien national à la Révolution française. L'appellation de château Madame ne paraît qu'au XIXe siècle et fait référence à l'abbesse de Maubuisson. Adolphe Thiers habitait le manoir pendant la révolution de 1830. La grille a été installée au XIXe siècle pour remplacer un double vantail en bois. Le château a été démoli depuis[33].
    • Croix de l'Achevé, carrefour de la place de l'Achevé : cette croix remonte au XIIIe siècle et marquait la limite entre les fiefs de Bessancourt et de la Chevée, appartenant tous les deux à la maison de Montmorency. La présence des fourches patibulaires en ce lieu a sans doute contribué à la déformation du nom initial de croix de la Chevée, tel qu'il figure dans des chartes anciennes. La croix actuelle en fer forgé ne date que du XIXe siècle[33].
    • Source des Courgents, rue du Haut-Tertre : l'eau de cette source provient du vallon du Haut-Tertre. La source se présentait initialement comme une petite mare, où les habitants amenaient s'abreuver le bétail. Ce n'est qu'en 1862 que la source est captée sous un petit édicule voûté[33].

    Personnalités liées à la commune

    • Blanche de Castille[pourquoi ?]
    • Adolphe Thiers (1797-1877), homme politique, écrit à Bessancourt les deux premiers volumes de son histoire de la Révolution française ;
    • Antoine Vollon (1833-1900), peintre, résida à Bessancourt ;
    • Georges Méliès[pourquoi ?] (1861-1938), cinéaste ;
    • Désiré Pâque (1867-1939), musicien belge mort à Bessancourt ;
    • Aristide Quillet (1880-1955), libraire, éditeur de l'encyclopédie Quillet, a fait son apprentissage à Bessancourt ;
    • Pierre Clément (1943-2011), peintre, est né à Bessancourt ;
    • Marc Steckar (1935-2015) musicien français mort dans la commune.

    Héraldique

    Les armes de Bessancourt se blasonnent ainsi : Parti : au premier de gueules à la bande d'argent, accompagnée de six croisettes recroisetées au pied fiché d'or, ordonnées en orle trois en chef et trois en pointe (Famille Tirel), au second d'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur ordonnés 2 et 2 (Maison de Montmorency) ; au chef aussi d'azur chargé de deux fleurs de lys d'or ; à la crosse d'or brochant sur le tout de la partition et du chef.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Communes limitrophes de Bessancourt » sur Géoportail..
    2. « Communes limitrophes de Bessancourt » sur Géoportail..
    3. « Résumé statistique national (fichier Excel) », sur Insee (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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    20. Clarisse Fabre, « Dans le Val-d'Oise, le maire de Bessancourt essaie de « rester écologiste » en freinant l'urbanisation », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ) « Élu en 2001 à la tête d'une liste essentiellement associative, il espère développer sa ville de 7 500 habitants autrement qu'en bétonnant : alors qu'une partie du territoire est traversée par la « ceinture verte » d'Ile-de-France, la « plaine » est salie par une décharge sauvage. Sans compter le problème de pollution des eaux ».
    21. « Val d'Oise : le coup de gueule du maire de Bessancourt contre les déchets sauvages : Une «opération coup de propre dans la plaine» a été organisée ce jeudi 10 mai par Jean-Christophe Poulet, excédé de voir sa commune de Bessancourt (95) devenir une décharge à ciel ouvert », CNews (journal), (lire en ligne, consulté le ).
    22. « Jean-Christophe Poulet », Nos auteurs, sur https://www.editions-harmattan.fr (consulté le ).
    23. « Jean-Christophe Poulet quitte EELV », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
    24. Julien Ducouret, « À Bessancourt, Jean-Christophe Poulet réélu tranquillement », La gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne).
    25. Daniel Chollet, « Val-d'Oise. Municipales 2020. Le maire (dvg) de Bessancourt, Jean-Christophe Poulet, en piste pour un dernier mandat : Jean-Christophe Poulet, maire (dvg) de Bessancourt (Val-d'Oise) depuis 2001, est candidat à un quatrième mandat. Ce sera son dernier, explique-t-i », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Militant chez les Verts dès 1993, avant d’en prendre la tête sur le Val-d’Oise et de devenir le premier maire Verts d’Île-de-France en 2001, Jean-Christophe Poulet a ensuite rejoint Europe Écologie – Les Verts, puis le Front démocrate, qu’il a lancé avec Jean-Luc Bennahmias. Il a soutenu Emmanuel Macron en 2017 et certains le poussaient à être candidat aux législatives, mais c’est sans étiquette qu’il se présente à cette élection locale. ».
    26. « Conseil Municipal D’installation », Les conseils municipaux, sur https://www.ville-bessancourt.fr, (consulté le ).
    27. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Bessancourt, consultée le 27 octobre 2017
    28. Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures.
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    32. Notice no PA00080005, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. Claude Adam, Jean-Claude Cavard, Amélie Marty et Laure Schauinger, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Bessancourt », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, , p. 839-844 (ISBN 2-84234-056-6).
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