Boissezon

Boissezon est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Elle fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif Central.

Boissezon

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Castres - Mazamet
Maire
Mandat
Jacqueline Cabrol
2020-2026
Code postal 81490
Code commune 81034
Démographie
Gentilé boissezonnais ou boissesonols
Population
municipale
387 hab. (2019 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 34′ 34″ nord, 2° 22′ 53″ est
Altitude 314 m
Min. 247 m
Max. 734 m
Superficie 19,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Castres
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mazamet-1
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Boissezon
Géolocalisation sur la carte : France
Boissezon
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Boissezon
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Boissezon

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Durenque, la Durencuse, le Ruisseau d'Issalès, le ruisseau de Rieugrand, le ruisseau du Bouyssou, le ruisseau du Doul et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Boissezon est une commune rurale qui compte 387 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 3 369 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castres. Ses habitants sont appelés les Boissezonnais ou Boissezonnaises.

    Géographie

    Localisation

    Carte.

    Communes limitrophes

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la ligne 106 du réseau urbain Libellus.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Durenque, la Durencuse, le ruisseau d'Issalès, le ruisseau du Bouyssou, le ruisseau du Doul, un bras de la Durenque, la Durencuse, le ruisseau de la Blazié, le ruisseau de la Font de Rieutran, le ruisseau de Puech du Fau, le ruisseau de Puech-Pitou, le ruisseau de Rivaillou et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[3],[Carte 1].

    La Durenque, d'une longueur totale de 31,5 km, prend sa source dans la commune du Bez et s'écoule d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Agout à Castres, après avoir traversé 8 communes[4].

    La Durencuse, d'une longueur totale de 17,7 km, prend sa source dans la commune du Bez et s'écoule d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Durenquesur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[5].

    Le ruisseau d'Issalès, d'une longueur totale de 10,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il se jette dans le Thoré à Pont-de-Larn[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 972 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Burlats », sur la commune de Burlats, mise en service en 1980[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 918,5 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 40 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[16], à 14,1 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[18].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].

    La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[21]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[22],

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[23] :

    • la « forêt du puech du Fau et du Baile de Sarrettes » (1 110 ha), couvrant 3 communes du département[24] ;
    • les « sagnes du Pas des bêtes » (56 ha), couvrant 2 communes du département[25] ;
    • les « sagnes du Rieu Grand » (54 ha), couvrant 4 communes du département[26] ;

    Urbanisme

    Typologie

    Boissezon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[27],[I 1],[28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,7 %), prairies (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Buxadono en 1069, Boxazonem en 1112, de Boissado en 1165[30].

    D'après Ernest Nègre, son nom serait issu du latin Buxus, signifiant « ensemble de buis ». Mais Boissezon ne vient ni de *Buxadunum, ni de *buxetone, qui auraient abouti à *Boisseau et à *Boissedon[31].

    Histoire

    • À l'époque médiévale, Trencavel, vicomte d'Albi, construit un château à l'emplacement de l'église actuelle.
    • À la fin du XIIe siècle, les Boissezon, châtelains de Lombers, sont des seigneurs importants de la région. Alazaïs de Boissezon, femme de Bernard de Boissezon, est célébrée par le troubadour Raimon de Miraval. Sur la foi de celui-ci, le roi Pierre d'Aragon se serait épris de la beauté d'Alazaïs et serait venu lui faire la cour.
    • En 1280, Jean de Montfort donne la seigneurie de Boissezon aux Burlats.
    • À l'époque moderne, Boissezon est désigné sous le vocable Boissezon d'Augmontel, pour le distinguer de Boissezon de Matviel, actuelle commune de Murat-sur-Vèbre.
    • Lors de conflits du XVIe siècle, le château est occupé successivement par les troupes protestantes du duc de Rohan, et les troupes catholiques du duc de Montmorency. Il est finalement rasé par le Vicomte de Paulin, à l'exception de la tour du guetteur conservée jusqu'à nos jours.
    • Pierre Borel décrit au XVIIe siècle une nymphe vivant aux environs de Boissezon, vêtue d'une robe plissée, avec des pieds et des bras très longs, rencontrée par un dénommé Séve qui, une fois arrivé à Boissezon, raconta son aventure aux habitants. Une légende locale mentionne la Salimonde, belle femme aux longs cheveux, qui n'apparaissait qu'à la Chandeleur, mangeant une pomme si la récolte de l'année allait être bonne.
    • En 1714, la marquise de Saint-Chamond, héritière de Louis de Cardaillac, vend sa part de la seigneurie de Boissezon à noble Barbara de La Belotterie.
    • En 1768, Boissezon est victime d'une inondation.
    • En 1789, Boissezon appartient à la sénéchaussée et au diocèse de Castres.
    • En 1792, lors du recrutement des bataillons de volontaires du Tarn, Boissezon est tenu de fournir 25 volontaires.
    • En 1790 est créée la municipalité de Boissezon d'Augmontel, chef-lieu de canton comprenant les communes d'Augmontel, Boissezon d'Augmontel, Cambounès, Saint-Julien de Gaïx (aujourd'd'hui Lagarrigue) et Valdurenque.
    • Le 20 mars 1830, la section de Payrin-haut, enclave de Boissezon, est réunie à la commune d'Augmontel.
    • Le 12 juin 1833, une ordonnance redélimite les communes de Boissezon et de Castres.
    • Le 22 juin 1889, la commune de Boissezon est diminuée de la paroisse de Saint-Salvy-de-la-Balme, érigée en commune.
    • le 14 mars 1928, malgré un avis défavorable du Conseil d'État, la commune est à nouveau diminuée de la paroisse de Noailhac, à son tour érigée en commune.
    • Le 3 juillet 1973, la commune de Boissezon est rattachée au canton de Mazamet-Nord-Est.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    février 2018 en cours Jacqueline Cabrol[32]    
    mars 2008 novembre 2017[33] Claude Aussillou[34]    
    mars 2001 mars 2008 René Bernard    
    avant 1981   Xavier Lasbordes    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36]. En 2019, la commune comptait 387 habitants[Note 7], en diminution de 4,21 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 0092 4972 8623 3693 3692 9942 9452 9803 063
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6372 7072 7102 7272 8452 8322 8471 9351 962
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8411 9131 7661 5271 513761777702757
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    707633572509398390385384403
    2017 2019 - - - - - - -
    397387-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    L'église Saint-Jean-Baptiste

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 198 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 395 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 260 [I 4] (20 400  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]6,6 %10,1 %11,9 %
    Département[I 7]8,2 %9,9 %10 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 227 personnes, parmi lesquelles on compte 74,2 % d'actifs (62,3 % ayant un emploi et 11,9 % de chômeurs) et 25,8 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 54 emplois en 2018, contre 71 en 2013 et 69 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 143, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51 %[I 10].

    Sur ces 143 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 35 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    36 établissements[Note 10] sont implantés à Boissezon au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble36
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    925 %(13 %)
    Construction38,3 %(12,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    616,7 %(26,7 %)
    Activités immobilières38,3 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    38,3 %(13,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    38,3 %(15,5 %)
    Autres activités de services925 %(9 %)

    Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 36 entreprises implantées à Boissezon), contre 9 % au niveau départemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations2415108
    SAU[Note 12] (ha)412332251451

    La commune est dans la Montagne Noire, une petite région agricole située dans le sud du département du Tarn[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (24 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 451 ha[41],[Carte 5],[Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Calvaire près de l’église
    L'entrée du musée du militarial

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Son blasonnement est : Palé et contre-palé d'argent et de sable de quatre pièces.


    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Boissezon » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Castres » (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Boissezon » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Boissezon » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Boissezon » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Boissezon » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    3. « Fiche communale de Boissezon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    4. Sandre, « la Durenque »
    5. Sandre, « la Durencuse »
    6. Sandre, « le ruisseau d'Issalès »
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    12. « Station météofrance Burlats - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    13. « Orthodromie entre Boissezon et Burlats », sur fr.distance.to (consulté le ).
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