Burlats
Burlats [byʁlats] est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Sidobre, un territoire granitique couverts de forêts, à l'est de Castres.
Burlats | |
![]() Pavillon d'Adélaide. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Castres |
Intercommunalité | Communauté de communes Sidobre Vals et Plateaux |
Maire Mandat |
Serge Sérieys 2020-2026 |
Code postal | 81100 |
Code commune | 81042 |
Démographie | |
Gentilé | Burlacquois, Burlacquoises |
Population municipale |
2 053 hab. (2019 ![]() |
Densité | 63 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 38′ 15″ nord, 2° 19′ 06″ est |
Altitude | 195 m Min. 176 m Max. 682 m |
Superficie | 32,62 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Castres (banlieue) |
Aire d'attraction | Castres (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Castres-2 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | burlats.com |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Lignon, le Lézert et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « basse vallée du Lignon » et Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Burlats est une commune rurale qui compte 2 053 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération de Castres et fait partie de l'aire d'attraction de Castres. Ses habitants sont appelés les Burlacois ou Burlacoises.
Géographie
Localisation
Commune de l'aire urbaine de Castres située dans de son unité urbaine sur le Lignon, au nord-est de la ville de Castres.
Elle fait partie de la Communauté de communes Sidobre Vals et Plateaux.

Communes limitrophes
Voies de communication et transports
La commune est desservie par plusieurs lignes régulières du réseau régional liO : la ligne 763 la relie à Castres et à Lacaune ; la ligne 764 la relie à Castres et à Montredon-Labessonnié ; la ligne 766 la relie à Castres et à Lacaune.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par l'Agout, le Lignon, le Lézert, un bras de l'Agout, rieu maud, le ruisseau de Bouloumié, le ruisseau de l'Albague, le ruisseau de Rivassel, le ruisseau de Roziès et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 40 km de longueur totale[3],[Carte 1].
L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[4].
Le Lignon, d'une longueur totale de 10,4 km, prend sa source dans la commune du Bez et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[5].
Le Lézert, d'une longueur totale de 16,5 km, prend sa source dans la commune de Teillet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il se jette dans le Dadou à Terre-de-Bancalié[6].

Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1980 à 2016 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[12]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 2,2 | 4 | 6,2 | 10,1 | 13,1 | 15,2 | 15,1 | 12,1 | 9,8 | 5,4 | 2,6 | 8,2 |
Température moyenne (°C) | 6 | 7 | 9,6 | 12 | 16 | 19,4 | 22,1 | 22 | 18,7 | 15,1 | 9,6 | 6,6 | 13,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,1 | 11,7 | 15,2 | 17,9 | 21,9 | 25,6 | 29 | 28,9 | 25,4 | 20,3 | 13,9 | 10,6 | 19,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−19,8 09.01.1985 |
−12,9 12.02.12 |
−9,4 01.03.05 |
−3,4 04.04.1996 |
0,5 06.05.1985 |
3 01.06.06 |
6,5 05.07.1984 |
5,1 30.08.1986 |
3,1 26.09.02 |
−2,7 25.10.03 |
−9,4 23.11.1988 |
−10,1 26.12.10 |
−19,8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,2 29.01.02 |
25,1 28.02.1997 |
29,3 24.03.01 |
32 30.04.05 |
35,4 17.05.06 |
39,4 21.06.03 |
41,7 25.07.06 |
43 05.08.03 |
38,3 03.09.05 |
33 02.10.11 |
27,8 07.11.15 |
23,5 15.12.1989 |
43 2003 |
Précipitations (mm) | 79 | 67,5 | 67,3 | 103 | 95,6 | 72,7 | 45,5 | 66,9 | 70,7 | 83,9 | 83,5 | 82,9 | 918,5 |
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[15]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[16],
Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[18] :
- la « basse vallée du Lignon », d'une superficie de 56 ha, une vallée encaissée dans un socle granitique, intéressante pour sa diversité en Ptéridophytes[19] ;
- Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[20].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[21] : les « Granites du Sidobre et lac du Merle » (884 ha), couvrant 3 communes du département[22], et la « vallée de l'Agout entre Burlats et Roquecourbe, vallée du Lignon et plateau du Verdier » (1 448 ha), couvrant 3 communes du département[23] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[21] :
- les « rivières Agoût et Tarn de Burlats à Buzet-sur-Tarn » (1 364 ha), couvrant 24 communes du département[24] ;
- la « vallée de l'Agoût de Brassac à Burlats et vallée du Gijou » (15 868 ha), couvrant 17 communes du département[25].
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Burlats.
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Burlats est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[26],[I 1],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Castres, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[I 2] et 56 755 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,2 %), zones agricoles hétérogènes (19,3 %), prairies (4,3 %), zones urbanisées (3,9 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
Héraldique
![]() |
Son blasonnement est : De gueules au lion d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
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Politique et administration
Liste des maires

Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33]. En 2019, la commune comptait 2 053 habitants[Note 8], en augmentation de 2,75 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %). |
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 874 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 058 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 560 €[I 7] (20 400 € dans le département[I 8]). 46 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (42,8 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 8,4 % | 8,1 % | 9,4 % |
Département[I 10] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 290 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (68,2 % ayant un emploi et 9,4 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 236 emplois en 2018, contre 311 en 2013 et 303 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 890, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,9 %[I 13].
Sur ces 890 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 117 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 95,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 2,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
144 établissements[Note 12] sont implantés à Burlats au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 144 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 31 | 21,5 % | (13 %) |
Construction | 22 | 15,3 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 28 | 19,4 % | (26,7 %) |
Information et communication | 1 | 0,7 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 1,4 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 8 | 5,6 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 18 | 12,5 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 18 | 12,5 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 16 | 11,1 % | (9 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,5 % du nombre total d'établissements de la commune (31 sur les 144 entreprises implantées à Burlats), contre 13 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :
- Granitarn, taille, façonnage et finissage de pierres (4 826 k€)
- SAS Granit Du Sidobre, taille, façonnage et finissage de pierres (1 375 k€)
- Granitarn Carrieres, extraction de pierres ornementales et de construction, de calcaire industriel, de gypse, de craie et d'ardoise (1 230 k€)
- SARL Bourdeau, fabrication d'articles textiles, sauf habillement (834 k€)
- Bonnet Electricite, travaux d'installation électrique dans tous locaux (606 k€)
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 47 | 20 | 10 | 9 |
SAU[Note 14] (ha) | 452 | 359 | 270 | 240 |
La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole située dans le sud-est du département du Tarn. Entre bocages et forêt, cette zone est dédiée à l’élevage de ruminants de races à viande ou laitières. Sur les plus hauts plateaux, de nombreux élevages de brebis laitières produisent le lait destiné à la fabrication du roquefort[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (47 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 240 ha[39],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre de Burlats.
- Église Saint-Martial de la Fontasse.
- Temple protestant des Salvages.
Pavillon d'Adélaïde du prieuré de Burlats
Cette maison romane du XIIe siècle, probablement jamais habitée par la vicomtesse d'Albi, est remarquable par ces cinq grandes fenêtres au second étage qui éclairent une pièce unique. Ses faces sud et nord mesurent respectivement 15,30 m et 15 m pour une largeur de 8,40 m.
À l'origine, le bâtiment a trois niveaux : le premier est entièrement aveugle, le deuxième a de petites ouvertures devant servir à la défense de la maison et le troisième, probablement celui de l'habitat, est aveugle des côtés est et nord d'où soufflent les vents les plus froids mais comporte quatre baies au sud et une à l'ouest[40].
Maison d'Adam
C'est une maison du XIIe siècle, remarquable pour sa façade sur l'Agout. Peut-être est-elle une ancienne dépendance du prieuré. Son nom vient d'un chapiteau d'une fenêtre. Malgré son classement en 1927, cette fenêtre est vendue et démontée en 1935[41].
Ancienne collégiale Saint-Pierre
Les ruines de l'ancienne église collégiale, les façades et toitures de la maison dite maison d'Adélaïde avec ses fenêtres romanes et façade sur la rivière de la maison dite maison d'Adam ont été classées au titre des monuments historiques en 1981[42].
Les parties non classées subsistant des bâtiments conventuels ont été inscrites au titre des monuments historiques en 1981[42].
L'abbaye de Castres a fondé un prieuré à Burlats, mentionné une première fois en 973 date à laquelle elle reçoit un legs de Garsinde, comtesse de Toulouse et d'Albigeois. Puis dans une bulle de Calixte II. Quand l'abbatiale de Castres devient cathédrale, en 1317, les moines se constituent en chapitre et demandent leur sécularisation. L'église Saint-Pierre devient collégiale le 22 février 1318. L'église est détruite pendant les guerres de religion. Le chapitre de Burlats est autorisé par l'évêque et le parlement de Toulouse à s'installer à Lautrec. On essaie de restaurer une chapelle de l'église pendant le règne de Louis XIII, en 1613, mais elle est une nouvelle fois mise à sac par les troupes protestantes du duc de Rohan, en 1622. Un incendie se produit en 1625. La paix revenue, l'évêque demande aux chanoines de réintégrer leur collégiale, mais ils s'y refusent devant l'état de l'église. Une enquête de 1642 confirme l'état de ruine de l'église. Le collatéral nord est alors restauré. Le chapitre revient à Burlats en 1656 mais obtient du roi le droit de se réinstaller à Lautrec en 1659 où il reste jusqu'à sa dissolution en 1790. La commune rachète les parties ruinées de l'église en 1835 et présente un projet de restauration en 1837. L'église est utilisée jusqu'en 1844. Elle est classée Monument historique en 1845. La commune envisage alors de reconstruire l'église mais les crédits manquant, elle n'est que consolidée à partir de 1897[42],[43].
- Collégiale Saint-Pierre de Burlats
Tour de la Vistoure
La tour de la Vistoure est une des quatre portes de ville de l'enceinte, datant du XIVe siècle[44].
Châteaux
Le château de Burlats date du XVIIe siècle mais conserve une tour du XIVe siècle.
Le château du Carla date du XIXe siècle.
Rocher à cupules monumental « Le grain de Campsoleil »
Le rocher à cupules « Le grain de Campsoleil » a été trouvé près du village de Lafontasse. Il a d'abord été transporté sur un parking pour servir de borne de protection devant l'entrée d'une entreprise jusqu'à ce que Jean Bonnet, président de l'Association archéologique des mégalithes Brassac-Sidobre (AAMBS) l'y découvre en décembre 2009. En juin 2011, il est décidé de la sauvegarder et de le mettre en valeur dans l'ancienne nef de la collégiale Saint-Pierre de Burlats, près de la mairie, avec l'accord du maire, Jean-Marie Fabre, de la municipalité, de l'architecte des bâtiments de France et la participation de M. Alain Rodrigue, président du Comité départemental d'archéologie du Tarn (CDAT).
Ce rocher est une boule de granit dans lequel ont été gravées 25 cupules circulaires de 1,5 cm à 4,5 cm de diamètre pour une profondeur d'environ 1,5 cm. Leurs formes semblent montrer qu'elles ont été gravées avec un outil métallique, donc pas avant l'Âge des Métaux. Elles ont été gravées tout autour du rocher. Leur fonction ne peut être précisée : repères géographiques ou signes symboliques.
Le poids de ce rocher est d'environ 3 tonnes.
Personnalités liées à la commune
- Adélaïde de Toulouse (Azalais de Tolosa), fille de Raymond V, comte de Toulouse, qui épousa en 1171 Roger II Trencavel.
Vie pratique
Pour approfondir
Bibliographie
- Jean Cabanot, Burlats, pp. 191–207, dans Congrès archéologique de France. 140e session. Albigeois. 1982, Société Française d'Archéologie, Paris, 1985
- Marcel Durliat, Haut-Languedoc roman, pp. 263–270, Éditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" n°49), La Pierre-Qui-Vire, 1978
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la ville de Burlatswww.burlats.net
- Site de tourisme pour Burlats
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Burlats » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Castres » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Castres » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Burlats » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
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Autres sources
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- Ville de Burlats : Pavillon d'Adélaïdewww.burlats.net
- Ville de Burlats : Maison d'Adamwww.burlats.net
- Notice no PA00095491, base Mérimée, ministère français de la Culture : Prieuré (ancien)
- Ville de Burlats : collégiale Saint-Pierrewww.burlats.net
- Notice no PA00095492, base Mérimée, ministère français de la Culture : Tour de la Vistoure
- Voir panneau d'information à côté du rocher.
- Michel Payrastre, Henri Prat, Christian Servelle, « Le grain de Campsoleil », boule granitique à cupules (Burlats, Tarn), dans Archéologie tarnaise, no 15, Comité départemental d'archéologie du Tarn, (ISBN 978-2-918190-13-4).
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