Avion bombardier d'eau

Un avion bombardier d'eau (ABE)[1] est un avion utilisé pour la lutte contre les feux de forêt.

Pour les articles homonymes, voir ABE.

Hercules C-130 de la Garde nationale des États-Unis effectuant un largage de retardant en Californie (1997).
Canadair CL-215T de la force aérienne espagnole en mai 2005.
Beriev Be-200 en démonstration en janvier 2007 aux Émirats arabes unis.

Missions des avions bombardiers d'eau

L'avion bombardier d'eau (ABE) peut larguer de l'eau, simple ou additionnée de « retardant », un produit coloré (rouge) qui revêt la végétation d'une pellicule ignifuge (le retardant est une combinaison de sel ignifugeant -du phosphate d'ammonium, plus précisément-, d'épaississant -de la gomme ou de l'argile-, de quelques composants de moindre importance et de l'oxyde de fer qui agit en fait comme colorant) . Par météo défavorable (température ambiante élevée, vitesse du vent supérieure à 20 nœuds, teneur en eau du sol inférieure à 30 millimètres), très souvent présente en saison estivale, quelquefois dès le printemps ou prolongée en automne, les ABE peuvent exercer une veille aérienne, soutes pleines, à titre préventif.

Contraintes

Les avions bombardiers d'eau sont soumis à des contraintes très importantes :

  • ils doivent larguer au plus près du feu et doivent pour ce faire voler à basse altitude dans des reliefs souvent tourmentés (entraînant des changements de direction et d'altitude importants), avec des turbulences atmosphériques générées par les incendies et souvent des vents forts (puisqu'on les envoie en priorité sur les feux à propagation rapide, donc avec un vent important) ;
  • le largage lui-même provoque des contraintes importantes, notamment en raison du changement de masse rapide et conséquent de l'aéronef (un Canadair CL-415 largue par exemple en 1,2 seconde ses 6 tonnes d'eau, pour un poids à vide de moins de 13 tonnes).

Les ABE sont donc soumis à des difficultés de pilotage et à des contraintes énormes, ce qui explique la fréquence des accidents, et notamment de ruptures en vol (en particulier rupture par fatigue).

Modèles d'avions bombardiers d'eau

Les premiers bombardiers d'eau ont été les Catalina (surnom anglais) ; ces appareils étaient au départ des hydravions bombardiers-patrouilleurs militaires créés au milieu des années 1930, pour la lutte anti-sous-marine, les patrouilles côtières et le sauvetage maritime. Produits par le constructeur Consolidated, puis Convair (surnom canadien : Canso), certains d'entre eux furent transformés en bombardiers d'eau après la Seconde Guerre mondiale. Puis, la société Canadian Vickers (devenu Canadair) les reconditionna en modèle 28-5 , relancé pour servir l'ARC puis pour cet usage spécifique. De fait, ils ont été les précurseurs du Canadair CL-215.

Les ABE les plus connus sont ceux de la marque Canadair (constructeur Bombardier), souvent surnommés « pélican » en raison de leur forme. Ce sont des hydravions qui remplissent leurs soutes en vol rasant sur les plans d'eau. Deux modèles sont en service, le CL-215 puis le CL-415 ; le CL-415 emporte 6 100 litres.

Modèles d'avions bombardiers d'eau

Constructeur et modèlePays d’origineCapacité (L)Appareils produitsAppareils en serviceHydravion
Air Tractor AT-802F États-Unis+03 050, (maximum)X
AN-32P « Firekiller » Ukraine+08 000,
BAe 146 Royaume-Uni+11 000,1 (en 2012[2])1
Beriev Be-200 Russie+11 800,X
Bombardier Q-400 MR (ou Dash 8) Canada+09 800,
Canadair CL-215 Canada+04 900,12764 (en 2011)[3]X
Canadair CL-415 Canada+06 140,79 (en 2012[3])X
Canadair DHC-515 Canada ?22 (en projet)X
Consolidated PBY Catalina États-Unis+03 800, (5 700 pour le Super model)0X
Douglas DC-4 États-Unis0
Douglas DC-6 États-Unis+12 000,
Douglas DC-7 États-Unis+11 000,
Boeing 747 Supertanker États-Unis+77 600,31 (en 2017)
Fokker F27 Pays-Bas+06 800,
Grumman S-2 Tracker États-Unis+04 500,
Harbin SH-5 Chine+10 000,81 (en 1988)X
Iliouchine Il-76 « Desastres » Russie+43 230,
Lockheed C-130 Hercules États-Unis+13 627,
Lockheed P-2 Neptune États-Unis+08 940,
Lockheed P-3 Orion États-Unis+11 000,8 (États-Unis)
Martin Mars États-Unis+27 000,72 (Canada)X
McDonnell Douglas DC-10 Air Tanker « Air Tanker » États-Unis+45 000,2 (+8 en projet)2 (États-Unis)
McDonnell Douglas MD-87 États-Unis+11 000,5 (2 en projet)5 en 2018[4]
Pilatus PC-6 Turbo-Porter Suisse+01 000,-2 (États-Unis)
PZL-Mielec M-18 Dromader Pologne+02 200,
ShinMaywa US-2 Japon+15 000,4[5]4 (Japon)X
Tracker S-2FT États-Unis+03 409,

Projets

Beriev Be-200

Le Beriev Be-200, construit par la société russe Beriev et motorisé par des réacteurs Progress marinisés (résistants à l'exposition à l'eau de mer), pourrait emporter 12 tonnes d'eau en transitant entre 550 et 610 km/h. Le ministère des Situations d'urgence russe utilise déjà avec succès cet appareil qui a été évalué sur la base de la sécurité civile française à Marignane durant l'été 2011.

Air Tractor

Beaucoup plus léger, l'Air Tractor AT-1002 est en cours de test depuis novembre 2009. Sa capacité d'emport serait de 4 012 L[6].

Airbus CASA C-295

Airbus dispose depuis 2013 d'un prototype de CASA C-295W en configuration de bombardier d'eau[7] auquel la France s'intéresse pour le renouvellement de sa flotte, prévoyant un financement dans ce sens à partir de 2017[8].

Airbus A400M

En 2021, Airbus commença, en collaboration avec la division aéronautique d'Akka Technologies, à étudier un usage particulier de l'A400M, en tant que bombardier d'eau. La solution retenue est l'installation d'un kit, ne nécessitant aucune modification de l'appareil[9]. Il s'agit d'une citerne que l'on fait glisser dans la soute de l'avion (roll on/roll off) dans laquelle on l'arrime et qui peut-être rapidement installée, deux tuyaux courant le long de la rampe permettent le largage de l'eau[10].

Grâce à cette configuration, un A400M peut transporter au moins 10 tonnes d'eau à larguer (contre 6 pour un Canadair)[11]. À la différence d'autres appareils actuellement en usage, il pourra atterrir même sur la plage pour se ravitailler en eau, ce qui ne durerait que 5 à 10 minutes[11]. En juillet 2022 en Espagne, avec ce kit, Airbus réussit à larguer jusqu'à 20 tonnes d'eau en 10 secondes à une altitude de 45 mètres et une vitesse de 230 km/h[11]. Les vols d'essai doivent se poursuivre, notamment de nuit, afin de confirmer la sécurité de ce type de mission. Si tous les résultats sont favorables, cette configuration sera opérationnelle à l'été 2023[11].

Autres

Enfin, des constructeurs travaillent sur un mini bombardier d'eau (UBE), d'une capacité d'environ 250 litres.

En France

En France on parle de « guet aérien armé » ou « GAAR », pour désigner la veille aérienne préventive, soutes pleines[12].

En mission de GAAR, l'ABE suit un circuit préétabli, survolant les zones à risque, pour surveiller tout signe d'apparition ou de développement d'un incendie. S'il en détecte un (flamme ou fumée, annonciateurs avec probabilité élevée d'un feu naissant), il informe son COZ de rattachement et il effectue un largage, dont le but est d'essayer de « tuer » le feu avant son extension. Il a donc un double rôle de détection et d'action significative à délai minimum contre les éclosions.

Durant leur parcours les avions du GAAR peuvent être appelés à traiter des feux récemment établis :

  • qui auraient échappé à la vigilance d'un aéronef précédent, ou qui se seraient développés après son largage,
  • situés sur un front difficilement accessible, non encore traité par les autres ABE,
  • en protection d'une zone répertoriée (lotissement, camping, centre de vacances...) ou d'une équipe au sol menacée d'encerclement par les flammes (les hommes se réfugiant dans leurs camions-citernes forestiers).

Le GAAR et sa conséquence logique (abandon de l'ancienne doctrine selon laquelle les moyens aériens ne doivent être utilisés « qu'en présence de troupes au sol ») ont été officiellement proposés comme nouvelle méthode de lutte contre les feux de forêt par le capitaine de vaisseau E. Cucchi, commandant le Bataillon de marins-pompiers de Marseille, dans les rapports « feux de forêt » numéro 2200 IDSIS du 3 septembre 1979 et numéro 3362 du 24 novembre 1980, adressés à M. le Préfet de la Région PACA, Préfet des Bouches du Rhône, cabinet DDSC.

Ils ont été développés et commentés dans le quotidien français Le Monde du 29 juillet 1986, page neuf, sous le titre « Mieux utiliser les bombardiers d'eau », ainsi que dans la « Revue générale de sécurité » aujourd'hui disparue, no 25 (juillet 1983), no 65 (juillet 1987) et no 77 (octobre 1988).

En 2020, la Sécurité civile française disposait de seize avions bombardiers d'eau, représentant une capacité de 112 000 litres[13]. Cette capacité a été portée en 2022 à 19 appareils.

Depuis avril 2017, la base des ABE a déménagé de l'aéroport Marseille-Provence vers l'aéroport de Nîmes-Garons. Cette décision a été prise notamment en raison des contraintes que posent les décollages et atterrissages prioritaires, devenus problématiques sur la plate-forme aéroportuaire déjà bien chargée de Marseille. Les ABE ont rejoint la flotte d'hélicoptères de la Sécurité civile qui était déjà stationnée à Nîmes[14],[15].

Appareils utilisés

En juillet 2022, la flotte comprend douze Canadair CL-415, et sept Dash 8 Q400 en sus des appareils loués par les collectivités territoriales et Services d'Incendie et de Secours.[16]

Consolidated PBY Catalina/Canso

Le Consolidated PBY Catalina est le premier bombardier d'eau qui fut utilisé en France. Leur indicatif était « Pélican » suivi d'une couleur. Ces avions étaient du type PBY-5A, à l'exception de Vert et Jaune qui étaient des PBY-6A ; ces derniers, bien que plus modernes, furent jugés instables à l'hydroplanage et donc interdits d'écopage, perdant dès lors beaucoup d'intérêt. Les appareils CVxxx ont été construits au Canada (ils s'appelaient alors Canso et non Catalina).

Les appareils Blanc et Rouge sont entrés en service en 1963, suivis de Vert et Jaune en 1964.

PBY-5A
  • Pélican blanc : no 1684, F-ZBAQ, entré en service en 1963, perdu sur l'étang de Berre le 8 août 1967.
  • Pélican rouge :
    • no CV449, immatriculé F-ZBAR, entré en service en 1963, abîmé le 4 juillet 1964 à la suite d'une fausse manœuvre et non réparable.
    • no CV249, loué pour la saison 19661967 et immatriculé F-ZBAR, puis re-loué en 19681969 et immatriculé F-ZBBC
  • Pélican Gris :
    • no CV281, loué en 19661967 sous l'immatriculation F-ZBAX
    • no 1640, loué en 1968, F-ZBBE
  • Pélican Bleu : no CV283, loué en 19661967, F-ZBAY, puis loué en 19681969, F-ZBBD
  • Pélican Noir : BuA 64064 (Modèle 28-5, en fait une cellule de PBY-6 avec une queue de PBY-5A), appareil loué en 19661967, F-ZBAZ, puis acheté fin 1967 et démobilisé en 1976.
PBY-6A
  • Pélican Vert : BuA 64017, F-ZBAV, entré en service en 1964, posé sur le ventre le 4 août 1964 à la suite d'une panne d'alimentation en essence et réparé, démobilisé en 1974.
  • Pélican Jaune : BuA 64097,F-ZBAW, entré en service en 1964, démobilisé en 1975.

Canadair CL-215

La France a acheté une quinzaine de canadair CL-215 pour remplacer les Catalina et Canso. Les indicatifs étaient liés à leur numéro de série :

par exemple, le no 1001 a reçu l'indicatif « Pélican 01 » et le no 1023, « Pélican 23 ».

Les appareils 21, 22, 23 et 24 sont entrés en service en 1969 ; les 05 et 25 à 29 en 1970 ; le 19 en 1971, le 01 en 1972, le 40 en 1974, le 46 en 1975 et le 47 en 1976.

Sauf mention contraire, ces appareils ont été démobilisés en 1996.

  • Pélican 01 : F-ZBBR, perdu dans les Bouches-du-Rhône le .
  • Pélican 05 : F-ZBBE
  • Pélican 19 : F-ZBBM, perdu en Corse le 25 juillet 1973.
  • Pélican 21 : F-ZBAR, cet appareil est actuellement au musée de Spire (Allemagne, Speyer en allemand).
  • Pélican 22 : F-ZBAX, perdu en Corse le 4 juillet 1970.
  • Pélican 23 : F-ZBAY, cet appareil est actuellement au Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget près de Paris.
  • Pélican 24 : F-ZBDD, équipé de rampes antipollution, il est immatriculé en F-ZBDD avec les appareils de la sûreté de l'État (qui a certainement participé à l'équipement des rampes).
  • Pélican 25 : F-ZBBG, perdu dans le golfe de Sagone le 3 août 1971.
  • Pélican 26 : F-ZBBH, cet appareil est actuellement au musée de Sinsheim (Allemagne).
  • Pélican 27 : F-ZBBI, revendu en 1999 à Buffalo Airways puis en 2009 à la Türk Hava Kurumu (TC-TKM)[17].
  • Pélican 28 : F-ZBBJ
  • Pélican 29 : F-ZBBD
  • Pélican 40 : F-ZBBT, cet appareil est au musée de l'Ontario, réimmatriculé CF-GVM.
  • Pélican 46 : F-ZBBV, cet appareil est exposé sur la place de Saint-Victoret.
  • Pélican 47 : F-ZBBW, cet appareil est au CAEA.
  • Pélican 49 : C-GUKM, cet appareil a été loué saison 1981 mais non acquis.

Pilatus PC-6

En été 1977, le Service départemental d'incendie et de secours de Haute-Corse en France signe un contrat avec Air Alpes pour la mise en place à Calvi de deux Pilatus PC-6 destinés à la lutte contre les feux de forêts en Balagne. Ces avions avaient une mission de « guet armé », c'est-à-dire : surveillance, signalement des départs de feu et intervention immédiate. Pour cela, ils étaient équipés d'un réservoir de 1 000 litres installé en cabine. Ces 1 000 litres pouvaient être largués en quelques secondes par l'intermédiaire d'une trappe située sous le fuselage de l'appareil.

Douglas DC-6B

Douglas DC-6 aux couleurs d'UTA

Cinq Douglas DC-6B gros porteurs (12 tonnes) ont été utilisés. Ils sont entrés en service en 1980 et ont été démobilisés en 1990.

  • Pélican 61 : no 44898/674, F-ZBAC revendu N4390F
  • Pélican 62 : no 45066/696, F-ZBAD revendu N4390X
  • Pélican 63 : no 43834/373, F-ZBAE, perdu dans l'Aude le 22 avril 1985
  • Pélican 64 : no 45219/815, F-ZBBU, entré en service en 1982, perdu dans les Pyrénées-Orientales le 19 juillet 1986
  • Pélican 65 : no 45498/1005, F-ZBAP, entré en service en 1986, démobilisé en 1988, C-FIZZ

Grumman S2F Tracker / Conair Firecat

Initialement construits comme avions de lutte anti-sous-marine par Grumman sous le nom de S2F Tracker, ces avions ont été modifiés pour la lutte anti-incendie après leur retrait du service par les forces armées. Il y a eu 2 programmes de modifications distincts :

- les appareils transformés aux Etats-Unis à la demande du California Department of Forestry and Fire Protection (en), dont le premier vol a eu lieu en 1974. Plusieurs dizaines d'avions furent utilisés et, à la fin des années 1980, ces avions commencèrent à être remplacés par le S2-T développé par la société Marsh Aviation (avions remotorisés avec des turbopropulseurs Garrett TPE331).

- les appareils transformés par la société canadienne Conair Aviation (en) sous la désignation Firecat, et dont le premier vol a eu lieu en 1978. Le réservoir de retardant a une capacité de 3 400 litres et comprend 4 soutes qui peuvent être utilisées ensemble ou séparément. Equipés de doubles commandes, ils sont cependant généralement pilotés par un seul pilote bien qu'un copilote ou un observateur (pompier) puisse également être présent à bord. En 1988 apparut le Turbo Firecat (ou Turbo Tracker), équipés de turbopropulseurs Pratt & Whitney PT6A de 1600 chevaux à la place des moteurs à pistons d'origine. Les Firecat ont été convertis en Turbo Firecat entre 1989 et 1995. Ces avions ont notamment été utilisés par la Sécurité Civile française à partir de 1982, les derniers exemplaires restants étant retirés du service en février 2020 à la suite de problèmes de fissures dans le train d'atterrissage[18]. Leur historique complet figure ci-dessous :

  • Firecat Tracker T1 : no 008, F-ZBAZ, entré en service en 1982, converti en 1995
    → Turbofirecat Tracker 01 : accidenté au décollage à Marignane le 10 septembre 1998, et reconstruit en 2000.
  • Firecat Tracker T2 : no 009, F-ZBAU, 1982 (réformé fin septembre 2006, vendu le 30 novembre à la ville de Saint-Victoret, déjà propriétaire de Pélican 46).
  • Firecat Tracker T3 : no 010, F-ZBAT, 1982, perdu en Corse le 23 septembre 1990.
  • Firecat Tracker T4 : no 013, F-ZBEG, 1983, perdu dans les Alpes-Maritimes le 18 juin 1989.
  • Firecat Tracker T5 : no 014, F-ZBEH, 1983, démobilisé en 1989, Conair C-FEFK.
  • Firecat Tracker T6 : no 015, F-ZBEI, 1983, perdu dans les Bouches-du-Rhône le 20 août 1985.
  • Firecat Tracker T7 : no 017, F-ZBEY, 1984, converti en 1996
    → Turbofirecat Tracker 07.
  • Firecat Tracker T8 : no 018, F-ZBEZ, 1984, perdu dans les Bouches-du-Rhône le 13 juin 1987.
  • Firecat Tracker T9 : no 021, F-ZBEX, 1985. Le 24 janvier 1988, cet appareil percuta une ligne à haute tension en Corse et un câble de celle-ci « tronçonna » à moitié le fuselage et abîma les moteurs. L'avion arriva à se traîner jusqu'au terrain de Bastia et put être réparé. Converti en 1996
    → Turbofirecat Tracker 24 : F-ZBMA depuis 2000.
  • Firecat Tracker 10 : no 024, F-ZBBL, 1986, converti en 1990
    → Turbofirecat Tracker 19 perdu sur feu durant l'été 2005.
  • Firecat Tracker 11 : no 025, F-ZBEW, 1987, converti en 1993
    → Turbofirecat Tracker 11
  • Firecat Tracker 12 : no 026, F-ZBDA, 1987, converti en 1991
    → Turbofirecat Tracker 21, puis rebaptisé en 1993
    → Turbofirecat Tracker 12 : F-ZBAP, pour éviter la confusion avec Pélican 21.
  • Firecat Tracker 14 : no 027, F-ZBAA, 1987, converti en 1993
    → Turbofirecat Tracker 22.
  • Firecat Tracker 15 : no 028, F-ZBET, 1987, converti en 1989
    → Turbofirecat Tracker 15 : posé sur le ventre à Cannes le 11 septembre 2001 et réparé.
  • Turbofirecat Tracker 16 : no 020, F-ZWVK, F-ZBFO, 1988, perdu en Corse le 25 août 1996.
  • Turbofirecat Tracker 17 : no 032, F-ZBFE, 1989, perdu en Ardèche le 20 août 2005.
  • Turbofirecat Tracker 18 : no 033, F-ZBFI, 1990, détruit le 19 juin 1996 dans un incendie au sol, à la suite d'un court-circuit électrique.
  • Turbofirecat Tracker 19 : no 024, F-ZBBL, ex-Tracker 10, perdu dans le Var le 19 juillet 2005.
  • Turbofirecat Tracker 20 : no 035, F-ZBEH, 1991 (remplaçant du T5)
  • Turbofirecat Tracker 21 : no 026, F-ZBDA[19], ex- et futur Tracker 12.
  • Turbofirecat Tracker 22 : no 027, F-ZBAA, ex Tracker 14, il s'est crashé le 2 août 2019 en intervenant sur des feux de forêt à Générac dans le Gard. Le pilote est décédé[20].
  • Turbofirecat Tracker 23 : no 036, F-ZBCZ, ex Tracker 77.
  • Turbofirecat Tracker 24 : no 021, F-ZBMA, ex-Tracker T9 stocké en attente chez Conair 19952000.
  • Turbofirecat Tracker 77 : no 036, F-ZBCA, 1996 (remplaçant du 18), devenu Tracker 23 en 1997.

BAE 748-2

La société Macavia proposait un BAé 748 équipé d'une soute ventrale de 2 000 gallons US (7 600 litres). Il en fut loué un (un seul modifié) pour tests en 1987, puis de 1988 à 1990. Cet exemplaire unique en France est donc resté sous registre britannique et n'a jamais été immatriculé en Fox-Zoulou (F-Zxxx). Il semble que cet appareil ait été abandonné sur l'aéroport de Châteauroux - Déols à la suite du manque de fiabilité du système d'ouverture des soutes. La cellule (propriétaire anglais) était détruite par un ferrailleur en juin 1998, le kit appartenant à Macavia est toujours à Châteauroux.

  • Pélican 48, G-BNJK, no 1594

Fokker F-27-600

Les Fokker 27 ont été utilisés dans la surveillance et l'attaque immédiate (en parallèle des plus petits Firecat) depuis 1988 et jusqu'en 2004. Il s'agit d'un avion de transport léger, converti par la société canadienne Conair (en) sous le nom de FireFighter. Ils sont remplacés par le Dash-8.

  • Pélican 71, F-ZBFF, no 003/F10432, entré en service en 1990.
  • Pélican 72, F-ZBFG, no 002/F10440, entré en service en 1988.
  • indicatif 27 (Conair 627), no 001/F10473 C-GSFS (loué au Canada), perdu le 4 septembre 1989 à Laval-Pradel.
  • indicatif 28 (Conair 628), no 002/F10440 C-FBDY (loué au Canada), deviendra Pélican 72.

Les indicatifs visibles sur les dérives des appareils étaient 27 (crash en 1989) et 28. D'abord appelés Pélican 627 et Pélican 628 — propriétaire Conair où dans leur pays les codes feux ont trois chiffres, même le Québec s'est plié à cette règle) — on leur attribue un code définitif : Pélican 71 (nom F-ZBFF Conair 003) et Pélican 72, et donc une nouvelle numérotation à l'arrière : 71 et 72.

Bombardier Canadair CL-415

À la suite de la fusion en 1987 de Canadair et Bombardier, ces appareils sont connus comme « Canadair CL-415 » et « Bombardier 415 » (et d'autres combinaison des termes précédents). Le CL-415 est un nouvel appareil, conçu comme une profonde évolution du CL-215T (version à turbopropulseurs du CL-215). L'avionique a été entièrement revue, des écrans cathodiques remplaçant les cadrans à aiguilles. De l'extérieur, il n'est pas évident de voir la différence avec un 215T, mais le 415 emporte une plus grande charge (6 300 litres contre 5 500).

Pélicans 36, 37 et 44 écopant dans le golfe de la Revellata à Calvi en juillet 2005
  • Pélican 31 : no 2002, F-ZBFP, 1995 ;
  • Pélican 32 : no 2001, F-ZBFS, 1995 ;
  • Pélican 33 : no 2006, F-ZBFN, 1995 ;
  • Pélican 34 : no 2007, F-ZBFX, 1995 ;
  • Pélican 35 : no 2010, F-ZBFY, 1996 ;
  • Pélican 36 : no 2011, F-ZBEO, 1995, perdu en Corse, à Calvi, le 1er août 2005 ;
  • Pélican 37 : no 2013, F-ZBFV, 1995 ;
  • Pélican 38 : no 2014, F-ZBFW, 1995 ;
  • Pélican 39 : no 2015, F-ZBEG, 1995 ;
  • Pélican 40 est l'indicatif d'un CL-215 ;
  • Pélican 41 : no 2018, F-ZBEZ, 1996, perdu sur le lac de Sainte-Croix, Var, le 8 mars 2004 ;
  • Pélican 42 : no 2024, F-ZBEU, 1997 ;
  • Pélican 43 : no 2025, F-ZBFQ, 1996, perdu en mer à La Ciotat, Bouches-du-Rhône, le 17 novembre 1997 ;
  • Pélican 44 : no 2057, F-ZBME, 2007, loué en 2004-2005 (immatriculation canadienne C-GILN, sous livrée grise jusqu'en 2005) pour remplacer Pélican 41, il a été acheté l'année suivante ;
  • Pélican 45 : no 2063, F-ZBMF, arrivé en février 2006 directement du Canada pour remplacer Pélican 36 ;
  • Pélican 46 et Pélican 47 étaient les indicatifs de deux CL-215 ;
  • Pélican 48 : no 2065, F-ZBMG, 2007, remplaçant Tracker 17 et Tracker 19 perdus en 2005 et permettant au secteur Canadair de retrouver un effectif de douze appareils pour la première fois depuis la perte de Pélican 43.

Lockheed C-130 Hercules

Après le retrait des Douglas DC-6B, la France a loué des Lockheed C-130A équipés pour le bombardement d'eau. Ils ont toujours opéré sous immatriculation américaine.

À la suite du crash de Pélican 82, les locations n'ont pas été reconduites et un projet d'achat de C-130 a été annulé[23].

De Havilland Canada DHC-8 Q400 MR « Dash 8 »

Dash 8 larguant du retardant sur le Camp des Garrigues en 2006

Le Dash 8 a été choisi en 2005, de préférence au Beriev 200, pour remplacer les Fokker 27. C'est un avion de transport terrestre, équipé d'une soute de 10 000 litres. Ce choix a été critiqué en raison de sa limitation à g en ressource, contre 3,25 g pour les autres appareils de la Sécurité civile.

La Sécurité Civile utilise donc deux Dash 8 à partir de la saison 2005. Ils portent l'indicatif « Milan 73 » et « Milan 74 », prenant ainsi la suite des F-27 « Pélican 71 » et « Pélican 72 ». En juillet 2017, on annonce l’achat de six autres appareils de ce type[24] pour remplacer les Tracker, qui doivent être retirés du service d'ici 2021. Ces nouveaux Dash 8 ont des capacités améliorées, notamment pour les évacuations sanitaires, et sont désignés Q400 MRE[25]. Le premier est livré en 2019[25].

  • Milan 73 : no 4040, F-ZBMC, 2005 ;
  • Milan 74 : no 4043, F-ZBMD, 2005 ;
  • Milan 75 : no 4577, F-ZBMH, 2019 ;
  • Milan 76 : no 4597, F-ZBMI, 2020 ;
  • Milan 77 : n° 4609, F-ZBMJ, 2020 ;
  • Milan 78 : n° 4623, F-ZBMK[26], 2022[27] ;
  • Milan 79 : n° 4631[28], F-ZBML, 2022[29].

L'indicatif radio MILAN que portent les Dash est en rapport avec le rapace le Milan Royal dont on pouvait voir la tête dessinée sur l'empennage Milan 73 avant d'être repeint aux nouvelles couleurs de la Sécurité Civile.

Accidents

En Espagne

  • 2005 : quatre pilotes tués[30], dont un pilote qui s'écrase le 4 septembre près de l'aérodrome de El Rebollar (Valence) (es) alors qu'il rentrait d'une mission près de Valence[31].

En France

  •  : PBY-5A Catalina F-ZBAR n°CV449 W/O (Pélican Rouge), à Donzère/Pierrelatte, victimes : Rambaud, Février, Lopez ; ouverture de trappe de train à l’écopage, avion détruit au levage.
  •  : Mil MI 6P CCCP06174, à Gignac-la-Nerthe, victimes : équipage russe décédé, Sandoz décédé ; crash par perte de sustentation sur feu de forêt.
  •  : PBY-5A Catalina F-ZBAQ no 1684 W/O (Pélican Blanc) sur l'étang de Vaïne/Berre, victimes : Hamet, Humbert décédé, Gay, Dupuy ; marsouinage à l’écopage, avion détruit.
  •  : PBY-5A Catalina F-ZBAZ no 64064 (Pélican Noir), au Col d'Ensués, victimes : Levaillant, Poupard ; heurte un véhicule pompier au largage sur feu de forêt.
  •  : Canadair CL 215 F-ZBAX no 1022 W/O (Pélican 22), à Calasima, Corse, victimes : Faugeron décédé, Carcasses décédé, François Mosali (pompier) décédé ; heurte un arbre sur feu de forêt.
  •  : Canadair CL 215 F-ZBBG no 1025 W/O (Pélican 25), Golfe de Sagone, Corse, victimes : Patillaud, Lebel J.  ; Marsouinage à l’écopage, l’appareil a coulé.
  •  : Canadair CL 215 F-ZBBM no 1019 W/O (Pélican 19), Vignale, Corse, victimes : Mougin décédé, Fossier décédé ; collision avec une ligne haute tension.
  •  : Piper PA 31 Navajo F-ZBAA no 197 W/O (B.66), plateau d'Aix les Milles, victimes : Rollet, Bertrand ; lors d'un exercice, panne de moteurs, avion détruit.
  • : PZL-Mielec M-18 Dromader Marseille victime : Desaix; Panne de moteur en operation sur feu, avion detruit.
  •  : Conair S2F-1 Firecat F-ZBAU n°DH32, Marignane, victimes : Delaunay, Gaby ; affaissement du train au décollage, avion réparé
  •  : Canadair CL 215 F-ZBBR no 1001 W/O (Pélican 01), Pointe rouge Marseille Veyre, victimes : Kohler décédé, Bérujeau décédé ; collision avec les arbres sur feu de forêt.
  •  : Douglas DC-6B F-ZBAE no 43834 W/O (Pélican 63), Fitou/Perpignan, victimes : Rambaud décédé, Dedebant décédé, Blanchard décédé, passagers décédés ; collision avec le sol en liaison pélicandrôme.
  •  : Conair S2F-1 Firecat F-ZBEI no 015 W/O (T. 06), Saint-Victoret, victimes : Brousse décédé, Daussin décédé ; panne carburant sur feu de forêt.
  •  : Douglas DC-6B F-ZBBU no 45219 W/O (Pélican 64), Col du Perthus, victimes : Davenet décédé, Ogier décédé, Denard décédé, Lebel décédé ; collision avec le sol dans les rabattants, sur feu de forêt.
  •  : Conair S2F-1 Firecat F-ZBEZ no 018 W/O (T.08), La Roque-d'Anthéron, victimes : Favalelli décédé ; collision avec les arbres en exercice incendie
  •  : Conair S2F-1 Firecat no 9 W/O, Bastia, victimes : Foyer M., Le Flanchec C. ; accroche une ligne haute tension, avion réparé puis T9 > T24
  •  : Conair S2F-1 Firecat F-ZBEG no 013 W/O (T. 04), Saint-Martin-Vésubie, victimes : Lallemand décédé ; collision avec le sol en RAV.
  •  : Fokker F-27 C-GSFS no 001 W/O (Pélican 27), La Grand-Combe/Gard, victimes : Nogier décédé, Boulton (canadien) décédé ; décrochage sur feu de forêt.
  •  : Conair S2F-1 Firecat F-ZBAT no 010 W/O (T.03), Calenzana, Corse, victime : Gallet décédé ; avarie mécanique sur feu de forêt.
  •  : le Tracker 03 est plaqué contre la montagne par le vent à Balagne (Haute-Corse), un mort
  •  : Beech C90 King Air F-ZBBF n°LJ518 (Bengal 97), Ajaccio Campo Dell'Oro, Corse, victimes : Igor Daïc (Pilote) décédé, Lieutenant pompier Expedith Faustin (investigateur) décédé ; panne moteur au décollage. Avion détruit. À noter trois personnes tuées sur la plage du crash située en bout de piste.
  •  : Conair S-2T Turbo Firecat F-ZBFI no 033 W/O (T.18), Marignane, victime : Baudu ; brûle au sol.
  •  : Conair S-2T Turbo Firecat F-ZBFO no 020 W/O (T.16), Corscia, Corse, victime : Jean-Marc Aubouy (Pilote) décédé ; collision avec le sol sur feu de forêt.
  •  : Canadair CL 415 F-ZBFQ no 2025 W/O (Pélican 43), La Ciotat, victimes : Renoult, Duchemin décédé et un blessé ; trappes ouvertes à l’écopage, avion détruit.
  •  : Conair S-2T TurboFirecat F-ZBAZ n°DH-57 (T.01), Marignane, Alain Huet, pilote indemne ; avarie au décollage, l'appareil revolera en .
  •  : Canadair CL 415 F-ZBFN, Corse, victime : Bernard Colin ; accroche un arbre, appareil en réparation.
  •  : Lockheed C-130A Hercules N116TG no 1A-3086 W/O (Pélican 82, appareil loué avec son équipage américain), Ardèche, victimes : Hobart Ted blessé, Meyer Joe blessé, Willans Paul décédé, Trinqué Paul décédé ; s'écrase en cours d'extinction sur un feu.
  •  : Conair S2-T Turbo-Firecat F-ZBCZ no 036 (T. 23), Corse, victime : pilote indemne ; accroche des lignes à haute tension
  •  : Canadair CL 415 F-ZBEZ (Pélican 41) Serial 2018, Les Salles-sur-Verdon/Lac de Sainte-Croix, victimes : Jean Beauvais (Pilote instructeur) et Jean-Pierre Laty (Copilote en formation) décédés, David Tarditi (second copilote en formation) indemne; Phase de vol : entraînement écopage - Avion détruit.
  •  : Erickson AirCrane S-64E N248AC no 64-066 W/O (731), Ventiseri, Haute-Corse, lieu-dit Vix, Walchucq Kerry décédé, Pierrard Jacques décédé ; extinction feu.
  •  : Conair S-2T TurboFirecat F-ZBBL no 624/024 W/O (T.19), Taradeau, Var, victimes : Calamia P. indemne (trois Canadairs effectuent un largage pour éviter l'incendie de l'avion) ; crash au largage sur feu.
  •  : Canadair CL 415 F-ZBEO (Pélican 36) Serial 2011, Calenzana, Haute-Corse, Équipage: Ludovic Piasentin (Pilote) et Jean-Louis Debenedict (Copilote) décédés.
    Il semble que l'avion se soit brisé en vol au niveau de la queue de l'appareil ; tous les CL-415 restent cloués au sol par précaution jusqu'au 11 août, après que les inspections préventives et les premiers éléments de l'enquête ont écarté un problème sur les autres appareils
  •  : Ayres Corp. S2R Trushmaster F-GFTK no 2518-R W/O (Morane 11) de la société Midair, Sérignan, Hérault, victime : pilote néerlandais (société Midair) décédé ; s'écrase en mer alors qu'il débutait son approche pour son huitième largage de la journée sur l'incendie de Sérignan-Plage.
  •  : Conair S-2T TurboFirecat F-ZBFE no 656 /032 W/O (T.17), Valgorge, Ardèche, victimes : Huillier Régis décédé, Pouzoulet Albert décédé ; crash après largage pendant une intervention contre un feu de forêt sur la commune de Valgorge.
  • , 17 h 20 - Un bombardier d'eau Tracker de la Sécurité civile s'écrase en luttant contre un incendie à Générac dans le Gard. Son pilote, Franck Chesneau est tué[32].

Filmographie

Notes et références

  1. « Avions anti-incendies en Provence | Provence 7 », (consulté le )
  2. Frédéric Marsaly, « La mission impossible des pompiers du ciel américains », Air & Cosmos, no 2322 S,
  3. (en)« Bombardier Sells Four Bombardier 415 Amphibious Firefighting Aircraft to an Undisclosed Customer », Bombardier, (consulté le )
  4. (en) « Frequently Asked Questions », .
  5. (en) « ShinMaywa US-2 », Wikipedia, (lire en ligne, consulté le )
  6. (en)« Air Tractor AT-1002 Debuts At 2009 NAAA Convention », Air Tractor, (consulté le )
  7. Airbus développe avec Coulson un C295W version bombardier d'eau, lesechos.fr, 10 novembre 2015.
  8. La France va progressivement renouveler ses bombardiers d'eau, lesechos.fr, 28 juillet 2016
  9. Le Journal d'Aviation, 10 juin 2021, "L'Airbus A400M bientôt capable de lutter contre les incendies ?"
  10. "Interview de Jean-Brice Dumont, directeur du programme militaire d'Airbus", France Info, 26 juillet 2022
  11. France Info, Lutte contre les incendies : Airbus a testé un kit transformant un A400M en bombardier d'eau en quelques minutes, le 25 juillet 2022
  12. « Protéger la forêt contre les incendies », Direction de la Sécurité Civile, (lire en ligne)
  13. Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises, Protéger nos forêts et les populations contre les incendies, (lire en ligne)
  14. Christophe Vial, « Les Canadair vont bientôt atterrir à Nîmes-Garons », sur laprovence.com, (consulté le ).
  15. Fabrice Dubault, « Les avions de la sécurité civile arriveront à Nîmes-Garons en 2017 », sur france3.fr, (consulté le ).
  16. Ministère de l'Intérieur et des Outre-mer, Dossier de presse : protéger les populations, les biens et l'environnement contre les feux de forêt, Paris, , 24 p. (lire en ligne)
  17. Frédéric Marsaly et Samuel Prétat, Bombardiers d'eau Canadair Scoopers, Éditions Minimonde76 (ISBN 978-2-9541818-0-6), p.59
  18. Frédéric Marsaly, « Retraite immédiate pour les Tracker de la Sécurité Civile » , sur Aerobuzz,
  19. F-ZBDA réservé à la sureté de l'État (Police) et F-ZBCA ex DC7 AMOR et AWACS réservé au porteur de radars
  20. « Rapport d’enquête de sécurité S-2019-09-A », sur Ministère de la Défense - BEA-É,
  21. Harro Ranter, « Crash-aerien 06 SEP 2000 d'un Lockheed C-130A Hercules N116TG - Aubenas », sur aviation-safety.net (consulté le )
  22. « Rapport d'accident - C-130A immatriculé N116TG », sur bea.aero, (consulté le )
  23. Frédéric Marsaly, « L'impossible travail du "Hercules" », Le Fana de l'Aviation, no 513, , p. 28-37 (ISSN 0757-4169)
  24. Yann Cochennec, « 6 Bombardier Dash 8 de plus pour la Sécurité Civile ? », sur Air et Cosmos, (consulté le ).
  25. « La DGA livre le premier avion multi-rôle bombardier d’eau et de transport (MRBET) à la sécurité civile », sur Direction générale de l'armement, (consulté le )
  26. « F-ZBMK », sur FlightRadar24 (consulté le )
  27. Frédéric Marsaly, « Un sixième Dash 8 pour la Sécurité Civile » , sur Aerobuzz, (consulté le )
  28. (en) « Sécurité Civile F-ZBML », sur AirFleets (consulté le )
  29. Direction générale de l’armement, Ministère des Armées, « La DGA réceptionne le 5e avion multirôle bombardier d’eau et de transport (MRBET) », sur www.defense.gouv.fr (consulté le )
  30. Nouveau crash d'avion anti-incendies - Forum-Pompier.com, 4 septembre 2005
  31. (en) Report A-052/2005 - Civil Aviation Accident and Incident Investigation Commission (CIAIAC) [PDF]
  32. Richard Duclos, « Crash d’un bombardier d’eau à Générac : ce que l’on sait sur l’accident et le pilote. », sur france3occitanie, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Pierre Otelli, Canadair : Histoires authentiques, Levallois-Perret, Altipresse, , 348 p. (ISBN 2-911218-31-0, présentation en ligne)
  • Pélicans infos, revue annuelle, L'amicale des pompiers du ciel
  • Jean Barbaud et Alexandra Zainal, Pompiers en zings, Saint-Egrève, Ed. Mosquito, (ISBN 2-908551-68-3) (livre d'images et textes humoristique)
  • Michèle Garrigues, Au-dessus de l'enfer : histoire du combat aérien contre les feux de forêt, Paris, A. Michel, , 247 p. (ISBN 2-226-08807-5)
  • Frédéric Marsaly, Les Bombardiers d'eau en images, Rennes, Marines, , 95 p. (ISBN 978-2-915379-67-9) (répertoire illustré des principaux avions de cette catégorie, en France, aux États-Unis, au Canada...) [présentation en ligne]
  • Charles Fortunato, Les "Canadair" à la rescousse, Marignane, Rockson, , 239 p. (ISBN 2-903090-01-7)
  • Frédéric Marsaly et Samuel Prétat, Bombardiers d'eau Canadair Scoopers, Éditions Minimonde76, 2012 (ISBN 978-2-9541-8180-6) [présentation en ligne]

Articles connexes

Liens externes

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