Pregny-Chambésy

Pregny-Chambésy (en arpitan genevois: Pregni-Sambèsi[N 1]) est l'une des 45 communes de la République et canton de Genève, en Suisse. Il s’agit d’une commune lacustre [N 2] située sur la rive droite du Léman et fait partie des communes réunies.

Ne doit pas être confondu avec Champéry ou Chambéry.

Pregny-Chambésy
Vue aérienne du village, l'église et la mairie, le domaine et le château de Penthes, la Campagne de Tournay, Chambésy-Dessus et Chambésy-Dessous.

Blason

Logo
Administration
Pays Suisse
Canton Genève
Localité(s) Tonkin
Pregny Parc
Le Vengeron
Pregny - village
Chambésy - village
Pregny - Organisations
Communes limitrophes Genève
Bellevue
Le Grand-Saconnex
Maire
Mandat
Philippe Pasche
(Le Centre)
2022-2023
NPA 1292
No OFS 6634
Démographie
Gentilé Pregnote
Chambésien
Pregnote-Chambésien
Population
permanente
3 803 hab. (31 décembre 2020)
Densité 1 174 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 14′ 29″ nord, 6° 08′ 38″ est
Altitude 420 m
Min. 374 m
Max. 466 m
Superficie 3,24 km2
Divers
Nom officiel Pregny-Chambésy
Langue Français
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Pregny-Chambésy
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Pregny-Chambésy
Géolocalisation sur la carte : canton de Genève
Pregny-Chambésy
Liens
Site web www.pregny-chambésy.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Pregny-Chambésy est connu comme étant une commune résidentielle à proximité de l'Aéroport international de Genève et du quartier genevois des Nations où siège plusieurs organisations internationales (ONU, OMS, OMC, OIT, OMPI, OMM, etc.) ce qui justifie les missions permanentes étrangères implantées sur le territoire.

    Géographie

    La commune de Pregny-Chambésy se situe dans la campagne genevoise et s'étend sur une colline isolée, s'élevant à une hauteur d'une centaine de mètres au-dessus du niveau du Léman[N 3] et offrant une vue sur le Léman, plusieurs communes françaises et suisses, plusieurs monuments[N 4] et plusieurs montagnes françaises, italiennes et suisses (fribourgeoises, vaudoises et valaisannes)[N 5].

    La commune se situe entre Genève et Bellevue à quatre kilomètres au nord de Genève. La commune se trouve au nord du quartier genevois des Nations et au sud-est de l'aéroport international de Genève.

    La commune a conservé un aspect de ruralité, tout en étant résidentielle[4].

    La commune est formée de cinq entités : Pregny, Chambésy-Dessus, Chambésy-Dessous, Roilbot[N 6] et Le Tonkin[N 7]. Le centre du village se situe à Chambésy-Dessus, le centre historique à Chambésy-Dessous, le centre administratif à Pregny, les fermes à Roilbot et les habitations au Tonkin. Ces cinq hameaux sont entourés d’une zone résidentielle, encore très verdoyante[7],[8].

    Selon l'Office fédéral de la statistique (OFS) et l'Office cantonal de la statistique, pour l'année 2017, Pregny-Chambésy mesure 3,24 km2. 75,7 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 13,5 % à des surfaces agricoles (44 hectares), 9,8 % à des surfaces boisées (32 hectares) et 0,9 % à des surfaces improductives[2].

    Géographie naturelle

    Vue sur le Léman et les montagnes depuis le coteau de Chambésy-Dessus.

    La commune est située sur un coteau, tourné à l’est en direction du lac. Depuis le point culminant de Mérimont, le terrain descend en pente douce, formant les plateaux inclinés de Tournay et de Pregny, qui dominent à leur tour le coteau et ancien vignoble de Pregny, en forte pente, ainsi que les rives du lac.

    La commune est un territoire riche en verdure. Au cours de son développement, elle a su conserver un caractère naturel en préservant les nombreux jardins privatifs, bien arborés, liés aux habitations.

    Les grandes propriétés situées sur le territoire communal abritent d’importantes surfaces proches de l’état naturel (prairies, vergers, bosquets...). Ces surfaces vertes, associées à la zone agricole, font partie de l’importante verdure qui s’étend depuis Ferney-Voltaire jusqu’au lac. La diversité du territoire communal s’exprime ainsi par la juxtaposition de structures telles que les vieux arbres isolés, les bosquets, les jardins, les surfaces engazonnées, les zones humides, etc. Ce qui forment une mosaïque de milieux attractifs sur le plan biologique.

    Le paysage communal, tant urbain que rural, est ponctué par des éléments visuellement marquants qui lui confèrent son caractère spécifique et contribuent à la bonne lisibilité de l’ensemble. Parmi les éléments naturels on notera en particulier les cours d’eau, les peuplements arborescents, les surfaces agricoles, les accents topographiques et les alignements d’arbres.

    Localités

    Depuis 2005, la commune est composée de six localités : Tonkin, Le Vengeron, Chambésy - village, Pregny - village, Pregny Parc et Pregny - Organisations[9],[10].

    Territoire

    Frontière de la commune.

    «Le territoire de la commune a la forme d'un quadrilatère : Sur la face orientale, la rive du lac lui forme une limite naturelle. La lisière des forêts des Châtaigniers et de la Foretaille constituent la frontière septentrionale qui va du Vengeron à la Foretaille. Le côté occidental est bordé par une route venant du hameau de Colovrex qui part de la Foretaille et se dirige vers la Campagne de Tournay, où il subsiste une zone agricole diversifiée (champs, prés, bocages) qui trouve son prolongement sur la commune du Grand-Saconnex, en formant un coude pour se terminer aux Crêts. Le tracé méridional part des Crêts, à l'angle droit dans la direction du lac, passant par le chemin de la Riole et la vy-des-champs, longeant deux bâtiments d'organisations internationales (l'OMS et l'ONUSIDA) ainsi que de grands domaines avec leurs maisons de maître et leurs parcs richement arborés (véritables emblèmes de la commune)[11], et se prolongeant par le chemin de l'Impératrice jusqu'au lac»[12].

    Communes limitrophes

    La commune est limitrophe de la commune de Bellevue et des villes de Genève et du Grand-Saconnex.

    Protections

    La commune comporte cinq biens culturels d'importance nationale [N 8] et cinq bien culturels d'importance régionale[N 9].

    La loi cantonale du 4 juin 1976 sur la protection des monuments, de la nature et des sites (LPMNS) recense, pour la commune de Pregny-Chambésy, quatre objets classés[N 10] et trente-deux objets inscrits à l'inventaire[N 11].

    Depuis le 1er janvier 2022, Pregny-Chambésy est inscrit comme « site national à protéger » à l'Inventaire fédéral des sites construits à protéger en Suisse (ISOS) dans la catégorie « cas particulier »[13],[14].

    Les rives du territoire communal font partie d’un périmètre protégé en vertu de l’ordonnance du 21 janvier 1991 sur les réserves d’oiseaux d’eau et de migrateurs d’importance nationale et internationale[15].

    Les rives du territoire communal font également partie d'un périmètre protégé en vertu de la loi du 4 décembre 1992 sur la protection générale des rives du lac[16].

    Toponymie

    Pregny-Chambésy se prononce : /prəˈɲi ʃɑ̃bɛːˈzi/[17].Cependant, dans la langue courante, le nom «Chambésy» a remplacé le nom officiel de Pregny-Chambésy.

    L'origine exacte du nom de la commune n'est pas établie, mais il existe quelques hypothèses[18].

    Selon une première interprétation, les noms Pregny et Chambésy seraient d’origine romaine, formés d’un nom de personne latin avec le suffixe toponymique celtique -akos/acum. Il pourrait s’agir d’un propriétaire de domaine rural qui se serait appelé Priniacus pour l'un et Sambesius pour l'autre. Le nom de Sambatius est en tout cas attesté dans des inscriptions romaines.

    Selon une autre interprétation, Pregny se rattacherait au paysage de la région : venant du gallois "pren" (les bosquets, les arbres) et de "ciac" (le bois), le nom évoquerait une région fortement boisée. Or, nous savons qu'avant les grands défrichements de la fin du Moyen Âge, le territoire était recouvert d'épaisses forêts[19].

    Chambésy serait pour sa part une déformation de Saint-Bésier, le patron d'une ancienne famille ou d'une chapelle de la région. Pour d'autres, cette commune aurait tiré son nom de celui d'une famille noble, originaire de ce lieu, dont on trouve une mention au XIIIe siècle[20].

    La dénomination des deux lieux est en tout état de cause attestée dès l'époque romaine (Fundus Priniacus et Sambatius). Elle évolue au cours des siècles (Priniacum en 1113, Prignie en 1271, Prignier en 1344, Prigniez en 1790 ; Sambesie au XIIIe s., Sambeysier au XIVe s., Sambeisy en 1663, Chambeisy en 1730, Sambesie en 1790). La première occurrence de la graphie actuelle remonte à 1816.

    Nom actuel

    Le nom actuel n'est pas issu de la fusion de deux villages. À l'époque, la commune de Pregny comprenait les villages de Pregny et Chambésy. Cependant, comme la localité de Chambésy grandissait d'année en année, jusqu'à devenir plus grande que celle de Pregny, le maire de l'époque, Raymond Perrot, décida de changer le nom officiel de la commune. C'est donc en 1951 que le maire fit ratifier, par le Conseil municipal, sa demande adressée au Conseil d'État genevois que la commune de Pregny soit dorénavant appelée commune de Pregny-Chambésy, demande à laquelle le Conseil d'État donna une suite favorable[21]. Son entrée en vigueur est le 1er janvier 1952[22].

    Dans les années 1940, la commune était surnommée «Le coteau des altesses» par sa position géographique : au sommet du coteau avec vue sur le lac et les montagnes.

    Lieux-dits

    Carte des lieux-dits, d'après le service de la mensuration officielle.

    La commune comprend 35 lieux-dits:

    • Bellerive
    • Bois de Foretaille
    • Bois de Pins
    • Champ de Blé
    • Chambésy-Dessous
    • Chambésy-Dessus
    • Château de Tournay
    • Choutagnes
    • Cornillon
    • Foretaille[N 12]
    • Grande Pierrière
    • Île Calvin
    • L'Impératrice / Pregny la Tour
    • La Capite[N 13]
    • La Fenêtre
    • Le Reposoir
    • Le Rivage
    • Le Vengeron
    • Les Châtaigniers
    • Les Crêts
    • Les Guénandes[N 14]
    • Les Jordils
    • Les Ormeaux
    • Les Pins
    • Machéry
    • Malvandes
    • Mérimont
    • Monthoux
    • Penthes
    • Petit Morillon
    • Petite Pierrière
    • Port de Pregny la Tour
    • Pregny
    • Rive de Pregny
    • Roilbot[N 15]

    Armoiries

    À l'origine, les armoiries aurait été une copie légèrement modifiée des armoiries de la famille de Brosses (propriétaires, de 1573 à 1793, du château de Tournay) mais ce projet fut oublié[23].

    Choisies par le conseil municipal le 28 novembre 1924, les armoiries actuelles représentent le ciel et le rivage sinueux du lac par la couleur bleue et les moissons d'or de la colline par la couleur jaune[24].

    Date Informations Statut Image
    1530 «Les armoiries qui seraient le mieux adaptées seraient

    celles de la famille de Brosses, ancienne propriétaire de Tournay[25]

    Armoiries de la Famille De Brosses
    «D'azur à trois trèfles d'or posés deux sur un.»
    26 mai 1924 Cependant, la famille De Brosses n'étant pas éteinte, l'archiviste cantonal proposa de les modifier légèrement notamment en changeant les couleurs.

    «Cette proposition ne ralliant pas tous les suffrages,

    il est demandé à l'archiviste de faire une autre proposition.»[25]

    Projet des futures armoiries de la commune de Pregny
    «D'or à trois trèfles de sinople posés deux sur un.»
    28 novembre 1924 «Le Conseil municipal adopte pour armoiries de la commune un écu

    dans lequel les couleurs traditionnelles de Pregny, le bleu et le jaune,

    seront disposées en un écartelé en sautoir ondé.»[25]

    Armoiries officielles de la commune de Pregny-Chambésy
    «Écartelé en sautoir ondé d'azur et d'or.»

    Le logo de la commune a été inventé en 2016. La phrase «une commune aux portes de la campagne genevoise», rappelle la situation géographique de la commune: proche de la ville mais également de la campagne.

    Histoire

    Histoire générale

    L'origine de la commune, certainement occupée par les Romains puis par les Burgondes, n'est attestée que depuis le XIIe siècle. Pourtant, le Moyen Âge n'y a laissé que peu de traces, comme les voies dites historiques, les douves de l'île Calvin et les fondements des Châteaux de Tournay et de Penthes[26]. Les rives de Pregny étaient alors connues pour ses carrières de molasse sous-lacustre de la Petite Pierrière. Ces carrières ont été exploitées de la fin du Moyen Âge jusqu’au XVIIIe siècle[N 16],[27],[28],[29].

    Les carrières sous-lacustre de la Petite Pierrière photographiées en 1953 par Werner Friedli (de).

    Au Moyen Âge, le territoire de Pregny dépendait alors de la seigneurie de Tournay, dépendant directement de la seigneurie de Gex et des comtes de Genève. Dès lors, Pregny suivit l'histoire territoriale du Pays de Gex qui eut de nombreuses appartenances au fils des années : En 1353, le comte Amédée VI de Savoie réuni le territoire de Pregny à son Comté de Savoie qui deviendra, en 1416, le Duché de Savoie. En 1536, Pregny est occupé par les troupes bernoises et genevoises qui y introduisirent la Réforme[30]. En 1567, par le traité de Lausanne du 30 octobre 1564, les Bernois, préférant s'assurer le Pays de Vaud, rendent le Pays de Gex, ainsi que Pregny, au Duché de Savoie. Cependant, le duc Charles III de Savoie était connu comme étant un fervent catholique et un anti-protestants, les pasteurs de ces territoires demandent alors au duc de laisser le culte protestant dans ces villages. Le duc accède finalement à cette demande[31].

    En 1590, le territoire est conquît par la République de Genève qui administre alors la Pays de Gex, et donc Pregny[32]. Huit ans plus tard, un changement important s’effectua alors dans le pays voisin (à savoir, la France) : le 13 avril 1598, par l’Édit de Nantes, Henri IV étendit et confirma les droits et sûretés consentis aux huguenots par des édits et traités antérieurs.

    Après la guerre franco-savoyarde, plusieurs modifications politiques, importantes pour le pays de Gex, se préparaient entre les cours de France et de Savoie. Genève, se voyant sur le point d’être privée de ce territoire qu’elle avait conquis et administré, entama auprès de Henri IV des négociations pour être maintenue en possession. Cependant, Henri IV finit par s’entendre avec son adversaire le duc Charles-Emmanuel de Savoie, et signa à Lyon, le 17 janvier 1601, un traité par lequel il recevait toute la contrée sur la rive droite du Rhône, s’étendant de Genève à Lyon (c’est-à-dire la Bresse, le Bugey, le Valromey et le Pays de Gex[N 17]). Pregny appartient donc depuis au Royaume de France. Mais la question religieuse de la région fut la cause de graves difficultés par la suite. Les habitants demandèrent, dès lors, à Henri IV de maintenir le protestantisme dans le Pays de Gex; ce à quoi, le roi y répondit positivement mais en exigeant que la « liberté de conscience » règne. De ce fait, un grand nombre de prêtres catholiques en profitèrent pour entrer sur le territoire du Pays de Gex. Mgr François de Sales, évêque de Genève, chercha à déposséder les protestants de tous ceux de leurs biens qui, avant la Réforme, avaient appartenu à l’Église romaine et à les faire adjuger au clergé catholique. C’est ainsi qu’il demanda à reprendre en possession tous les temples du bailliage. À la mort d’Henri IV en 1610, la réaction catholique devint plus forte à la cour de France et la seigneurie de Genève ne pouvait plus faire parvenir ses réclamations jusqu’à l’autorité supérieure[33].

    En 1611, l’Édit de Nantes est mis en vigueur dans le pays de Gex. Les deux commissaires tranchèrent toutes les questions en litige de manière équitable. Une ordonnance est alors rédigée le 12 décembre 1611 stipulant que « la dépossession des temples, cimetières et pensions ne serait exécutoire que lorsque le roi aurait pourvu les réformés de fonds équivalents aux biens qui leur seraient enlevés ». Cependant, Mgr François de Sales ayant influencé en sa faveur la reine régente et les membres du Conseil, un arrêt royal vint prescrire l’exécution de l’édit. En vertu de cet arrêt, tous les bénéfices ecclésiastiques devaient être restitués au clergé romain, ainsi que les églises. Deux nouveaux commissaires, Benigne Milletot, conseiller au parlement de Dijon, et Pierre de Brosses, seigneur de Tournay, furent chargés de présider à l’exécution de l’arrêt. Le 16 juillet 1612 et les jours suivants, de Brosses et Milletot entreprirent une visite des paroisses du bailliage. Les protestants construisirent des temples destinés à remplacer les églises qu’ils avaient dû restituer au clergé romain. Ils parvinrent à en rebâtir dans une vingtaine de villages[34]. Le 15 avril 1661, le roi Louis XIV décida d’interdire l’exercice du culte réformé dans tout le bailliage du pays de Gex. D’après un arrêt de Louis XIV du 23 août 1662, les temples protestants du pays de Gex devaient être démolis. Les destructions sont supervisées par Mgr Jean d'Arenthon d'Alex, successeur de François de Sales. La chapelle de Pregny, avec dix-neuf autres, furent donc détruite. Entre 1684 et 1685, Mgr Jean d'Arenthon d'Alex décida de reconstruire une église catholique à Pregny. De plus, par la révocation de l'Édit de Nantes et à la création de l'Édit de Fontainebleau le 18 octobre 1685, de nombreux protestants vivant à Pregny quittèrent le territoire pour s'installer à Genève et dans le Pays de Vaud. De ce fait, Pregny redevient catholique à cette date[12].

    Extrait du Procès-Verbal, du 14 février 1790, proclamant la constitution de la municipalité de Pregny.

    Lors de la révolution de 1789, les habitants du Pays de Gex se rallièrent au nouveau régime. L'Assemblée nationale décrète, le 12 novembre 1789, la constitution des municipalités et, le 29 décembre 1789, la convocation des assemblée des citoyens actifs pour la composition des municipalités. De plus, l'Assemblée nationale décrète, le 15 janvier 1790, la suppression des anciennes provinces pour les remplacer par des départements; le Pays de Gex est alors attribué à celui de l'Ain. De ce fait, le , à la suite de la demande du curé Romain Vulliet, 20 citoyens actifs se sont assemblés dans l'église de Pregny et proclament ensemble la constitution de la municipalité de Pregny[35].

    Pregny suivra ensuite un autre changement de régime en 1792 : la première république française. Par la loi du 25 août 1798, Pregny fait partie du département du Léman. Le Coup d'État du 18 Brumaire de Napoléon Ier met fin à la première république et instaure un empire. En 1813, Pregny revient dans le département de l'Ain.

    Après sa défaite à la bataille de Waterloo, Napoléon Ier voit son Empire sous occupation. Dès 1814, Pregny est alors occupée par les Autrichiens qui s'établirent dans le château de Tournay. De plus, par le Congrès de Vienne, Genève redevient indépendante et son territoire sera agrandit. Au même moment, des négociations entre Genève et la Confédération Suisse sont en cours pour un rattachement à cette dernière.

    Par le traité de Paris du , Pregny est cédée à la Confédération Suisse et le , la commune de Pregny est officiellement rattachée à la République et Canton de Genève. Dès lors, plusieurs grandes familles genevoises vinrent s'installer à Pregny en y construisant châteaux et maisons de maître (Château de Pregny, «Les Ormeaux», «La Grande Pierrière», etc.).

    Au sein du canton de Genève, la commune se développe peu à peu. Un premier bâtiment abritant l'école et la mairie est construit à Pregny en 1835 et, en 1858, est mis en service de la première voie ferrée passant dans la commune[36].

    Entre 1873 et 1897, le Kulturkampf sévit à Pregny. Le gouvernement genevois décide d'organiser le culte catholique supervisé, non pas par le pape, mais par l'État. En même temps, on constitua une Église catholique d’État, dite « Église vieille catholique » (aussi appelée « Église catholique nationale »). Cette loi gouvernementale oblige les curés catholiques romains, salariés par l’État, à prêter serment d’allégeance aux lois de la République, et déclare les églises propriétés communales (avec création de conseils de paroisse). Les églises des curés ayant refusé de prêter serment sont confiées à l’Église catholique nationale; À Pregny, le Conseil municipal, étant propriétaire du bâtiment, décide que l'église continuera à être affectée au culte catholique romain. Le 17 août 1875, Jean Bertrand, membre du Conseil de paroisse, s’est présenté à la mairie pour réclamer les clefs de l’église. Il lui a été répondu par un refus formel. Le 18 août 1875, le secrétaire du Département de l’Intérieur, le commissaire de police et M. Bertrand, se sont présentés auprès du maire de l’époque, Jean-Marie Panissod, pour réclamer les clefs de l’église au nom du Conseil d’État genevois. Sur ce nouveau refus, les serrures de l’édifice sont changées par la police et, le 24 août 1875, M. Panissod est révoqué de ses fonctions de maire par le Conseil d’État genevois et le bâtiment de l’église est attribué au culte catholique national. Le Conseil municipal déposa donc un recours au Tribunal fédéral contre violation de la propriété privée. En 1876, le Tribunal fédéral rejeta le recours et se prononcera en faveur du Conseil d’État genevois. Les habitants de Pregny, refusant d'utiliser l'édifice par fidélité à leur commune, célèbrent l'office catholique romain dans la grange de Michel Deville, devenu maire entre-temps. L'église sera, par la suite, définitivement fermée pour rouvrir en 1897[37].

    Le , la commune adopte officiellement un blason et d'un drapeau communal[25] et en 1926, la commune reçoit sa première installation électrique[25].

    En 1935, les frontières communale Sud-Ouest entre Pregny et Genève sont modifiés à la suite d'un échange de deux propriétés entre les deux communes[N 18],[38].

    Dans les années 1920 et 1930, à Chambésy, de nombreux terrains sont achetés par les citadins afin d'y créer des jardins familiaux et de plaisances. Par la suite, le phénomène de l'exode urbain prendra de l'ampleur : les citadins, propriétaires des terrains, décident de venir s'y installer définitivement ce qui amena, entre 1940 et 1960, à la première vague de grandes constructions de la commune. Les terrains agricoles et jardins familiaux se transforment alors en terrains de villas. Dû à cette augmentation démographique, la localité de Chambésy se voit alors plus peuplée que celle de Pregny; de ce fait, le maire de l'époque, Raymond Perrot, décida de changer le nom officiel de la commune; dès le 1er janvier 1952, la commune s'appelle officiellement : Pregny-Chambésy[21]. De plus, l'école de Pregny devenant trop petite, une salle communale annexée de deux salles de classes (école de la Fontaine) sont construite en 1957.

    Le 1er novembre 1952, une première ligne d'autobus passe dans la commune[N 19],[21]

    En 1969, les frontières communales Nord et Nord-Est avec Bellevue sont modifiées à la suite de la construction de l’Autoroute A1. Le 27 mai 1978, un centre sportif et de loisirs est inauguré.

    Au vu de sa proximité avec l'Aéroport, le quartier des organisations internationales et la ville de Genève, la commune est un lieu très prisé de la rive droite. Ainsi, une deuxième vague de grandes constructions se fait alors voir entre 1980 et 2000 où environ 1 000 nouveaux habitants arrivent dans la commune. Une deuxième école (école de Valérie) est alors construite en 1984 fermant définitivement celle de Pregny et, en 2003, l'école de la fontaine est détruite pour en reconstruire une plus grande.

    Actuellement, Pregny-Chambésy rentre dans sa troisième vague de grandes constructions. Ayant un territoire assez exigu, la construction se fait par la densification au détriment des villas et des maisons de maître.

    1946
    1974
    1998
    2020
    Évolution des constructions sur la commune.

    Appartenances historiques

    Liste [39],[40],[41]:

    Empire romain (Gaule celtique): ? - 411

    Premier royaume de Bourgogne: 411 - 533

    Empire carolingien (Premier royaume de Bourgogne): 533 - 534

    Royaume de Bourgogne: 534 - 843

    Francie médiane: 843 - 855

    Lotharingie: 855 - 888

    Royaume de Haute-Bourgogne: 888 - 933

    Royaume d'Arles: 933 - 1032

    Saint-Empire romain germanique ( Comté de Genève): 1032 - 1250

    Pays de Gex: 1250 - 1353

     Comté de Savoie: 1353 -

    Duché de Savoie: -

    Occupation Bernoise: - 1567

    Duché de Savoie: 1567 - 1590

     République de Genève: 1590 - 6 mars 1601

    France (6 mars 1601 - 20 novembre 1815)

    Royaume de France: 6 mars 1601 - 4 mars 1790

    Royaume de France ( département de l'Ain): 4 mars 1790 - 13 septembre 1791

    Royaume de France( département de l'Ain): 13 septembre 1791 - 21 septembre 1792

    Première République française ( département de l'Ain): 21 septembre 1792 - 25 août 1798

    Première République française (département du Léman): 25 août 1798 - 18 mai 1804

    Premier Empire français (département du Léman): 18 mai 1804 - 31 décembre 1813

    Premier Empire français ( département de l'Ain): 31 décembre 1813 - 19 février 1814

    Occupation Autrichienne: 19 février 1814 - 17 mai 1814

    Restauration du Royaume de France ( département de l'Ain): 17 mai 1814 - 20 mars 1815

    Empire français (Cent-Jours): 20 mars 1815 - 8 juillet 1815

    Royaume de France (Seconde Restauration) ( département de l'Ain): 8 juillet 1815 - 20 novembre 1815

    Suisse (depuis le 20 novembre 1815)

    Confédération des XXII cantons: - 3 juillet 1816 [N 20]

    Confédération des XXII cantons ( Canton de Genève): -

    Confédération suisse ( Canton de Genève): depuis le

     

    Autres faits historiques et anecdotes

    Familles

    Voici la liste de quelques familles historiques originaires de la commune Pregny-Chambésy :

    • Baudy: mentionnée dès le XIXe siècle[65];
    • Sambesie (ou Chambésy): mentionnée au XIIIe siècle[20];
    • Chevrand: mentionnée dès le XIXe siècle[65];
    • Dellenbach: originaire de la commune depuis le XIXe siècle[66];
    • Deville: mentionnée dès 1664[66];
    • Du Puys (ou Dupuis): mentionnée dès 1534 [N 22],[66];
    • Gabin: originaire de la commune depuis le XIXe siècle[66];
    • Gardet: mentionnée dès 1685[66];
    • Moine: bourgeoisie dès 1562. Famille éteinte vers le XIXe siècle[68];
    • Panissod: mentionnée dès le XIXe siècle[66];
    • Thévenot: originaire de la commune depuis le XIXe siècle[66].

    Selon l'Office fédéral de la statistique, le nom de famille le plus répandu à Pregny-Chambésy, en 2021, est Monney[69].

    Lieux d'intérêt

    Domaines et demeures

    La commune comprend plusieurs grands domaines ainsi que de grandes demeures publiques, privée ou appartenant à des missions étrangères. En voici une liste de quelques-unes:

    propriétés ouvertes au public
    Propriété Date de construction Propriétaire actuel Activité Photographie Histoire brèves Protection Localisation
    Le château de Penthes 1761 État de Genève Bureau du Club suisse de la presse En 1750, le domaine est acquis par Alexandre de Sales qui y construisit une résidence de campagne. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le domaine passe aux mains de la famille Sarasin. Au milieu du XXe siècle, le domaine est vendu à Louis Birkigt qui le vend à l'État de Genève en 1972. Bien culturel d'importance régionale[70]

    Objet inscrit à l'inventaire genevois[71]

    Chemin de l'Impératrice 18

    46° 13′ 57″ N, 6° 08′ 30″ E

    Le château de l'Impératrice

    (dit aussi «Pregny-La-Tour») [72]

    1630-1640 Ville de Genève Bureau de la mission permanente de la République Italienne auprès de l'ONU Le domaine est attesté dès la fin du XVe siècle et comprend une maison forte avec dépendances. Entre 1630 et 1640, Marie Grifferat double la superficie des bâtiments, mais ce n'est qu'au milieu du XVIIIe siècle que le domaine prend la forme qu'on lui connaît aujourd'hui. Bien qu'il conserve l'ancienne maison de maître, le propriétaire de l'époque, Alexandre de Sales, remodèle complètement les façades donnant sur le lac et le Mont-Blanc. De 1811 à 1817, le domaine appartient à l'Impératrice Joséphine de Beauharnais. En 1853, le domaine est vendu et morcelé. En 1983, il est acheté par la ville de Genève. Objet classé[73] Chemin de l'Impératrice 10


    46° 13′ 49″ N, 6° 08′ 39″ E

    La villa «Rive-Belle»[74] 1833-1836 État de Genève siège de l’Institut Confucius de l’UNIGE Ayant acquis ce terrain au bord du lac, Charles-René Pictet de Rochemont, se fait construire une villa avec dépendances par l'architecte Samuel Vaucher entre 1833 et 1836. Il confie l'aménagement des jardins à Etienne de Soulages-Dodin. L'architecture de la villa est marquée par un néoclassicisme épuré. Lorsqu'Auguste Pictet de Rougemont hérite de la maison, il fait ajouter divers ornements sur les façades. Il modifie également les accès en créant le portail actuel et le port. Après être restée plus de 150 ans dans la même famille, la propriété a été acquise par l'État de Genève en 1988. Objet inscrit à l'inventaire genevois[75] Route de Lausanne 266


    46° 14′ 28″ N, 6° 09′ 06″ E

    Propriétés privées
    Propriété Date de construction Propriétaire actuel Photographie Histoire brèves Protection Localisation
    Le château de Pregny 1858-1859 État de Genève En 1855, Adolphe et Julie de Rothschild acquièrent la propriété d'Auguste Saladin de Lubières. Après démolition de la maison de maître qui s'y trouvait, ils en font bâtir une beaucoup plus imposante à partir de 1858, par les architectes londoniens Stokes. L'aménagement du parc, dans le style anglais, est pensé et suivi personnellement par la maîtresse de maison. Au château sont adossés d'importants bâtiments d'exploitations (orangerie, volière, écurie et manège, loges de gardiennage). Bien culturel d'importance nationale

    Objet inscrit à l'inventaire genevois[76],[77]

    Route de Pregny 32


    46° 14′ 07″ N, 6° 08′ 30″ E

    Le château du Reposoir [78] 1750-1755 famille Pictet Ce domaine agricole se constitue à partir du XVIe siècle. Au milieu du siècle suivant, il entre dans la famille Pictet. À partir de 1750, il est progressivement transformé et devient une propriété d'agrément. Une nouvelle maison de maître et édifiée en 1755, puis encadrée par deux ailes en 1790. Cent ans plus tard, un nouveau mas de dépendances est bâti par l'architecte Gustave Brocher, alors qu'un jardin à la française remplace l'ancien potager à l'est de la maison. Bien culturel d'importance nationale

    Objet classé[79],[77]

    Route de Lausanne 225


    46° 13′ 55″ N, 6° 08′ 49″ E

    Le château de Tournay 1601-1603 famille Propper L'origine du château remonte au XIIIe siècle. Le bâtiment échappe de peu à la destruction lorsque le Conseil de Genève décide de raser les châteaux proches de son territoire. En 1758, Voltaire le loue à vie à la famille de Brosse. À la Révolution, le château est vendu à l'ancien fermier du domaine. En 1915, il est acheté par Alfred Baur qui le restaure. Bien culturel d'importance régionale[70]

    Objet classé[79]

    Route de Pregny 37/Chemin Palud 16


    46° 14′ 14″ N, 6° 08′ 17″ E

    Le château Malvand ou de «La Malvande»

    (dit aussi «La Tour»)

    1713 RI Realim SA (Dan Ohayon) Le domaine doit son nom à la famille Malvenda, qui le possédait déjà avant la Réforme. Il s'étendait alors jusqu'à la Foretaille. Appartenant aux familles Choudens et Malherbes, il est acquis, en 1713, par Abraham Sauter, qui fait construire une première maison à côté d'une ancienne tour. En 1724, Jean Huber rachète le domaine, détruit la tour et ajoute deux ailes au bâtiment, avant de le revendre à Isaac Vernet en 1751. Sa nièce Catherine Fabri-Vernet qui en hérite fait surélever les ailes et bâtir les deux corps de dépendances en 1773. En 1847, le domaine passe aux mains des familles Saladin et Rilliet, avant être divisé et partiellement loti. La demeure et ses dépendances ont été détenues jusqu'au début de ce siècle par la famille Kreuger, héritière du magnat suédois des allumettes. Objet inscrit à l'inventaire genevois[80] Chemin de Chambésy 8


    46° 14′ 36″ N, 6° 08′ 57″ E

    La maison de maître «Île Calvin»

    (dite aussi «Tour aux moines»)

    XVIIIe siècle société anonyme immobilière de l'Île Calvin (Richard Snell) Une maison forte est attestée dès la fin du XIIIe siècle. Dans les années 1540, le frère de Jean Calvin achète la propriété. La maison passe ensuite à la famille Moine. Au XVIIe siècle, la famille Pictet en est propriétaire, puis la famille de banquiers protestant Vaudenet-Gallatin. La maison est reconstruite au XVIIIe siècle et est acquise en 1820 par Jean Jaquet. Objet classé[81]

    Objet inscrit à l'inventaire genevois[82]

    Route de Pregny 17


    46° 14′ 03″ N, 6° 08′ 21″ E

    La maison de maître «Les Ormeaux» [83] 1835-1836 État de Genève

    (Utilisé comme bureau de la mission permanente de la République française et du désarmement auprès de l'ONU)

    Le domaine est acquis par le rentier londonien Georges Haldimand-Prinsep vers 1830. En 1835, il fait construire une maison de maître et des dépendances. Les plans sont probablement établis par un architecte anglais dans la lignée de John Nash. À l'époque, il s'agit de l'une des premières maisons de maître caractérisée par un volume mouvementé et des détails de style néogothique Tudor. Les bâtiments annexes bordant la route sont remarquables. En 1851, la famille Favre devient propriétaire du domaine. À cette époque, l'une des dépendances accueille la communauté protestante de Pregny, tandis que la résidence voit défiler diverses personnalités, comme le shah d'Iran Nassereddine en 1873. En 1950, la propriété est acquise par l'État de Genève, qui en cède plus tard la partie ouest à l'industriel français Marcel Dassault. Objet inscrit à l'inventaire genevois[84] Route de Pregny 36


    46° 14′ 17″ N, 6° 08′ 35″ E

    La maison de maître du Petit-Morillon 1810 famille Velay Selon la tradition, une douane se trouvait à cet emplacement. Le domaine est acquis en 1810 par Jean-Henri Brélaz. Sa fille, Emma Levieux, fait construire une nouvelle demeure à l'emplacement de l'ancienne. Au début des années 1830, elle fait bâtir un important complexe rural. Objet inscrit à l'inventaire genevois[85] Route de Pregny 3


    46° 13′ 46″ N, 6° 08′ 19″ E

    La maison de maître «La Fenêtre» 1820-1822 Organisation des Nations unies En 1819, Jean-Jacques de Sellon, achète la propriété. Il transforme la maison existante et y adjoint des dépendances. L'aménagement du parc est organisé autour d'un parcours didactique consacré à la paix. En 1830, il crée la Société de la Paix, la première institution de ce genre à voir le jour sur le continent. Il aménage dans son parc un temple de la Paix (foudroyé en 1947) et fait ériger un obélisque de la Paix. La demeure, incorporé au périmètre du Palais des Nations, a servi de résidence au secrétaire général des Nations Unis. Route de Pregny 12A


    46° 13′ 51″ N, 6° 08′ 28″ E

    La maison de maitre «Mérimont» 1856-1857 famille Al-Hussaini Entre 1856 et 1857 le banquier Philippe Mégevand fait construire la maison de maître par l'architecte Alexandre-Adrien Krieg. Les dépendances, de style bernois, sont également construites. Objet inscrit à l'inventaire genevois[86] Chemin des Crêts-de-Pregny 32


    46° 14′ 09″ N, 6° 08′ 05″ E

    Le château «La Grande Maison»

    (dit aussi «Le château rouge»)

    1881-1883 famille Mach et famille Perrot Cette propriété appartenait à la famille Chouet au début du XVIIIe siècle. À la fin du siècle, le domaine est acquis par l'horloger neuchâtelois Henri-Louis Jaquet-Droz. Par le jeu des alliances, la propriété passe ensuite dans la famille Perrot. Après avoir édifié de nouvelles dépendances en 1864, Adolphe Perrot fait démolir la maison existante en 1879, puis bâtir l'actuelle demeure par l'architecte Jacques-Elysée Goss entre 1881 et 1883. Celle-ci s'impose par ses propositions qu'accentue la tour visible au loin, et par le choix rare des matériaux. Bien culturel d'importance régionale[70]

    Objet inscrit à l'inventaire genevois[87],[88]

    Route de Pregny 38


    46° 14′ 23″ N, 6° 08′ 36″ E

    Les maisons de maître de «La Coudira» XVIIe siècle famille Al-Hussaini Des vestiges romains ont été retrouvés à l'emplacement de la villa actuelle. Dès le XVIIe siècle, un domaine est attesté. Une première demeure est édifiée, accompagnée d'annexes qui s'adossent au hameau de Chambésy-Dessus. La maison a été habitée par plusieurs personnalités de la commune, Isaac-Antoine Panchaud et Samuel Panchaud. Durant les années 1920, de nouveaux propriétaires réaménagent complètement le domaine. Les deux maisons sont transformées et réunies par l'architecte Maurice Turrettini. En 1926, Oscar Dusendschön, banquier, caoutchoutier et collectionneur, acquiert le domaine qui sera revendu à la fin du XXe siècle. Objet inscrit à l'inventaire genevois[89] Route de Pregny 55, 57, 59


    46° 14′ 30″ N, 6° 08′ 36″ E

    La maison de maître «La Grande Pierrière» XVIIIe siècle Fondation "La Pierrière" La propriété fut constituée au XVIIIe siècle par l'aubergiste Jean-Claude Battu. La maison se trouvait alors séparée du lac par la route de Lausanne. En 1831, la propriété fut achetée par Caroline Turrettini. En 1846, une première déviation de la route réunit la maison au terrain bordant le lac. La demeure est acquise par le botaniste Edmond Boissier-Butini en 1858. Par le jeu des alliances, la maison passe ensuite aux mains de la famille Barbey. En 1918, elle revient à Frédéric Barbey, qui avait épousé Germaine Ador. Objet inscrit à l'inventaire genevois[90],[91] Route de Lausanne 262


    46° 14′ 24″ N, 6° 09′ 01″ E

    La maison de maître «Le Rivage» XIXe siècle famille Wolfgang En 1817, la propriété est acquise par la famille Boissier. La maison sera habitée par Valérie de Gasparin. Objet inscrit à l'inventaire genevois[92] Chemin du Rivage 12


    46° 14′ 20″ N, 6° 09′ 02″ E

    La maison de maître «Les Jordils» 1885 famille Schneider En 1869, le botaniste William Barbey épouse Caroline Boissier, fille d'Edmond Boissier-Butini. En 1885, le couple acquiert ce terrain et s'y fait construire une maison de style néo-médiéval par l'architecte Étienne Poncy. Outre une habitation, le bâtiment devait également abriter les herbiers des deux botanistes. À la mort de William Barbey, en 1914, les deux herbiers furent légués à l'université. La même année, la maison, qui avait été agrandie en 1902, fut vendue à la famille Ferrier. Objet inscrit à l'inventaire genevois[93] Route de Lausanne 244


    46° 14′ 11″ N, 6° 09′ 00″ E

    La villa «La Favorite»

    (dite aussi «La Marjolaine»)

    1902 famille Huttman En 1902, René de Saussure achète le terrain nord de La Petite Pierrière. Il transforme et agrandit une ancienne dépendance et en fait une résidence pittoresque. Route de Lausanne 240


    46° 14′ 09″ N, 6° 09′ 00″ E

    La maison de maître «La Petite Pierrière» 1803 famille Fahmy La tradition mentionne une auberge de canotier à cet emplacement. Le terrain est acquis par Henri-Ferdinand Guex qui achève la construction de l'actuelle maison en 1803. L'architecture très sobre est plutôt caractéristique du XVIIIe siècle. La façade donnant sur le lac a été plusieurs fois transformée. En 1825, la propriété est achetée par le botaniste Augustin-Pyramus de Candolle. Dès la seconde moitié du XIXe siècle, elle appartient à Emmanuel-Constant Fornerod. À la fin du XIXe siècle, la maison change plusieurs fois de propriétaires, abritant même un restaurant pendant quelques années. Objet inscrit à l'inventaire genevois[94] Route de Lausanne 236


    46° 14′ 06″ N, 6° 09′ 00″ E

    La maison de maître «Port Rothschild» seconde moitié du XXe siècle République populaire de Chine

    (Utilisé comme habitation de l'ambassadeur)

    Le terrain a fait partie du domaine acquis au milieu du XIXe siècle par les Rothschild. Adolphe de Rothschild y habite pendant que le château est en construction sur le coteau. Entre 1860 et 1880, il y fait aménager un port et un pavillon, dont il ne reste rien. En 1929, le terrain est acquis par la famille Amstutz. Dans la seconde moitié du XXe siècle, Jean Amstutz, fait construire la villa actuelle, pastiche de style Louis XIII, par l'architecte Marc Gignoux. Route de Lausanne 232


    46° 14′ 03″ N, 6° 09′ 00″ E

    La maison de maître «Rive de Pregny» 1896 famille McCall MacBain (en) Une maison de 1807 était élevée sur ce terrain. En 1856, le peintre Henri Baron acheta la demeure. En 1882, Jacques Reverdin racheta la demeure et, en 1896, Jacques Reverdin détruisit et reconstruisit la maison actuelle. Objet inscrit à l'inventaire genevois[95] Route de Lausanne 220


    46° 13′ 47″ N, 6° 08′ 59″ E

    La villa «Port-sous-Pregny»

    (dite aussi «Maison Cartier»)

    1856-1857 famille Alabdullah Al Faisal Al Saud Le terrain faisant partie du domaine de Reposoir, il est rattaché à celui de Pregny-la-Tour en 1803. Une partie du domaine (maison de maître au bord du lac) est acquise en 1853 par Mme Mac Culloch. Entre 1856 et 1957, celle-ci fait construire pour sa fille Henriette, une villa au bord du lac par l'architecte Alexandre-Adrien Krieg. Objet inscrit à l'inventaire genevois[96] Route de Lausanne 218


    46° 13′ 42″ N, 6° 08′ 57″ E

    La villa «Baur» 1915-1918 République algérienne démocratique et populaire

    (Utilisé comme habitation de l'ambassadeur)

    Lorsque Alfred Baur achète le château de Tournay, Celui-ci se fait construire une villa par les architectes Revilliod et Turrettini sur les hauts du domaine. La villa est une adaptation de l'architecture moderne avec celle des maisons de campagne genevoises du XVIIIe siècle. Objet inscrit à l'inventaire genevois[97] Chemin de Machéry 18


    46° 14′ 18″ N, 6° 08′ 11″ E

    Propriétés disparues
    Propriété Dates de construction et de destruction Dernier propriétaire Photographie Histoire brève Protection Localisation
    Château de «Pregny-La-Tour» XVe siècle-1812 Joséphine de Beauharnais
    Le domaine comprenait une maison forte, avec dépendances. Entre 1630 et 1640, Marie Grifferat double la superficie des bâtiments. Bien qu'il conserve l'ancienne maison de maître, le propriétaire de l'époque, Alexandre de Sales, remodèle complètement les façades donnant sur le lac et le Mont-Blanc. Joséphine de Beauharnais acquiert la propriété en 1811 et transforme le château médiéval en château de maître : l'actuel château de l'Impératrice. Chemin de Borgnion


    46° 13′ 49″ N, 6° 08′ 39″ E

    La maison forte de Penthaz XVIe siècle-1761 Alexandre de Sales
    La maison forte appartenant alors aux seigneurs de Visency dans le pays de Gex, et devient, par alliance, propriété de noble François de Saconnay qui était alors également seigneur de Pregny et de Bursinel. En 1690, elle est ensuite achetée par l’arrière petit-fils du célèbre syndic Michel Roset, Marc, qui se ruine dans de mauvaises affaires. Ses filles, héritières, incapables de rembourser un emprunt à l’Hôpital de Genève, doivent céder leur domaine à cette institution. Alexandre de Sales, issu d’une vieille famille genevoise, se porte acquéreur du domaine à la fin du XVIIe siècle. En 1761, il rase la maison forte et construit à sa place une maison de campagne : l'actuel château de Penthes. Chemin du Borgnion

    46° 13′ 57″ N, 6° 08′ 30″ E

    La maison de maître «Pavillon de Pregny» 1825-1858 Adolph Carl von Rothschild
    En 1822, Auguste Saladin de Lubières acheta un domaine à Pregny et y construisit sa maison en 1825 appelée « Pavillon de Pregny ». Sa maison, conçue par Luigi Bagutti entre 1822 et 1825 dans un style grec, surplombait la colline avec une vue sur le lac Léman. En 1855, le domaine est racheté par le Baron Adolph Carl von Rothschild (branche allemande de la famille) qui démolit le « Pavillon de Pregny » en 1858, modifia le profil du coteau par de gigantesques terrassements et se construisit sa demeure : l'actuel château de Pregny. Route de Pregny 32


    46° 14′ 07″ N, 6° 08′ 30″ E

    La maison de maître «Les Pins»

    (dite aussi «Maison Cramer» ou «villa Roelbo»)

    1853-2021 famille Castel Le domaine a été créé par John-Abraham Bonnet en 1853 puis, en 1914, il est racheté par Jean-Martin Naef (de). En 1957, Albert Firmenich-Bader en devient propriétaire. Dans les années 1980, elle appartient à la famille Cramer qui la revend, dans les années 2010, à Pierre Castel. Ce dernier l'acheta pour sa fille, Romy, qui décida finalement de ne pas venir y habiter [N 23].

    La maison a été remplacée par des logements [N 24].

    Chemin de la Fontaine 23


    46° 14′ 41″ N, 6° 08′ 40″ E

    Églises

    Les trois principales religions chrétiennes sont présentes sur le territoire de la commune[77]:

    Musées

    Bâtiments communaux

    • La mairie de Pregny-Chambésy et le bâtiment de l'arrondissement administratif de l'état civil "Rive droite du lac", (1835);
    • La salle communale (1957);
    • Le centre de voirie (1993);
    • L'EMS «Nouveau Kermont» (1976).

    Monuments

    Campagne de Tournay

    La Campagne de Tournay lors des foins.
    Terres agricoles

    Les milieux agricoles intègrent les surfaces cultivées ainsi que certaines prairies totalisant 18,5 % du territoire communal (soit 50 hectares). Leur maintien est exigé par la Confédération.

    La Campagne de Tournay est considérée comme le «poumon de verdure» de la commune et tient un rôle capital en termes de conservation de la nature. Cette zone a bénéficié d’une importante revitalisation qui s’est traduite par l’aménagement de nombreuses structures à vocation écologique (murgiers, biotopes aquatiques, bandes herbeuses, etc.). Elle est traversée par un sentier didactique[99]. Celui-ci offre à ses utilisateurs un espace de promenade en nature tout en ayant une vocation éducative permettant une bonne compréhension des divers aménagements. Un point de vue panoramique s'y trouve également[100].

    Terrain de préservation de la biodiversité

    Au-dessus des terres agricoles se trouve un terrain clôturé apparentant à la Fondation Baur. Ce terrain, inaccessible au public, sert de réserve naturelle pour les animaux sauvages de la région (lièvres, chevreuils, renards, milans, chouettes, grenouilles, etc.) et est arboré de quelques arbres fruitiers (noyers, noisetiers, pommiers, etc.). Le terrain sert également de pâturage pour les vaches durant l'automne.

    Cours d'eau

    Les cours d'eau situés dans la commune sont:

    • le ruisseau des Écrevisses (1'600m);
    • le ruisseau Marquet-Gobé-Vengeron (1'950m);
    • le nant des Châtaigniers (ou Campeiroux) (250m);
    • le nant de Pregny (850m);
    • le ruisseau de l'Impératrice (1'000m).

    Sur le territoire communal, les cours d'eau totalisent une longueur de 2,8 km[101].

    Forêts

    Le cadastre forestier fait état d’environ 30 hectares sur le territoire communal. Les deux principales petites forêts sont le bois de la Foretaille (traversé par la promenade Panissod) et le bois des Châtaigniers.

    L'étang des Écrevisses

    L'étang des Écrevisses est un étang naturel situé dans la campagne de Tournay[99]. Laissé à l'abandon pendant de nombreuses années, la commune a effectué des travaux en 1993 pour recréer une zone de faune et de flore.

    Les affluents qui alimentent l'étang en eau sont au nombre de deux et l'eau qui coule dans ces deux nants provient de cinq sources recensées sous la colline de Tournay[N 25].

    Il convient également de relever la présence d'un étang situé sur la propriété du domaine de La Coudira. Cet étang est relié à l’étang des Écrevisses par le biais des structures naturelles linéaires qui permettent le déplacement de la petite faune[102].

    Léman

    Le territoire de Pregny-Chambésy est bordé à l'est par le Léman. Les rives du lac incluses dans le territoire, représentant un linéaire de 2 200 mètres, sont presque entièrement isolées de la voie publique (route de Lausanne) par des propriétés privées.

    Réaménagée en 2016, dans l'ancien port de la villa «Rive-Belle», se trouve une roselière protégée[103].

    Plages

    • L'esplanade du Vengeron, une des plus grandes plages publiques de Genève (en rénovation);
    • La plage du Reposoir (bientôt en rénovation);
    • La plage communale (close par une grille: l'accès est réservé aux habitants de la commune, munis d'un badge payant)[104],[105].

    Parcs

    Cimetières

    • Le cimetière de Chambésy (ou des Guénandes) (1909);
    • Le cimetière de Pregny (XVe siècle).

    Installations sportives

    • Le centre sportif et de loisirs des châtaigniers (close par une grille: l'accès est réservé aux habitants de la commune, munis d'un badge payant)[107],[105];
    • Le terrain de sports et de loisirs de Pregny;
    • Le parcours vita dans le bois des Châtaigniers.

    Sièges d'organisations

    Missions diplomatiques et consulats

    Vie locale

    Éducation

    Les enfants de la commune passent leur scolarité primaire dans les deux écoles publiques de la commune. Ils iront ensuite passer leur scolarité secondaire I au cycle d'orientation de Sécheron, à Genève.

    Statistiquement, entre 2019 et 2020, la commune compte 687 élèves (395 dans l'enseignement public et 292 dans l'enseignement privé)[108].

    Le village comprend six centres d'éducation, dont trois publics[109]:

    Une spécialisée:

    • Clair Bois: école primaire[113].

    Deux privées:

    La commune possède également une bibliothèque municipale et deux halles de gymnastique.

    L'école de la Fontaine et l'école de Valérie font partie, avec l'école de la place du Grand-Saconnex et l'école du village du Grand-Saconnex, du même établissement scolaire. C'est-à-dire que ces quatre écoles ont la même directrice (à savoir, Mme Maud Ulmann-Cagnat) et un secrétariat commun (basé au Grand-Saconnex)[115].

    Historique

    Cet historique regroupe l'histoire des centres scolaires publics, de la bibliothèque, de la mairie, des halles de gymnastique et de la salle communale:

    • 3 octobre 1790: le curé de l'église de Pregny est désigné pour exercer la fonction de maître d'école. Un jardin lui est cédé à Monthoux pour y faire son cours[116];
    • 24 février 1793: à la suite de conflits entre le curé et le Conseil général, quelques habitants de la commune remplacent le curé en exerçant la fonction de maître d'école[117];
    • 19 juin 1800: comme aucune école existe dans le village, le Conseil général a la volonté d'en construire une. Mais ce projet est abandonné car la commune n'est pas assez riche pour en établir une à ses frais[118];
    • 7 juin 1801: nomination d'instituteurs qui résideront dans la commune et donneront leurs cours dans leur maison[119];
    • 16 janvier 1817: les enfants de la commune de Pregny vont désormais suivre leur cours à l'école primaire du Grand-Saconnex;
    • 1835: construction d'un bâtiment abritant l'école et la mairie à Monthoux[120];
    • 12 février 1837: Jean Jaquet offre la possibilité d'embellir la façade du bâtiment abritant l'école et la mairie par une donation[121];
    • 1877: construction d'une école enfantine à Monthoux au sud de l'église[122];
    • 1904 - 1908: Construction d'une salle de réunion et de gymnastique à Chambésy-Dessus;
    • 3 juillet 1939 - mai 1940: rénovation et agrandissement du bâtiment abritant l'école et la mairie avec trois classes de plus, une salle de couture, une bibliothèque, une salle de gymnastique, une salle des maîtres[123];
    • 1949: rénovation complète de l'école enfantine de Monthoux[124];
    • 1956 - 1957: construction d'une salle communale annexée de deux salles de classes à Chambésy-Dessus. Inauguration le 22 juin 1957[125];
    • 1969: création d'une bibliothèque municipale dans un immeuble locatif.
    • 1970: construction de deux salles de classes en plus annexées à la salle communale à Chambésy-Dessus. Le bâtiment est ensuite nommé «centre scolaire de Pregny-Fontaine» à la suite de la construction d'une fontaine dans le préau[N 26],[126];
    • 1973: agrandissement de la salle de gymnastique de Monthoux;
    • 1983 - 1984: construction d'une deuxième école à Chambésy-Dessus. l'école est nommée «centre scolaire de Pregny-Valérie» (contient une halle de gymnastique)[N 27],[127];
    • 1984: l'école enfantine de Monthoux est transformée en jardin d'enfants appelé «Les Pitchounets»[128];
    • 1985: le bâtiment abritant l'école et la mairie à Monthoux est transformé et rénové. Le bâtiment abrite à présent seulement la mairie[52];
    • 16 octobre 1987: la bâtiment de la mairie et l'école enfantine sont inscrits sur la liste des bâtiments inscrits à l'inventaire par le Département de l'Aménagement, du Logement et de l'Énergie du canton de Genève[129],[130];
    • 2001: création du bureau de l'arrondissement administratif de l'état civil dans le bâtiment de la mairie.
    • 2001 - 2002: destruction de l'école de la Fontaine à Chambésy-Dessus. La salle communale n'a pas été détruite;
    • 2002 - 2003: construction de la nouvelle école de la Fontaine au même emplacement que l'ancienne;
    • Janvier 2004: déménagement de la bibliothèque municipale dans la nouvelle école de la Fontaine;
    • 2009: projet de détruire et de construire une nouvelle salle communale. Le projet sera rejeté par le Conseil municipal;
    • 2013: après 12 ans d'absence, une nouvelle fontaine est placée à l'école de la Fontaine;
    • Avril - décembre 2017: travaux d'assainissement, de rénovation et d'extension du jardin d'enfants «Les Pitchounets» à Monthoux[131];
    • Janvier 2018 - septembre 2019: rénovation de la salle communale[132];
    • 11 mai 2019: la bibliothèque municipale a fêté ses 50 ans d'existence avec une fête qui s'est déroulée dans le préau de l'école de Valérie;
    • Mars 2019 - juillet 2020: travaux de réaménagement du bâtiment de la mairie.

    Le grand marché aux fleurs et plantons

    Le grand marché aux fleurs et plantons est un marché organisé par l'Amicale des Sapeurs-Pompier de Pregny-Chambésy. Le marché se tient généralement au mois de mai dans la cour de récréation de l'école de la fontaine.

    Fête des promotions scolaires

    La fête des promotions scolaires au centre scolaire de Pregny-Valérie (2019).

    La fête des promotions a lieu chaque année vers la fin du mois de juin. La fête commence dans le village, par un cortège se dirigeant vers l'école, suivi d'un discours des représentants de la commune avec des chants et un spectacle présentés par les élèves dans la halle de gymnastique. Dans la cour de récréation de l'école de Valérie, la fête dure toute la nuit avec des carrousels, des jeux, un pont de danse, etc.

    Il s'agit d'une tradition vivante de Suisse romande. L'évènement marque la fin de l'année scolaire et le passage des élèves d’une classe à l’autre[133].

    Fête nationale suisse

    La fête nationale se déroule principalement sur le terrain de sport de Pregny. La fête commence par un discours des représentants de la commune ainsi que la lecture du pacte fédéral par un jeune Pregnote-Chambésien suivis par l'hymne national, le chant patriotique et d'autres chants folkloriques. Ensuite, un cortège de flambeaux est organisé se déplaçant dans les serres de Pregny (Conservatoire et Jardin Botanique de la ville de Genève) spécialement ouvert à cet effet. Enfin, un feu d'artifice est organisé par la commune. La fête dure ensuite toute la nuit avec de la musique.

    Il arrive parfois que la fête nationale se déroule dans la cour du château de Penthes, mais seulement lors de grande occasions[N 28]. Dès lors, la fête se déroule comme à son habitude; le seul changement est le lieu du cortège, qui est le Domaine de Penthes.

    Pregny Alp Festival

    La 11e édition du Pregny Alp Festival (2017).

    Le Pregny Alp Festival (PAF) est le premier festival de folklore suisse du canton de Genève. Il se déroule généralement le premier week-end du mois d'août sur le terrain de sport de Pregny.

    Le PAF regroupe traditions, musiques et aussi produits typiquement suisse. Chaque année, des personnalités connues du milieu musical suisse sont invitées[N 29].

    La fête de l'automne

    La fête se tient généralement au mois de mai dans la cour de récréation de l'école de la fontaine.

    L’artisanat local y est à l’honneur ainsi que les produits du terroir: fruits et légumes, huiles, miels, courges, pommes, truffes au chocolat, bricelets, confitures, plantes vivaces, vins genevois, poteries, pâtisseries, etc.

    Les enfants sont aussi à la fête avec le traditionnel jeu de la pêche au canard, badminton et échasses. Comme chaque année l’animation musicale est donnée par la fanfare «La Sirène du Grand-Saconnex».

    La bourse aux disques

    L'évènement se déroule généralement en octobre à la salle communale; une vingtaine de stands sont présents.

    Marché de Noël

    Le marché se tient un week-end du mois de décembre dans la salle communale.

    L’artisanat local y est à l’honneur : crèches, confitures, chocolats, etc. Une vingtaine de stands y sont présents.

    Noël pour tous

    La fête se déroule, en premier lieu, dans la halle de gymnastique de l'école de Valérie avec des discours des autorités communale et religieuses (avec une alternance chaque années entre les Catholiques, les Protestants et les Orthodoxes) et des chants des élèves des écoles de la commune. La fête se déplace ensuite dans la salle communale où un repas y est organisé.

    Bus

    La commune est desservie par les lignes 20, 59 et Noctambus ND des Transports publics genevois.

    Actuellement, la commune possède douze arrêts sur son territoire: La Fenêtre, Penthes, Pregny-Village, Pregny-Mairie, Chambésy-Place, Chambésy-Ravin, Chambésy-Gare, Plage du Vengeron, Chambésy-Fontaine, Caron, Foretaille et Machéry.

    L'itinéraire de la ligne 20 va de la Place de Neuve à Valavran (en passant par la gare Cornavin et le quartier des Nations)[N 30].

    L'itinéraire de la ligne 59 va de l'aéroport à l'esplanade du Vengeron (en passant par la commune du Grand-Saconnex et la gare de Chambésy)[134].

    L'itinéraire de la ligne Noctambus ND va de la gare Cornavin à la gare de Gland. Il s'agit d'une ligne de bus de nuit desservant le canton de Genève et ses régions transfrontalières, exploité par les Transports publics genevois, en lien avec l'Association Noctambus.

    Train

    La gare de Chambésy est desservie par les trains Léman Express assurant les lignes L1 à L4 entre les gares de Coppet (VD) et d'Évian-les-Bains (France), d'Annecy (France), de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet (France) et d'Annemasse (France) avec une cadence d'un train toutes les 15 minutes jusqu'à Annemasse.

    Route

    Bien que l'autoroute A1 longe la frontière communale, Pregny-Chambésy ne possède pas sa propre sortie. Cependant, il existe deux sorties à proximité : la sortie No 7 (Grand-Saconnex) et la sortie No 9 (Le Vengeron) puis Autoroute A1a (Genève Lac).

    De plus, la route de Lausanne, qui est le prolongement de la Route principale 1 (ou route de Suisse), traverse la commune au niveau du lac pour relier Genève à Bellevue.

    Le centre du village est traversé par une route cantonale[N 31].

    Cheminements

    Suisse Rando recense cinq chemins passant par la commune :

    Voie postale

    Le numéro postal d’acheminement de Pregny-Chambésy est 1292.

    Le bureau postal a fermé le 31 octobre 2014. Depuis, il a été remplacé par une « filiale en partenariat » dans l’épicerie du village[140].

    Téléphonie

    Jusqu’en 2002, l’indicatif régional du numéro de téléphone fixe était 022 758 ** **.

    Il existe quatre antennes-relais de téléphonie mobile sur le territoire communal.

    Sécurité

    La commune dispose d'une compagnie des Sapeurs-Pompiers volontaires composé d'une vingtaine de personnes[141].

    La commune est également sécurisée par la police municipale basée au Grand-Saconnex qui assure la sécurité des communes limitrophes[142].

    Politique et administration

    Conseil administratif

    Toutes les communes Genevoises, de plus de 3'000 habitants, sont dirigées par un Conseil administratif (exécutif). La commune de Pregny-Chambésy est dirigée par un Conseil administratif composé de trois membres[143]. Le Conseil administratif s'occupe de l'administration communale et de la gestion et de la conservation des biens communaux. Il doit exécuter les délibérations du Conseil municipal et peut soumettre des projets de délibérations à celui-ci[144].

    Les trois membres occupent, à tour de rôle, la fonction de maire pendant une année (pour la période du 1er juin 2022 au 31 mai 2023, il s'agit de Philippe Pasche)[144].

    Les conseillers administratifs sont élus, tous les cinq ans par la population pregnote-chambésienne, au scrutin majoritaire avec un second tour si la majorité absolue n'a pas été atteinte au premier tour[145],[146].

    Membres du conseil administratif actuel (législature 2020-2025)
    Identité Étiquette Dicastères
    Philippe Pasche Le Centre Cohésion sociale: petite enfance, jeunesse, aînés, écoles, activités parascolaires

    Sécurité et mobilité: sécurité, feu, protection civile, police, surveillance, sécurité routière, stationnement et transport

    Tâche supplémentaire: aide et soutien à la personne

    Répondant: aéroport, La Ruche[N 32], Associations rattachées au social et à la sécurité, la Fondation Clair-Bois[N 33]

    Groupement intercommunal: GIC (Groupement Intercommunal de la Crèche)

    Isabelle Rasmussen PLR Bâtiments et travaux publics: bâtiments communaux, mairie, bâtiments scolaires et préscolaire, salle communale, centre de voirie, patrimoine administratif, centre sportif, plage, cimetières, travaux publics, canalisation routes communales, parcs, promenades et espaces verts

    Sports et culture: sports, culture

    Tâche supplémentaire: ressources humaines

    Répondant: associations sportives, associations culturelles

    Groupement intercommunal: stade Marc-Burdet[N 34]

    Philippe Schwarm PLR Finances: budget, comptes, gestion patrimoine financier, logements, impôts, taxe professionnelle, administration

    Aménagement et environnement: aménagement du territoire, autorisation de construire, environnement et énergie, gestion des déchets, traitement des eaux

    Tâche supplémentaire: communication

    Répondant: Fondation Heim, Penthes

    Groupe intercommunal: GICORD (groupement intercommunal de compostage de la Rive droite du lac), arrondissement état civil Rive droite du lac

    Liste des maires puis des conseillers administratifs de Pregny-Chambésy

    Entre 1790 et 1999, la commune de Pregny-Chambésy n'avait pas de Conseil administratif mais seulement des maires et des adjoints élus par la population[N 35].

    Liste des maires successifs
    (de 1790 à 1999)
    Période Identité Étiquette Qualité
    Jean-Louis Charrières Indépendant Ancien communier.
    Antoine Grenier Indépendant Conseiller municipal de 1790 à 1800 et de 1815 à 1835.
    Marc-François Vuaillet (père)
    (1785-1811)
    Indépendant Notaire.
    Isaac-Antoine Panchaud Indépendant Adjoint au maire de 1800 à 1808.
    Étant citoyen genevois, donc étranger, il est destitué de ses fonctions de maire par le Sous-préfet de l'arrondissement de Gex.
    Marc-François Vuaillet (fils) Indépendant Fils du précédent M. Vuaillet.
    Notaire.
    En poste à la fois avant et après le rattachement à la Suisse.
    3 septembre 1834 Isaac-Antoine Panchaud Indépendant Adjoint au maire de 1813 à 1817.
    4 septembre 1834 11 janvier 1846 Jean-Adolphe-Amédée d'Arbigny
    (1806-1876)
    Indépendant  
    Isaac-Jules Louis Panissod
    (1804-1882)
     ? Agriculteur.
    Adjoint au maire de 1840 à 1846.
    Député au Grand Conseil de 1842 à 1846, de 1854 à 1856 et de 1858 à 1860.
    4 décembre 1869 Samuel Panchaud  ? Négociant.
    Conseiller municipal de 1856 à 1862.
    5 décembre 1869 24 août 1875 Jean-Marie Panissod
    (1837-1911)
    Indépendant Agriculteur.
    Fils d'Isaac-Jules Louis Panissod.
    Conseiller municipal de 1862 à 1869.
    Révoqué de ses fonctions de maire par le Conseil d'État pour ne pas avoir suivi les lois issues du Kulturkampf[147].
    12 décembre 1875 2 juin 1878 Michel Deville
    (1828-1898)
     ? Agriculteur.
    Député au Grand Conseil de 1862 à 1866.
    3 juin 1878 7 juin 1906 Jean-Marie Panissod
    (1837-1911)
    Indépendant Agriculteur.
    2e fois maire.
    Député au Grand Conseil de 1892 à 1910[147].
    8 juin 1906 28 mai 1914 Alfred Perceval Boissier
    (1867-1945)
     ? Assyriologue.
    Petit-fils de Pierre Edmond Boissier et neveu de Henri Édouard Naville[148].
    Conseiller municipal de 1902 à 1914[149].
    29 mai 1914 Robert Jean Martin
    (1881-1944)
     ? Notaire.
    En poste pendant 30 ans.
    Conseiller municipal de 1911 à 1914.
    Décédé à la suite d'une congestion cérébrale dans la boulangerie de la Place de Chambésy, juste après avoir prononcé le discours de la fête nationale. Une plaque commémorative à son effigie a été apposée à cet endroit[150].
    14 juin 1951 Raymond Barbey
    (1901-1989)
    PLS Banquier[151].
    Petit-fils de Gustave Ador.
    Conseiller municipal de 1942 à 1944.
    15 juin 1951 15 juillet 1977 Raymond Perrot
    (1905-1997)
    PLS Avocat.
    Il compléta le livre de Guillaume Fatio Pregny-Chambésy, commune genevoise en 1978[152].
    16 juillet 1977 Pierre Heiniger
    (1931-2019)
    PRD Conseiller municipal de 1955 à 1959 et de 1971 à 1977.
    Adjoint au maire de 1975 à 1977.
    Il écrivit le livre Pregny-Chambésy, commune genevoise (Addenda 1978-1997) en 2000.
    Jean-Marc Mermoud
    PRD Directeur de l'entreprise de bâtiment et travaux publics F. Simond SA.
    Conseiller municipal de 1983 à 1991.

    Dès 1999, la commune se dote d'un Conseil administratif constitué de trois membres[N 36].

    Liste des membres successifs du Conseil administratif
    (depuis 1999)
    Période Identité Étiquette Qualité
    Jean-Marc Mermoud
    PRD
    puis
    PLR
    Directeur de l'entreprise de bâtiment et travaux publics F. Simond SA.
    Maire en 2007-2008 et 2010-2011.
    Conseiller municipal de 1983 à 1991.
    Président de l'Association des communes genevoises de 2009 à 2011.
    Florian Vetsch
    (1941-)
    PRD Garagiste.
    Maire en 2001-2002.
    Conseiller municipal de 1976 à 1999.
    Député au Grand Conseil de 1989 à 1993.
    Valérie Archetto
    Entente communale Première femme maire de la commune.
    Maire en 2009-2010, 2011-2012 et 2014-2015.
    Conseillère municipale de 1993 à 1999.
    Daniel Duret Entente communale Conseiller municipal de ? à 2003.
    Hubert Schneebeli
    (1974-)
    PLS
    puis
    PLR
    Professeur.
    Maire en 2008-2009 et 2013-2014.
    Conseiller municipal de 2003 à 2007.
    En cours Philippe François Schwarm
    PRD
    puis
    PLR
    Maire en 2012-2013, 2015-2016, 2019-2020 et 2020-2021 et prévu en 2023-2024.
    Conseiller municipal de 2008 à 2011.
    En cours Isabelle Rasmussen
    PLR Maire en 2016-2017, 2018-2019, 2021-2022 et prévu en 2024-2025.
    Conseillère municipale de 2011 à 2015.
    En cours Philippe Pasche
    Entente communale
    puis
    PDC
    puis
    Le Centre
    Maire en 2017-2018 et depuis 2022.
    Conseiller municipal de 1999 à 2015.

    Conseil municipal

    Le Conseil municipal (délibératif) est composé de 19 membres et se réunit environ 10 fois par an. Le Conseil municipal exerce des fonctions délibératives et consultatives.

    Les 19 membres occupent, à tour de rôle, la fonction de président du Conseil municipal pendant une année (pour la période du au , il s'agit de Laurent Thurnherr)[153].

    Les conseillers municipaux sont élus, tous les cinq ans par la population pregnote-chambésienne, selon le mode de scrutin proportionnel[154],[155].


    Les commissions sont distribuées selon le résultat proportionnel lors de l'élection de chaque partis. Pour la législature 2020-2025, dans chaque commission, le Parti libéral-radical a le droit à 4 personnes, l'Alternative a le droit à 3 personnes et Le Centre a le droit à 2 personnes.

    Liste des Conseillers municipaux, de leurs commissions et de leurs fonctions (législature 2020-2025)
    Identité Étiquette Commissions Fonction
    Finances Aménagement et environnement Bâtiments et travaux publics Sports et culture Cohésion sociale Sécurité et mobilité
    Jean-René Antille ALT X X X 2e Vice-président du Conseil municipal
    Pedro Basilio PLR X X X Président Bâtiments et travaux publics
    Charavee Chantranuwatana PLR X X X Vice-présidente Sécurité et mobilité
    Steven Conway PLR X X X Président Sécurité et mobilité
    Pauline Faigaux PLR X X X
    Edith Frey ALT X X X Présidente Cohésion sociale
    Dominique Grandjean ALT X X X Vice-président Sports et culture
    Nicolas Haenni Le Centre X X Président Sports et culture
    Linda Juillerat PLR X X
    Isabelle Julien Le Centre X X X 1er Vice-présidente du Conseil municipal et Vice-présidente Bâtiment et travaux publics
    Catherine Kössler [N 37] Indépendante
    Robin Lauber PLR X X X Président Finances
    André-Charles Letestu PLR X X X X Vice-président Cohésion sociale
    Laura Mach ALT X X X Présidente Aménagement et environnement
    Manuel Nussbaumer ALT X X X
    Yves Oestreicher ALT X X X Vice-président Finances
    Dominique Pattyn Le Centre X X X
    Sonia Pasche Le Centre X X X X
    Laurent Thurnherr PLR X X X Président du Conseil municipal et Vice-président Aménagement et environnement
    Date de la dernière mise à jour : juin 2022

    Partis politiques

    Actuellement, il n'existe que trois partis politiques à Pregny-Chambésy:

    Partis politiques lors de la législature 2020-2025
    Nom officiel Date de création Ancien nom Positionnement Nombres de Conseillers administratif Nombres de Conseillers municipaux
    Alternative (ALT) 2011 Les Socialistes et Les Écologistes

    (fusion)

    Gauche 0 6
    Le Centre (LC) 2022 Entente communale puis PDC Centre-droit 1 4
    Part libéral-radical (PLR) 2015 Le Parti Libéral et le Parti Radical

    (fusion)

    Droite 2 8

    Il est à noter que d'autres partis ont disparu du paysage politique communal:

    • Les Socialistes (?-2011): le parti a fusionné avec les écologistes de la commune et a changé de nom en 2011 pour devenir Alternative de Pregny-Chambésy;
    • Le Parti Radical (1982-2015) et le Parti Libéral (1971-2015): les deux partis ont fusionné en 2015 pour devenir le Parti libéral-radical (PLR);
    • L'Entente communale (1987-2019): le groupement est devenu un parti et a changé de nom en 2019 pour devenir le Parti Démocrate-Chrétien (PDC);
    • Le MCG (2003-2015): le parti a changé de nom en 2015 pour devenir Chambésy d'abord!;
    • Chambésy d'abord! (2015-2015): après les résultats décevants des élections communales de 2015, le parti s'est dissous;
    • Le PDC (2019-2022): change de nom pour Le Centre.
    Conseil municipal
    Résultats de l'élection du 15 mars 2020 au Conseil municipal[156],[157]
    Parti Voix Suffrages +/- Sièges +/- Taux de participation
    PLR Pregny-Chambésy 393 47,78 %

    (7'829)

    11,75 %
    9  /  19
    4 46,71 %
    Alternative de Pregny-Chambésy

    (Parti socialiste suisse (PSS) - Les Verts)

    272 30,90 %

    (5'063)

    12,88 %
    6  /  19
    3
    PDC Pregny-Chambésy 172 21,32 %

    (3'493)

    21,32 %
    4  /  19
    4
    Conseil administratif

    L'élection du Conseil administratif n'a pas été soumise au vote le 15 mars 2020 car il y avait autant de candidatures déposées que de sièges à pourvoir. Il s'agissait donc d'une élection tacite. Philippe Schwarm (PLR), Isabelle Rasmussen (PLR) et Philippe Pasche (PDC) restent donc les trois conseillers administratif[158],[159].

    Économie

    Pendant de nombreuses années, la commune était essentiellement agricole[N 38]; aujourd'hui, en raison de sa proximité avec la ville et des institutions internationales, la majorité des habitants de la commune travaillent dans le secteur tertiaire.

    Selon l'Office fédéral de la statistique et l'Office cantonal de la statistique, en 2016, la commune comptait 1 seul établissement dans le secteur primaire, 15 établissements dans le secteur secondaire et 155 établissements dans le secteur tertiaire. En termes d'habitants, en 2017, 0,3 % possédaient un emploi dans le secteur primaire, 0,7 % possédaient un emploi dans le secteur secondaire et 98,9 % possédaient un emploi dans le secteur tertiaire[160].

    En 2017, Pregny-Chambésy est la neuvième commune la plus riche du canton, selon l'indice de capacité financière[161].

    Population

    Les habitants de la commune s'appellent les Pregnotes-Chambésiens (ou, selon leur localité, Pregnotes ou Chambésiens).

    Selon l'Office fédéral de la statistique, Pregny-Chambésy compte 3 803 habitants fin 2020[1].

    Selon l'Office cantonal de la statistique, Pregny-Chambésy compte 3 790 habitants fin 2021. Sa densité de population atteint 1 157 hab./km2.

    Pregny-Chambésy est souvent considéré comme étant la commune la plus cosmopolite du canton. Selon l'Office fédéral de la statistique, en 2013, pas moins de 53,7 % des résidents étaient des étrangers, le record à Genève[162].

    Statistiques cantonale de la population en décembre 2021[163],[164]
    Population résidente Effectif en %
    Population totale 3'790 100,0
    Suisses 1'895 50,0
    Étrangers 1'895 50,0
    Hommes 1'853 48,9
    Femmes 1'937 51,1

    Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Pregny-Chambésy entre 1830 et 2020 selon l'OFS[165] :

    État civil

    Le bâtiment de la mairie accueille également le bureau de l'arrondissement administratif de l'état civil, nommé «Rive droite du lac»[N 39][166].

    Naissances à Pregny-Chambésy

    Parmi les personnes connues, nées à Pregny-Chambésy, se trouvent[167] :
    personnalité qualité lieu d'habitation et période
    Jean Huber

    dit «Huber-Volaire»

    (1721-1786)

    Peintre et silhouettiste genevois[168]. Le château Malvand

    (de 1721 à 1738)

    Jean Jaquet

    (1754-1839)

    Architecte, sculpteur, membre de la Société des Arts et bienfaiteur de Pregny, membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture et Conseiller municipal de la commune (de 1799 à 1839).

    Enterré au cimetière de Pregny[169].

    Une plaque commémorative à son effigie a été apposée sur la mairie.

    Le château de Tournay

    (de 1754 à 1781)

    La maison de maître «Île Calvin»

    (de 1820 à 1829)

    Le château de Tournay

    (de 1829 à 1839)

    Alexandre-Théodore Lavalley

    (1821-1892)

    Ingénieur, homme politique français, sénateur du Calvados (de 1885 à 1892) et président de la Société des ingénieurs civils de France en 1875. ?
    Marc Peter

    (1873-1966)

    Avocat, substitut du juge d'instruction, juge au tribunal de 1re instance (de 1901 à 1902) et juge suppléant à la cour de justice de Genève (de 1914 à 1919).

    Député radical au Grand Conseil genevois (de 1910 à 1919) et Conseiller national (de 1911 à 1919).

    Ministre de Suisse à Washington (de 1920 à 1939) et délégué du CICR (de 1941 à 1946)[170].

    ?
    Edmond Turrettini

    (1874-1951)

    Membre de la Chambre de commerce et d'industrie de Genève dès 1916 (président de 1921 à 1928), directeur de la Société genevoise d'instruments de physique, administrateur de la Compagnie genevoise des tramways électriques et membre fondateur de l'Union de défense économique (UDE) puis de l'Union nationale en 1932.

    Député UDE au Grand Conseil genevois et conseiller d'État du canton de Genève (de 1926 à 1933), membre du comité de direction du Bureau industriel suisse et de la section industrie de la Commission romande de rationalisation[171].

    La maison de maître «La Grande Pierrière»
    George Robert

    (1960-2016)

    Saxophoniste suisse. ?

    Ayant habité à Pregny-Chambésy

    Parmi les personnes connues, ayant résidé à Pregny-Chambésy, se trouvent[167] :
    personnalité qualité lieu d'habitation et période
    Ami Perrin (en)

    (1500-1561)

    Libertin et principal opposant aux réformes religieuses de Jean Calvin. Le château de «Pregny-La-Tour»

    (de 1555 à 1561)

    François-Marie Arouet

    dit «Voltaire»

    (1694-1778)

    Écrivain et philosophe français qui a marqué le XVIIIe siècle. Le château de Tournay

    (de 1758 à 1778)

    Isaac Vernet

    (1700-1773)

    Banquier, négociant et membre du Conseil des Deux-Cents en 1738. Le château Malvand

    (de 1751 à 1773)

    Jacques Pictet-Thellusson

    (1705-1786)

    Correspondant diplomatique à Genève du roi Charles-Emmanuel III (de 1756 à 1763) et du roi Georges III d'Angleterre (de 1756 à 1772). Le château du Reposoir

    (de 1763 à 1782)

    Charles de Brosses

    (1709-1777)

    Magistrat, historien, linguiste et écrivain français. Le château de Tournay

    (de 1752 à 1758)

    Jean Jallabert

    (1712-1768)

    Mathématicien, physicien et politicien genevois. Le château de «Pregny-La-Tour»

    (de 1740 à 1750)

    François Huber

    (1750-1831)

    Entomologiste et apiculteur étant l'un des premiers observateurs scientifiques des abeilles[172].

    Une plaque commémorative à son effigie a été apposée sur sa maison.

    Une maison de village à Pregny, à Pregny - village

    (de 1750 à 1795)

    Henri-Louis Jaquet-Droz

    (1752-1791)

    Horloger neuchâtelois. Le château «La Grande Maison»

    (de 1788 à 1791)

    Abraham Alfonse Albert de Gallatin

    (1761-1849)

    Personnalité politique, diplomate genevois et américain, secrétaire du Trésor des États-Unis (de 1801 à 1814), et fondateur de l'université de New York en 1831. La maison de maître «Île Calvin»

    (de 1761 à 1780)

    Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie

    dite «Joséphine de Beauharnais»

    (1763-1814)

    Impératrice des Français (de 1804 à 1809), reine d'Italie (de 1805 à 1809) et première épouse de l’empereur Napoléon Ier (de 1796 à 1809)[72].

    Un chemin communal a été nommé en son honneur.

    Le château de l'Impératrice

    (de 1811 à 1814)

    Nicolas Théodore de Saussure

    (1767-1845)

    Chimiste et botaniste suisse.

    Conseiller municipal de la commune dès 1817.

    Le château Malvand

    (de 1796 à 1845)

    Jules Gaspard Aynard de Clermont-Tonnerre

    (1769-1837)

    Troisième duc de Clermont-Tonnerre, gentilhomme et militaire français. La maison de maître «Le Bocage»

    (de 1821 à 1837)

    Heinrich Menu von Minutoli

    (1772-1846)

    Baron, ancien lieutenant-général au service de la Prusse, explorateur et archéologue. La ancienne maison de maître du «Petit-Morillon»
    Jeanne Victoire de Sellon de La Turbie

    (1777-1849)

    Dame pour accompagner Pauline Bonaparte, princesse Borghèse et baronne de La Turbie de l'Empire. La maison de maître «Le Bocage»

    (de 1821 à 1846)

    Augustin-Pyramus de Candolle

    (1778-1841)

    Botaniste et recteur de l'Académie de Montpellier en 1815. La maison de maître «La Petite Pierrière»

    (de 1825 à 1841)

    Jean-Jacques de Sellon

    (1782-1839)

    Notable, écrivain, philanthrope, collectionneur d'art, mécène et pacifiste suisse, fondateur de «la première Société de la paix sur le continent européen». La maison de maître « La Fenêtre » et la maison de maître « Le Bocage »

    (de 1820 à 1839)

    Hortense Eugénie Cécile de Beauharnais

    dite « Hortense de Beauharnais »

    (1783-1837)

    Reine consort de Hollande (1806-1810), duchesse de Saint-Leu et fille de Napoléon Ier et de Joséphine de Beauharnais. Le Château de l'Impératrice

    (de 1814 à 1817)

    Caroline Boissier-Butini

    (1786-1836)

    Pianiste et compositrice.

    Morte à Pregny-Chambésy.

    La maison de maître «Le Rivage»

    (de 1817 à 1836)

    Charles-René Pictet

    (1787-1856)

    Diplomate et député par la municipalité de Genève auprès du tsar Alexandre I. La villa Rive-Belle

    (de 1838 à 1856)

    Antoine Bovy

    (1795-1877)

    Sculpteur reconnu pour avoir imaginé l'Helvetia figurant depuis 1874 sur trois pièces de monnaie suisses.

    Enterré au cimetière de Pregny[173].

    La maison de maître «Rive de Pregny»

    (de 1873 à 1877)

    Alphonse Louis Pierre Pyrame de Candolle

    (1806-1893)

    Botaniste et membre étranger de l'Académie royale des sciences de Suède en 1859. La maison de maître «La Petite Pierrière»

    (de 1841 à 1857)

    Agénor de Gasparin

    (1810-1871)

    Écrivain et théologien protestant, homme politique et agronome, qui s'est fait connaître par divers ouvrages sur l'agriculture.

    Mort à Pregny-Chambésy.

    La maison de maître «Le Rivage»

    (de 1837 à 1871)

    Pierre Edmond Boissier

    (1810-1885)

    Botaniste suisse. La maison de maître «Le Rivage»

    (de 1810 à 1880)

    Valérie de Gasparin

    (1813-1894)

    Écrivaine suisse.

    Morte à Pregny-Chambésy.

    La maison de maître «Le Rivage»

    (de 1813 à 1894)

    Jean Alphonse Favre (de)

    (1815-1890)

    Géologue, dessinateur des premières cartes géologiques du Mont-Blanc, du Salève et du canton de Genève, enseignant de géologie et de paléontologie à l'académie de Genève entre 1844 et 1852 et cofondateur et président (en 1866) du Club alpin suisse.

    Mort à Pregny-Chambésy.

    La maison de maître «Les Ormeaux»

    (de 1850 à 1890)

    Gaspard Marchinville

    (1815-1877)

    Négociant, Conseiller administratif de la ville de Genève (de 1851 à 1853) et Conseiller d'État du canton de Genève radical (de 1853 à 1855).

    Mort à Pregny-Chambésy.

    ?
    Henri Charles Antoine Baron

    (1816-1885)

    Peintre, graveur et illustrateur français. La maison de maître «Rive de Pregny»

    (de 1856 à 1882)

    Constant Fornerod

    (1819-1899)

    Conseiller d'État vaudois de 1848 à 1851, Conseiller aux États vaudois de 1851 à 1855

    9e Conseiller fédéral (de 1855 à 1867) et Président de la confédération à trois reprise (en 1857, 1863 et 1867).

    La maison de maître «La Petite Pierrière»

    (de 1871 à 1880)

    Adolph Carl von Rothschild

    (1823-1900)

    Banquier. Une petite maison au bord du lac

    (de 1858 à 1900)

    Le château de Pregny (de 1858 à 1870)

    Caroline Julie Anselme von Rothschild

    dite «Julie de Rothschild»

    (1830-1907)

    Épouse d'Adolph Carl von Rothschild. Le château de Pregny

    (de 1850 à 1907)

    William Barbey-Boissier

    (1842-1914)

    Botaniste et personnalité politique vaudoise.

    Mort à Pregny-Chambésy et enterré au cimetière des Guénandes.

    Un chemin communal a été nommé en son honneur.

    La maison de maître «La Grande Pierrière»

    (de 1869 à 1914)

    Jacques-Louis Reverdin

    (1842-1929)

    Chirurgien à qui l'on doit une aiguille à suture qui porte son nom.

    Mort à Pregny-Chambésy et enterré au cimetière des Guénandes.

    La maison de maître «Rive de Pregny»

    (de 1882 à 1929)

    Jean-Jacques Gourd

    (1850-1909)

    Philosophe et recteur de l'Université de Genève (de 1896 à 1898).

    Mort à Pregny-Chambésy et enterré au cimetière des Guénandes.

    Une villa aux Crêts, à Pregny - Organisations

    (de ? à 1909)

    Francis Decrue

    (1854-1928)

    Enseignant d'histoire et d'épigraphie aux universités de Rennes en 1886, de Poitiers (de 1886 à 1888) et de Genève où il est professeur d'archéologie, d'épigraphie, de paléographie (entre 1888 et 1898), d'histoire du Moyen Âge et d'histoire moderne (de 1898 et 1927) et recteur de l'université de Genève de 1916 à 1918.

    Mort à Pregny-Chambésy.

    ?
    Alfred Baur (en)

    (1865-1951)

    Fondateur d'une entreprise d’engrais organiques et collectionneur d’objets d'art japonais et de céramique chinoise. La villa Baur et le château de Tournay

    (de 1915 à 1951)

    René de Saussure

    (1868-1943)

    Mathématicien et espérantophone suisse. La villa «La Favorite»

    (de 1902 à ?)

    Jean-Martin Naef (de)

    (1869-1954)

    Fonadeur de l'entreprise Firmenich et homme politique député UDE du Grand Conseil genevois en 1924, Conseiller d'État du canton de Genève de 1927 à 1931 et conseiller des États genevois lors de la 28e législature de l'Assemblée fédérale (de 1928 à 1931).

    Mort à Pregny-Chambésy.

    La maison de maître «Les Pins»

    (de 1914 à 1954)

    Paul Auguste Perrelet

    (1872-1965)

    Artiste peintre suisse. ?

    (de 1930 à ?)

    Émilie Gourd

    (1879-1946)

    Journaliste suisse, militante du droit des femmes et figure importante du féminisme suisse et international.

    Enterrée au cimetière des Guénandes.

    Une villa aux Crêts, à Pregny - Organisations
    Maurice de Rothschild

    (1881-1957)

    Baron, banquier, mécène, homme politique français.

    Mort à Pregny-Chambésy.

    Le château de Pregny

    (de 1940 à 1957)

    Georges de Traz

    (1881-1980)

    Romancier, essayiste et critique d'art, et peintre et illustrateur à ses débuts.

    Mort à Pregny-Chambésy.

    La maison de maître «Île Calvin»

    (de 1906 à 1920)

    Robert de Traz

    (1884-1951)

    Romancier et essayiste.

    Enterré au cimetière de Pregny.

    La maison de maître «Île Calvin»
    Torsten Kreuger

    (1884-1973)

    Homme d'affaires suédois. Le château Malvand

    (de 1958 à 1973)

    Noémie de Rothschild

    (1888-1968)

    Philanthrope et mécène française, créatrice de la station de sports d'hiver de Megève. Le château de Pregny

    (de 1940 à 1968)

    Marcel Ferdinand Bloch

    dit «Marcel Dassault»

    (1892-1986)

    Ingénieur, homme politique, entrepreneur français, personnalité de l'aéronautique et PDG du Groupe Dassault. Une villa aux Ormeaux, à Chambésy - village
    Walter Borner

    (1901-1983)

    Vice-directeur de l'aéroport de Genève-Cointrin dès 1926, pilote de sport célèbre, pionnier de l'aviation commerciale, fondateur et associé (de 1931 à 1935) de la compagnie Borner-Genève-Air-Express et Député radical au Grand Conseil genevois de 1954 à 1969.

    Mort à Pregny-Chambésy.

    ?
    Léopold Philippe Charles Albert Meinrad Hubertus Marie Miguel de Saxe-Cobourg

    dit «Léopod III» (1901-1983)

    Quatrième roi des Belges de 1934 à 1951. Le château du Reposoir

    (de 1945 à 1950)

    André Amstutz

    (1901-1981)

    Géologue minier en Afrique, économétricien de 1940 à 1945 et inventeur du terme de subduction adopté internationalement pour désigner l'enfoncement de la lithosphère à de grandes profondeurs.

    Mort à Pregny-Chambésy.

    La maison de maître «Port Rothschild»
    Ali Khan

    (1911-1960)

    Représentant du Pakistan et vice-président de l'Assemblée générale des Nations unies. Une villa au Champ de blé, au Vengeron
    Mary Lilian Henriette Lucie Josephine Ghislaine Baels

    dite «Lilian Baels»

    (1916-2002)

    Princesse de Belgique de 1941 à 1951. Le château du Reposoir

    (de 1945 à 1950)

    Ahmed Ben Bella

    (1916-2012)

    Combattant de l'indépendance algérienne, homme d'État algérien, président du Conseil des ministres de 1962 à 1963 et premier président de la République Algérienne de 1963 à 1965. Une villa à Cornillon, à Chambésy - village

    (de 1981 à 1990)

    Kurt Waldheim

    (1918-2007)

    Diplomate, homme d'État autrichien, secrétaire général des Nations unies de 1972 à 1981 et président fédéral de la République d'Autriche de 1986 à 1992. Une villa à Machéry, à Tonkin
    Serge Dassault

    (1925-2018)

    Industriel, homme d'affaires et homme politique français. Une villa aux Ormeaux, à Chambésy - village
    Edmond Adolphe Maurice Jules Jacques de Rothschild

    dit «Edmond de Rothschild» (1926-1997)

    Baron et banquier franco-suisse fondateur-président du Groupe Edmond-de-Rothschild de 1953 à 1997.

    Mort à Pregny-Chambésy.

    Le château de Pregny

    (de 1940 à 1997)

    Joséphine-Charlotte Stéphanie Ingeborg Elisabeth Marie José Marguerite Astrid de Belgique

    dite «Joséphine-Charlotte de Belgique»

    (1927-2005)

    Grande duchesse de Luxembourg. Le château du Reposoir

    (de 1945 à 1950)

    Baudouin Albert Charles Léopold Axel Marie Gustave de Saxe-Cobourg

    dit «Baudouin de Belgique»

    (1930-1993)

    Cinquième roi des Belges de 1951 à 1993. Le château du Reposoir

    (de 1945 à 1950)

    Nadine Nelly Jeannette Lhopitalier

    dite «Nadine de Rothschild»

    (1932- )

    Actrice et personnalité mondaine française. Le château de Pregny

    (de 1963 à 2017)

    Albert Félix Humbert Théodore Christian Eugène Marie de Saxe-Cobourg

    dit «Albert II»

    (1934-)

    Sixième roi des Belges de 1993 à 2013. Le château du Reposoir

    (de 1945 à 1950)

    Ieremías Kalliyóryis

    dit «Jérémie Calligiorgis»

    (1935- )

    Archevêque orthodoxe, métropolite de Suisse (de 2003 à 2018) et exarque d'Europe. La maison du Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique

    (de 2003 à 2018)

    Serge Klarsfeld

    (1935- )

    Historien et avocat français. Une villa à La Capite, au Vengeron
    Vassílios Papandréou

    dit «Damaskinos d'Andrinople»

    (1936-2011)

    Directeur du Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique (de 1969 à 1982) et métropolite orthodoxe de Suisse (de 1982 à 2003). La maison du Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique

    (de 1969 à 2003)

    Karim Al-Hussaini

    dit «Karim Aga Khan IV»

    (1936- )

    Prince et Chef spirituel des ismaéliens nizârites. La maison de maître «La Coudira»

    (de 1961 à ?)

    Florian Vetsch

    (1941- )

    Pilote de course et député radical au Grand Conseil de 1989 à 1993. Une maison de village à Pregny, Pregny - village
    Alexandre Emmanuel Henri Albert Marie Léopold de Belgique

    dit «Alexandre de Belgique»

    (1942-2009)

    Prince de Belgique. Le château du Reposoir

    (de 1945 à 1950)

    Michel Pont

    (1954- )

    Footballeur et entraîneur suisse. Une villa à La Capite, au Vengeron
    Benjamin Edmond Maurice Adolphe Henri Isaac De Rothschild

    dit «Benjamin de Rothschild»

    (1963-2021 )

    Baron, Banquier et homme d'affaires français, propriétaire et président du Groupe Edmond-de-Rothschild de 1997 à 2021.

    Mort à Pregny-Chambésy.

    Le château de Pregny

    (de 1963 à 2021)

    Gabriele Inaara Begum Aga Khan

    (1963- )

    Juriste, princesse et bégum. La maison de maître «La Coudira»
    Yves Matthey

    (1964- )

    Réalisateur suisse. Une maison de village

    aux Châtaigniers, Tonkin

    Yves Daccord (en)

    (1964- )

    Directeur général du CICR de 2010 à 2020. Une maison de village à Pregny, Pregny - village
    Ariane Langner

    dite «Ariane de Rothschild»

    (1965- )

    Coprésidente du Groupe Edmond-de-Rothschild depuis 2019. Le château de Pregny

    (depuis 2017)

    Maxime Pothos

    (1966- )

    Métropolite de Suisse (depuis 2018) et exarque d'Europe. La maison du Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique

    (depuis 2018)

    Patrick Baumann

    (1967-2018)

    Dirigeant sportif suisse, secrétaire général de la Fédération internationale de basket-ball de 2002 à 2018 et membre du Comité international olympique de 2007 à 2018. Une maison de village à Machéry, Tonkin

    (de ? à 2018)

    John H. McCall MacBain (en)

    (1958- )

    Homme d'affaires et philanthrope canadien. La maison de maître «Rive de Pregny»

    (depuis 2020)

    Rahim Al-Hussaini

    dit «Rahim Aga Khan»

    (1971- )

    Prince. La maison de maitre «Mérimont»
    Hussain Aga Khan (en) Prince. Un villa à Machéry, Chambésy - village
    Alan Roura

    (1993- )

    Navigateur et skipper professionnel suisse. Une maison de village aux Châtaigniers, Tonkin

    Langues

    En 2000, 69,2 % des habitants parlaient le français ce qui la place comme étant la langue principale de la commune. Il est suivi par l'anglais (12,5 %), l'allemand (5,3 %), l'espagnol (3,2 %) et l'italien (2,8 %). Ensemble, ces cinq langues étaient parlées par 93 % des habitants de la commune[174].

    À Pregny-Chambésy, comme dans l'ensemble des communes, l'importance du français comme langue principale s'affirme au cours des trente dernières années. De 63,2 % en 1970, la part du français passe à 69,2 % en 2000.

    Religions

    En 2000, 31,4 % des habitants étaient de confession catholique et 24,4 % protestante. Le reste de la population, se répartit en environ 3,02 % orthodoxes, 3,36 % membres d'une autre église chrétienne, 0,63 % juifs et 2,26 % musulmans. 9 personnes étaient bouddhistes, 8 personnes hindous et 7 personnes appartenaient à une autre église. Enfin 20,0 % des habitants se sont déclarés sans confession et 16,8 % n'ont pas répondu[174].

    Catholicisme

    L'église catholique romaine Sainte-Pétronille.

    Remplaçant l'ancienne église située dans le cimetière de Pregny, l'église catholique romaine Sainte-Pétronille actuelle est construite en 1863 dans le lieu-dit de Monthoux par l'architecte Jean-Marie Ginoux. L'édifice de style néo-gothique se caractérise par son clocher-porche. L'église connaît un moment de turbulence au moment des conflits avec l'état (1873-1876), qui valent la destitution du maire ; elle est même fermée pendant près d'une vingtaine d'années. Rouverte au culte en 1897, elle est cédée à l'église catholique en 1923.

    L'église est une étape du chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle se trouve sur la Via Jacobi allant de Rorschach (SG) à Genève (GE)[26].

    La Sainte patronne de la commune de Pregny-Chambésy est Sainte Pétronille. La paroisse catholique de Pregny-Chambésy y célèbre une fête en son honneur le dernier dimanche du mois de mai.

    Protestantisme

    La chapelle protestante des Cornillons.

    Située au Cornillon, la chapelle des Cornillons a été bâtie en 1901 par l’architecte Edmond Fatio[175], avec le soutien financier de William Barbey. Avant d'être ouverte au culte, elle accueillait l'école du dimanche. Son architecture est typique du Heimatstil qui fleurit à Genève à l'époque de l'exposition nationale de 1896. Le chœur abrite une peinture murale de 1945 due à Thierry Vernet et représentant la Sainte Cène[26],[176]. L’organisation de son espace intérieur ainsi que l’ajout d’un orgue ne datent que des années 1950. On y sonne encore la cloche manuellement.

    Depuis Pâques 2013, la Paroisse des 5 communes loue la chapelle à la communauté orthodoxe de courant copte[177]. Les protestants exercent donc leur culte à la chapelle des Crêts de Pregny, au Grand-Saconnex.

    Christianisme orthodoxe

    Le centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique.

    Situé à Chambésy-Dessous, le Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique de Chambésy est une institution stavropégiaque du Patriarcat œcuménique de Constantinople étant le siège de la Métropole orthodoxe grecque de Suisse. Le centre a été construit en 1966 par le patriarche Athénagoras Ier de Constantinople et le Saint-Synode[178].

    Le centre comprend trois lieux de culte:

    La communauté orthodoxe de courant copte utilise la chapelle des Cornillons. La chapelle se situe non loin du centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique.

    Notes et références

    La plupart des sources proviennent de l'ouvrage Pregny-Chambésy, commune genevoise de Guillaume Fatio et Raymond Perrot et de l'ouvrage Pregny-Chambésy, commune genevoise (Addenda 1978-1997) de Pierre Heiniger.

    Notes

    1. Jean-Marie Panissod fut, dans la commune, le dernier habitant qui savait le patois. Il décéda en 1911[3].
    2. Bien que l’accès au lac y soit assez restreint (3 accès possibles).
    3. La commune se trouve à une altitude moyenne de 416 m. Le point culminant (466 m) se situe aux Crêts, au croisement du chemin des Crêts-de-Pregny et le chemin de la Riole. Le point le plus bas (374 m) se situe au bord du lac, à Rive de Pregny et Port de Pregny la Tour.
    4. Comme par exemple le Château de Thénières, le bâtiment du Forum économique mondial, le téléphérique du Salève, etc.
    5. Notamment neuf massifs :
    6. « La tradition dit que c'est un homme nommé Deville qui bâtit la première maison à Roilbot. Étonnés de son choix, les habitants lui dirent : « Tu ferais mieux de construire dans les marais de Roillebeau » D'où Deville était originaire ; il s'agit de Roillebeau qui se trouve sur la rive gauche du lac près de Vésenaz ; de là, dit-on, l'origine de cette appellation »[5].
    7. « Lors de la construction de la première maison dans ce lieu si écarté, celui-ci baptisé Le Tonkin par un facteur facétieux qui trouvait le tracé de son parcours un peu trop allongé du fait de cette construction nouvelle dans un terrain très ensoleillé »[6].
      • La Villa Baur ;
      • La maison de maitre « Mérimont » ;
      • L'Ecole enfantine ;
      • L'Église Sainte-Pétronille ;
      • La mairie ;
      • La maison de maître « Les Ormeaux » ;
      • Le Château de Pregny ;
      • La maison de maître « Île Calvin » ;
      • Le Château de Penthes ;
      • La maison de maître du Petit-Morillon ;
      • La fontaine du Chemin de Valérie ;
      • Maisons de Chambésy-Dessus ;
      • La maison de maître « La Coudira » ;
      • La villa « Maisonneuve » ;
      • Le Centre orthodoxe du patriarcat œcuménique ;
      • Les maisons des Cornillons ;
      • La fontaine couverte de Chambésy-Dessous ;
      • Le château Malvand ;
      • Gare de Chambésy (détruite) ;
      • Une grande villa au chemin des Cornillons 37;
      • La Chapelle des Cornillons ;
      • Les dépendances de « La Grande Maison » ;
      • Le château « La Grande Maison » ;
      • La villa « Rive-Belle » ;
      • Les dépendances de « La Grande Pierrière » ;
      • La maison de maître « La Grande Pierrière » ;
      • La maison de maître « Le Rivage » ;
      • La maison de maître « Les Jordils » ;
      • Une maison à la route de Lausanne 230 ;
      • La maison de maître « Rive de Pregny » ;
      • La villa « Port-sous-Pregny » ;
      • Les serres du Château de Penthes.
    8. Ce lieu-dit est une ancienne « colonie maraîchère » exploitée des années 1920 jusqu’au début des années 1960. Les parcelles étaient composées d'une maison individuelle occupant le centre de la parcelle, la surface libre étant réservée à la production professionnelle de fruits et légumes. Ce périphérie a probablement été planifié en concertation avec les autorités sanitaires du canton pour fournir un travail aux victimes guéries de la tuberculose.
    9. Ce lieu-dit trouve son principe d’unité dans la parcelle d’un seul tenant de l'ancien grand domaine de La Malvande. L’exploitation agricole a été anoblie par la construction de la maison de maître en 1713 et des deux corps de ferme en 1774. Le lotissement de la partie située à l’ouest du tracé ferroviaire a commencé au début des années 1950 et celui qui lui a succédé à l’est, dix ans plus tard.
    10. Dans ce lieu-dit, on observe couramment, dans les zones de terres labourées des anciens finages agricoles, des groupes ou blocs de parcelles juxtaposées, à la fois très longues et très étroites. Techniquement, cette disposition permettait aux paysans de cultiver ces terres avec un minimum de retours de charrue ; du point de vue de l’histoire des institutions, ces fractionnements témoignent de certaines modalités du partage successoral ; enfin, du point de vue agronomique, on peut y voir l’indice d’une rotation des cultures, pratiquée individuellement ou collectivement.
    11. Ce lieu-dit se situe entre les hameaux de Chambésy-Dessus et Chambésy-Dessous. Roilbot faisait partie, jusqu’à la prolongation en 1930 du chemin de Roilbot en direction du chemin de la Fontaine, de la ceinture continue de vergers, de prés, de vignes et de cultures maraîchères qui entourait les deux noyaux villageois. Avant d’être prolongé vers le nord, le chemin de Roilbot se terminait en impasse devant le principal domaine agricole de cette ceinture, nommé « domaine du Grand-Pré ». La prolongation du chemin au moyen d’une authentique percée à travers les bâtiments d’exploitation de cette ferme (qui subsiste encore et continue d’enjamber la voie publique) a eu pour effet de détacher la partie orientale du domaine. Ce groupe de parcelles s’est trouvé désormais contraint à faire « îlot commun » avec la Campagne Roilbot, contiguë à l’est.
    12. La pierre extraite a servi à construire une partie de la cathédrale Saint-Pierre, la face occidentale de l'hôtel de ville, la Maison Tavel, le château de Tournay ainsi que plusieurs maisons de la Place du Bourg-de-Four.
    13. « à condition qu’il ne pourrait être détaché sous aucun prétexte ». Cette clause était destinée à couper court à toute réclamation éventuelle des Genevois.
    14. La maison de maître Le Bocage et la maison de maître Le Petit-Morillon.
    15. Le parcours de la ligne d'autobus était : Genève-Chambésy-Collex-Bossy.
    16. Avec Pregny, cinq autres communes gessiennes deviennent suisses. À savoir : Collex-Bossy (comprenant également le territoire de l'actuelle commune de Bellevue), Grand-Saconnex, Meyrin, Vernier et Versoix.
    17. L'extrait peut être vu sur le site NotreHistoire.ch entre 01:34 et 03:34 : NotreHistoire
    18. La première mention de cette famille date du 7 mars 1534 avec Guillaume Dupuis jadis orthographié "Du Puys"[67].
    19. Romy Castel ayant préféré une maison de maître située au bord du lac à Céligny (GE).
    20. Les dépendances sont encore présentes.
    21. « Les "anciens" indiquent que les sources proviennent du Jura ou du Mont-Blanc en étant siphonnées sous le lac. À ce jour, il n'a pas été possible de démontrer leur provenance »[102].
    22. Le centre scolaire de Pregny-Fontaine est communément appelé « école de la Fontaine » par les habitants.
    23. Le centre scolaire de Pregny-Valérie est communément appelé « école de Valérie » par les habitants.
    24. 2012 : présence de Micheline Calmy-Rey, présidente de la Confédération, et retransmission en direct sur RTS Un ; 2015 : célébration du bicentenaire de l'entrée de la commune dans la Confédération ; etc...
    25. Comme Barbara Klossner, Oesch's die Dritten, Sonalp, Nicolas Senn, etc.
    26. La commune était desservie par les lignes V et Z depuis respectivement 1992 et 1952. Depuis le 9 décembre 2018, ces deux lignes ne passent plus par Pregny-Chambésy et sont redéployées sur de nouveaux itinéraires en correspondance avec la ligne 20.
    27. La route cantonale, traversant la commune, commence du quartier des Nations, à Genève, et fini au lieu-dit Grand-Pré, au Grand-Saconnex. La route de Pregny, le chemin de Chambésy, le chemin de la Fontaine, le chemin de Valérie et l'avenue de la Foretaille constituent cette route cantonale.
    28. Colonie de vacances située à Granges-sur-Salvan (VS) pour les enfants des communes du Grand-Saconnex, de Meyrin, de Pregny-Chambésy et de Versoix.
    29. Foyers destinés à l'accueil et à la prise en charge d'enfants, adolescents et adultes polyhandicapés.
    30. Stade de football intercommunal situé à Collex-Bossy.
    31. Certaines dates ne sont pas précises car il existe plusieurs contradictions entre les dates inscrites dans les archives communales, le livre historique de la commune et le panneau à l'entrée de la mairie.
    32. Toutes les dates où ces personnes ont été maire ne sont pas connues.
    33. Madame Catherine Kössler ne siège dans aucune commission car, selon le règlement du Conseil municipal, il faut être membre d'un parti pour y être.
    34. En 1790, la Commune refermait environ 811 poses de terre de rapport, à savoir : 82 poses de vignes, 342 poses de champs, 321 poses de prés et 70 poses de bois taillis.
    35. Le bureau de l'arrondissement administratif de l'état civil "Rive droite du lac" regroupe les communes de Bellevue, Céligny, Collex-Bossy, Genthod, Grand-Saconnex, Pregny-chambésy et Versoix.

    Références

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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Guillaume Fatio et Raymond Perrot, Pregny-Chambésy, commune genevoise, Pregny-Chambésy, Commune de Pregny-Chambésy, (1re éd. 1947), 360 p..
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    • L'étang des écrevisses, un joyau naturel de Pregny-Chambésy, Stéphane Pillet, Philippe Manoir, Patrick Charlier, Béat Oertli, 1997.
    • Pregny-Chambésy, d'hier et d'aujourd'hui, Commune de Pregny-Chambésy, 2000.
    • Commune de Pregny-Chambésy, carte historique, Gilles Gardet, Natalie Rilliet, Thierry Wenger et Commune de Pregny-Chambésy, 2016.

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