D'Artagnan

Charles de Batz de Castelmore, dit d'Artagnan est un homme de guerre français né entre 1611 et 1615 au château de Castelmore, près de Lupiac, en Gascogne (dans le département actuel du Gers) et mort à Maastricht ou à Mouland durant le siège de Maastricht le , pendant la guerre de Hollande.

Pour les articles homonymes, voir Batz et D'Artagnan (homonymie).

Charles de Batz de Castelmore
dit d'Artagnan
Portrait de d'Artagnan en frontispice de la deuxième édition des Mémoires de Monsieur d'Artagnan de Gatien de Courtilz de Sandras.
Nom de naissance Charles de Batz
Alias
D'Artagnan
Naissance entre 1611 et 1615
Château de Castelmore, à Lupiac
Décès (à ~ 60 ans)
Maastricht, durant le siège de Maastricht
Nationalité Français
Pays de résidence  Royaume de France
Profession
Militaire
Activité principale
Capitaine lieutenant de la 1re compagnie des mousquetaires
Autres activités
Gouverneur de Lille
Formation
Cadets des Gardes-Françaises
Ascendants
Bertrand de Batz de Castelmore et Françoise de Montesquiou d'Artagnan
Conjoint
Anne Charlotte de Champlecy
Descendants
Louis I de Batz-Castelmore (1660-1709), comte d'Artagnan
Louis II de Batz-Castelmore (1661-1714)

On connaît peu de choses du véritable d'Artagnan. Il n’existe de lui qu'un portrait, dont l’authenticité n’est pas garantie, et des mémoires apocryphes parus en 1700, soit 27 ans après sa mort. Mélangeant le réel et l'imaginaire, ils furent rédigés par Gatien de Courtilz de Sandras à partir de notes éparses laissées par d'Artagnan. Gatien de Courtilz découvrit la vie du héros gascon pendant un de ses séjours à la Bastille, alors que Baisemeaux, ex-compagnon de d’Artagnan, en était gouverneur.

Alexandre Dumas s'est inspiré de ses mémoires pour composer son personnage de d'Artagnan, héros de trois récits publiés entre 1844 et 1850 et dont le plus connu est Les Trois Mousquetaires. Mais il le fait naître vers 1607 : il a dix-huit ans en 1625, première année de la trilogie romanesque.

Famille et origines

Charles de Batz de Castelmore, dit d'Artagnan, naît à une date inconnue, probablement entre 1611 et 1615[1],[n 1]. Il est le fils de Bertrand de Batz, seigneur de Castelmore, et de Françoise de Montesquiou[2]. Le château de Castelmore, résidence habituelle de sa famille, se trouve dans le comté de Fezensac, près de Lupiac[3].

La famille de Batz de Castelmore n'était qu'une modeste famille bourgeoise enrichie par le commerce et agrégée à la noblesse dans la seconde moitié du XVIe siècle[3]. Elle revendiquait néanmoins une origine commune avec les anciens seigneurs de Batz (éteints à la fin du XVIe siècle), mais sa filiation suivie ne remonte pas au-delà du milieu du XVIe siècle et elle était représentée à cette époque, au lieu de Lupiac, par deux frères, Bertrand et Pierre de Batz, qui descendaient peut-être d’un rameau bâtard ou d’un rameau tombé en dérogeance de la famille des anciens seigneurs de Batz, mais qui en tout cas n’appartenaient pas à la noblesse[4].

Selon Gustave Chaix d'Est-Ange, la famille de Batz de Castelmore s'est éteinte en 1783[4], mais le dernier du nom fut Louis Constantin de Batz de Castelmore, né à Paris le 25 juillet 1747 (fils de Louis Gabriel de Batz marquis de Castelmore et de Constance Gabrielle Dumoncel) et mort le 14 décembre 1827 au château de Scey-sur-Saône chez le prince-duc de Bauffremont. Dernier de son nom en ligne masculine, il eut deux filles de son mariage, le 4 floréal an 2 (24 avril 1793) à Paris, avec Jeanne Molé (née en 1755) : Louise-Constance (née en 1775) — d'où une descendance subsistante en ligne féminine — et Aglaé-Rosalie-Victorine (née en 1776)[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11].

D'Artagnan est le quatrième fils d’une fratrie de sept enfants (quatre garçons, trois filles). Son grand-père entreprit d'accéder aux rangs de la noblesse en acquérant la terre de Castelmore[12]. La date exacte de sa naissance est inconnue[13]. Ses mémoires apocryphes commencent ainsi :

« Je ne m'amuserai point ici à rien rapporter de ma naissance, parce que je ne trouve pas que je puisse rien dire qui soit digne d'être rapporté[14]. »

Lorsque le jeune Charles de Batz quitte Castelmore pour Paris, vers 1630, il décide, comme deux de ses frères qui s'engagent dans le métier des armes, d'utiliser le nom de la terre d'Artagnan, qui était une seigneurie de Bigorre (ancien comté rattaché au domaine royal), possédée par la maison de Montesquiou et qui donna son nom à une branche de cette maison.

Par sa mère, le célèbre mousquetaire Charles de Batz-Castelmore, dit le comte d'Artagnan, était apparenté à cette famille[3]. Par sa mère, il est aussi le cousin germain de Pierre de Montesquiou d'Artagnan, qui deviendra plus tard maréchal de France[15].

À la fin de sa carrière, il se fait appeler « Haut et puissant seigneur, Messire Charles de Castelmore, comte d’Artagnan[16] ».

Débuts militaires

Drapeau des Gardes Françaises.

Selon Courtilz de Sandras[17], il aurait été pris en tant que cadet dans la compagnie des Essarts du régiment des Gardes françaises, sur la recommandation de M. de Tréville, un parent de sa mère, capitaine-lieutenant de la compagnie des Mousquetaires du Roi. Il participe de 1640 à 1642 aux opérations militaires du siège d'Arras[18], de Bapaume, de Collioure ou de Perpignan.

Son entrée chez les mousquetaires du Roi (où exerce déjà son frère aîné Paul), avec la protection de Mazarin, daterait de 1644[18], en même temps que celle de son ami François de Montlezun, seigneur de Besmaux près d’Auch et futur gouverneur de la Bastille. Il se peut qu'il y ait croisé Armand de Sillègue d'Athos d'Autevielle, Isaac de Portau et Henri d'Aramitz, tous trois Béarnais, dont la présence est attestée au sein des mousquetaires[19].

La compagnie des Mousquetaires est dissoute par Mazarin en 1646. Pendant la Fronde, le cardinal charge d'Artagnan — devenu un de ses « gentilshommes ordinaires » — d'un certain nombre de missions auprès des chefs militaires. Louis XIV, qu'il a servi et protégé pendant ces années-là, alors qu'il n'était qu'un enfant, lui accorde par la suite toute sa confiance, le chargeant de nombreuses missions réclamant diligence et discrétion.

Lors de l'exil de Mazarin à Brühl en 1651, d'Artagnan accompagne le ministre. Cette fidélité est payée de retour : en 1652, d'Artagnan est lieutenant aux Gardes Françaises, ce qui suscite des remous dans cette unité d'infanterie ; en 1653, Mazarin lui fait accorder la charge de « Capitaine concierge de la volière du Roi », que convoitait Colbert ; en , il achète 80 000 livres une charge de capitaine aux Gardes dans la compagnie de Fourille, grâce à l'argent de la revente de ses charges précédentes et à 4 000 livres prêtés par des fidèles de Mazarin, notamment Colbert, alors au début de sa carrière.

D'Artagnan mousquetaire

Plaque au no 1 rue du Bac (Paris).

En 1657, la première compagnie des mousquetaires, dite des « grands mousquetaires » ou des « mousquetaires gris » (en raison de la robe de leur chevaux), est reconstituée par Louis XIV. D'Artagnan en devient membre avec le grade de sous-lieutenant en 1658[18], mais en assure le véritable commandement (le chef nominal, le capitaine-lieutenant, étant le duc de Nevers, un neveu de Mazarin)[20].

D'Artagnan a son hôtel particulier (aujourd'hui disparu) au no 1 de l'actuelle rue du Bac, à l'angle du quai Voltaire à Paris, dans l'actuel 7e arrondissement (ancien quai des Théatins)

Fréquentant les salons littéraires du Marais, il y rencontre une riche veuve, Anne Charlotte de Chanlecy, dame de Sainte-Croix[21]. Un contrat, daté du et portant les signatures de Louis XIV et Mazarin, l'autorise à la prendre pour épouse — ce qu'il fait le 3 avril suivant, en l'église Saint-André-des-Arts, à Paris[22]. Ils ont deux fils, en 1660 et 1661, puis se séparent de biens et de corps en 1665, Anne Charlotte étant lassée des infidélités de son mari, toujours en déplacement[23].

En 1660, Louis XIV se marie avec l'Infante d’Espagne. La cérémonie a lieu le 9 juin à Saint-Jean-de-Luz. Le voyage vers le Pays basque dure un an et donne l’occasion à Louis XIV de visiter les provinces méridionales de son royaume. D'Artagnan accompagne le cortège. La traversée des villes-étapes provoque l’admiration des populations : les fiers mousquetaires précèdent l’attelage royal, tiré par six chevaux blancs. Le jour de l’étape à Vic-Fezensac, le , d'Artagnan chevauche vers Castelmore pour revoir les siens et se recueillir sur la tombe de ses parents, dans la chapelle du domaine.

L’arrestation de Fouquet

Le , le roi confie à d'Artagnan la mission délicate d’arrêter Nicolas Fouquet[24], à la sortie du Conseil, à Nantes. Cette mission aurait dû être confiée à un capitaine de la Garde du corps du roi, le duc de Gesvres, mais ce dernier était un client de Fouquet. Le roi montre ainsi qu'il accorde toute sa confiance à d'Artagnan.

Une longue période commence pendant laquelle le mousquetaire fait fonction de geôlier de son prestigieux prisonnier dans ses lieux d’incarcération successifs : trois mois au château d'Angers, au château d'Amboise, puis au donjon de Vincennes, le 20 juin de l’année suivante à la Bastille et enfin à Pignerol.

Pendant trois années, d’Artagnan s’occupe personnellement de son prisonnier, filtrant ses visiteurs et rendant compte scrupuleusement en haut lieu de tous les détails de la vie de l'ex-surintendant avec lequel, malgré les rigueurs de la détention, il noue des relations presque amicales. Madame de Sévigné rapportera avec quelle diligence d'Artagnan a rendu le transfert et la détention de Fouquet les moins pénibles possible. Dix ans plus tard, le 25 novembre 1671, il procède de manière analogue à l’arrestation de Lauzun.

Suite de sa carrière militaire

Lettre manuscrite signée « artaignan » par Charles de Batz,
26 octobre 1672.

En 1666, il est nommé « Capitaine des petits chiens du Roi courant le chevreuil » (charge qui lui rapporte des gages et lui assure un logement à Versailles[25]) ; il se démet de cette charge en 1667 pour devenir capitaine-lieutenant de la première compagnie des mousquetaires, ce qui lui assure une solde de neuf cents livres par mois[26].

D'Artagnan est gouverneur de Lille d'avril à décembre 1672 ; cette grande cité de 50 000 habitants, au rôle stratégique majeur, avait été gagnée par la France en 1667 ; il remplace le maréchal d'Humières, tombé en disgrâce. Ce gouverneur impopulaire[27] ne songe qu’à retourner sur le champ de bataille. Il en a l’occasion lorsqu'il participe à la sévère répression de la révolte de Roure en 1670.

Mort

D'Artagnan est tué le 25 juin 1673 devant Maastricht, pendant la guerre déclenchée par Louis XIV contre les Provinces-Unies en 1672. Le roi menait lui-même une armée de 40 000 hommes. D'Artagnan, appelé en renfort, est atteint par une balle de mousquet à la tête alors qu’il combattait un jour de relâche et se trouvait dans la gorge de la porte de Tongres de la fortification[n 2].

Il voulait en effet aider de jeunes officiers (dont le duc de Monmouth), subissant une contre-attaque sur une demi-lune que ses hommes avaient prise la veille. Quatre mousquetaires de sa compagnie sont tués en allant chercher son corps très en avant dans les lignes hollandaises[30],[n 3]. Le lieu de sa sépulture est inconnu. Selon Odile Bordaz, il aurait pu être inhumé dans l'église Saint-Pierre-et-Paul de Wolder, près de Maastricht (au sud-ouest de la ville, sur la frontière belgo-néerlandaise)[34]. Une thèse qui laisse sceptique Wim Dijkman, archéologue et conservateur de la ville de Maastricht, dont Wolder est aujourd'hui un quartier : « D'Artagnan a-t-il été enterré là ? Ce n'est pas sûr du tout : il n'y a aucune information historique ou archéologique allant dans ce sens[35]. »

Une légende voudrait que le corps de d'Artagnan ait été ramené au château d'Olhain, dans le Pas-de-Calais, où il serait encore aujourd'hui[36] ; cependant, il semblerait que le d'Artagnan enterré à Olhain soit Joseph de Montesquiou d'Artagnan, également capitaine des mousquetaires, dont la famille de la femme possédait le château[37].

Alexandre Dumas anticipe, romance et romantise la fin du héros : il y aurait coïncidence entre la mort violente du personnage d'Artagnan, la reddition de la ville de Maastricht assiégée, et la réception de la part de Louis XIV et Colbert de son titre de maréchal de France. Le vrai d'Artagnan a été tué cinq jours avant que Maastricht, commandé par le gouverneur néerlandais Jacques de Fariaux, ne se rende ; il n'a jamais été maréchal de France (contrairement à son cousin germain). Le décès du personnage a lieu dans un endroit anonyme, à une date non précisée mais située sans doute fin juin 1666, quelques mois après la mort en janvier de la Reine mère, Anne d'Autriche. Le nom du gouverneur néerlandais ennemi n'est pas non plus communiqué. Enfin, au seuil de la mort, il prononce les noms de ses trois grands amis, Athos, Porthos et Aramis, pour dire « au revoir » aux deux premiers, trépassés quatre à cinq ans plus tôt et « à jamais adieu » au troisième, encore en vie.

Mariage et descendance

Contrat de mariage de d’Artagnan- Archives nationales.

D'Artagnan épouse par contrat du 5 mars 1659 au Louvre Anne-Charlotte Boyer de Chanlecy, dame de Sainte-Croix (en Bresse), née en 1624 (fille de Charles Boyer, seigneur de Chanlecy et de Sainte-Croix et de Claude de Rymon, dame de la Rochette), précédemment mariée à Jean-Léonor de Damas de Thianges-Digoine sire de La Clayette[38].

Mais rapidement les deux époux ne font plus vie commune : d'Artagnan préfère sa vie sur les champs de bataille au service du roi; il aurait obtenu du Roi une lettre de cachet pour maintenir sa femme en ses terres. L'épouse délaissée par son mari, soucieuse de gérer au mieux ses nombreux domaines et de transmettre un bel héritage à ses fils, quitte Paris et regagne la Bresse et sa terre de Sainte-Croix, où elle meurt le 31 décembre 1683. Elle sera inhumée dans la chapelle seigneuriale, le 1er janvier 1684[39].

De ce mariage naissent deux enfants : Louis (l’aîné), né en 1660, et Louis (le cadet, même prénom) né le 4 juillet 1661 à Chalon-sur -Saône[40] qui firent une carrière dans les armes.

  • Louis de Batz de Castelmore (l'aîné), prit le titre de comte d’Artagnan. Il fut élevé comme page en la Grande Écurie, devint lieutenant aux gardes, puis se retira du service à cause de ses infirmités et mourut au château de Castelmore en décembre 1709[38].
  • Louis de Batz de Castelmore (le cadet), chevalier, dit plus tard comte d’Artagnan, baron de Sainte-Croix, seigneur de Chanlecy du chef de sa mère, seigneur de Castelmore, fut sous-lieutenant aux gardes menins de Monseigneur le Dauphin et chevalier de Saint-Louis. Il était maréchal de camp quand il épousa par contrat du 21 mai 1707 Marie Anne Amé (1670-1714), fille de Jean Baptiste Amé, conseiller au présidial de Reims. Il mourut le 7 juin 1714 au château de Sainte-Croix[38]. Il eut deux fils : Louis-Gabriel, qui suit, et Louis-Jean-Baptiste.
    • Louis-Gabriel de Batz de Castelmore, né en 1710, dit le marquis de Castelmore et baron de Sainte-Croix. Capitaine de dragons, mestre de camp de cavalerie et aide major de la gendarmerie en 1741. Ce fut lui qui vendit, le 30 octobre 1769, le château et les terres de Castelmore. Il mourut à Paris le à 73 ans[41]. Il avait épousé le 12 juillet 1745 Constance Gabrielle du Moncel de Lourailles (1720-1764), veuve de Joseph Bonnier de la Mosson, dont il eut un fils prénommé Louis Constantin, qui suit[42],[43],[6]. Le journaliste et romancier Armand Praviel écrit pourtant à son sujet : « Il fut le dernier d'Artagnan de Castelmore : ne manquons pas de le dire formellement pour couper court aux gasconnades qui découvrent partout des descendants de l'illustre mousquetaire[44] ».
      • Louis Constantin de Batz de Castelmore, fils du précédent[5],[6],[7], né à Paris le 25 juillet 1747[8], officier au régiment Royal-étranger de cavalerie, en 1764, il est en garnison à Strasbourg. Il sera sous-lieutenant le 5 avril 1764, capitaine commandant en 1765, capitaine titulaire le 5 mai 1772, aide-major le 2 mars 1773[9],[10]. Au décès de son père, il assiste le 16 août 1783 à la pose des scellés dans son appartement à Paris[45]. Marié le 4 floréal an 2 (24 avril 1793) à Jeanne Molé (née en 1755)[9],[11], il vit à Paris, puis émigre probablement pendant la Révolution. On le retrouve en 1809 à Scey-sur-Saône, où il habite depuis deux ans chez le prince de Bauffremont[11]. Le 16 mars 1826, il déclare par devant notaire qu’il habite depuis près de vingt ans au château du prince de Bauffremont à Scey-sur-Saône, qu’il ne possède rien et que, reçu comme ami, il a vécu à la charge du prince[9]. Il meurt au château de Scey-sur-Saône le 14 décembre 1827[6]. Dernier de son nom en ligne masculine, il eut de son mariage deux filles : Louise-Constance (1775), qui suit, et Aglaé-Rosalie-Victorine (1776).
        • Louise-Constance de Batz de Castelmore, née le 4 mai 1775 à Paris[9],[11], mère d'un fils, Jean-Guillaume-Ernest de Batz, né à Besançon le 9 février 1809[9], (on ignore le père). En 1833, elle est toujours domiciliée au château du prince de Bauffremont à Scey-sur-Saône, quand elle donne son consentement au mariage de son fils unique Jean-Guillaume, qui suit. Elle meurt le 14 avril 1857 à Reims[9].
          • Jean-Guillaume-Ernest de Bats, né le 9 février 1809 à Besançon[46],[9], fabricant d'étoffes et de soieries à Lyon, marié le 11 février 1834 à Lyon avec Julie Masson (1806-1839)[47] d'où François qui suit[9], marié en secondes noces le 15 avril 1840 à La Guillotière avec Claire Billon (1818-1875) d'où : Constance-Claudine (1841), Louis-Alexandre (1847), marié le 29 avril 1876 à Lyon avec Gabrielle Perret et Anne (1850), mariée le 12 avril 1883 à Lyon avec François Cholat[9].[source insuffisante]
          • François de Bats, né le 30 novembre 1834 à Lyon[48] De son mariage le 8 novembre 1862 à Lyon avec Catherine-Charlotte Damaisin[49], il eut deux filles : Claire de Bats (1863) mariée le 22 février 1883 avec Eugène Félix Marius Guilhaume et Jeanne-Anne de Bats, qui suit[9].[source insuffisante]
            • Jeanne-Anne de Bats, né le 10 novembre 1867 à Lyon[50], mariée le 17 septembre 1895 à Lyon 2e avec Alfred Cahn[51], dont le petit-fils Maurice Cahn, en souvenir de son lointain ancêtre, demanda à changer son nom en « Bats » ; ce qui fut accepté par décret du Conseil d'État en date du 19 août 1969[52],[53].[source insuffisante]
        • Aglaé-Rosalie-Victorine de Batz de Castelmore, née le 4 septembre 1776 à Paris[9],[11],[54].[source insuffisante]

Armoiries

Les armes des Batz-Castelmore se blasonnent ainsi : Écartelé aux 1 et 4 d'or à l'aigle éployée de sable ; aux 2 et 3 d'azur au château à deux tours d'argent, maçonné de sable[55].


Lieux liés à d’Artagnan

Hommages

D'Artagnan à trois âges de sa vie. Vues d'artiste d'Eugène Damblans en frontispice des trois volumes d'une réédition de l'ouvrage de Gatien de Courtilz de Sandras, Mémoires de Monsieur D'Artagnan, Capitaine Lieutenant de la première Compagnie des Mousquetaires du Roi, Le Cadet, 1896.

Rues

Nombre de villes et villages de France possèdent une Rue d'Artagnan : rue d'Artagnan à Paris, Marseille, Bordeaux, Lille, Toulouse, Amiens, Pau, Auch, Hendaye, Pibrac, Sérignac-sur-Garonne, Le Plessis-Robinson, Castelnau-d'Auzan, etc.

Statues

Plusieurs villes ont érigé des statues au héros des Trois Mousquetaires :

Autres

  • Un timbre à l'effigie du héros d'Alexandre Dumas a été émis par la Poste française en 1997[56].
  • En 2009, la Biélorussie a frappé une pièce de monnaie commémorative en argent à son effigie, dans une série totale de quatre pièces comprenant aussi les trois mousquetaires.
  • La Monnaie de Paris a frappé une pièce de collection de 10 € en argent à l'effigie de d'Artagnan en 2012[57].
  • D'Artagnan est évoqué dans le quart supérieur gauche du logo du département du Gers, créé par le Conseil général du Gers[58].
  • La 207e promotion de l'IHEDN porte le nom de Charles de Batz de Castelmore, dit d'Artagnan, en honneur à sa bravoure et à son passé militaire[59].
  • Le groupe de folk rock allemand dArtagnan est nommé en son hommage.
  • L'astéroïde (14238) d’Artagnan, découvert en 1999, est nommé en l'honneur du personnage de Dumas[60].

D'Artagnan dans les œuvres de fiction

Les romans des Trois Mousquetaires

Aramis, Athos, d'Artagnan et Porthos.
Gravure de Jules Huyot d'après un dessin de Maurice Leloir pour une réédition du roman d'Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires (Paris, Calmann-Lévy, 1894).
D'Artagnan, capitaine de la Compagnie des Mousquetaires du Roi.
Gravure d'Antoine-Alphée Piaud d'après une illustration d'Henri Félix Emmanuel Philippoteaux pour Le Vicomte de Bragelonne, 1852.

Alexandre Dumas découvre la vie de d’Artagnan à travers ses « Mémoires ». En juin 1843, de passage à Marseille chez son ami Joseph Méry, Dumas fouinant les rayons de sa riche bibliothèque, emprunte le livre — il ne le rendra jamais[61]. Il s’enthousiasme pour le personnage et fait de l’ouvrage son livre de chevet. Il s'en inspire pour la rédaction de sa célèbre trilogie des Mousquetaires :

  1. Les Trois Mousquetaires
  2. Vingt ans après
  3. Le Vicomte de Bragelonne

Dans le roman, d'Artagnan est fait Béarnais. Quand le Cardinal de Richelieu lui demande : « Êtes-vous un d'Artagnan du Béarn ? » l'impétueux Gascon répond par l'affirmative : « Oui, Monseigneur […] je suis le fils de celui qui a fait les guerres de religion avec le grand roi Henri IV ». La réalité historique n’est pas la préoccupation majeure de Dumas, puisque dans Les Trois Mousquetaires, il avance l’action de 15 ans (d’Artagnan participe ainsi au siège de la Rochelle), il oppose Louis XIII à Richelieu et invente la liaison d’Anne d'Autriche avec le duc de Buckingham[62]. Par contre, les personnages d'Athos, Porthos et Aramis ont bien existé : si Courtilz de Sandras les présente comme des frères, ce sont des Béarnais que d'Artagnan a pu rencontrer, puisqu'ils étaient dans les mousquetaires en même temps que lui.

Dans Vingt Ans après, d'Artagnan assiste à la Fronde, et tente avec ses trois amis de sauver Charles Ier d'Angleterre. Au début du Vicomte de Bragelonne, peu convaincu de la valeur en tant que roi du jeune Louis XIV, amer de ne pas être devenu riche et s'estimant peu récompensé pour ses services, il démissionne de sa charge de capitaine de la garde. Il est le responsable de la restauration sur le trône d'Angleterre de Charles II. Louis XIV l'ayant rappelé auprès de lui, d'Artagnan reprend ses fonctions ; au terme du roman, il est convaincu que Louis XIV est devenu un grand roi, malgré les scrupules moraux qu'il éprouve à obéir à certains ordres. Le dernier volume de la trilogie met en scène de manière romancée l'arrestation de Fouquet par d'Artagnan ; le mousquetaire intervient également dans l'affaire de l'homme au masque de fer. Le roman s'achève par la mort de d'Artagnan, tué par l'artillerie ennemie alors qu'on lui apporte enfin son bâton de maréchal de France.

Dans le reste de la littérature

  • Paul Féval fils est l'auteur d'un roman intitulé D'Artagnan et Cyrano.
  • Roger Nimier fait vivre le fier mousquetaire dans D'Artagnan amoureux ou Cinq ans avant.
  • D'Artagnan est le héros d'un récit — situé à Marciac (Gers) — qui conte un épisode de sa jeunesse dans la célèbre bastide gersoise[63].

Théâtre

Cinéma et télévision

D'Artagnan est également devenu l'un des personnages les plus récurrents du grand et du petit écran. Le rôle de d'Artagnan a été notamment interprété par :

Comédie musicale

Notes et références

Notes

  1. Alexandre Dumas le fait naître à Tarbes pour les besoins de son roman Les Trois Mousquetaires. Cette "erreur historique" est due au fait que le romancier s'est basé sur la localisation du village d'Artagnan, situé au nord de Tarbes, dans l'actuel département des Hautes-Pyrénées (ancien Comté de Bigorre) d'où est originaire la famille de sa mère.
  2. Charles Samaran mentionne une balle reçue à la gorge[28] tandis que Jean-Christian Petitfils cite le témoignage d'un Anglais, Lord Alington : « Il [D'Artagnan] fut tué d'un coup de feu à la tête[29] ».
  3. Une autre thèse veut que d'Artagnan aurait été transporté mourant au fort de Navagne tout proche, près du village de Mouland dans la commune de Fourons, aujourd'hui en Belgique[31],[32],[33].

Références

  1. Petitfils 2010, p. 27.
  2. Gaëlle Richard, « Le mystère d’Artagnan », sur Sud Ouest, (consulté le )
  3. Fernand Lamy (i e Louis Ferdinand), Revue de l'Agenais, Société académique d'Agen., (lire en ligne), p. 537
  4. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 3, p. 51–52 :Famille de Batz de Castelmore et d'Artagnan.
  5. Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire et scientifique du Gers, 1973, p. 57 : extrait baptistaire de M. le comte de Castelmor. Reconstitution des actes d’État-civil. Dépôt central palais de la Bourse. Entrée du 21 septembre 1872, no 75e341. Pour copie conforme, Paris le 6 mai 1968. Direction des Archives de Paris.
  6. Archives départementales de la Haute-Saône, État-civil de la commune de Scey sur Saône et Saint-Albin, acte de décès le 14 décembre 1827 de Louis Constantin de Batz de Castelmore; fils de Louis Gabriel de Batz marquis de Castelmore et de Constance Gabrielle Dumoncel
  7. René Batz, Études sur la contre-Révolution : la vie et les conspirations de Jean, baron de Batz, 1908, page 45.
  8. Henri Castex, La descendance des Mérovingiens ? : les d'Artagnan toujours dans l'histoire, Éditions L.P.F., 1985, p. 40.
  9. Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, docteur Maurice Bats « La postérité de d’Artagnan », Impr. F. Cocharaux, Auch, 1973, pages 55 à 60.
  10. Louis Grasset-Morel, Les Bonnier, ou, Une Famille de financiers au XVIIIe siècle, E. Dentu, 1886, p. 152.
  11. Odile Brel-Bordaz, D'Artagnan, mousquetaire du roi : sa vie, son époque, ses contemporains, Éditions du Griot, 1995, p. 97–98.
  12. Odile Bordaz, D'Artagnan, mousquetaire du Roi, Paris, Balzac Éditeur, , 490 p. (ISBN 2-913907-20-2), p. 4,8.
  13. Les registres paroissiaux de la paroisse de Meymès, dont dépendait le château de Castelmore, ayant disparu, les biographes se reportent sur l'utilisation critique de tous les autres documents disponibles pour situer la date et le lieu de naissance. Cf Adrien Roselaer, D’Artagnan. Obscur ou illustre ?, 180° éditions, , p. 24
  14. D'Artagnan, Mémoires, t. 1, p. 1
  15. Alexandre Dumas entretient la confusion entre les deux hommes puisque son d'Artagnan devient maréchal à la fin du cycle romanesque (Le Vicomte de Bragelonne, extrême fin du t. VI).
  16. Il s'agit d'un titre de courtoisie, d'Artagnan n'ayant pas possédé cette terre, qui n'était pas un comté.
  17. Gatien de Courtilz de Sandras, Mémoires de Monsieur d'Artagnan, sur archive.org, Cologne, Marteau, 1700, p. 50. — « Cadet au régiment des gardes françaises », dit simplement Pinard, sans que l'on sache s'il a une autre source que Courtilz. Pinard, Chronologie historique-militaire, sur gallica.bnf.fr, Paris, Hérissant, 1763, t. VI, p. 418. — Selon Charles Samaran, « on ne sait guère […] que par Courtilz, confirmé d'ailleurs par le grave Pinard », s'il a réellement été cadet dans cette compagnie. Charles Samaran, D'Artagnan, capitaine des mousquetaires du roi : histoire véridique d'un héros de roman, sur archive.org, Paris, Calmann-Lévy, 1912, p. 87 et 88. — La version de Courtilz est reprise par Alexandre Dumas, dans Les Trois Mousquetaires, sur gallica.bnf.fr, Paris, Fellens, Dufour, 1849, p. 60.
  18. Pinard, Chronologie historique militaire, t. VI, Paris, , p. 418
  19. L'Express no 3285, 18 au 24 juin 2014, page III.
  20. Auprès de Mazarin.
  21. À ce sujet, consulter : Henri Nicolas, Quand d'Artagnan épousait une châtelaine bressane d'origine charolaise, revue « Images de Saône-et-Loire » no 17 (mars 1973), p. 23-25.
  22. Odile Brel-Bordaz, D'Artagnan, mousquetaire du roi : sa vie, son époque, ses contemporains, Éditions du Griot, , p. 84.
  23. Gérard Delannoy, Crimes et châtiments au XVIIIe siècle. La justice dans le bailliage de Chalon, 1701-1750, Éditions de l'Armançon, , p. 112.
  24. Voir l’arrestation de Nicolas Fouquet.
  25. Les courtisans émission Deux mille ans d'Histoire sur France Inter du 29 octobre 2010.
  26. Cette charge était très convoitée, car la plus belle du royaume selon Colbert.
  27. Vauban, gouverneur de la citadelle de Lille, relate les nombreux esclandres qu'il provoque avec son adjoint La Vercantière et menace de démissionner, ne souffrant plus des insultes du Gascon.
  28. Samaran 1912, p. 255-262.
  29. Petitfils 2010, p. 225.
  30. D'Artagnan, émission Deux mille ans d'Histoire sur France Inter du 10 novembre 2010.
  31. DH Les Sports+, « Sur les traces de d'Artagnan », sur www.dhnet.be, (consulté le )
  32. « Fourons Conférence, spectacle de marionnettes, démonstration de mousquetaires... : Sur les traces de d'Artagnan », sur Le Soir (consulté le )
  33. Bindels Hubert, « Mouland (Syndicat d'initiative trois frontières) », sur www.trois-frontieres.be (consulté le )
  34. Odile Bordaz, Sur les chemins de d'Artagnan et des mousquetaires, éditions Balzac, 2005.
  35. Le Monde Culture du 20 11 2008.
  36. La Légende de d'Artagnan.
  37. Site de la Mairie du Plessis-Robinson, cf : .
  38. Samaran 1912, p. 293-300.
  39. Samaran 1912, p. 330.
  40. Samaran 1912, p. 287 ; 300.
  41. Bulletin de la Société archéologique, historique, littéraire & scientifique du Gers, vol. 84–85, Impr. Th. Bouquet, 1983, page 147.
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  43. Amédée Sevène, Notice sur Villemur: chef-lieu de canton de l'arrondissement de Toulouse (Haute-Garonne), 1898, p. 70.
  44. Armand Praviel, Histoire vraie des Trois Mousquetaires, Flammarion, 1933.
  45. Bulletin de la Société archéologique, historique, littéraire & scientifique du Gers, vol. 74, 1973.
  46. Etat-civil en ligne de la ville de Besançon : acte de naissance le 9 février 1809 de Jean-Guillaume-Ernest Debats, fils de Louise-Constance Debats, née le 4 mai 1775 à Paris, domiciliée à Scey sur Saône.
  47. Etat-civil en ligne de ville de Lyon : acte de mariage le 11 février 1834 à Lyon de Jean-Guillaume Debats, fils de Louise Constance Debat, avec Julie Masson.
  48. Etat-civil en ligne de la ville de Lyon : acte de naissance de François de Bats, né le 30 novembre 1834 à Lyon, fils de Jean-Guillaume Ernest de Bats et de Julie Masson (page 322 acte 4162)
  49. Etat-civil en ligne de la ville de Lyon : acte de mariage de François de Bats le 8 novembre 1862 à Lyon avec Catherine-Charlotte Damaisin.
  50. Etat-civil en ligne de la ville de Lyon : acte de naissance de Jeanne-Anne de Bats, né le 10 novembre 1867 à Lyon 3e , fille de François de Bats et de Catherine Charlotte Damasin (Lyon 3e page 351, acte 2270).
  51. Etat-civil en ligne de la ville de Lyon mariages Lyon 2e arrondissement 17 septembre 1895 page 221 : acte de mariage de Jeanne-Anne de Bats, fille de François de Bats avec Alfred Cahn.
  52. Bulletin de la Société archéologique, historique, littéraire & scientifique du Gers, vol. 74, p. 60.
  53. Sur la descendance contemporaine en ligne féminine de d'Artagan.
  54. Bulletin de la Société archéologique, historique, littéraire & scientifique du Gers, vol. 74, p. 57.
  55. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, Imprimerie de Charles Hérissey, Évreux, 1904, p. 52.
  56. Vue du timbre en ligne.
  57. Vue de la pièce.
  58. Logo du département du Gers.
  59. http://aa-ihednmidi-pyrenees.org/IMG/pdf/Bulletin_291_fevrier_2017.pdf
  60. (en) « (14238) d’Artagnan », dans Dictionary of Minor Planet Names, Springer, (ISBN 978-3-540-29925-7, DOI 10.1007/978-3-540-29925-7_8979, lire en ligne), p. 811–811
  61. Paul Amargier O. P., Balade dans les vieux quartiers de Marseille, éd. Jeanne Lafite.
  62. La Rochefoucauld fut l'amant de Madame de Chevreuse, instigatrice de l'affaire Buckingham.
  63. Jacques Barnouin, Pierre-Henri Ardonceau et Bernard Deubelbeiss, Le Fabuleux Destin de Marciac : du rêve des fondateurs à la passion du jazz, Un Autre Reg'Art, , 180 p. (lire en ligne).

Voir aussi

Sources primaires

Bibliographie

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    Réédition : Jean-Christian Petitfils, Le véritable d'Artagnan, Paris, Tallandier, coll. « Texto : le goût de l'histoire », , 270 p., poche (ISBN 978-2-84734-703-6).
  • Pierre Ribon, d’Artagnan en Ardèche. La révolte du Roure en 1670. Une affaire d’état. D’après les archives authentiques et inédites du roi Louis XIV, Valence, Éditions & Régions, 2001, 750 p., (ISBN 978-2910 669904).
  • Charles Samaran, D'Artagnan, capitaine des mousquetaires du Roi : histoire véridique d'un héros de roman, Paris, Calmann-Lévy, , 351 p. (présentation en ligne, lire en ligne).
  • Charles Samaran, « D'Artagnan et les archives des comptes de Lille », Bibliothèque de l'École des chartes, Paris, Librairie Auguste Picard, t. XCVII, , p. 251-252 (lire en ligne).
  • Charles Samaran, « Le siège de Maestricht et la mort de d'Artagnan », Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire & scientifique du Gers, Auch, imprimerie F. Cocharaux, 1er trimestre 1962, p. 5-14 (lire en ligne).
  • Claude Schopp (préf. Alain Decaux), Dictionnaire Alexandre Dumas, Paris, CNRS Éditions, , XXXIII-659 p. (ISBN 978-2-271-06774-6), « Artagnan, D’ », p. 25-27.

Articles connexes

Liens externes

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