Chaumussay

Chaumussay est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Chaumussay

Chevet de l'église Saint-Médard.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes Loches Sud Touraine
Maire
Mandat
Marie-Thérèse Bruneau
2020-2026
Code postal 37359
Code commune 37064
Démographie
Gentilé Chaumusséens
Population
municipale
226 hab. (2019 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 52′ 18″ nord, 0° 51′ 45″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 135 m
Superficie 19,15 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Descartes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Chaumussay
Géolocalisation sur la carte : France
Chaumussay
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Chaumussay
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Chaumussay
Liens
Site web chaumussay.com

    Géographie

    Chaumussay en Indre-et-Loire.

    Situation

    Chaumussay est une commune d'Indre-et-Loire, elle appartient au canton de Preuilly-sur-Claise et fait partie de la communauté de communes Loches Sud Touraine. Le village se situe dans la vallée de la Claise.

    La commune s'étend sur 19 km2 (136° commune du département pour la superficie, 8 633° au niveau national), soit 1 915 hectares dont 315 hectares de zones forestières.

    Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Chaumussay est une commune « périphérie d'un pôle rural ».

    Communes limitrophes

    La commune compte cinq communes limitrophes toutes situées dans le département d'Indre-et-Loire.

    Villes les plus proches

    Par la route[1], le village se situe à km de Preuilly-sur-Claise, 19 km de Descartes, 27 km de Châtellerault, 36 km de Le Blanc et 41 km de Loches. Le chef-lieu du département, Tours est à 78 km et Poitiers à 65 km.

    Sentiers de Randonnée

    La commune est traversée par le GR 48 et par le sentier de grande randonnée de la Touraine du Sud[2]. La municipalité a également balisé trois sentiers de petite randonnée sur le territoire communal, km pour le sentier Balade au village, km pour le sentier La promenade des amoureux de la nature et km pour le sentier Variante[3].

    Réseau routier

    La commune est desservie par les routes départementales D42 et D366. L'échangeur autoroutier le plus proche est la sortie  26 à Châtellerault Nord de l'A10 située à environ 27 km.

    Desserte ferroviaire

    La gare SNCF (TGV) la plus proche est la gare de Châtellerault.

    Bus

    Le village n'est pas desservi par les réseaux de transport en commun.

    Hydrographie

    Vue générale de Chaumussay, pont sur la Claise
    Réseau hydrographique de Chaumussay.

    La commune est traversée par la Claise (5,536 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 18,54 km, comprend un autre cours d'eau notable, la Muanne (2,481 km), et neuf petits cours d'eau pour certains temporaires[4],[5].

    La Claise, d'une longueur totale de 87,6 km, prend sa source à 146 mètres d'altitude sur le territoire de la commune de Saint-Maur, dans l'Indre, et se jette dans la Creuse à Abilly, à 42 m d'altitude, après avoir traversé 16 communes[6]. La station hydrométrique du Grand-Pressigny permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Claise. Le débit mensuel moyen (calculé sur 45 ans pour cette station) varie de 0,8 m3/s au mois d'août à 8,1 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 115 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 2,62 m le [7],[8]. Sur le plan piscicole, la Claise est classée en première catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[9].

    La Muanne, d'une longueur totale de 14,6 km, prend sa source dans la commune de Charnizay et se jette dans la Claise au Grand-Pressigny, après avoir traversé 6 communes[10]. Sur le plan piscicole, la Muanne est également classée en deuxième catégorie piscicole[9].

    Une zone humide[Note 1] a été répertoriée sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Muanne à la Muanne »[11],[12].

    Climat

    Le climat de Chaumussay se caractérise par un climat tempéré océanique dégradé.

    Il est caractérisé par des températures moyennes comprises entre 4,2 °C et 18,9 °C. Les hivers sont doux (min 1,6 °C / max 11,3 °C) et pluvieux. Les étés connaissent en général chaque année au moins un épisode caniculaire de quelques jours même s'ils sont beaux et doux (min 10,8 °C / max 24,6 °C) le reste du temps. Les précipitations sont de 683,7 mm sur l'année. Les chutes de neige y sont rares, il tombe quelques flocons, en moyenne 11 jours par an.

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Chaumussay, station de Tours[13] 1 845684112058
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Tours-St Symphorien recueillies sur la période 1965 - 1990 :

    Relevés météorologiques de la station de Tours-St Symphorien 1965-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 2 3,3 5 8,4 11,4 13,1 12,9 10,8 7,9 3,8 1,6 6,9
    Température moyenne (°C) 4,2 5,1 7,3 9,6 13,2 16,5 18,9 18,6 16,1 12,3 7,1 4,8 11,2
    Température maximale moyenne (°C) 6,9 8,2 11,3 14,3 18,1 21,7 24,6 24,3 21,4 16,7 10,5 7,4 15,4
    Précipitations (mm) 63,3 61,6 54,3 51,4 67,5 47,5 53 40,9 54,3 61 63 65,9 683,7
    Humidité relative (%) 87 84 79 74 77 75 72 73 77 84 87 89 80
    Source : Infoclimat [14]
    Relevés météorologiques de la station de Tours-St Symphorien
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Record de froid (°C)
    date du record
    −17,4
    1987
    −14,2
    1963
    −10,3
    2005
    −3,4
    1974
    −0,6
    1957
    2,6
    1969
    4,3
    1965
    4,8
    1986
    0,9
    1956
    −2,8
    1950
    −9
    1956
    −18,5
    1964
    −18,5
    1964
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,9
    1975
    21
    1958
    26,4
    1955
    29,3
    1949
    32,1
    1953
    36,7
    1976
    37,8
    1949
    39,8
    2003
    34,8
    1953
    29
    1985
    22,6
    1955
    18,9
    1953
    39,8
    2003
    Nombre de jours avec gel 10,6 9,1 6,7 2 0,1 0 0 0 0 0,5 6,2 10,2 45,3
    Record de vent (km/h)
    date du record
    104
    1990
    122
    1990
    112
    1988
    79
    1985
    119
    1988
    86
    1987
    104
    1983
    83
    1986
    83
    1988
    104
    1987
    104
    1957
    101
    1990
    122
    1990
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    25
    1978
    25,9
    1988
    33,8
    1980
    23,7
    1978
    31,5
    1971
    58
    1970
    51,2
    1977
    35,5
    1965
    41,4
    1965
    44
    1966
    31
    1965
    34,9
    1976
    58
    1970
    Source : Infoclimat [14]

    Zones protégées, faune, flore

    Une partie du territoire communal est classé en ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)[15]. Il y a une zone de type II à Chaumussay[16] celle du Bois des Cours[17].

    Les 315 hectares de bois de la commune sont répartis principalement sur le massif forestiers du Bois des Cours situé à l'ouest de la commune[18].

    La commune a été récompensée par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Chaumussay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[20],[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].

    Le parc immobilier en 2007 est constitué de 204 logements[25] dont 117 résidences principales (57,1 %), 63 résidences secondaires (31,1 %) et 24 logements vacants (11,8 %). Le taux de résidences secondaires est supérieur à la moyenne départementale de 4,7 %[26]. Sur les 117 titulaires de résidences principales, 88,1 % sont propriétaires, 10,2 % locataires et 1,7 % logés gratuitement.

    Entre 1999 et 2007, le nombre de logements s'est accru de 5,7 %, passant de 193 à 204, soit 11 de plus. Le parc immobilier est composé à 1,9 % d'appartements et 98,1 % de maisons individuelles. Au 1er janvier 2006, la commune ne comptait aucun logements sociaux[27].

    Évolution des logements196819751982199019992007
    Ensemble des logements 165152193177193204
    Résidences principales140110110110106117
    Résidences secondaires72558476063
    Logements vacants181725202724
    Nombre moyen d'occupants des résidences principales3,63,12,72,62,52,2

    Nombre de logements
    source INSEE

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,4 %), forêts (14,4 %), prairies (6 %), cultures permanentes (0,2 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Chaumussay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

    Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans les massifs de Barrou et de Boussay, est classée au niveau de risque 2, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[32].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chaumussay.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 80,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 202 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 161 sont en en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[34].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[30].

    Histoire

    Petite commune rurale du Sud-Touraine, Chaumussay a laissé peu de traces écrites anciennes. Des éléments préhistoriques et des vestiges de l'époque gallo-romaine prouvent cependant l'occupation humaine fort ancienne du lieu. La localité a porté le nom de Chaumucayum (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours, à l'époque des seigneurs Gastineau). Différents fiefs présents sur son territoire (Beaumonde, la Caillère, la Chévrie, Meanne, Milliers, le Petit-Carroy, les Bivaux, la Sainjoirie et la Vilatte) relevaient de la baronnie de Preuilly. Péan de Gastineau, chanoine de Saint-Martin de Tours, auteur d'une vie de saint Martin était le frère de Jehan de Gastineau. Ce dernier figure dans des chartes de 1225 et de 1240, relatives à l'abbaye de la Merci-Dieu, avec les titres de seigneur de Chaumussay et de chevalier[35].

    La seigneurie de Chaumussay a été la possession de Jean Le Meingre, dit Boucicaut, maréchal de France au XIVe siècle, et de son fils, également maréchal de France. On trouve alors trace de Parochia de Chaumuceyo (1360, charte du roi Jean). Le village a été le siège d'un prieuré (Saint-Valentin) dépendant de l'abbaye de Fontgombault. Le fief de la Caillère a été longtemps possédé par la famille de Périon, à laquelle appartenait le célèbre prieur de Cormery, Joachim Périon (né peut-être en ce lieu en 1498).

    En 1766, le fief de Chaumussay est compris parmi les terres érigées en marquisat en faveur de Jacques-Eusèbe Chaspoux de Verneuil, conseiller du roi, seigneur de Verneuil, Saint- Flovier, le Roulet, Sainte-Julitte…

    Au milieu du XIXe siècle, le village de Chaumussay est décrit de manière peu flatteuse : son église n'a rien de remarquable ; les maisons du bourg sont mal bâties ; sa principale rue est très irrégulière[36]. À la suite de la construction d'un pont en pierre sur la Claise (1869) remplaçant un pont en bois, le bourg a été réaménagé et la rue principale alignée dans l'axe du pont (1875). La modernité débarque dans les années 1880 avec l'arrivée du train, permettant de rejoindre Tours dans un délai et un confort jusqu'alors inégalés[37]. La commune est ensuite victime de l'exode rural, la population a ainsi diminué de moitié en un siècle.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Marie-Thérèse Bruneau DVD Retraitée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Chaumussay faisait partie, jusqu'au , de la communauté de communes de la Touraine du Sud qui regroupe 21 communes situées dans la pointe sud de la Touraine entre le Poitou et le Berry. Créée le 14 décembre 2000, elle comprenait 15 624 habitants en 2007 pour une superficie de 639,39 km2, soit une densité de 24 habitants au km². Depuis le la commune est rattachée à la nouvelle communauté de communes Loches Sud Touraine.

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Chaumussay en 2009[38]
    TaxeTaux appliqué (part communale)Recettes dégagées en 2009 et en €
    Taxe d'habitation (TH)12,10 %29 000
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)19,68 %29 000
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)36,67 %21 000
    Taxe professionnelle (TP)0,00 %0

    Le taux de la taxe professionnelle est de 0 car elle est totalement transférée à l'intercommunalité. Son taux est actuellement de 13,02 %. Cette fiscalité est supérieure à la moyenne départementale pour les communes de population équivalente (communes de 250 à 500 habitants) à l'exception de la taxe foncière sur les propriétés non bâties. Ces taux sont en moyenne de 9,67 %, 14,30 % et 40,46 %[39].

    Budget de la commune

    En 2010, le budget de la commune s'élevait à 266 000  et son endettement à 214 000 [39].

    Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[39] :

    Évolution des dépenses d’équipement (en milliers d’€)[39] :

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[40].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].

    En 2019, la commune comptait 226 habitants[Note 3], en diminution de 5,44 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    714668662662763762747787798
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    824782749690696743640610612
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    622619577501503503478506506
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    509504345300287262257246226
    2019 - - - - - - - -
    226--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 43,0 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 113 hommes pour 113 femmes, soit un taux de 50 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,91 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ou +
    1,8 
    9,7 
    75-89 ans
    10,6 
    33,6 
    60-74 ans
    30,1 
    19,5 
    45-59 ans
    16,8 
    11,5 
    30-44 ans
    20,4 
    10,6 
    15-29 ans
    9,7 
    15,0 
    0-14 ans
    10,6 
    Pyramide des âges du département d'Indre-et-Loire en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ou +
    2,1 
    7,6 
    75-89 ans
    10,1 
    16,9 
    60-74 ans
    17,8 
    20,1 
    45-59 ans
    19,3 
    18,1 
    30-44 ans
    17,3 
    18,2 
    15-29 ans
    17,4 
    18,2 
    0-14 ans
    16,1 

    Enseignement

    La commune possède une école dans le cadre d'un regroupement pédagogique concernant les communes de Chambon, de Boussay et de Chaumussay, répartis en deux classes et qui accueille environ 40 élèves.

    La commune relève de l'académie d'Orléans-Tours.

    La commune est sectorisée sur le collège Gaston-Defferre de Preuilly-sur-Claise situé à km au sud-est.

    Sports

    Actuellement, le village ne dispose pas d'équipements sportifs[47].

    Cultes

    Chaumussay dispose d'un seul lieu de culte (culte catholique) : l'église Saint-Médard. Elle fait partie de la paroisse du Pays de Preuilly[48] qui relève du doyenné de Loches[49] et du diocèse de Tours.

    Médias

    La commune reçoit la chaîne de télévision locale France 3 Paris Île-de-France Centre. Le quotidien La Nouvelle République relate les informations locales dans son édition Indre-et-Loire (Touraine Est) ainsi que l'hebdomadaire La Renaissance Lochoise.

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Vestiges préhistoriques et antiques

    • Menhir de La Prade (ou de La Touche), situé prÈs de la ferme des Rivaux (1,50 m de haut, avec une base de 1,60 m)
    • Outils en silex taillé, de l'époque du Magdalénien découverts à Bénagu[50].
    • Atelier de taille de silex découvert à La Villate (par le Dr Léveillé en 1863).
    • Monnaies gallo-romaines, trouvées au Champ de César, près du bourg, vers 1850-60.
    • Sarcophages, probablement gallo-romains, découverts à la Caillère en 1882[51].

    Architecture civile

    Gare de Chaumussay vers 1900
    • Maison forte XVe siècle, attenante à l'église, ancien presbytère.
    • Grange près de l'église (peut-être une ancienne grande dîmière)
    • Manoir de La Villatte XVIe siècle, avec une tour ronde en façade.
    • Manoir de La Chévrie XVe siècle et XVIe siècle, comportant une tour carrée en façade du logis.
    • Logis des Reuilles : maison XVe siècle qui possède 42 trous de boulins muraux (nids de pigeons), répartis sur ses façades.
    • Ferme fortifiée de La Sinjoirie, du XVe siècle et XVIIe siècle, encadrée par deux tours rondes, dont l'une transformée en fuie à pigeons.
    • Ancienne école communale XIXe et XXe siècle.
    • Ancienne gare ferroviaire XIXe siècle

    Architecture sacrée

    L'église Saint-Médard

    L'église du XIIe siècle a subi de nombreux remaniements. Il subsiste de l'époque romane le clocher en bâtière, l'abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four, le portail central, en plein cintre, de la façade. Le chœur a été voûté sur croisées d'ogives au XIVe siècle. La nef centrale, moderne, est couverte d'une fausse voûte en plâtre. Deux nefs latérales ont été ajoutées aux XVIIIe et XIXe siècles pour agrandir l'édifice. L'église possède une belle chaire en bois sculpté (XIXe), deux tableaux représentant la Sainte Famille (XVIIe) et l'Annonciation (XVIIIe). Plusieurs vitraux du XIXe siècle sont signés par le maître-verrier Ernest Stelzl (Nancy) et par l'atelier tourangeau Lobin.

    • Vestiges de l'ancien prieuré Saint-Valentin XVe siècle et XVIIe siècle, entre l'église et la mairie, qui dépendait de l'abbaye de Fontgombault[53].
    • Statue de Jeanne d'Arc (1895) près de l'église Saint-Médard
    • Calvaire (fin XIXe) et fontaine Saint-Marc

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Gatineau, seigneur de Chaumussay, chevalier (vers 1225)[54].
    • Jean Ier Le Meingre, dit Boucicaut (né vers 1310 – mort en 1367), Maréchal de France, lieutenant-général de Touraine. Il a épousé la fille du seigneur de Chaumussay, Godemard de Lignères, prénommée Florie, vers 1360.
    • Jean II Le Meingre, dit Boucicaut (né en 1364, mort en 1421), fils du précédent, lui succéda en qualité de seigneur de Chaumussay. Il est élevé à la dignité de Grand Chambellan en 1390 et à celle de Maréchal de France en 1391. Prisonnier en Tunisie lors d'une croisade, pour rembourser sa rançon, il fut contraint de vendre sa seigneurie de Chaumussay en 1390.
    • Claire Renaudot (1664-1720), petite-fille de Théophraste Renaudot, médecin de Louis XIII et créateur de la Gazette de France, fut propriétaire de la seigneurie de Chaumussay.
    • L'abbé Brung (1840-1900), préhistorien, curé de Chaumussay à partir de 1868. Ses collections de silex taillés et un polissoir, récoltés dans le Sud-Touraine, sont visibles à l'hôtel Goüin de Tours (Société Archéologique de Touraine). Il œuvra à l'embellissement de son église et créa le calvaire le long du coteau qui domine la Claise et le village. Un pèlerinage y avait lieu tous les ans.
    • Stéphane Béchy, né en 1963, musicien, claveciniste et organiste, concertiste international, a passé son enfance au Petit Carroir

    Héraldique

    Les armoiries de Chaumussay se blasonnent ainsi :

    Coupé: au 1er parti, au I d'azur à l'épi de blé d'or, au II mi-parti d'azur à l'église du lieu d'argent, au 2e d'azur au pont isolé de deux arches et deux demies d'argent; le tout enfermé dans une bordure componée d'argent et de gueules.


    Notes et références

    Notes

    1. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Distance entre la commune et les villes les plus proches avec Mappy.fr », sur www.mappy.fr..
    2. « Sentier de Grande Randonnée de la Touraine du Sud », sur www.tourainedusud.fr..
    3. « Sentiers de Randonnée à Chaumussay », sur www.rando-valdeloire.fr..
    4. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    5. « Carte hydrologique de Chaumussay », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Fiche Sandre - la Claise », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    7. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    8. « Station hydrométrique L6202030, la Claise au Grand-Pressigny », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    9. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Fiche Sandre - la Muanne », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    11. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    12. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    13. « Données climatiques de Chaumussay », sur www.journaldunet.com (consulté le ).
    14. « Tours St Symphorien, Indre-et-Loire(37), 108m - [1965-1990] », sur www.infoclimat.fr (consulté le ).
    15. [PDF] Étude des paysages de l’Indre et Loire - Zone Naturelle p329
    16. « Liste du zonage ZNIEFF, », sur www.centre.ecologie.gouv...
    17. [PDF] ZNIEFF II Bois des Cours
    18. « Carte des Massifs forestiers de Chaumussay », sur Ministère de l'agriculture..
    19. « Palmarès départemental », sur officiel du concours. (consulté le ).
    20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. « Enquête annuelle de recensement 2007 », sur www.statistiques-locales.insee.fr (consulté le )[PDF].
    26. « Carte des résidences secondaires en Indre et Loire en 2006 », sur economie-touraine.com (consulté le )[PDF].
    27. « Carte des logements sociaux en Indre et Loire en 2006 », sur economie-touraine.com (consulté le )[PDF].
    28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    29. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    30. « Les risques près de chez moi - commune de Chaumussay », sur Géorisques (consulté le )
    31. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    32. « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
    33. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    34. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    35. Notice sur la commune de Chaumussay par J.-X. CARRÉ de BUSSEROLLE- Mémoires de la Société Archéologique de Touraine- 1860- Tome 13
    36. Histoire de la ville et du Canton de Preuilly - 1846 - Charles Audigé et Constant Moisand
    37. Bienvenue à Chaumussay
    38. Taxe.com
    39. les comptes des communes sur le site spécial du Ministère des Finances
    40. Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
    41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chaumussay (37064) », (consulté le ).
    46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département d'Indre-et-Loire (37) », (consulté le ).
    47. Les équipements sportifs sur le site du ministère de la jeunesse et des sports consulté le 13/07/2010
    48. Paroisse du Pays de Preuilly
    49. Doyenné de Loches
    50. J-C Marquet
    51. André Montoux - Bulletin de la Société Archéologique de Touraine - 1972 - T37
    52. Base Mérimée, Ministère de la Culture
    53. Dom Jacques de BASCHER
    54. Recueil de chroniques de Touraine - André Salmon -1854 - impr. de Ladevèze

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail de l'Indre-et-Loire et de la Touraine
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.