Dissay
Dissay est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour la commune de la Sarthe, voir Dissay-sous-Courcillon.
Dissay | |||||
Le château de Dissay. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Vienne | ||||
Arrondissement | Poitiers | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Poitiers | ||||
Maire Mandat |
Michel François 2020-2026 |
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Code postal | 86130 | ||||
Code commune | 86095 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Disséens | ||||
Population municipale |
3 255 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 137 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 42′ 06″ nord, 0° 25′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 60 m Max. 144 m |
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Superficie | 23,71 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Poitiers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Jaunay-Marigny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://www.dissay.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Disséennes et Disséens.
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marigny Brizay », sur la commune de Jaunay-Marigny, mise en service en 1991[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de précipitations de 614 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 17 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Dissay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,5 %), terres arables (30,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), zones urbanisées (11 %), prairies (3,9 %), cultures permanentes (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), eaux continentales[Note 8] (1,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
L’occupation humaine sur le territoire de Dissay est très ancienne puisqu'en 1998, une tombe, unique en Poitou-Charentes, et datant de 4 300 ans av. J.-C. y a été mise à jour pendant l’été.
À l’époque gallo-romaine, des habitations se développent le long de la voie romaine qui relie Saintes à Tours en passant par Poitiers. Sur le territoire de Dissay, cet ancien axe existe encore sous la forme d’un chemin en ligne droite. La tradition disséenne le nomme toujours « la voie romaine ».
C’est de l’an 673 que date le premier écrit où Dissay est cité. Il s’agit de la charte de Saint-Bercaire (charta sancti Berchatii). Bien que cela ne soit qu’une hypothèse, « in villa Diséio supra fluvium Crete » pourrait désigner Dissay puisque d’autres toponymes voisins y sont cités. Dans son Dictionnaire topographique de la Vienne, Louis Rédet, premier archiviste de la Vienne, énonce comme probable cette hypothèse.
La châtellenie de Dissay appartient, depuis au moins la première moitié du XIIIe siècle, aux évêques de Poitiers. Vers 1240, elle fait partie de la juridiction et du domaine temporel de Poitiers. Les seigneuries du Deffends et de Marit relèvent de la Tour de Maubergeon, tandis qu’une partie de la paroisse, sur la rive gauche du Clain, dépend de la châtellenie de Jaulnay. Le village, sur une des routes de Compostelle est décrit dans le « Liber de miraculis Sancti Jacobi » conservé aux archives de la cathédrale de Compostelle.
Le château, qui ne devait être alors qu’une bâtisse en bois au sommet d’une motte, est transformé par Hugues de Combarel qui obtient de Charles VII l’autorisation de « fortifier son hostel » le 11 janvier 1434 (v. s.). C’est son successeur, Pierre d’Amboise qui fait reconstruire le château de 1484 à 1493, reproduisant l'entrée de celui de Chaumont, où il est né. L’église de Dissay a été également construite au XVe siècle par le même Pierre d’Amboise.
La population de Dissay est composée au XVIIIe s. de 200 feux (foyer au sens fiscal). Les trois quarts sont des paysans : journaliers et laboureurs à parts égales. Les rôles de taille et procès-verbaux d’assemblées de paroisse font apparaître une population moins nombreuse que les paysans mais très présente dans la vie disséenne : les artisans et les marchands. En 1789, Dissay compte huit maçons, quatre sabotiers, un tonnelier, un cordonnier, trois boulangers, cinq maréchaux, un meunier, un charpentier, un tailleur de pierre, un blanchisseur, deux sergiers et un menuisier. Il n’y a qu’un marchand.
On dénombre 257 feux au recensement de 1790 (1 003 habitants).
Comme le reste de la France, accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution, le 14 juillet 1790, le jour anniversaire de la prise de la Bastille. Mais choisi trop gros, il ne tarde pas à mourir desséché[20]. Elle est une des premières communes à le faire. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme les victoires des armées républicaines ou les autres fêtes révolutionnaires[21].
La population passe à 1 192 habitants en 1836 et baisse lentement durant le XIXe siècle, puisqu'elle est de 1 129 habitants en 1901. Elle remonte après la Seconde Guerre mondiale avec le développement industriel et artisanale de la commune en bordure de la Nationale 10 et en direction du village de Longève dans les années 60 et 70. Le dernier recensement de 2015 a dénombré 3 218 Disséennes et Disséens. La commune s'étend sur 23,71 km2.
Politique et administration
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de la Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Jumelages
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2019, la commune comptait 3 255 habitants[Note 9], en augmentation de 3,24 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 123 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département de la Vienne, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Économie
Dissay bénéficie d’une implantation géographique sur l’axe Poitiers-Châtellerault.
Agriculture
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[27], il n'y a plus que 6 exploitations agricoles en 2010 contre 27 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 1 057 hectares en 2000 à 843 hectares en 2010. 47 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 14 % pour les oléagineux (pour moitié du colza et pour une autre moitié, du tournesol) et 32 % pour le fourrage En 2000, 11 hectares (0 en 2010) étaient consacrés à la vigne[27].
3 exploitations en 2010 comme en 2000 abritent un élevage de bovins (558 têtes en 2010 contre 516 têtes en 2000). Les élevages d'ovins et de volailles ont disparu en 2010 (respectivement : 24 têtes sur 3 fermes en 2000 et 286 têtes sur 12 exploitations)[27].
Commerce
Plus de 80 commerçants, artisans, entreprises industrielles et de services sont actuellement implantés dans le centre bourg et sur les deux parcs d’activités de la commune.
Emploi
Sa population active est de 1 506 actifs (taux d’activité : 78,2 %).
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- Le château de Dissay date du XVe siècle. C’est Pierre d’Amboise, évêque de Poitiers, qui le fit construire. Il servira d’ailleurs de résidence aux évêques jusqu’à la Révolution.
Les systèmes de défense furent autorisés par lettres patentes du 11 janvier 1434 signées du roi Charles VII. Hugues de Combarel, prédécesseur de Pierre d’Amboise y est autorisé à construire un hôtel entouré de « murs, fossés, palais, pont levis portaux, tours, guérites, barbacanes et autres fortifications, tel que bon lui semblera ».
Le bâtiment dessine un rectangle flanqué de tours rondes qui lui donnent cet air imposant. La fortification du bâtiment se retrouve dans tous les éléments architecturaux : la présence des mâchicoulis, le nombre limité de fenêtres, les douves et le pont-levis (remplacé ensuite par un pont dormant). Malgré ce luxe de précaution, il fut pris par l’amiral de Coligny avant le siège de Poitiers de 1569, épisode des guerres de religion.
En 1789, l’évêque de Poitiers, Martial-Louis de Beaupoil de Saint-Aulaire, est élu aux États généraux du royaume mais en 1791, il refuse de prêter le serment de la constitution civile du clergé et s’enfuit en émigration. Le château est donc saisi et vendu comme bien national.
Le bâtiment a depuis cette époque souffert de plusieurs destructions. La collégiale qui bordait le mur situé à droite du castelet d’entrée, a été détruite. Dans l’oratoire, des peintures murales datant du XVIe siècle ont été abîmées par des travaux d’aménagement. Il reste tout de même des éléments de ces fresques qui sont l’un des intérêts de la visite du château.
Elles représentent notamment « Adam et Ève », le « Roi David », « Nabuchodonosor » et « Manassé » qui entourent « la Fontaine de Miséricorde » recevant le sang du Christ. Signalons, à ce sujet une communication de Robert Favreau, ancien directeur du Centre d’études supérieures de civilisation médiévales de Poitiers au colloque international organisé par l’Université d’Angers en 1998 : Favreau (Robert), Les inscriptions de la chapelle du château de Dissay et le milieu angevin. 28 p. - Rome, Ecole française de Rome. 2000.
Après 1850, la famille Fruchard qui venait de racheter le château, s’engageait dans une rénovation architecturale, tant pour le château que pour l’église, en utilisant les vitraux et les volets de la collégiale, qui avaient été « démontés ». Les 18 peintures sur verre représentent l'Enfance et la Passion du Christ dans le style des miniaturistes de l'école de la Loire à la fin du XVe siècle. Ces travaux ont permis au propriétaire actuel, le baron Régis de Lassat, de faire reconnaître le château, inscrit comme « Monument Historique » en 1989 pour le château en tant que tel, les communs et les douves, tandis que les jardins le sont depuis 1967.
Le château de Dissay abrite désormais un complexe comprenant un restaurant gastronomique, un hôtel et un centre de bien-être (spa, hammam).
Patrimoine religieux
- L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul est inscrite comme monument historique depuis 1926[28]. Elle possède un clocher carré. Elle date du XVe siècle.
Patrimoine naturel
- Forêt de Moulière : d'une superficie de 5 000 ha, elle est située au nord-est de Poitiers et couvre neuf communes : Bignoux, Bonneuil-Matours, La Chapelle-Moulière, Liniers, Montamisé, Saint-Cyr, Saint-Georges-lès-Baillargeaux et Vouneuil-sur-Vienne.
Personnalités liées à la commune
- Pierre d'Amboise (1450-1505), évêque de Poitiers fit construire le château de Dissay.
- Léopold Thézard[29], fils de Jean Thézard, instituteur est né le 22 juin 1840 à Dissay. Il fut conseiller municipal de Poitiers (1881-1888) et maire de cette ville (1893-1895, sénateur de 1891 à 1907). Il fut agrégé de droit et attaché à la faculté de Poitiers, il y devient en 1871 professeur titulaire du code civil et doyen en 1881. Il est l'auteur d'ouvrages juridiques estimés. Il meurt le 13 février 1907 à Poitiers.
- Tony Lainé : psychiatre puis psychanalyste, il devint, à partir de 1971, chef du service de psychiatrie infantile de l’hôpital Barthélemy-Durand à Étampes et de l’Institut médico-pédagogique du Pradon, à Sainte-Geneviève-des-Bois. Spécialiste des problèmes de l’enfance, notamment de l’autisme, il incarna ce qu'on a appelé la psychiatrie alternative. Mais ce sont surtout ses réalisations de films diffusés à la télévision (et les livres qu’il en tira) avec le cinéaste Daniel Karlin qui le firent connaître du grand public. Tony Lainé a vécu à Dissay durant son enfance où sa mère était institutrice. L'école maternelle de Dissay porte désormais son nom.
Héraldique
Blasonnement :
Écartelé : au 1) et au 4) palé d’or et de gueules, qui est d'Amboise au 2) d’azur au croissant d’argent accompagné de six croisettes recroisetées au pied fiché du même, trois rangées en chef et trois rangées en pointe, qui est de Bueil au 3) d’azur à la bande d’argent côtoyée de deux double cotices potencées et contre potencées d’or de Champagne; sur le tout d’or au dauphin d’azur crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules du Dauphiné ; le tout sommé d’un comble d’azur chargé de l’inscription DISSAY en lettres capitales d’argent[30]. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Livres
- Jean-Jacques Coulombeix, L’évolution de la propriété foncière dans la commune de Dissay entre 1812 et 1912, octobre 1962 – Diplôme d’études supérieures
- François Rollo, Étude économique et sociale d’une paroisse rurale. Dissay à la fin du XVIIIe siècle, 1998
- Virginie Lebret, La commune de Dissay pendant la Révolution française. 1999 – mémoire de maîtrise
- François Grossin, Dissay, histoire d’une commune. 2001
- Laurent-François Busseau, Étude sur un ensemble de peinture murale de la fin du XVe siècle : la chapelle oratoire de l'évêque Pierre d'Amboise à Dissay",Université de Montréal, Québec, 2001 (sources ?)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Marigny Brizay - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Dissay et Jaunay-Marigny », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Marigny Brizay - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Dissay et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Poitiers », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 34-35.
- Robert Petit, op. cit., p. 183.
- La fiche biographique de KARAGUITCHEFF Jacques sur le Maitron en ligne
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//PA00105453
- Léopold Thézard
- Gaso.fr
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