Dompierre-Becquincourt
Dompierre-Becquincourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Dompierre.
Dompierre-Becquincourt | |||||
La mairie-école, typique de la Reconstruction de l'entre-deux-guerres. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Péronne | ||||
Intercommunalité | CC Terre de Picardie | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Maillard 2020-2026 |
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Code postal | 80980 | ||||
Code commune | 80247 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
715 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 65 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 54′ 29″ nord, 2° 48′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 54 m Max. 92 m |
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Superficie | 11,05 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Péronne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Ham | ||||
Législatives | 5e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://mairie-dompierre-becquincourt.e-monsite.com | ||||
Géographie
Description
Dompierre-Becquincourt est un village rural picard du Santerre situé sur un plateau surplombant la vallée de la Somme, aisément accessible par l'ex-RN 29 (actuelle RD 1029), situé entre l’Historial de la Grande Guerre de Péronne et le musée d’Albert, se trouve sur le circuit du Souvenir, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Péronne, à 36 km à l'est d'Amiens et 42 km au sud d'Arras.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 38 (Albert - Bray-sur-Somme - Péronne)[1].
Le relief de la commune est celui d'un plateau sans accident de terrain. Le paysage est presque exclusivement plat et se compose de champs cultivés. Le sol de la commune est de nature silico-argileuse de formation crétacé. Il est composé par le limon des plateaux.
Aucun cours d'eau ne traverse la commune, qui est dépourvue de source.
Communes limitrophes
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants de nord-ouest et de sud-ouest.
Urbanisme
Typologie
Dompierre-Becquincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
La commune est composé de deux villages, Dompierre et Becquincourt qui se rejoignent pour ne former qu'une seule agglomération.
Détruits pendant la Grande Guerre, les deux villages ont été reconstruits dans l'entre-deux-guerres. Des lotissements sont venus étoffer le tissu urbain dans les années 2000.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,8 %), zones urbanisées (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
- Dompierre de Domus Petri puis Dom-Pierre (maison de Pierre) est vraisemblablement de formation carolingienne, époque où se développa le culte des saints[9]. Le prieuré situé dans le village était consacré à saint Pierre.
- Becquincourt de Béthomis Curtis puis Béthincourt est un terme de formation germano-romane. Le radical « court », dérive du terme latin Curtis désignant une cour de ferme, une ferme puis un village. Le préfixe « Becquin » serait dérivé du nom germanique d'un des propriétaires du lieu après les Invasions barbares des Ve siècle et VIe siècle[10].
Histoire
Dompierre-en-Santerre
- Dompierre est d'origine ancienne. On y découvre encore des silex taillés dans les champs qui entourent le village et même dans les jardins[11].
- L'archéologie a montré l'existence de villas gallo-romaines et d'un fanum sur le territoire de Dompierre.
- Le prieuré de Dompierre existe dès les premières années du XIIe siècle ; en 1109, il appartenait à l'ordre de Cluny[11].
- En 1383, il est transformé en une grande exploitation agricole. Dès le XIIIe siècle, les abbés de Saint-Barthélelemy[précision nécessaire] deviennent les seigneurs de Dompierre[11].
- En 1597, les guerres empêchant le labour, les religieux sont obligés de baisser le prix des fermages[11].
- En 1632, 1633 et 1634 les troupes du comte de Soissons campées à Cappy et aux environs, empêchant le labour, les propriétaires sont obligés de faire la remise des fermages[11].
- La Maladrerie posséde en 1695, 62 hectares de terres[11].
- Dès 1689, le village dispose d'une école[11].
- À la fin de l'épopée napoléonienne, en 1814 et 1815, pendant la Campagne de France et les Cent jours, les Cosaques séjournent dans le secteur et laissent des traces de leur passage[11].
- Durant la guerre franco-allemande de 1870, la localité souffre de l'invasion allemande par suite du siège de Péronne. Le général Von Gœben loge pendant 10 jours chez le curé d'où il lança plusieurs ordres importants. Le montant des réquisitions, en nature et en argent, est de 74 259 fr[12].
Becquincourt
- Au XIIe siècle, le village de Becquincourt appartient au comte de Vermandois. Eléonore en fut la dernière titulaire.
- En 1414, Jean Ier de Bourgogne, duc de Bourgogne passe à Éclusier après avoir logé au château de Becquincourt.
- Pendant les Guerres de religion, le château fort appartient aux d'Humières, dont l'un est gouverneur de Péronne en 1568.
- En 1589, la seigneurie de Becquincourt est confisquée par Charles d'Humières passé au service de Henri IV.
- Enfin, sous Louis XIII, la forteresse est détruite et jusqu'en 1872, on pouvait en voir les ruines.
- En 1707, la présence d'un maître d'école est attestée dans la paroisse de Becquincourt.
- En 1814 et en 1815, pendant la campagne de France, les Cosaques séjournent dans le pays et laissent des traces de leur passage.
- Durant la guerre franco-allemande de 1870, la localité souffrit également de l'invasion allemande à la suite du siège de Péronne. Le général von Goeben logea le 6 janvier 1871 à la ferme du Moulin. Des réquisitions, importantes en nature et en argent étaient exigées par les ennemis qui s'emparaient de tout ce qui était à leur convenance[12].
Première Guerre mondiale
- Le , la canonnade se fit entendre et la lueur des incendies incita les habitants de Dompierre et de Becquincourt à fuir. Le lendemain, un avion allemand Tauben survola les villages et une fusillade retentit à l'extrémité de Dompierre. Une ferme de Becquincourt flamba vers 23 h 30. Les uhlans occupèrent le village. Le 28 août, les habitants restés à Dompierre dont le curé sont faits prisonniers, les deux villages sont pillés[15].
- Le 14 septembre, l'armée française arriva aux villages après la bataille de la Marne. Une partie de la population revint chez elle[16].
- Du 26 au , Dompierre et Becquincourt subirent cinq jours de bombardement intensif de la part des 18 canons allemands d'abord, la population se terra dans les caves. On compta jusque vingt obus à la minute. Le 30 ce fut l'artillerie française qui riposta. Les Allemands rassemblèrent 80 hommes prisonniers valides à Becquincourt et les acheminèrent à Péronne puis en Allemagne[15].
- Les 30 et 31 octobre, les combats font rage entre Français et Allemands, ces derniers eurent le dessus. Dompierre et Becquincourt, devinrent jusqu'au 1er juillet 1916, la première ligne de front allemande[15].
- Le , les Allemands évacuèrent les derniers habitants restés dans les villages.
- En mars-avril et juillet 1915, ce fut la guerre des mines à laquelle Blaise Cendrars participa[15].
- Le , au premier jour de la bataille de la Somme, Dompierre et Becquincourt furent pris par les troupes coloniales françaises du 23e régiment d'infanterie coloniale. En novembre-décembre 1916, les soldats s'enlisaient dans la boue comme le rapporte le témoignage de Jean Hugo, arrière-petit-fils du grand écrivain[15]. Les Français puis les Britanniques arrivés en mars 1917 cantonnèrent à Dompierre jusqu'en mars 1918.
- Le , ce fut le début de la bataille du Kaiser, l'armée allemande lança sa dernière grande offensive et marcha sur Amiens.
- Le 8 août 1918, ce fut le début de l'offensive des Cent-Jours, la contre-offensive victorieuse des Alliés. Dompierre et Becquincourt furent libérées le 23 août par la IVe armée britannique du général Rawlinson[15].
Dampierre et Becquincourt sont considérés comme détruits à la fin de la guerre[17]. La sucrerie est en ruine – comme 30 des 34 sucreries que comptait le département de la Somme en 1914[13] . Les deux villages sont décorés de la Croix de guerre 1914-1918, le [18].
Entre-deux-guerres
L'Entre-deux-guerres est pour Dompierre et Becquincourt une période de reconstruction des villages détruits et d'importantes transformations urbanistiques.
La création d'un cimetière militaire près du cimetière communal est décidé par la municipalité en 1920, et la reconstruction débute en 1920. Le monument aux morts est érigé en 1924.
L'ancien chemin de fer militaire de l'armée française à voie de 60 cm, construit pour alimenter le front de la bataille de la Somme, est utilisé par le ministère des Régions libérées (MRL) pour les besoins civils.
La sucrerie est reconstruite en 1922 grâce aux dommages de guerre payés par l'Allemagne et devient la « Sucrerie centrale du Santerre » (SCS)[13]. À la fin de l'exploitation civile du chemin de fer militaire, certaines sections du réseau sont reprises entre 1921 et 1926 par la « Sucrerie centrale du Santerre » (SCS) pour les besoins de son exploitation. Elle les structure en trois lignes :
- Dompierre - Barleux ;
- Dompierre - Chaulnes ;
- Dompierre - Cappy. Celle-ci est l'origine du Chemin de fer Froissy-Dompierre.
La sucrerie se développe progressivement jusqu'aux années 1970, avec la création d'extensions considérables : râperie, distillerie, four à chaux, cuves[14]...
Devant la Sucrerie Centrale du Santerre, une vingtaine de pavillons, avec jardins attenants, pour un total d’une cinquantaine de logements, sont ensuite construits par l'entreprise pour loger ses cadres, ouvriers et saisonniers[13]. . En 1936, une cellule du Parti communiste français existe à Dompierre[19].
Seconde Guerre mondiale
Au début de la Seconde Guerre mondiale, au cours de la Bataille de France, après la percée de Sedan, le , la sucrerie de Dompierre est occupée par l'armée allemande qui l'utilse comme point d'appui pour contrôler le plateau du Santerre. Becquincourt est également occupée par les Allemands. La 19e division d'infanterie française ne peut parvenir à en reprendre possession, et l'attaque allemande du oblige les troupes françaises à se replier.
En novembre 1941, l'instituteur et secrétaire de mairie, M. Lenglet, prisonnier de guerre, est libéré et reprend son poste à Dompierre[19].
En 1943, René Prot est emmené en Allemagne au titre du STO, il y meurt[19].
Plusieurs parachutages d'armes et de munitions ont lieu à Dompierre dans la nuit du 31 mars au 1er avril, le 2 juin et le dans la nuit du 5 au . Une manifestation patriotique se déroule le 14 juillet avec drapeau tricolore devant l'église, alors que le pays est encore occupé[19].
Les 16 et , des résistants de Dompierre sont arrêtés : Raphaël Van den Bossche, le maire Paul Marchand, Raymond Holmière, Marcel Gogibus, Roland Blondel et Albert Colombin, de Corbie. André Ghesquière, un Belge, réfractaire au STO qui tentait de s'enfuir est abattu par les Allemands. D'autres peuvent s'échapper avant d'être arrêtés. Emmenés au camp de Royallieu à Compiègne, les prisonniers sont déportés à Buchenwald puis au Kommando de Neu-Stassfurt, sauf Roland Blondel qui peut s'enfuir lors du passage du convoi à Suippes (Marne). Partis par le convoi du 17 août 1944, ils arrivent à Buchenwald le 22 août. Paul Marchand meurt la nuit du 2 mai 1945 au cours de l'évacuation forcée du camp par les Allemands[19].
L'Après guerre
En 1964, la commune de Dompierre-en-Santerre fusionne avec celle de Becquincourt pour former la commune actuelle de Dompierre-Becquincourt[20].
L'église Saint-Denis de Becquincourt est fermée et désacralisée en 1980[21].
La sucrerie, qui utilise l'ancien chemin de fer militaire à voie étroite jusqu'en 1973 pour transporter le sucre jusqu'au canal de la Somme, ferme en 1988. Au début des années l'entreprise traite chaque saison environ 4 500 tonnes de betteraves[13]. La sucreruie emploie en 1962 plus de 200 salariés, en 1983, 255 personnes. En 1986, peu avant la fermeture, elle emploie moins de 200 salariés[14].
En 1971 commence l'exploitation touristique de la ligne par le Petit train de la Haute-Somme.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Chaulnes[20] (Béquincourt, initialement intégré au canton de Bray-sur-Somme, n'a été rattaché à celui de Chaulnes qu'en 1964[22] ). Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.
Intercommunalité
La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[23].
Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[24],[25],[26]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[27], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [28].
Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[29].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2019, la commune comptait 715 habitants[Note 3], en augmentation de 3,32 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Les enfants de la commune, de Chuignes, Fontaine-les-Cappy et Foucaucourt-en-Santerre sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique concentré (RPC) de 6 classes en 2016, géré par l'intercommunalité et situé à Dompierre-Becquincourt[39].
Familles Rurales gère le centre de loisirs pendant trois semaines en août[39].
Sports
Le football, la gymnastique féminine et la zumba sont exercés[Quand ?] au village[réf. nécessaire]
Le Football Club de Dompierre-Becquincourt est fondé en 1937 par les employés de la sucrerie du village. À sa création, le club dispoe de ressources financières élevées notamment grâce au soutien des dirigeants de la sucrerie locale. Le club et son stade est relancé en 2019 après une période de décrépitude[40]
Autres équipements
Manifestations culturelles et festivités
La commune fait partie de l'association des Dompierre de France, qui réunit les 23 communes françaises dont le nom est composé de Dompierre. Chaque année, Dompierrois et Dompierrais se réunissent lors d'une fête nationale. En 2013, cette fête a eu lieu à Dompierre-les-Ormes en Saône-et-Loire.
La fête locale de Dompierre Becquincourt a lieu le 2e dimanche après saint Pierre et saint Paul, le 2e dimanche de juillet.
Vie associative
Référence nécessaire|Le Comité d'animations anime la commune (repas, réderie, concert....) et participe au spectacle qui a lieu lors de la distribution des jouets de Noël et à la chasse aux œufs pour les enfants. Il organise la plantation de rosiers pour chaque enfant né dans l'année.
Le , Tchiot Pierre, un géant de 4 m de haut et pesant 70 kg est présenté pour la première fois lors de la fête locale[41].
Les Mardis Créatifs proposent des activités variées tous les mardis après-midi.
Le Club des Ainés se réunit tous les quinze jours pour jouer aux cartes.
L'association des Anciens Combattants est présente lors des cérémonies de commémoration.
Économie
La disparition de la sucrerie de Dompierre en 1988 a fait chuter l'activité économique de la commune, qui est désormais principalement agricole.
Les activités commerciales et artisanales sont peu nombreuses. Les services de proximité sont ceux de la plupart des communes avoisinantes: école primaire, santé, etc.
Restent[Quand ?] : un commerce (la pharmacie), une agence postale, un point de vente à la ferme... les marchands et les boulangers ambulants font l'appoint pour les personnes âgées.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Nécropole nationale de Dompierre-Becquincourt :
:Ce cimetière militaire français de la Première Guerre mondiale fut créé en 1920. Il rassemble 7 034 sépultures dont 1 641 dans quatre ossuaires. Parmi les tombes, on trouve de nombreuses tombes de soldats coloniaux, une tombe belge et une russe[42].
- Le Petit train de la Haute-Somme (Chemin de fer Froissy-Dompierre), qui exploite une partie de l'ancien chemin de fer militaire de la Première Guerre mondiale[43],[44]
- Église Saint-Pierre de Dompierre-en-Santerre, reconstruite après 1918.
- Église Saint-Denis de Becquincourt : construite de 1928 à 1932 par l'architecte Louis Poisson[45],[21], elle remplace l'ancienne église médiévale détruite pendant la Première Guerre mondiale ; elle est désacralisée en 1980 à cause de la baisse de la pratique religieuse et de la fusion des deux anciennes communes et est rapidement abandonnée. Elle est finalement vendue pour 50 000 euros à un acquéreur privé en 2007 qui la sauve ainsi de la démolition dans l'espoir d'en faire un musée d'art graphique[46],[47]. Ce projet n'ayant pas aboutit, l'édifice est à nouveau à vendre en 2020[48].
- Le monument aux morts de Dompierre-en-Santerre : au sommet d'une borne pyramidale a été posée la statue d'un poilu enjambant le parapet de la tranchée pour partir à l'assaut le fusil à la main[49].
- L'église Saint-Pierre de Dompierre-en-Santerre
- Entrée de la Nécropole nationale
- Calvaire monumental, avec l'église Saint-Denis de Becquincourt, en arrière-plan.
- Le chemin de fer de Froissy-Dompierre
Pour approfondir
Bibliographie
- Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865.
- Francine François-Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, la Vague verte, coll. « Souvenance », , 187 p. (ISBN 978-2-913924-99-4).
- Francine François-Dejuine, 1935-1955, mémoires de 28 communes du Santerre, Inval-Boiron, Éd. la Vague verte, coll. « Souvenance », , 340 p. (ISBN 978-2-35637-035-8).
Liens externes
- Le site de la mairie.
- « Dossier complet : Commune de Dompierre-Becquincourt (80247) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Dompierre-Becquincourt », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
- Dompierre-Becquincourt sur le site de l'Institut géographique national
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Les horaires des lignes » Lignes du réseau Trans'80 », sur trans80.hautsdefrance.fr.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, 1969 p. 99
- Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, 1969 pp. 71-72
- Notice géographique et historique sur la commune de Dompierre-en-Santerre, rédigée par M. Deneux, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme.
- Sources : archives en ligne du Conseil Général de la Somme. "Monographie communale année 1899" rédigées en 1899 par les instituteurs de Dompierre et de Becquincourt.
- Marc Nadaux, « Dompierre – 80 – Sucrerie centrale du Santerre », Images de Picardie, CANOPÉ Amiens (consulté le ).
- « Sucrerie Centrale du Santerre, puis Sté Vermandoise Industrie », notice no IA00076536, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Francine Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, la Vague verte, coll. « Souvenance », , 187 p. (ISBN 978-2-913924-99-4).
- « Dompierre-Becquincourt : vivre près du front », Les circuits du bleuet, Santerre 2014-2018 - La mémoire de la Grande Guerre dans la Somme (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16878.
- Francine Dejuine, 1935-1955, mémoires de 28 communes du Santerre, Inval-Boiron, Éd. la Vague verte, coll. « Souvenance », , 340 p. (ISBN 978-2-35637-035-8).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Divine inspiration : Église à réinventer dans la vallée de la Somme », Espaces atypiques (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Becquincourt », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- « Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
- « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
- « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
- « CC Terre de Picardie (N° SIREN : 200070928) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
- « Dompierre-Becquincourt (80) Le maire Michel Macaclin battu », Le Courrier picard, (lire en ligne) « La liste d’opposition recueille onze sièges contre quatre à celle du maire sortant, qui devra sans doute laisser son poste de président de la communauté de communes de Haute Picardie ».
- Vincent Fouquet, « Michel Macaclin repart au front à Dompierre-Becquincourt : Ancien maire et président de la Communauté de communes de Haute-Picardie, Michel Macaclin avait été écarté en 2014, ce qui l’avait privé de ses deux mandats. Une descente aux enfers pour celui qui a patienté six ans avant de repartir à la conquête de sa commune », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Une terrible descente aux enfers. Arrivé en tête du premier tour des élections municipales de 2014 à Dompierre-Becquincourt, village dont il était le maire depuis 2001, Michel Macaclin (militaire retraité, colonel de la réserve citoyenne) aborde le second tour serein, face à deux autres listes. Mais elles fusionnent, et l’élu se retrouve minoritaire (...) Il perd du même coup la présidence de la Communauté de communes de Haute-Picardie (qui a depuis fusionné avec le Santerre pour devenir Terre de Picardie), la vice-présidence du Pays Santerre-Haute Somme, du syndicat du tourisme et de l’association des maires de la Somme. ».
- « Dompierre-Becquincourt : Jean-Luc Maillard gagne la mairie, Michel Macaclin perd tout », Le Courrier picard, édition Péronne et sa région, (lire en ligne).
- « Dompierre-Becquincourt », Données du Monde, Le Monde (consulté le ).
- « En 2017les projets font une pause : Le maire de Dompierre-Becquincourt veut préparer la deuxième phase de son mandat. 2017 marquera la transition », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Les écoles du territoire de la CCHP », sur http://www.hautepicardie.fr (consulté le ).
- Tristan Fontaine, « La renaissance du Football club de Dompierre-Becquincourt : Des travaux ont eu lieu dans le stade pour aider à redynamiser le club en perdition », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le nouveau géant baptisé », le Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 2.
- Alain Pouteau, « Nécropole française de Dompierre-Becquincourt : La nécropole nationale de Dompierre-Becquincourt a été édifiée en 1920 et contient 7032 corps de combattants tombés au cours de la Grande Guerre dans la Somme », Cimetières militaires français dans la Somme, sur Picardie 14-18, (consulté le ).
- Christophe Berger, « Le p’tit train à remonter le temps : Le p'tit train de la Haute-Somme, à Froissy, vous embarque sur une voie ferrée construite en 1916 pour les besoins de la Bataille de la Somme », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Le site du Petit train
- Histoire d'après les archives de la Somme
- L'église dans le Courrier picard du .
- Reportage de Des racines et des ailes, sur la chaîne France 3, le .
- Emmanuelle Bobineau , Hugues Chaigneau et Vincent Fouquet, « Ces églises qui s’offrent une nouvelle vie en Haute Somme : Il n’est pas rare que certaines communes possèdent plusieurs édifices religieux sur leur territoire. S’ils ne servent plus au culte, ils trouvent une seconde jeunesse pour le bien de la collectivité », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Alain Choubard, « Dompierre-Becquincourt (80980) », France (Somme), sur https://monumentsmorts.univ-lille.fr/, Les monuments aux morts France - Belgique - Autres pays, (consulté le ).
- « Photographies de 1988-1990 de la SCS à sa fermeture », base Mémoire, ministère français de la Culture.
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