Louise de Guéhéneuc
Louise Antoinette Scholastique Guéheneuc, épouse Lannes, duchesse de Montebello (° - Paris - - Paris) était la fille du sénateur et financier François-Scholastique, comte de Guéhéneuc. Elle était la sœur du général Charles Louis Joseph Olivier, comte de Guéhéneuc.
Pour les articles homonymes, voir Guéhéneuc.
Louise Antoinette Guéhéneuc La maréchale Lannes | |
Portrait par Pierre Paul Prud'hon | |
Titre | Duchesse de Montebello |
---|---|
Autres fonctions | Dame du palais de l'impératrice Joséphine (1804-1810) puis 1re dame d’honneur de l'impératrice Marie-Louise (1810-1814) |
Biographie | |
Dynastie | Famille Guéhéneuc Famille Lannes de Montebello |
Nom de naissance | Louise Antoinette Scholastique Guéheneuc |
Naissance | Paris Royaume de France |
Décès | Paris Empire français |
Père | François Scholastique de Guéheneuc |
Mère | Marie Louise Henriette Crépy (1761-1834) |
Conjoint | Jean Lannes (1769-1809) |
Enfants | Napoléon (1801-1874) Alfred (1802-1861) Ernest (1803-1882) Gustave Olivier (1804-1875) Louise (1806-1889) |
Le (elle est alors âgée de 18 ans), à Dornes (dans la Nièvre, où son père est administrateur des forêts), elle épousa le général de brigade Jean Lannes (1769-1809), lequel a divorcé de sa première épouse adultérine.
Biographie
Sur la beauté de sa taille et de son visage, tous ses contemporains sont d'accord. Ces avantages physiques s'accrurent encore quand elle fut mariée, et elle devint vraiment une des plus belles femmes de Paris. Pourtant elle ne cherchait point à se mettre en relief. N'aimant pas la danse et guère la conversation, elle paraissait « froide, assez sèche et silencieuse », mais ceux qui la connaissaient bien la savaient « douce, point envieuse », ni médisante.
Duchesse de Montebello
Dans son intérieur, la maréchales Lannes se montra la meilleure des mères et des épouses. À la cour, elle fut un des modèles que Napoléon eût voulu voir imité par toutes les jeunes femmes. Elle avait reçu une excellente éducation et, dès le Consulat, elle avait brillé comme ambassadrice de France à la cour de Portugal. Ces missions diplomatiques étaient de bonnes écoles de savoir-vivre. Une bourgeoise intelligente qui avait porté les paniers dans une capitale étrangère et qui connaissait à fond l'étiquette était assurée de faire partout grande figure. C'était le cas de la future duchesse de Montebello, dont l'exemple et les conseils contribuèrent autant que les leçons de l'Empereur à façonner son rude époux.
Elle vécut une existence heureuse et comblée pendant 9 ans. Mais son bonheur fut brutalement bouleversé en 1809 par la mort de son mari qu’elle aimait tendrement. À la nouvelle de la grave blessure, la maréchale partit sur le champ pour l'Autriche en compagnie de son frère, le colonel Guéhéneuc. Arrivée à Munich, elle apprit que tout était fini, et regagna Paris, brisée par la douleur.
« Ma cousine, le maréchal est mort ce matin des blessures qu'il a reçues sur le champ d'honneur. Ma peine égale la vôtre. Je perds le général le plus distingué de mes armées, mon compagnon d'armes depuis seize ans, celui que je considérais comme mon meilleur ami. Sa famille et ses enfants auront toujours du soin particulier à ma protection. C'est pour vous en donner l'assurance que j'ai voulu vous écrire cette lettre, car je sens que rien ne peut alléger la juste douleur que vous éprouvez. La présente n'étant à autre fin, je prie Dieu qu'il vous ait, ma cousine, en sa sainte et digne garde. »
— À Ebersdorf, le 31 mai 1809.
Napoléon[1]
Première dame d'honneur de Marie-Louise
Quelques mois plus tard, Napoléon la nomma au poste de dame d'honneur de l'impératrice Marie-Louise la duchesse de Montebello ; le comte de Beauharnais pour chevalier d'honneur, et le prince Aldobrandini pour écuyer. Lors des malheurs de 1814, « ils ne répondirent pas, disait l'Empereur, au dévouement que l'impératrice avait droit d'en attendre : son écuyer la déserta sans prendre congé ; son chevalier d'honneur ne voulut pas la suivre ; et la dame d'honneur, malgré l'extrême affection que lui portait l'impératrice, crut, disait Napoléon, tous ses devoirs accomplis lorsqu'elle l'eut déposée à Vienne. »
La duchesse de Montebello fut dans le temps un de ces choix heureux qui emportèrent l'approbation universelle. Elle était jeune, belle, d'une conduite parfaite, et veuve d'un général dit le Roland de l'armée, qui venait d'expirer tout récemment sur le champ de bataille. Ce choix fut très agréable à l'armée, et rassura le parti national, qui s'effrayait de ce mariage, du nombre et de la qualité des chambellans dont on l'entourait, comme d'un pas vers ce que plusieurs appelaient la contré-révolution, et cherchaient à faire considérer comme telle[2].
Offerte de bonne grâce, cette faveur fut reçue sans enthousiasme. La bénéficiaire aurait préféré se consacrer tout entière à l'éducation de ses fils ; c'est pour eux sans doute, en prévision de leur avenir, qu'elle accepta la lourde tâche imposée par sa nouvelle dignité.
Son premier devoir fut de se rendre à Braunau am Inn, sur la frontière bavaroise, pour y recevoir l'archiduchesse. En passant par Strasbourg, elle ne résista pas au désir imprudent de voir le corps embaumé de son mari qui attendait dans une crypte son transport solennel à Paris. Le gardien de la glorieuse dépouille eut la faiblesse d'y consentir. Cette lugubre visite eut lieu à minuit, à la lueur d'une lanterne :
« Enfin nous arrivâmes à l'hôtel de la mairie ; madame de Montebello donna l'ordre à ses gens de l'attendre ; elle descendit lentement avec son cousin et moi jusqu'à la porte de la salle basse. Une lanterne nous éclairait à peine ; la duchesse tremblait et affectait une sorte d'assurance ; mais, lorsqu'elle pénétra dans une espèce de caveau, le silence de la mort qui régnait sous cette voûte souterraine, la lueur lugubre qui l'éclairait, l'aspect du cadavre étendu dans son cercueil produisirent sur la maréchale un effet épouvantable ; elle jeta un cri douloureux et s'évanouit. J'avais prévu cet accident. Toute mon attention était fixée sur elle, et, dès que je m'aperçus de sa faiblesse, je la soutins dans mes bras et la fis asseoir. Je m'étais précautionné de tout ce qui était nécessaire pour la secourir ; je lui donnai les soins que réclamait sa position. Au bout de quelques instans elle revint à elle ; nous lui conseillâmes de se retirer : elle s'y refusa, se leva, s'approcha du cercueil, en fit lentement le tour en silence, puis, s'arrêtant et laissant tomber ses mains croisées, elle resta quelque temps immobile, regardant la figure inanimée de son époux, et, l'arrosant de ses larmes, elle sortit de cet état en prononçant d'une voix étouffée par des sanglots : Mon Dieu ! ô mon Dieu ! comme il est changé ! »
— Constant Wairy, Mémoires de Constant, premier valet de chambre de l'Empereur[3]
La maréchale fut très longue à se consoler de la perte de cet époux chéri. Elle n'arrivait pas toujours à maîtriser sa douleur quand quelques circonstances la lui appelait publiquement. Accompagnant un jour l'Empereur et l'Impératrice dans une visite à la Manufacture de Sèvres, elle pâlit en voyant un buste de Lannes, exécuté en biscuit avec une grande perfection. Napoléon, sans remarquer son trouble, eut la maladresse de lui demander comment elle trouvait cette image. La malheureuse ne put se contenir et s'éloigna en pleurant. On ne la vit plus de quelques jours aux Tuileries.
L'Impératrice prit une affection des plus tendres pour la duchesse de Montebello ; celle-ci aurait pu être reine consort d'Espagne. Ferdinand VII, à Valençay, demanda à l'Empereur d'épouser mademoiselle de Tascher, cousine germaine de Joséphine et de son propre nom, à l'exemple du prince de Bade qui avait épousé mademoiselle de Beauharnais. L'Empereur, qui pensait déjà à se séparer de l'impératrice Joséphine, s'y refusa, ne voulant pas, par ce nouveau lien, compliquer encore davantage les difficultés. Plus tard, Ferdinand demanda la duchesse de Montebello ou toute autre Française que l'Empereur voudrait adopter[2].
Elle fut pour Marie-Louise une amie. Les deux femmes devinrent inséparables. Le bruit se répandit que Marie-Louise, apathique et sans caractère, était entièrement gouvernée par la maréchale Lannes, et Napoléon en prit ombrage plus d'une fois. Il lui déplaisait que quelqu'un exerçât un tel pouvoir sur l'esprit de sa femme. Surtout, il avait compté que la dame d'honneur se livrerait à un petit espionnage assez bas et lui révélerait tous les secrets de l'Impératrice.
Il fut entièrement déçu et s'en plaignit à Caulaincourt au moment de son abdication :
« Je n'ai jamais rien pu savoir par Mme de Montebello, dit-il, tandis que Mme de Montesquiou ne me laissait ignorer aucun détail. »
Ainsi l'Empereur fut la seule personne à qui la duchesse ne donna pas satisfaction. Serviable, bienveillante et tout à fait dépourvue d'ambition personnelle, elle sut désarmer peu à peu les envieuses que son élévation ne manquait pas d'irriter.
Après la chute de l'Empire, elle rentra sans regret dans la vie privée et ne fit plus parler d'elle pendant les quarante-deux ans que dura encore son existence.
En 1818, elle vend le château de Maisons au célèbre banquier Jacques Laffitte. En 1819, elle fit don, à la ville de Lectoure, du palais épiscopal devenu bien national et acheté par le maréchal Lannes : il deviendra hôtel de ville, sous-préfecture et tribunal, il abrite aujourd'hui la mairie.
Hommages
— Laure Junot, duchesse d'Abrantès, Mémoires historiques[4]
En 1824, l'obtenteur Jean Laffay lui dédia un cultivar de rose : 'Duchesse de Montebello'[5],[6].
Postérité
- De son mariage, le à Dornes (Nièvre), avec Jean Lannes (1769-1809), elle avait eu :
- Louis Napoléon ( - Paris † - château de Mareuil-sur-Ay (Marne)), 2e duc de Montebello, marié, le à Londres, avec Eleonor ( - Londres † - Saint-Pétersbourg (Russie), fille de Sir Charles Jenkinson (en) (1779-1855), 10e baronet Jenkinson de Walcot et Hawkesbury (en), député de Douvres au parlement britannique (1806–1818). Ensemble, ils eurent:
- Jeanne Louise Désirée Cécile ( - Paris † 1905), mariée, le avec Félix Amédée Messier de Saint-James (1814-1883), dont postérié ;
- Napoléon Camille Charles Jean[7] ( - Pau † - Pau), 3e duc de Montebello (1874), entre dans la marine en 1852, aspirant (), enseigne de vaisseau (, port de Brest), lieutenant de vaisseau (vers 1860), chevalier de la Légion d'honneur[8], marié le à Pau, avec Laure Joséphine Marie Daguilhon-Pujol (1851 † ), dont :
- Napoléon Barbe Joseph Jean ( † ), 4e duc de Montebello (1877) ;
- Charles Louis Maurice ( - Berne (Suisse) † - Paris), 5e duc de Montebello (1899), « prince de Sievers[9] », colonel, journaliste, officier de la Légion d'honneur[10], chevalier de l'Ordre de Saint-Vladimir, marié, le à Paris VIIIe, avec Thérèse O'Tard de La Grange(-Keith) (1844-1915), dont :
- Maurice Jean Napoléon ( - Paris † - Paris, des suites de ses blessures reçues au front), « comte de Montebello », lieutenant, conseiller général de la Charente-Maritime, marié, le à Paris, avec Marie Julie Hay ( - Tacna (Pérou) † - Biarritz), dont :
- Napoléon Jean Jules ( - Paris † - château de Mareuil (Dordogne), Mareuil-sur-Belle), 6e duc de Montebello (1922), « prince de Sievers[9] », docteur en droit, journaliste, marié (1°), le à Paris, avec Marie ( - Paris † - Paris), fille de Honoré d'Albert (1868-1924), duc de Luynes ; puis (2°), le à Guéthary, avec Diane Marie Berthe Thérèse ( - Paris † - La Tour-Blanche), princesse de Broglie. De ces deux unions, il eut :
- (1°) Marie Thérèse (née le - Paris) ;
- (1°) Marie-Louise Charlotte (née le - Paris), mariée, le à Biarritz, avec Hugues, vicomte d'Elloy de Bonninghen ( - Moulins (Allier) † - Nouvelle-Zélande) ;
- (2°) Marguerite Marie Nadine Elisabeth (née le - Paris), mariée, le à Budos (Espagne), avec Mathieu Diesse ( - Bordeaux † ), artiste basque, graphiste de l'agence Havas ;
- (2°) Maurice Georges Antoine Marie (né le - Biarritz), 7e duc de Montebello (1988), « prince de Sievers[9] », cadre de banque, marié, le à Cellettes, avec le 23 Oct 1971 Johanna Meyer-Ratken (née le - Röpke), dont :
- Jean-Michel Christophe Marie Louis ( - Blois † ), « marquis de Montebello » ;
- Benoît Alexandre Marie Emmanuel (né le - Blois), « marquis de Montebello » ;
- Emmanuelle Marie Joseph Thérèse Elisabeth (née le - Blois), mariée, le à Mareuil-sur-Belle, avec Laurent Colnat ;
- Désirée Christine Marie Diane (née le - Blois), scénographe, artiste peintre) ;
- (2°) Charles-Emanuel Dominique François (né le - Biarritz) ;
- Napoléon Jean Jules ( - Paris † - château de Mareuil (Dordogne), Mareuil-sur-Belle), 6e duc de Montebello (1922), « prince de Sievers[9] », docteur en droit, journaliste, marié (1°), le à Paris, avec Marie ( - Paris † - Paris), fille de Honoré d'Albert (1868-1924), duc de Luynes ; puis (2°), le à Guéthary, avec Diane Marie Berthe Thérèse ( - Paris † - La Tour-Blanche), princesse de Broglie. De ces deux unions, il eut :
- Maurice Jean Napoléon ( - Paris † - Paris, des suites de ses blessures reçues au front), « comte de Montebello », lieutenant, conseiller général de la Charente-Maritime, marié, le à Paris, avec Marie Julie Hay ( - Tacna (Pérou) † - Biarritz), dont :
- Louis-Gustave ( - Lucerne, Suisse † - Paris XVIIe), ambassadeur à Constantinople (1886-1891) puis à à Saint-Pétersbourg (1891-1902), grand-croix de la Légion d'honneur (1899), marié, le à Paris, avec Magdeleine Guillemin ( - Paris † - Paris), présidente de la Société de Secours aux blessés militaires (future Croix-Rouge française), chevalier de la Légion d'honneur[11], unique fille du premier mariage d'Auguste Guillemin (1813-1877) avec Louise Chevreux (1828-1859), dont :
- Louis Auguste Jean ( - Paris † - Mériel, foudroyé), dit « le marquis de Montebello », marié le à Paris, avec Marie-Louise (1879-1960), fille du général-comte Adolphe Louis Émile Frédéric de Salignac-Fénelon (1815-1886) et sœur de Bertrand de Fénelon, dont :
- Nicolas (né en 1901, décédé) ;
- Gérard Jean Gustave ( - château de Stors, L'Isle-Adam † - Neuilly-sur-Seine), dit « le marquis de Montebello », marié, le à Paris, avec Nicole Desclercs ( - Paris † - Lisieux), dont :
- Christiane Thérèse Marie (née le - Paris) ;
- Joëlle Bernadette Marie Madeleine (née le - Paris), mariée, le à Paris, avec Henri, comte de Fraguier (né le - Sceaux), dont postérité ;
- Éliane Claude Louise Marie (née le - Mériel) ;
- France Marie Dominique (née le - L'Isle-Adam), mariée, le à Pont-l'Évêque, avec Denis Henri de Baecque (né le - Keranen, Arradon), diplômé de Sciences Po, dont postérité ;
- Marie-Magdeleine Bernadette Françoise ( - Paris † - La Chevrelière, Gournay-Loizé), conseillère générale, député(e) des Deux-Sèvres (1958-1973), chevalier de la Légion d'honneur[12], mariée, le à Paris, avec Jacques Paul Charles Aymé, 5e baron de La Chevrelière ( - Paris † - Londres), chargé de mission du gouvernement (télécommunications internationales), dont postérité ;
- Louis Auguste Jean ( - Paris † - Mériel, foudroyé), dit « le marquis de Montebello », marié le à Paris, avec Marie-Louise (1879-1960), fille du général-comte Adolphe Louis Émile Frédéric de Salignac-Fénelon (1815-1886) et sœur de Bertrand de Fénelon, dont :
- Fernand Edouard Alfred Henri ( - Naples (Deux-Siciles) † - Paris), marié, le à Paris VIIe[13], avec Marie-Elisabeth de Mieulle (1852-1941), dont :
- Stanislas Marie Alfred ( - Paris † 1966), marié, le à Jouy-en-Josas, avec Marie Delaire de Cambacérès (née le - Paris), dont :
- Christian Guy Marie Maurice Alfred ( - Paris † ) ;
- Monique-France Marie Louise Elisabeth ( - Paris - Paris), marié, le à Paris, avec Paul, comte de Parcevaux ( † - Paris) ;
- Marie Claire Alice (née le - Mareuil-sur-Ay), mariée, le à Paris, avec Stanislas Alvar de Biandos (né en 1879), comte de Castéja, dont postérité ;
- Stanislas Marie Alfred ( - Paris † 1966), marié, le à Jouy-en-Josas, avec Marie Delaire de Cambacérès (née le - Paris), dont :
- Mathilde Henriette Louise Thérèse ( - Naples (Deux-Siciles) † 1925), mariée, le à Paris, avec Alfred Werlé (1837-1907), 1er comte Werlé, négociant, directeur la maison de vins de Champagne Veuve Clicquot-Ponsardin, consul de Russie à Reims, dont postérié ;
- Adrien Jean ( - Paris † - Reims), chef de cabinet de Léon Say, député de la Marne (1893-1906, 1910-1914), chevalier de la Légion d'honneur.
- Alfred Jean ( - Lisbonne, Portugal † - Paris), 1er comte de Montebello et de l'Empire (), mariée avec Marie Augustine Mathilde (1815 † décédée brûlée accidentellement le à Paris), petite-fille de Claude II Périer, dont :
- Raymond André Jean Louis Joseph ( - 1898), 2e comte de Montebello, dit « le marquis de Montebello » ;
- Jean Ernest ( - Lisbonne, Portugal † - Pau), 1er baron de Montebello et de l'Empire (), chef de cabinet au ministère des Affaires étrangères, chevalier de la Légion d'honneur[14], marié, le à Paris, avec Mary Boddington ( - Marylebone, Middlesex † - Pau), dont :
- Marie ( - Pau † - Biarritz), mariée, en 1868, avec Henry O'Shea (1836-1905), dont postérité ;
- Eveline (1837 † 1868), religieuse des sœurs de Saint Vincent de Paul ;
- Berthe ( - Paris † ), mariée, en 1861, avec Auguste Guillemin (1813-1877), dont postérité ;
- Jean Gaston ( † ), 2e baron de Montebello, chef d'escadron d'artillerie en retraite, chevalier de la Légion d'honneur[15] ;
- René ( - Gelos, Basses-Pyrénées † - Pau), 2e baron de Montebello (1882), « comte » (sur l'acte de naissance de son fils Henry en 1876 à Paris), capitaine adjudant major au 85e RI (1876), marié, le à Paris, avec Marie Lubomirska ( - Równo, Pologne † - Pau), fille de Kazimierz Anastazy Karol Lubomirski (1813-1871), compositeur, dont :
- Henry (né en 1876 à Paris) ;
- Georges Ernest Casimir ( - Paris † - Arcachon), marié, le à Biarritz, avec Émilie d'Avilès ( - Paris † - Monte-Carlo), dont :
- André Roger ( - Biarritz - New York), marié, le - Paris, avec Germaine Wiener de Croisset (née le - Paris), dont :
- Georges Roger Jean François ( - Paris - New York), marié, ledate8juin1962 à Bonzac, avec Edith Decazes de Glücksbierg ( - Paris), dont :
- François Philippe Roger Elie ( - New York † )
- Roger Frédéric Louis Alain (né le - Neuilly) ;
- Jean Jacques Henri François[16],[17] (né le - Neuilly), « marquis de Montebello », artiste, dessinateur, portraitiste, marié, le à Washington, D.C. avec Thanh Nguyen, dont :
- Pauline (née en 1996 - Alexandria (Virginie)) ;
- Anabel (née le - Alexandria (Virginie)) ;
- Cécile Thérèse Séverine Anne (née le - Geneva ), marié, le au Fayel, avec Philippe de Cossé-Brissac (né le - Paris) ;
- Guy Philippe Henri (né le - Paris), directeur du Metropolitan Museum of Art de New York (-), marié, le à New York), avec Edith Myles (née le - New York) ;
- Marc André Marie (né le - New York), marié, le à Choiseul , avec Laure de Sabran-Pontèves (née le - Neuilly)[réf. nécessaire], dont :
- Alexandre (né le - New York) ;
- Laure (née le - Neuilly)[réf. nécessaire], mariée avec Robert Bernstein ;
- Charles (né le - Houston), avec Raasa Leela Shields, dont :
- Kivlighan Finch
- Everest Leo Myles
- Marc André Marie (né le - New York), marié, le à Choiseul , avec Laure de Sabran-Pontèves (née le - Neuilly)[réf. nécessaire], dont :
- Alain André Marie (né le - Niort), marié avec Yun Kyung Kim (née le - Corée du Sud) ;
- Henry Joseph (né le - Paris), marié, le à Paris, avec Béatrice de Vigneral (née le - Bayonne), dont :
- Amalia (née le - Boulogne-Billancourt), mariée, le avec Benoît Wolff
- Tristan (né le - Boulogne-Billancourt)
- Camille (né le - Greenwich, Connecticut)
- Cyrille (né le - Greenwich, Connecticut) ;
- Georges Roger Jean François ( - Paris - New York), marié, ledate8juin1962 à Bonzac, avec Edith Decazes de Glücksbierg ( - Paris), dont :
- Berthe Marie ( - Pau † 1968), mariée, le à Pau, avec Paul Cazemajour ( - Langon † - Langon) ;
- Hedwige Marie Renée ( - Pau † - Camp de concentration de Ravensbrück), mariée, le date17septembre1910 à Biarritz, avec Louis d'Ax dit « de Vaudricourt » (date20mai1879 - Château Vaudricourt † - Camp de concentration de Dachau)
- Wanda (née le - Pau) ;
- Roger (1850 † - Paris), sans alliance ;
- Gustave Olivier ( - Paris † - Château de Blosseville, Pennedepie), baron de Montebello et de l'Empire, dit le « comte de Montebello », marié, le à Paris, Adrienne de( - Nantes † - Paris), fille d'Alban de Villeneuve-Bargemont (1784-1850), préfet, député du Var puis député du Nord, dont :
- Jean Alban ( - Paris † - Paris VIIe), 2e baron de Montebello, marié, le à Paris VIIe, avec Albertine de Briey ( - Château de La Roche-Gençay, Magné (Vienne) † - Paris XVIe), comtesse du Saint-Empire, fille de Charles Louis Marie Anatole (1824-1902), comte de Briey, dont :
- Marie Berthe Roselyne Suzanne Adrienne ( - Paris † 1961), mariée, le à Paris, avec Amédée Manca-Amat (1880-1968), comte de Vallombrosa, dont postérité ;
- Marie Roselyne ( - Paris † - Paris), mariée, le à Paris, avec Henri (1884-1937), comte de Villeneuve-Flayosc, aviateur pendant la première Guerre mondiale ;
- Louise Marie Eugénie (1854 † ) ;
- Jean Alban ( - Paris † - Paris VIIe), 2e baron de Montebello, marié, le à Paris VIIe, avec Albertine de Briey ( - Château de La Roche-Gençay, Magné (Vienne) † - Paris XVIe), comtesse du Saint-Empire, fille de Charles Louis Marie Anatole (1824-1902), comte de Briey, dont :
- Joséphine Louise ( - Paris † - Paris), mariée en 1823 (ou mariés en 1825) avec Hippolyte Boissel, baron de Monville (1794-1863), dont postérité.
- Louis Napoléon ( - Paris † - château de Mareuil-sur-Ay (Marne)), 2e duc de Montebello, marié, le à Londres, avec Eleonor ( - Londres † - Saint-Pétersbourg (Russie), fille de Sir Charles Jenkinson (en) (1779-1855), 10e baronet Jenkinson de Walcot et Hawkesbury (en), député de Douvres au parlement britannique (1806–1818). Ensemble, ils eurent:
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- La Famille Guéhéneuc : origines et anciennes alliances, vol. In-8°, 16 p., Paris, Impr. de Heymann, (lire en ligne) ;
- André Doyon et Yves Parc, Amitiés parisiennes de Stendhal : lettres et documents inédits, Librairie Droz, , 163 p. (ISBN 978-2-600-04332-8, lire en ligne) ;
- Marie-Anne Adélaïde Lenormand, Mémoires historiques et secrets de l'impératrice Joséphine : Marie-Rose Tascher-de-Pagerie, première épouse de Napoléon Bonaparte, vol. 2, L'auteur, (lire en ligne) ;
- Biographie des contemporains : d'après Napoléon Ier, Chez Ponthieu, , 363 p. (lire en ligne) ;
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Louise Antoinette Lannes, Duchess of Montebello » (voir la liste des auteurs).
- Correspondance de Napoléon Ier : publiée par ordre de l'empereur Napoléon III, H. Plon, J. Dumaine, (lire en ligne)
- Emmanuel-Auguste-Dieudonné de Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène, vol. 1, E. Bourdin,
- Constant Wairy, Mémoires de Constant, premier valet de chambre de l'Empereur : sur la vie privée de Napoléon, sa famille et sa cour..., Ladvocat, (lire en ligne)
- Laure Laure Junot, duchesse d'Abrantès, Mémoires historiques sur Napoléon Ier, la Révolution, le Directoire, l’Empire et la Restauration, vol. 3, Société belge de librairie, (lire en ligne)
- (de) « Die Namen der Rosen », Gallicarose Duchesse de Montebello (consulté le )
- Duchesse de Montebello (gallique, hybride de noisette) :
- Arbuste : 1,30 m, drageonnant
- Fleurs : très doubles, petites, rose carné
- Ensoleillement : plus de 5 heures de soleil par jour
- Floraison : unique
- Parfum :
- Sol : tolère un sol pauvre
- Zones : 5-9
- Résistance aux maladies : bonne
- Source
- « Duchesse de Montebello », Gallique, Hybride de Noisette (consulté le )
-
Napoléon Camille Charles Jean Lannes ( - Pau † 30 novembre 1876 - Pau), 3e duc de Montebello (1874), officier de marine, lieutenant de vaisseau (vers 1860), chevalier de la Légion d'honneur(« Cote LH/1472/45 », base Léonore, ministère français de la Culture). Neveu du comte de Montebello, général de division commandant le Corps d'Armée de Rome, ce dernier l'a pris comme officier attaché à son état major. Avec une ascendance aussi prestigieuse, il n'est pas étonnant qu'il quitte le service actif. En effet, il démissionnera de la marine en . À la mort de son père, il héritera du titre de duc de Montebello, mais pour peu de temps puisqu'il meurt le , laissant à son fils posthume l'héritage du titre. Ci-contre, l'état major du Corps d'armée : le lieutenant de vaisseau de Montebello est le 4e en partant de la droite (visage à moitié caché).
- Source
- « Le corps d'occupation en Italie (1863) », Napoléon Camille Charles Jean Lannes de Montebello, sur www.military-photos.com (consulté le )
- « Cote LH/1472/45 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « The title of prince of Sievers, used since the 5th duke, is derived from an estate in the land endowment of Jean Lannes »
- Source
- (en) François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
- « Cote LH/1472/37 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Cote LH/1472/43 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Cote 19800035/1366/57969 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Témoins : Gustave Lannes 1804-1875, baron de Montebello, Charles Lannes (1836-1922), duc de Montebello, Alfred de Mieulle (1805-1900), Maurice de Mieulle (1842-1915).
- « Cote LH/1472/40 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Cote LH/1472/41 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Jean de Montebello », L'Artiste, sur www.portait-montebello.com (consulté le )
- « Jean JHF LANNES DE MONTEBELLO », sur gw1.geneanet.org (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Données généalogiques sur :
- « Louise Guéheneuc », sur roglo.eu (consulté le ) ;
- « Louise-Antoinette GUEHENEUC », sur gw0.geneanet.org (consulté le ) ;
- « Louise Antoinette GUÉHENEUC », sur gw1.geneanet.org (consulté le ) ;
- (en) « Famille Lannes de Montebello », dans Paul Theroff, « Paul Theroff’s Royal Genealogy Site : An online Gotha », sur www.angelfire.com [généalogie descendante]
- Portail du Premier Empire