Elbeuf

Elbeuf[Note 1] (/ɛl.bœf/[Note 2]) est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Pour les articles homonymes, voir Elbeuf (homonymie).

Elbeuf-sur-Seine redirige ici.

Elbeuf

L'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Djoudé Merabet
2020-2026
Code postal 76500
Code commune 76231
Démographie
Gentilé Elbeuvien, Elbeuvienne
Population
municipale
16 224 hab. (2019 )
Densité 994 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 12″ nord, 1° 00′ 33″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 133 m
Superficie 16,32 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rouen
(banlieue)
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Elbeuf
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Elbeuf
Géolocalisation sur la carte : France
Elbeuf
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Elbeuf
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Elbeuf
Liens
Site web www.mairie-elbeuf.fr

    La commune est dénommée localement Elbeuf-sur-Seine[Note 3], pour faire la distinction avec les communes d'Elbeuf-en-Bray et d'Elbeuf-sur-Andelle, toutes trois dans le même département. Les habitants se nomment les Elbeuviens.

    Ancienne cité drapière située à 23 km au sud de Rouen et 40 km au nord-ouest d'Évreux, Elbeuf est le bureau centralisateur du canton d'Elbeuf. Depuis 2010, elle fait partie de la Métropole Rouen Normandie, qui atteint ainsi 486 519 habitants, ainsi que de l'unité urbaine de Rouen.

    Elbeuf a obtenu le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris.

    La ville a le label « Villes et Pays d'art et d'histoire ».

    Géographie

    Localisation

    Elbeuf est un chef-lieu de canton situé dans la Seine-Maritime sur un méandre de la Seine, à 18 kilomètres de Rouen.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    La commune a pour principale commune limitrophe Caudebec-lès-Elbeuf.

    Géologie et relief

    Le territoire de la commune occupe une surface de 1 632 hectares.

    Hydrographie

    Du fait de sa position sur la Seine, la ville a été périodiquement sujette aux inondations. La plus importante d'entre elles se produisit en 1910.

    Les digues ont été relevées et les routes surélevées en bordure du fleuve. Deux ponts franchissent la Seine en direction de Saint-Aubin-lès-Elbeuf : le pont Guynemer et le pont Jean-Jaurès.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 14 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 6] : 747 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louviers », sur la commune de Louviers, mise en service en 1960[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 723,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 8], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 18 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,5 °C pour 1981-2010[14], puis à 11 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Elbeuf est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[19] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,6 %), zones urbanisées (20,9 %), eaux continentales[Note 11] (1,9 %), prairies (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), terres arables (0,6 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Toponymie

    À la fin du Xe siècle, un village, attesté sous la forme Wellebou dans une charte de Richard Ier de Normandie, se développe. On trouve aussi Guellebo en 1021 - 1025 et Wellebuoht en 1070 - 1081[26] (lire Wellebuoth).

    Il s'agit d'un type toponymique médiéval fréquent en Haute-Normandie, où l'on trouve aussi deux autres communes portant ce nom : Elbeuf-sur-Andelle (Wellebotum 1218) et Elbeuf-en-Bray (Wellebof 1046 - 1048). Le déterminant complémentaire -sur-Seine, parfois ajouté à Elbeuf, sert à éviter la confusion avec ces deux autres communes situées également dans le département de la Seine-Maritime.

    Le premier élément El- représente l'ancien scandinave vella « source, cours d'eau »[27] ou son correspondant anglo-saxon wella « source, cours d'eau »[28]. Il apparaît dans la toponymie normande de manière générale comme second élément d'un composé toponymique sous diverses formes, à savoir : la plus courante -vel(le) (Jersey, Moulin de Quétivel ; Seine-Maritime, Moulin de Quenarvelle en 1539 ; nombreux Caquevel), -ouelle (Rouelles, Seine-Maritime, Rodewella 1035 ; Fontaine de Mirouel, Exmes, Orne), voire -gueule (le Radegueule, affluent de la Béthune, Seine-Maritime, Radevele XIIe siècle cf. Radwell, Angleterre)[29] et en emploi autonome dans la Veules (source et rivière à Veules-les-Roses, Wellas 1025, Welles XIVe siècle).

    La forme Guellebo est une forme francisée, correspondant au normand Wellebo(u), elle ne s'est pas imposée. En revanche, le W- initial s'est amuï, conformément à ce qu'on observe dans la toponymie de la Haute-Normandie et ce, devant e ou i, cf. Incarville (Eure, Wicardi villa 1025)[28].

    Le second élément -beuf est issu de l'ancien scandinave bóð « cabane, baraque » (cf. vieux danois both, danois bod, anglais booth, d'origine scandinave). En Normandie, il a généralement pris la forme -beuf ou -bot et est souvent noté -b(u)oth ou -bod dans les attestations les plus anciennes, exemple : Daubeuf-la-Campagne (Eure, Dalbuoth 1011). François de Beaurepaire donne à both le sens de « village »[30].

    Le sens global est donc celui de « cabane au bord du cours d'eau » ou « village au bord du cours d'eau »[26].

    Histoire

    Le , au début de la guerre de Cent Ans, la ville sur le passage des Anglais lors de la chevauchée d'Édouard III est ravagée[31].

    L'industrie drapière

    Vers 1514, les premières draperies d'Elbeuf voient le jour. Après la corporation des tisserands, Jean-Baptiste Colbert donnera en 1667 un élan supplémentaire à l'industrie drapière avec la Manufacture royale de draps d'Elbeuf.

    Le , Napoléon Ier visite les manufactures.

    La concurrence étrangère aura raison de cette activité économique de la ville, qui chutera pendant le contrôle allemand lors de la Seconde Guerre mondiale. Les bombardements de 1944 détruisent une partie du centre-ville. La ville se reconstruit mais, dans les années 1950, l'industrie drapière doit faire face à l'apparition des textiles synthétiques. Cette concurrence va amener la disparition progressive de cette industrie. La firme Prudhomme est la dernière à fermer en 1990[32].

    La « ville aux cent cheminées », telle qu'elle fut surnommée, s'est tournée vers une activité industrielle plus moderne : industrie chimique et mécanique, avec notamment les usines Renault et Sanofi.

    Une forte immigration alsacienne

    Après la guerre de 1870, un grand nombre d'Alsaciens qui refusaient l'annexion ont choisi Elbeuf pour s'y installer. Beaucoup de ces nouveaux habitants travaillaient dans l'industrie textile en Alsace. Or les clauses douanières du traité de Francfort leur fermaient dorénavant le marché français[33].

    Paul Lévy écrit : « Des 4 000 Bischwillerois qui ont quitté leur ville natale entre 1869 et 1874 — dont 75 fabricants sur 96 et plus de 3 000 ouvriers sur 5 000 — plus de la moitié s'est retrouvée à Elbeuf, où ils continuaient à former un groupement original au sein de la population autochtone. D'abord beaucoup d'entre eux étaient luthériens au milieu d'une population catholique. Leur pasteur leur faisait un sermon en allemand tous les quinze jours et, l'office terminé, s'entretenait avec eux en dialecte. Car le dialecte a subsisté, parlé couramment chez tous les vieux, fidèlement conservé par beaucoup de jeunes[34] » et il cite Delahache : « Je les ai entendus [en 1914], entre eux ou avec les patrons, et d'entendre ce langage ici, dans une petite ville normande, à 500 km de l'Alsace […] je me croyais là-bas, chez eux, chez moi […] Ils se sont longtemps mariés entre « pays », et cette tradition non plus n'est pas perdue[35] ».

    Parmi cette communauté d'origine alsacienne se trouvaient les familles Blin, Fraenckel et Herzog[36]. L'écrivain André Maurois, de son vrai nom Émile Herzog, appartenait à cette dernière famille. Il est né à Elbeuf.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Paul Bonvoisin   Médecin
    1947 1959 Joseph Perret    
    1959 1971 Pierre Lebret DVD-UNR Cadre à la Caisse d'Epargne
    Conseiller général d'Elbeuf (1960 → 1970)
    1971 1977 Michel Beaufils    
    1977 1997 René Youinou PS Agent technique chez Renault
    Conseiller général d'Elbeuf (1976 → 2001)
    Député suppléant de Laurent Fabius (1978 → 1981)
    1997 2004 Didier Marie PS Professeur des écoles
    Conseiller général de Caudebec-lès-Elbeuf (2004 → 2008)
    Conseiller général d'Elbeuf (2008 → 2015)
    Président du conseil départemental de la Seine-Maritime (2004 → 2014[42])
    Député de la Seine-Maritime (2000 → 2002)
    Démissionnaire à la suite de son élection comme président du Conseil général
    avril 2004[43] mars 2008 Françoise Guillotin PS Cadre de santé du pôle de médecine du centre hospitalier d’Elbeuf
    Vice-présidente de la CREA (2010 → 2014)
    Vice-présidente de la Métropole Rouen Normandie (2015 → 2020)
    mars 2008 En cours
    (au 26 juin 2022)
    Djoudé Merabet[44] PS Vice-président de la CREA (2014[45] → 2014)
    Vice-président de la Métropole Rouen Normandie (2015 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[46],[47]

    Finances locales

    Elbeuf se situe dans la strate des communes de 5 000 à 10 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé (TPU).

    Jumelages

     Lingen (Allemagne), voir Lingen (de).

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 12]

    En 2019, la commune comptait 16 224 habitants[Note 13], en diminution de 6,45 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 8625 6006 3519 09010 25813 36614 64616 31817 534
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    18 82120 69221 78422 84822 21323 15222 10421 40420 542
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    19 05018 72918 29018 67217 96418 37917 50615 95817 293
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    18 98819 40719 11617 22416 60416 66617 27716 80016 503
    2019 - - - - - - - -
    16 224--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • Lycées
    • Collèges
    • Écoles élémentaires
      • Georges Brassens
      • Antoine de Condorcet
      • Alphonse Daudet
      • Jules Michelet
      • Molière
      • Charles Mouchel
      • Saint-François d'Assise (privé)
    • Écoles maternelles
      • Georges Brassens
      • Alphonse Daudet
      • Raymonde Lefrançois
      • André Malraux
      • Molière
      • Jacques Prévert
      • Saint-François d'Assise (privé)
    L'IUT d'Elbeuf.

    La ville dispose de l'antenne de l'IUT de Rouen, axée sur les NTIC.

    Santé

    Manifestations culturelles et festivités

    La fête foraine appelée Foire Saint-Gilles, située sur le Champ de Foire en bordure de Seine, se déroule pendant le mois de septembre annuellement.

    Économie

    Elbeuf est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Elbeuf. Elle gère le CFA, le port fluvial d'Elbeuf, la Zone Angot, le Bâtiment 3 et l'Hôtel des Compétences.

    La compétence économique d'Elbeuf est gérée par la Métropole Rouen Normandie.

    Une régie d'électricité[51] exploite le réseau de distribution d'énergie électrique à quelque 9 500 clients. Elle met en œuvre deux centrales hydroélectriques[52] : celle du Moulin Prieur[53] (Saint-Philbert-sur-Risle) et celle de Fontaine-Guérard (infrastructure de l'ancienne filature Levavasseur).

    Monnaie locale

    Une monnaie locale, l'agnel[54], a été lancée en novembre 2015.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Jardin René-Youinou.

    Personnalités liées à la commune

    Se référer à la Catégorie: Naissance à Elbeuf.

    Elbeuf dans les arts

    Héraldique

    Image Nom de la commune et blasonnement
    Elbeuf

    Parti, au premier d'or à la croix patriarcale de gueules, posée sur une terrasse de sinople, supportant une vigne du même fruitée de pourpre, au second d'azur à une ruche d'or, posée sur une terrasse de sinople, entourée d'abeilles sans nombre du même.

    Elbeuf (Seine-Inférieure)

    Pendant le Premier Empire : d'argent, à une ruche d'azur, posée sur une terrasse de sinople et entourée d'un essaim, au chef de gueules, chargé de trois abeilles d'or[60].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le nom officiel de la commune est Elbeuf dans le code officiel géographique de la République française, [lire en ligne].
    2. Prononciation en français standard standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
    3. Le site de la mairie utilise l'appellation Elbeuf sur Seine, sans tiret, [Site de la mairie lire en ligne].
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    12. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Louviers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Elbeuf et Louviers », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Louviers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Elbeuf et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Rouen », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    26. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 978-2-7084-0040-5 et 2-708-40040-1, OCLC 6403150), p. 70
      Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
      .
    27. Jean renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie : dictionnaire des toponymes d'origine scandinave en Normandie, Cully, éditions OREP, , 54 p. (ISBN 978-2-915762-89-1).
    28. François de Beaurepaire 1979.
    29. Jean renaud, op. cit.
    30. François de Beaurepaire 1979, p. 100.
    31. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 75.
    32. Emmanuel de Roux, Patrimoine industriel, Paris, Éditions du Patrimoine Éditions Scala, , 270 p. (ISBN 978-2-86656-406-3), p. 166-177.
    33. Connaissance du patrimoine de Haute-Normandie..
    34. Paul Lévy, Histoire de la langue allemande en France, Éditions IAC, 1952, tome II, p. 153.
    35. Georges Delahache, L'Exode, Paris, 1914.
    36. Site de la mairie d'Elbeuf.
    37. « Notice LH/795/72 », base Léonore, ministère français de la Culture.
    38. « Notice 19800035/1323/53194 », base Léonore, ministère français de la Culture.
    39. « Notice 19800035/754/85590 », base Léonore, ministère français de la Culture.
    40. « Arrêté ministériel du 3 février 1941 portant nomination », Journal officiel de l'État français, , p. 648 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
    41. Patrick Pellerin, « Didier Marie démissionne de la présidence du Département de Seine-Maritime : Sénateur depuis le 1er janvier, l'Elbeuvien Didier Marie a annoncé ce mercredi 8 janvier 2014 qu'il démissionnait de la présidence du Département de Seine-Maritime », Le Journal d'Elbeuf, (lire en ligne, consulté le ).
    42. « Carnet : Françoise Guillotin », Le Moniteur, (lire en ligne, consulté le ).
    43. « Municipales à Elbeuf. Djoudé Merabet, le maire sortant : Le Journal d'Elbeuf a posé des questions aux candidats à la mairie d'Elbeuf. Découvrez leurs réponses », Le Journal d'Elbeuf, (lire en ligne, consulté le ).
    44. Patrick Pellerin, « François Guillotin Jean-Marie Masson et Djoudé Merabet élus vice-présidents de la Crea : Depuis le 14 avril 2014, le territoire elbeuvien compte trois vice-présidents à la Crea : Françoise Guillotin (n° 4), Jean-Marie Masson (n° 5) et Djoudé Merabet (n° 20) », Le Journal d'Elbeuf, (lire en ligne, consulté le ).
    45. « Municipales 2020. Le maire d’Elbeuf Djoudé Merabet propose une liste renouvelée à 60 % : Elbeuf. La liste « de gauche » du maire sortant, Djoudé Merabet, renouvelée à 60 %, compte 43 % de personnes issues de la société civile », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « C’est ici une tradition héritée depuis 1977 que d’inviter largement la société civile. Si j’ai rassemblé le PS, le PC, les radicaux, j’aurais aimé un rassemblement plus large encore parce que le RN constitue un danger », estime le chef de liste, qui a vu le parti de Marine Le Pen dépasser les 35 % en 2014 ».
    46. « Municipales 2020. Le maire d’Elbeuf Djoudé Merabet confortablement réélu : Le nouveau conseil municipal, avec à sa tête Djoudé Merabet, s’est réuni dans la salle Franklin, lundi soir. Le maire devra désormais composer avec l’opposition des écologistes », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Candidates au même poste, Valérie Auvray (Verts Elbeuf Solidaire) et Marie Durand (Agir pour Elbeuf) n’ont obtenu que deux voies chacune. Quant à Yanis Khalifa (Du neuf pour Elbeuf), il ne s’est pas présenté et n’a pas fait mystère de son vote blanc ».
    47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    48. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    50. Régie d'électricité d'Elbeuf (REE) - Qui sommes-nous ?.
    51. La production d'énergie, 4 juillet 2021.
    52. Informations sociales, 4 juillet 2021.
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    54. Notice no IA00020772, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    55. Notice no PA76000086, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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    58. Jean-Laurent Truc, « Polar, Shots entre amis à Cognac », sur Ligne Claire, .
    59. http://www.euraldic.com/txt_vbh058_elbeuf.html.
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