Évaux-les-Bains

Évaux-les-Bains (Evahon en occitan[1]) est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Évaux-les-Bains
De haut en bas : Collégiale Saint-Pierre-Saint-Paul d'Évaux-les-Bains ; Thermes d'Évaux-les-Bains..

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Aubusson
Intercommunalité Creuse Confluence
Maire
Mandat
Bruno Papineau
2020-2026
Code postal 23110
Code commune 23076
Démographie
Gentilé Évahonien
Population
municipale
1 328 hab. (2019 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 10′ 33″ nord, 2° 29′ 13″ est
Altitude Min. 292 m
Max. 560 m
Superficie 45,55 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Évaux-les-Bains
(bureau centralisateur)
Législatives Circonscription unique
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Évaux-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : France
Évaux-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Évaux-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Évaux-les-Bains

    Ses habitants sont les Évahoniens et les Évahoniennes.

    Géographie

    Localisation

    La ville d'Évaux-les-Bains est située au cœur de la Combraille en Marche, aux confins du Bourbonnais, de l'Auvergne et de la Marche.

    Hydrographie

    La commune est bordée sur quatorze kilomètres par le Cher en deux tronçons séparés par la commune de Chambonchard, au nord-est ainsi qu'au sud-est, et par son affluent la Tardes, au nord et au nord-ouest sur également quatorze kilomètres. Le Chat Cros conflue avec la Tardes à l'ouest de la commune. La retenue du barrage de Rochebut ennoie les cours de la Tardes et du Cher sur plusieurs kilomètres en limite de la commune.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 838 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambon Voueize », sur la commune de Chambon-sur-Voueize, mise en service en 1995[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 842,7 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Clermont-Fd », sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à 63 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Évaux-les-Bains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,3 %), zones agricoles hétérogènes (32 %), forêts (23 %), terres arables (9,3 %), zones urbanisées (2,3 %), eaux continentales[Note 6] (1,1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Antiquité

    Plan des thermes gallo-romains.

    Le vicus gallo-romain d'Evaux est lié aux sources thermales qui jaillissent dans un vallon étroit aux pentes abruptes, à 600 m au nord du bourg[21]. À ce rôle initial, a dû s'ajouter la fonction de carrefour routier avec tous les échanges que cela peut impliquer.

    Un aqueduc enterré l'alimente en eau potable depuis Reterre où il recueillait les sources de la Valazière. Son tracé, guidé par les courbes de niveau, fait de nombreux détours et sa longueur est estimée à 17 km. Sur cette distance, il passe de 580 m à 460 m, soit une dénivellation totale de 120 m[22].

    Le vicus[23] doit son nom à la divinité locale des sources nommée IVAOS, connue par une dédicace tracée sur le manche d'une patère en bronze : VIMPVRO FIRMI LIB. IVAV V.S.L.M. Les lettres sont formées par des points obtenus avec un poinçon. Afin de capter les sources aux propriétés curatives, les bâtisseurs ont profondément décaissé la roche pour constituer une vaste plate-forme horizontale de 350 mètres carrés, à l'endroit où les sources jaillissaient. Ils ont coulé une immense dalle de béton atteignant 3,50 m d'épaisseur dans laquelle une quarantaine de puits furent aménagés, à l'aplomb des points d'émergence.

    Moyen Âge

    Au VIe siècle, Grégoire de Tours, évoquant le tombeau de Saint-Marien mentionne le Vicus Evaunensis montrant, qu'en basse-époque, le vicus a survécu à l'abandon probable des thermes. Un lieu de culte chrétien se développa autour de la tombe de cet ermite, mort au VIe siècle. Un monastère aurait existé au Xe siècle, mais il aurait été détruit au XVIIe siècle.

    Capitale de la Combraille au XIIIe siècle, après la ville de Chambon-sur-Voueize à la suite du mariage de Péronnelle de Chambon au comte Guy II d'Auvergne. Plus tard, elle fut assiégée pendant la Guerre de Cent Ans (1337-1453) puis par l'armée du roi de France Charles VII pendant la guerre de la Praguerie[24].

    La station thermale abandonnée depuis le Ve siècle, connaît un début de renouveau au XVIIe siècle.

    Ancien Régime

    Au XVIIIe siècle Evaux est chef-lieu d'élection au sein de la généralité de Moulins. L'Élection d'Evaux-les-Bains correspond à la Combraille, partie divisée entre Limousin et Auvergne de la Généralité de Moulins[25],[26].

    À la révolution elle fut chef-lieu de district entre 1790 et 1800.

    XXe siècle

    L'hôpital bénévole 50 bis de l'ancien Ordre du Verbe incarné fut installé pendant la Première Guerre mondiale dans le couvent attenant à l'église d'Évaux, les religieuses ayant été dispersées par les lois anti-congrégationnistes du début du siècle.

    Les affections les plus couramment relevées sont : tuberculose, tétanos, méningite, myocardite. Les malades venaient le plus souvent d'une formation sanitaire installée au couvent. Il va recevoir 1 740 patients, six vont y décéder ; le premier en et le dernier en , cinq sont enterrés dans le carré militaire du cimetière d'Évaux. L'ancien couvent du Verbe incarné, devenu hôpital, sera détruit par un incendie accidentel le [27].

    L'établissement thermal a été réquisitionné par les autorités de Vichy de 1942 à 1944. De nombreuses personnalités de la Troisième République furent détenues dans le grand hôtel, parmi lesquelles : Édouard Herriot et Léon Jouhaux ainsi que des généraux, des députés, des juifs et des personnalités diverses.

    Gardées par un groupe mobile de réserve, elles furent libérées le [28].

    Héraldique

    Les armoiries d'Évaux-les-Bains se blasonnent ainsi :

    De sable aux trois chevrons d'or soutenus d'une étoile du même.



    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

    En 2019, la commune comptait 1 328 habitants[Note 7], en diminution de 5,41 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0942 0812 0132 1492 4452 6552 6982 7602 837
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6792 6972 7862 8362 9673 0083 1833 0403 210
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 4433 0153 4212 5822 4162 1692 1512 0031 919
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 8731 8221 7271 8101 7161 5451 5721 5641 457
    2015 2019 - - - - - - -
    1 3831 328-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Politique et administration

    Liste des maires

    Les maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
        Dr Legathe    
    1965 2001 Serge Cléret[33] PSU puis PS
    puis UDF
    Instituteur puis professeur puis conseiller financier
    Conseiller général du canton d'Évaux-les-Bains (1964-2001)
    2001 2008 Gérard Bonhomme DVD Médecin
    2008 2014 Bernard Campos[34] PS  
    2014 En cours Bruno Papineau DVD Cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Économie

    • Thermalisme & remise en forme.
    • Produits dermatologiques.
    • Hospitalier, médecins, infirmières et ambulanciers
    • Hôtellerie & Meubles.
    • Maraîchage, horticulture, polyculture.
    • Station de monte des haras nationaux.
    • Coopérative agricole.
    • Agriculteurs.
    • Réparation Agricole & horticole.
    • Sucre de cerises.
    • Fromages.
    • Casino.
    • Supermarché : Super U
    • Artisanat
    • Marché

    Associations, clubs et activités sportives

    • A.C.C.A. Évaux (Association Communale de Chasse Agréée)
    • AC-PG-CATM-VEUVES (Anciens Combattants, Prisonniers de Guerre, Combattants d'Algérie, Tunisie, Maroc, veuves de ressortissants de l'ONAC)
    • A.D.D.S.P.C (Association de Défense et de Développement des Services Publics pour la Combrailles)
    • A.D.E.C. (Aide à Domicile Évaux-Chambon)
    • A.L.E.F.P.A. - Le Petit Prince I.T.E.P. (Association Laïque Éducation Formation Prévention et l'Autonomie)
    • Amicale des commerçants
    • Amicale du Marché Vieux
    • A.P.C.A. (Association pour la Promotion la Culture et l'Art)
    • Association des Genêt d'Or et de la Maison de Retraite
    • Association diocésaine - Paroisse St Marien
    • Association Locale des Témoins de Jéhovah
    • Comité des fêtes d'Évaux-les-Bains
    • Évaux, son Histoire et son Patrimoine
    • Les P’tits Filous - Centre de loisirs sans hébergement, multi-accueil (crèche, halte-garderie)
    • Les Pêcheurs du plan d’eau de la Gâne
    • Office de Tourisme
    • V.A.C.C. (VIRAD'A AUTO-CLUB CREUSOIS)

    ...


    • Club des sources vives (Club Générations Mouvement ex : Club des Ainés ruraux)

    ...


    • Basket Club Chambon-Evaux
    • C.C. Mainsat (Cercle Cycliste Mainsat)
    • C.N. Évaux-les-Bains (Club Nautique Évaux-les-Bains [natation])
    • Club de Viet Vo Dao Evahonien
    • E.S.E.B. (Entente Sportive Évaux Budelière [foot])
    • Judo Club Évahonien
    • Tennis Club des Combrailles (regroupant les communes d'Auzances, de Chambon-sur-Voueize et d'Évaux-les-Bains)

    ...

    Festivités et manifestations

    • Fête du Pain, du Vin et des Fromages (organisée par le Comité des fêtes)
    • Fête Patronale avec les bandas (organisée par le Comité des fêtes)
    • Festival Rock & Motos ROUTE996 (organisée par l'Amicale du Marché Vieux)
    • La Virad'a Collection de vieille voiture (organisée par le V.A.C.C. et avec la participation l’Office de Tourisme)
    • Téléthon
    • Vide Grenier du (organisée par l'Amicale des Commerçants)
    • Pèlerinage de St Marien (organisée par l'Association diocésaine - Paroisse St Marien)
    • Pèlerinage des Rochers de Bord (organisée par l'Association diocésaine - Paroisse St Marien)
    • Fête de la Musique du (organisée par l'Office de Tourisme)
    • Feu d'artifice du (organisée par l'Office de Tourisme, le Comité des fêtes, l'Amicale des Commerçants, et L'Amicale des Sapeurs Pompier d'Evaux)
    • Festif'été (organisée par l'Office de Tourisme, les Thermes et toutes les associations)
    • Le festival des granges (final)
    • Les Journées du Patrimoine (organisées par "Evaux, son histoire et son patrimoine" et l'Office de Tourisme)
    • Les concerts des vendredi de 18 h à 19h30, en juillet et août (organisé par l'Office de Tourisme)
    • Critérium de l'Agriculture et du Monde Rural (organisé par cc mainsat)

    Santé

    • Le Centre Hospitalier Les Genêts d'Or est un établissement public de santé, soins de suite et réadaptation, moyen séjour, long séjour.
    • E.H.P.A.D Les Genets d'Or : hébergements
    • E.H.P.A.D 'Anne d'Ayen' : hébergements
    • Un Cabinet médical place Serge Cléret (Médecine Générale et médecine thermale)
    • Une Pharmacie 3 rue de Verdun (Alexandra Hol, Docteur en Pharmacie)
    • 2 Cabinets d'Infirmières
    1. Cabinet d'Infirmières Picaud Bouamrane - 22 avenue de la République
    2. Cabinet de Soins Infirmiers Duron Desvilette - 2 rue du Marché vieux

    Thermalisme

    À Évaux-les-Bains, le thermalisme[35] remonte à l'époque gallo-romaine ; il prend réellement son essor au milieu du XIXe siècle avec la construction de l'actuel établissement thermal. Il y a deux sources dont la température atteint 60 °C ; les eaux sont sulfatées-sodiques, faiblement minéralisées.

    Évaux est la seule station thermale du Limousin ; elle est spécialisée dans le traitement des affections rhumatologiques et veineuses.

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux

    Église.
    • Abbatiale Saint-Pierre-Saint-Paul, joyau de l'époque romane ( Classé MH (1841))[36], ancienne église de la prévôté de l'ordre de saint Augustin, remaniée du XIIe au XVIIe siècle : clocher-porche* XIe – XIIe siècles à cinq étages, avec flèche couverte de bardeaux, chapiteaux XIe, voûtes d'ogives XVe détruites en 1942 et remplacées par la charpente d'origine[Quoi ?], châsse en bois doré XVIIe.
    • Ancienne église Notre-Dame.
    • Restes de l'ancien couvent des Génovéfains (IMH)[37].
    • Chapelle Sainte-Radegonde (XIe et XIIe siècles), située sur la commune de Budelière.
    • Chapelle Saint Marien (XXe siècle) au confluent de la Tardes et du Cher : pèlerinage 10 oct.
    • Chapelle de la Protection de la Mère de Dieu - 1 rue de l’hôpital (non loin de la mairie) - culte orthodoxe (synode Russo-Ukrainien) - à voir les nombreuses icônes anciennes et modernes - iconostase moderne - reliques (St Seraphim de Sarov, Ste Thérèse de Lisieux, ste Rita , etc ..) et relique de la Vraie Croix...

    Patrimoine civil

    Les bâtiments thermaux.

    Patrimoine naturel

    • Rochers de Bord.
    • Confluent du Cher et de la Tardes.
    • Bois d'Évaux.
    • Gorges du Chacros.
    • Plan d'eau de Moneix (2 ha).
    • Plan d'eau de la Gane.

    Personnalités

    • Marien de Combraille, ermite, mort à Évaux vers 513. Fait l'objet d'un culte catholique spécifique dans la région d'Évaux.
    • Jean Ballet (1760-1832), né à Évaux, est un homme politique français.
    • Jean-Baptiste Coutisson-Dumas (1746-1806), homme politique, mort à Évaux[42].
    • Armand Fourot (1834-1882) né à Évaux. Maire d'Évaux et député de la Creuse de 1876 à 1882. Son buste (monument situé sur la place de l'église) est une œuvre de la sculptrice Anna Quinquaud.
    • Charles-Armand Trépardoux (1853-1920), ingénieur né à Paris, mais dont la famille est originaire d'Évaux. Pionnier de l'automobile, il fut l'un des membres-fondateurs de la société De Dion-Bouton et conçut l'une des premières automobiles à vapeur (1883). Ses relations avec De Dion se détériorant et manifestant son opposition à l'orientation prise par celui-ci en faveur de la propulsion à essence, il rompit avec ses associés. Son nom disparut alors de la raison sociale de l'entreprise[43].
    • Alphée Maziéras (1912-1944), né à Évaux, mort au combat le à Badonviller, Compagnon de la Libération[44].
    • François-Xavier Demaison (1973-), acteur et humoriste français dont la famille possédait une maison à Évaux-les-Bains et où il passait les vacances de sa jeunesse[45].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Maurice Piboule, Histoire d'Evaux-les-Bains, Paris, Le Livre d'Histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », , 140 p. (ISBN 2-84178-025-2, ISSN 0993-7129).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Chambon Voueize - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Évaux-les-Bains et Chambon-sur-Voueize », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Chambon Voueize - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Évaux-les-Bains et Clermont-Ferrand », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Clermont-Fd - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Clermont-Fd - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Clermont-Fd - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. JANICAUD (Dr. G.), « Evaux gallo-romain », Mém. de la Soc. des Sciences Nat. et Archéol. de la Creuse, no 25, fasc. 3, , p. 401-431.
    22. DEQUAIRE (J.), « L'aqueduc gallo-romain d'Evaux-les-Bains », Mém. de la Soc. des Sciences Nat. et Archéol. de la Creuse, no 35, fasc. 3, , p. 602-616.
    23. LINTZ (G.), « Evaux (Creuse) », Villes et agglomérations urbaines antiques du Sud-Ouest de la Gaule, sixième suppl. à Aquitania, , p. 90-95.
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    45. « François-Xavier Demaison en tournage dans l'Allier d'où est originaire sa famille », La Semaine de l'Allier, (lire en ligne) :
      « « Mon père est né à Montluçon, mon grand-père à Aubusson, ma grand-mère à Désertines et on avait une maison à Évaux-les-Bains. J’y passais les vacances ». »
      .

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