Famille de Mac Mahon
La famille Mac Mahon est une ancienne famille d'origine irlandaise établie à la fin du XVIIe siècle en Bourgogne et dans la région Ouest de l'Irlande, ainsi qu'aux Etats-Unis. Elle donna à la France un maréchal du second Empire élu président de la République française en la personne de Patrice de Mac Mahon, ainsi que plusieurs généraux, membres de la Chambre des pairs et un « savant distingué dans les sciences médicales ». Elle donna également à l'Irlande une famille de Lord reconnue par le pouvoir royal anglais.
Pour les articles homonymes, voir MacMahon.
Origines
Cette famille, originaire d'Irlande, descend des anciens rois d'Irlande (dont Brian le Grand), de nouveaux documents viennent d'être rendus publics et désignent la branche irlandaise de la famille comme héritière de cette branche royale[citation nécessaire].
Généralités
À l'époque où les Stuarts se réfugiaient sur le continent, les Mac Mahon quittèrent leur pays natal à la suite de leur souverain légitime et s'établirent en France. Le chef de la famille, Moriart MacMahon, restait il est vrai en Irlande pour y soutenir les droits du monarque, mais un de ses frères, Constantin René de Mac Mahon (inhumé le en l'église de Saint-Jacques d'Illiers à l'âge de 40 ans ou environ), engagé dans les ordres, prêtre, devenait vicaire de Saint-Jacques d'Illiers dès la fin de XVIIe siècle[2], et les deux fils de Moriart Mac-Mahon, longtemps errants, abandonnaient définitivement l'Irlande à la suite du prince Charles Édouard Stuart.
De ces deux fils, l'un vint en Portugal où il reçut immédiatement l'ordre du Christ, et où il fut nommé major du régiment d'Alcantara. L'autre fils, Patrice, resta à la cour des Stuarts et épousa une fille de la noble famille des O'Sullivan (en)-Beare.
Le fils de Patrice de Mac Mahon, Maurice était, en 1746, capitaine du prétendant Édouard d'Écosse. Il servit ensuite, en la même qualité, en Espagne dans le régiment d'Ultonia. Naturalisé Français en 1750, il devint seigneur de Magnien, en Bourgogne, et fut nommé capitaine dans le régiment de Fitz-James.
Jean-Baptiste de Mac Mahon, le frère du précédent et petit-neveu du vicaire de Saint-Jacques d'Illiers, né en 1715 à Limerick en Irlande, se vit recevoir, le , docteur en médecine en l'université de Reims. Il vint s'établir à Autun où son talent médical lui permit d'épouser Mlle Le Belin, dame d'Éguilly. À la suite de ce mariage, sa noblesse fut reconnue par un arrêt du Conseil d'État sous le titre de marquisat d'Éguilly.
La famille s'est divisée en France, en deux rameaux, dont l'aîné était représenté par Charles-Laure de Mac-Mahon, marquis de Vianges, fils aîné de Jean-Baptiste, capitaine au Royal-Cavalerie de Lorraine, puis lieutenant général, appelé à la pairie par le roi Charles X le . Son neveu, Charles-Marie de Mac Mahon (1793-1845), ancien officier de cavalerie, qui fut substitué à ses rang, titre et qualité de pair par lettres patentes du avait épousé Marie-Henriette Le Peletier de Rosanbo, fille |du pair de France Louis IV Le Peletier de Rosanbo, dont il a eu Charles-Henri de Mac Mahon, 4e marquis de Mac Mahon, marié le à Henriette de Pérusse, fille d'Amédée François Régis de Pérusse, duc des Cars.
L'autre rameau a pour principal représentant Marie Edme Patrice Maurice, comte de Mac Mahon (frère cadet de Charles-Marie), maréchal du Second Empire créé duc de Magenta, élu troisième président de la Troisième République française, marié le à Élisabeth de La Croix de Castries, fille d'Armand Charles Henri de La Croix, comte de Castries. Son père, Maurice-François, comte de Charnay, maréchal de camp, chevalier de Saint-Louis, avait épousé, pendant l'émigration (en 1792, à Bruxelles), Pélagie Edme Marie de Riquet de Caraman, née le , dont il eut dix-sept enfants.
Marie Joséphine Adélaïde de Mac Mahon, sœur des deux précédents avait épousé Augustin César Arnould de Poute, marquis de Nieuil, ancien lieutenant-colonel et leur fille avait épousé, le , le comte de Sarcus.
Les Mac Mahon comptent parmi les familles subsistantes de l'ancienne noblesse française.
La famille de Mac Mahon a été admise à l'Association des anciens honneurs héréditaires[3].
Irlande
Une partie de la famille est restée en Irlande, c’est la partie de la famille que l’on nommera la branche Irlandaise. Sous l'impulsion de Adhamhnán MacMahon qui, décida de monter une équipe en l'an 1200 attiré par les navires et naviguera sous pavillon pirate jusqu'à sa mort probablement.
C'est en 1561 que nous retrouvons une trace d'un dénommé Cesar McMahon qui deviendra corsaire sous les ordres de la Reine Elisabeth Ier. Pour récompenser cette famille de leur bon et loyaux services, la reine Elisabeth Ier les nomma Baron de la ville de Cork.La Famille McMahon restera au service de Sa Majesté et de la famille royale anglaise d'abord comme marin de l'armée Britannique sous le règne de Jacques Ier. Pour leur dévouement au royaume d’Angleterre En 1740, le roi George II nomma la famille, comte de trois comtés Galway, Cork et Waterford. Pour autant ils ne quittèrent jamais leurs fonctions de la marine anglaise après leur premier anoblissement. Nous retrouvons un peu plus tard Adam McMahon naît le 1er octobre 1725 fut nommé capitaine d’équipage c’est le premier noble britannique à oser braver l’Océan.
C’est en 1770 que Adam navigua aux côtés de James Cook pour découvrir un nouveau pays, appelé Australie, officieusement marié cela n’empêcha pas Adam d’avoir des relations un peu plus qu’amicale et eut une famille en Australie (nom encore inconnu).
Ensuite, Anna McMahon née en 1795 à Dublin femme d’un commandant de la marine britannique Bill McMahon né en 1791 petit fils de Adam McMahon fût nommée femme de compagnie de la reine Victoria en 1841 . La famille gagna en crédibilité et en solidité au sein de la famille royale après tant d’années passé à leur côté. La Reine Victoria, finira d'anoblir la famille en leur donnant le titre de Marquis de Galway, Cork, Waterford et conte de Bourgogne. Le titre de conte de Bourgogne est donné à cette famille qui ne l'utilisera jamais en tant que tel, car c'est la branche Française qui fait usage de ce titre au nom de la famille. Après avoir obtenu le titre de marquis, la famille atteinte la sphère politique notamment celle d'ambassadeur aux États-Unis, puis en Russie, au Japon et en Argentine.
Ce n'est que récemment que la famille acquise le comté de Limerick à la suite de l'abdication de la famille O'Bryant. Le titre complet est depuis 2020 : Marquis(e) de Cork, Limerick,Galway, Waterford et conte de Bourgogne. Le 17Juin 2021 la marquise Elisabeth McMahon s'est éteinte à l'âge de 86 ans. Son descendant direct n'est d'autre que son petit-fils qui lui vit en France. En effet son premier fils est décédé à l'âge de 29 ans (non sourcé).
Le reste de la famille d'Irlande est composé du Marquis Nicolas McMahon vivant et né en France et est le 26 Mai 1994 en Eure et loir. Paul McMahon en 1971 à Galway frère jumeau du premier fils décédé.sa femme Natalià naît Stuart le 04 Fevrier1969 à Cork, leurs enfants Wiliam et Natalià McMahon qui naquissent à Galway vivant à Dublin actuellement.
France
Maurice-François de Mac-Mahon est le fils cadet de Jean-Baptiste de Mac Mahon (né le à Limerick en Irlande et mort le à Spa), 1er marquis d'Éguilly et de Charlotte Le Belin (née en 1716 et morte le au château de Sully), dame d'Éguilly et de Sully.
- Maurice-François de Mac-Mahon (1754-1831), comte de Mac Mahon et de Charnay, baron de Sully, épouse le à Bruxelles, Pélagie de Riquet de Caraman[alpha 1] (née le à Paris, paroisse Saint-Sulpice et morte le au château de Sully). Ensemble, ils ont 17 enfants, dont :
- Charles-Marie de Mac Mahon( à Bois-le-Duc, à Autun), 3e marquis d'Éguilly, (comte de Mac Mahon en 1830, succession de son oncle Charles-Laure de Mac-Mahon). Le à Paris, il épouse Marie-Henriette Lepeletier de Rosanbo (vers 1800, 1835 à Paris)[alpha 2]. De leur union naît :
- Charles-Henri-Paul-Marie de Mac Mahon(, au Château de Sully), 4e marquis d'Éguilly, comte de Mac Mahon en 1845. Le , il épouse Henriette de Pérusse des Cars ( au château de La Roche-de-Bran, au 1, avenue de Tourville à Paris), fille d'Amédée François Régis de Pérusse, duc des Cars), dont :
- Charles-Marie de Mac Mahon ( à Paris, à Sully (Saône-et-Loire)), 5e marquis d'Éguilly, comte de Mac Mahon en 1863, sous-lieutenant au 8e dragons (), lieutenant (), passe au 13e escadron de cavalerie territoriale. Le à Paris, il épouse Marthe de Vogüé ( à Paris, à Paris, fille de Charles-Jean-Melchior de Vogüé), dont :
- Henriette Marie de Mac Mahon ( à Paris 7e, à Paris 7e) ;
- Marie Eudoxie de Mac Mahon ( à Paris, à Paris). Le à Paris, elle épouse Joseph Marie Donald (1851-1940), marquis d'Oilliamson, capitaine de chasseurs, chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur (1895) ;
- Marie Anne Isabelle de Mac Mahon ( à Paris, à Paris). Le à Paris, elle épouse Eugène de Lur-Saluces (1852-1922), dont postérité ;
- Charles-Marie de Mac Mahon ( à Paris, à Sully (Saône-et-Loire)), 5e marquis d'Éguilly, comte de Mac Mahon en 1863, sous-lieutenant au 8e dragons (), lieutenant (), passe au 13e escadron de cavalerie territoriale. Le à Paris, il épouse Marthe de Vogüé ( à Paris, à Paris, fille de Charles-Jean-Melchior de Vogüé), dont :
- Charles-Henri-Paul-Marie de Mac Mahon(, au Château de Sully), 4e marquis d'Éguilly, comte de Mac Mahon en 1845. Le , il épouse Henriette de Pérusse des Cars ( au château de La Roche-de-Bran, au 1, avenue de Tourville à Paris), fille d'Amédée François Régis de Pérusse, duc des Cars), dont :
- Marie Joséphine Adélaïde de Mac Mahon, dite Adèle ( à La Haye, à Sully). Le à Sully en Bourgogne, elle épouse Augustin de Poute (1790-1864), marquis de Nieuil, dont postérité ;
- Adèle Marie Magdelaine Françoise de Mac Mahon, dite Fanny ( à Norwich, à La Ferté-Beauharnais). Le à Sully, elle épouse René de La Selle (1776-1841), seigneur de Ligné, dont postérité ;
- Bonaventure Marie Pierre Joseph de Mac Mahon ( à Münster, au château de Rivault, lieutenant de hussards. Le à Paris, il épouse Alexandrine Eudoxie de Montaigu ( à Chaponost, à Autun, fille d'Adolphe Tanneguy Gabriel (1778-1832), marquis de Montaigu, premier gentilhomme de la Chambre du prince de Conti, sans postérité ;
- Marie Antoine Alfred Alexandre de Mac Mahon (vers 1802 à Münster, à Sully) ;
- Marie Anne Cécile de Mac Mahon ( à Sully, à Montpellier, inhumée au château de Morlet (Saône-et-Loire)). Le à Sully, elle épouse Henry (1799-1859), 5e marquis de Roquefeuil, dont postérité ;
- Marie Françoise Nathalie de Mac Mahon ( à Sully, à Béziers). Le à Sully, elle épouse Adalbert de Sarret de Coussergues ( à Béziers, 1844), dont postérité ;
- Marie Henriette Élisabeth de Mac Mahon ( à Sully (Saône-et-Loire), à Autun), religieuse au Sacré-Cœur d'Autun ;
- Patrice de Mac Mahon ( au Château de Sully, au Château de la Forêt, Montcresson, inhumé le aux Invalides), 1er duc de Magenta (), maréchal de France, gouverneur de l'Algérie (1864-1870), président de la République française (1873-1879). Le à Paris, il épouse Élisabeth de La Croix de Castries (1834-1900), dont :
- Marie Armand Patrice de Mac Mahon ( à Outreau, à Paris), 2e duc de Magenta (1893), 6e marquis d'Éguilly dit de Mac Mahon (1894), saint-Cyrien (1873-1875), promotion de l'archiduc Albert), général de brigade, commandeur de l'ordre national de la Légion d'honneur, Croix de Guerre (1914-1918) avec deux palmes, médaille commémorative de Madagascar. Le à Chantilly, il épouse Marguerite d'Orléans ( à Morgan House, Ham (Angleterre, au château de la Forêt, Montcresson), princesse d'Orléans, fille de Robert d'Orléans (1840-1910), duc de Chartres), dont :
- Marie Élisabeth de Mac Mahon ( à Lunéville, à Voreppe, Isère). Le à Paris, elle épouse Henri Marie Léo de Plan ( à Aix-en-Provence, au château de la Forêt), comte de Sieyes, dont postérité ;
- Amélie Françoise Marie de Mac Mahon ( à Lunéville, au château de Rambuteau), titulaire de la Médaille de la Résistance, chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur (3e génération). Le à Paris, elle épouse Amalric Philibert Marie Emmanuel Lombard de Buffières ( à Genève, au camp de concentration de Buchenwald), comte de Rambuteau, dont postérité : Françoise de Rambuteau, comtesse de Rodez-Bénavent (1922-2006), Philibert de Rambuteau (1923-2003), Henri de Rambuteau (1925-1991), Maurice de Rambuteau (1927-1992) ;
- Maurice Jean Marie de Mac Mahon ( à Lunéville, à Évreux), 3e duc de Magenta (1927), 7e marquis d'Éguilly, comte de Mac Mahon saint-Cyrien (1924-1926), promotion du Rif). Le au château de Sully, il épouse la comtesse Marguerite de Riquet de Caraman-Chimay ( à Paris, à Nice), dont :
- Philippe Maurice Marie de Mac Mahon ( à Paris, à Paris), 4e duc de Magenta, 8e marquis d'Éguilly, comte de Mac Mahon. Le à Mollis (Suisse), il épouse Claire-Marguerite Schindler (née le à Genève dont il divorce en 1990). Le à Londres, il épouse en secondes noces Amelia Margaret Mary Drummond (née le à Glencarse), fille du capitaine Humphrey Ap Evans (puis Drummond) et (Jean) Cherry Drummond of Megginch (1928-2005), 16e baronne Strange (en). Deux enfants de chaque mariage :
- Adélaïde Philippine Jeanne Marie de Mac Mahon (née le à Autun). Le à Lusigny (mariage religieux le suivant en la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, elle épouse Romain Armand Philippe Marie Joseph Pezet de Corval (né en 1979), dont postérité ;
- Eléonore Philippine Jeanne Marie de Mac Mahon (née le à Boulogne-Billancourt) ;
- Pélagie Jeanne Marie Marguerite Charlotte Nathalie de Mac Mahon (née le à Sully-le-Château) ;
- Maurice Marie Patrick Bacchus Humphrey de Mac Mahon (né le à Beaune), 5e duc de Magenta, 9e marquis d'Éguilly comte de Mac Mahon ;
- Nathalie Jeanne Marie de Mac Mahon ( à Paris, à Évreux) ;
- Anne Monique Marie de Mac Mahon ( au Château de Sully, à Neuilly-sur-Seine). Le elle épouse Gérard Louis Jacques Arnould Thénard (né le à Neuilly-sur-Seine), baron Thénard dont elle divorce le );
- Patrice Michel Marie de Mac Mahon (né le à Lausanne). Le à Beaumont-le-Roger, il épouse Beatrix Bénigne Marie Anne de Blanquet du Chayla (née le à Tain-l'Hermitage), dont :
- Diane de Mac Mahon (née le à Paris), personnalité de la télévision française. Le à Paradou, elle épouse Frédéric Beigbeder (né le à Neuilly-sur-Seine) dont elle divorce le , puis le , elle épouse en secondes noces à Paris, Guillaume Durand (né le à Boulogne-Billancourt), dont postérité ;
- Élisabeth Jeanne Marie de Mac Mahon (née le à Paris). Le à Paradou, elle épouse Philippe Edouard Bruno Lamblin (né le à Saint-Mandé) ;
- Sophie Jeanne Marie de Mac Mahon (née le à Boulogne-Billancourt). Le à Paradou, elle épouse Esteban Juan Blanco y Theux (né le à Valence (Espagne)) ;
- Amélie Marie Victoire de Mac Mahon (née le à Boulogne-Billancourt). Le à Paradou, elle épouse Hubert Clicquot de Mentque (né le à Pau)
- Véronique Henriette Marie de Mac Mahon (née le au château de Sully). Le à Paris, elle épouse Pierre Michel Ulysse Jaboulet-Vercherre (né le à Brooklyn, New York, dont elle divorce le ), dont postérité ;
- Philippe Maurice Marie de Mac Mahon ( à Paris, à Paris), 4e duc de Magenta, 8e marquis d'Éguilly, comte de Mac Mahon. Le à Mollis (Suisse), il épouse Claire-Marguerite Schindler (née le à Genève dont il divorce en 1990). Le à Londres, il épouse en secondes noces Amelia Margaret Mary Drummond (née le à Glencarse), fille du capitaine Humphrey Ap Evans (puis Drummond) et (Jean) Cherry Drummond of Megginch (1928-2005), 16e baronne Strange (en). Deux enfants de chaque mariage :
- Marie Eugène de Mac Mahon ( à Paris, à Paris) ;
- Emmanuel de Mac Mahon ( à Paris, à Paris), comte de Mac Mahon, saint-Cyrien (1878-1880), promotion des Zoulous, général de brigade, commandeur de l'ordre national de la Légion d'honneur, officier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare, officier de l'Ordre du Nichan Iftikhar. Le à Paris, il épouse Marie Marguerite Antoinette Camille ( à Paris, à Paris, fille de Gaston-Antoine Chinot, vicomte de Fromessent, officier de cuirassiers), dont :
- Marthe Amélie de Mac Mahon ( à Paris 16e, à Cairon. Le à Paris 7e, elle épouse Marie Charles Guy de Miribel ( à Paris, à Paris, comte de Miribel), dont postérité ;
- Marie Brigitte de Mac Mahon ( à Beauvais, à Baron-sur-Odon). Le à Paris 7e, elle épouse Antoine Charles Marie Jules de Touchet ( à Paris, fusillé par les Allemands le à Caen, mort pour la France), marquis de Touchet, chef d'escadron de cavalerie, dont postérité ;
- Patrick Maurice Gaston Joseph de Mac Mahon ( à Paris 7e, à Akreidil), chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur, tué pendant l'embuscade d'Oum Tounsi (3e génération) ;
- Marie Marguerite de Mac Mahon ( à Nancy, à Paris 7e). Le à Paris 7e, elle épouse Eugène Norbert Henri d'Halwin de Piennes de Magnelais de Thouaré ( à Sées, à Cairon), marquis de Piennes, dernier descendant de la maison d'Halwin, fils d'Eugène Emmanuel Ernest d'Halwin de Piennes et de Blandine Jeanne Louise d'Auray,
- Marie Armand Patrice de Mac Mahon ( à Outreau, à Paris), 2e duc de Magenta (1893), 6e marquis d'Éguilly dit de Mac Mahon (1894), saint-Cyrien (1873-1875), promotion de l'archiduc Albert), général de brigade, commandeur de l'ordre national de la Légion d'honneur, Croix de Guerre (1914-1918) avec deux palmes, médaille commémorative de Madagascar. Le à Chantilly, il épouse Marguerite d'Orléans ( à Morgan House, Ham (Angleterre, au château de la Forêt, Montcresson), princesse d'Orléans, fille de Robert d'Orléans (1840-1910), duc de Chartres), dont :
- Marie Edme Eugène de Mac Mahon ( à Sully, à Autun). Le , il épouse Nathalie Étiennette Anne de Champeaux ( à Beaune, à Autun, fille de Louis Jean-Baptiste Lazare de Champeaux et d'Étiennette Éléonore Laure Duchemain).
- Charles-Marie de Mac Mahon( à Bois-le-Duc, à Autun), 3e marquis d'Éguilly, (comte de Mac Mahon en 1830, succession de son oncle Charles-Laure de Mac-Mahon). Le à Paris, il épouse Marie-Henriette Lepeletier de Rosanbo (vers 1800, 1835 à Paris)[alpha 2]. De leur union naît :
Familles alliées famille Française
La maison de Mac Mahon s'est unie à d'illustres familles des royaumes d'Irlande et de France :
- O'Sullivan (en), Le Peletier de Rosanbo, Pérusse des Cars, Riquet de Caraman, La Croix de Castries, Lur-Saluces, Hallwin de Piennes, Vogüé, Clan Drummond (en), Blanquet du Chayla, Rambuteau et Maison d'Orléans.
Titres
Marquis d'Éguilly (créé en 1750)
- Jean-Baptiste Mac Mahon (1715-1775), 1er marquis d'Éguilly ;
- Charles-Laure de Mac Mahon (1752-1830), fils du précédent, 2e marquis d'Éguilly ;
- Charles-Marie de Mac Mahon (1793-1845), neveu du précédent, 3e marquis d'Éguilly ;
- Charles-Henri de Mac Mahon (1828-1863), fils du précédent, 4e marquis d'Éguilly ;
- Charles-Marie de Mac-Mahon (1856-1894), fils du précédent, 5e marquis d'Éguilly ;
- Marie Armand Patrice de Mac Mahon (1855-1927), cousin du précédent, 2e duc de Magenta (voir ci-dessous), 6e marquis d'Éguilly.
Ducs de Magenta (1859)
Patrice de Mac Mahon se distingue particulièrement lors de la campagne d'Italie de 1859. Moitié par chance, moitié par audace et par flair, il pousse ses troupes en avant sans avoir reçu d'ordres à un moment critique lors de la bataille de Magenta, ce qui assure la victoire française. Pour ces brillants services, il reçoit de Napoléon III le bâton de maréchal, et est titré duc de Magenta le .
Armoiries
Il est difficile de déterminer exactement les armoiries des Mac Mahon, les sources étant contradictoires.
Figure | Blasonnement |
---|---|
D'argent, à 3 lions léopardés de gueules ; l'écu penché à l'antique, timbre antique orné d'une couronne de marquis et d'un mantelet, avec un dextrochère armé, tenant une épée flamboyante pour cimier[4].
| |
D'argent à trois lions léopardés de gueules, armés et lampassés d'azur, passant l'un sur l'autre.[5] | |
Dans la base de données sigillographique du Musée Dobrée, on trouve :
un sceau aux armes des Mac Mahon accollées avec celles de la Maison de Castries (d'azur à la croix d'or), Patrice de Mac Mahon étant marié avec Elisabeth de La Croix de Castries[6].
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Armes de Charles-Laure de Mac-Mahon, 2e marquis d'Éguilly, baron-pair de France :
D'argent à trois lions léopardés de gueules, armés, lampassés et vilennés d'azur, passant l'un sur l'autre.[7] | |
Armes des comtes de Mac Mahon
D'argent, à trois lions léopardés de gueules regardants (tête contournée de gueules), armés et lampassés d'azur, passant l'un sur l'autre.[8],[9],[10] | |
D'argent, à trois lions léopardés de gueules, contournés (alias contrepassants), l'un sur l'autre, armés et lampassés d'azur ; au chef ducal : de gueules, semé d'étoiles d'argent.[11],[12],[13],[14],[15] | |
Armes des ducs de Magenta :
D'argent, à trois lions léopardés de gueules regardants (tête contournée de gueules), armés et lampassés d'azur. Au chef de gueules, brochant sur l'écartelé et semé d'étoiles d'argent.[16],[9]
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Les armes de la branche française diffèrent de celle des (Mac-)Mahon, pairs d'Irlande au titre de Lord Hartland (en)[17] :
D'or au lion d'azur.[17] |
Devises
- PERICULUM FORTITUDINE EVASI.[17]
Membres illustres de la famille
Les ecclésiastiques
Les militaires
- Charles-Laure de Mac-Mahon (1752-1830), général, puis homme politique français ;
- Maurice-François de Mac-Mahon (1754-1831);
- Patrice de Mac Mahon (1808-1893), maréchal de France () ;
- Marie Armand Patrice de Mac Mahon (1855-1927), général de brigade ;
- Emmanuel de Mac Mahon (1859-1930), général de brigade ;
- Patrick de Mac Mahon, lieutenant, mort lors de la Bataille d'Oum Tounsi le 18 août 1932.
Les politiques
- Charles-Laure de Mac-Mahon, pair de France le ;
- Charles-Marie de Mac Mahon (1793-1845), substitué au précédent en ses rang, titre et qualité de pair par lettres du ;
- Patrice de Mac Mahon, sénateur du Second Empire (), premier président de la Troisième République française ( - ).
Autres
- Amélie Françoise Marie de Mac Mahon ( - Lunéville † - château de Rambuteau), titulaire de la Médaille de la Résistance française, chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur (3e génération) ;
- Diane de Mac Mahon (née le [18]), personnalité de la télévision française.
Galerie de portraits
- Patrice de Mac-Mahon, maréchal de France (1808-1893), par Horace Vernet
- Patrice de Mac Mahon, maréchal de France
- Patrice de Mac Mahon, président de la République française
Châteaux, seigneuries, terres
Châteaux
Terres
- Éguilly (Côte-d'Or) ;
- Charnay (Perrigny-sur-Loire) ;
- Sully (Saône-et-Loire) ;
- Vianges (Côte-d-Or).
Pour approfondir
Bibliographie
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « MacMahon family » (voir la liste des auteurs).
- André François Joseph Borel d'Hauterive, Georges, comte de Morant, Albert, vicomte Révérend et Howard Horace, comte d'Angerville, Annuaire de la noblesse de France et d'Europe, vol. 89, (lire en ligne) ;
- André François Joseph Borel d'Hauterive, Georges, comte de Morant, Albert, vicomte Révérend et Howard Horace, comte d'Angerville, Annuaire de la noblesse de France et d'Europe, vol. 23, Bureau de la publication, (lire en ligne) ;
- Société archéologique d'Eure-et-Loir, Procès-verbaux de La Société archéologique d'Eure-et-Loir, vol. 6, BiblioBazaar, LLC, , 448 p. (ISBN 978-0-559-22136-1, lire en ligne) ;
Articles connexes
- Familles subsistantes de la noblesse française
- Comte de Magenta, un titre de noblesse italienne porté par les ducs de Lodi
- Armorial des familles de Bourgogne
Liens externes
- (en) « Magenta », dans Paul Theroff, « Paul Theroff’s Royal Genealogy Site : An online Gotha », sur www.angelfire.com [généalogie descendante]
- Duc de Magenta (cheval) (en), cheval de courses américain du XIXe siècle ;
- de Mac Mahon sur roglo.eu ;
Notes et références
Notes
- Pélagie de Riquet de Caraman est la fille de Marie Jean Louis de Riquet (né le à Paris, hôtel de la Première présidence, et mort le chez son gendre, au château de Sully-sur-Saône), marquis de Caraman, seigneur de Painblanc, du Pasquier, de Nuas et en partie du canal de communication des Deux-Mers, officier de cavalerie, chevalier de Saint-Louis et de Marie Charlotte Eugénie de Bernard de Montessus (1739-1800).
- Marie-Henriette Lepeletier de Rosanbo est la fille de Louis VI Nicolas Le Peletier (1777-1856), 1er marquis de Rosanbo, pair de France, créateur du Rallye Bourgogne, le plus célèbre équipage de vènerie vers 1840/1850 (Cf. FOUDRAS). Il est membre du Jockey Club et meurt d’une chute de cheval lors d’une course sur l’hippodrome d’Autun.
Références
- Ou, par erreur, Mac-Mahon : « Il faut noter que l'usage ne mettait pas et ne doit pas mettre un trait d'union entre Mac et Mahon. L'erreur vient du maréchal lui-même, qui signa souvent en mettant un trait continu entre les deux mots. Le Journal officiel interpréta cette liaison des lettres comme un trait d'union et l'habitude s'est prise d'écrire Mac-Mahon dans tous les actes officiels de l'époque, mais elle est erronée. », Gabriel de Broglie, Mac Mahon, Paris, Perrin, 2000, p. 17.
- De 1700 à 1704, on peut lire la signature de Mac-Mahon en bas des actes de baptême, de mariage et de sépultures.
- « Familles admises » (consulté le ).
- W. Maigne, Abrégé méthodique de la science des armoiries : suivi d'un glossaire des attributs héraldiques, d'un traité élémentaire des ordres de chevalerie et de notions sur les classes nobles, les anoblissements, l'origine des noms de famille, les preuves de noblesse, les titres, les usurpations et la ..., Garnier, (lire en ligne)
- alexis.gaudry.pagesperso-orange.fr
- Base de données sigillographique du Musée Dobrée
- Source : Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) sur www.heraldica.org
- Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne), et ses Compléments sur www.euraldic.com
- Victor Bouton, Nouveau traité de blason ou science des armoiries mise à la portée des gens du monde et des artistes, Garnier, (lire en ligne)
- www.heraldique-europeenne.org
- www.armorial-general.org
- www.luz-herald.net
- s:Henri Gourdon de Genouillac
- Recueil d'armoiries des maisons nobles de France, E. Dentu, (lire en ligne)
- André Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, vol. 23, Bureau de la publication, (lire en ligne)
- www.heraldica.org
- André François Joseph Borel d'Hauterive, Georges, comte de Morant, Albert, vicomte Révérend et Howard Horace, comte d'Angerville, Annuaire de la noblesse de France et d'Europe, vol. 89, (lire en ligne)
- (en) « Diane de MacMahon » sur thepeerage.com, .
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