Fanjeaux
Fanjeaux [fɑ̃ʒo] (occitan : Fanjaus ) est une commune française située dans le nord-ouest du département de l'Aude, en région Occitanie. Cité médiévale, site pôle du Pays cathare.
Fanjeaux | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Carcassonne |
Intercommunalité | Communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère |
Maire Mandat |
Aurélien Passemar 2020-2026 |
Code postal | 11270 |
Code commune | 11136 |
Démographie | |
Gentilé | Fanjuvéen, Fanjuvéenne |
Population municipale |
849 hab. (2019 ) |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 11′ 16″ nord, 2° 02′ 04″ est |
Altitude | Min. 155 m Max. 395 m |
Superficie | 25,49 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de la Piège au Razès |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.fanjeaux.com |
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de la Preuille, le ruisseau de la Bouissonnade, le ruisseau de la Font Saint-Martin, le ruisseau de la Force, le ruisseau de Rivals et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « piège et collines du Lauragais ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Fanjeaux est une commune rurale qui compte 849 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 2 000 habitants en 1793. Ses habitants sont appelés les Fanjuvéens ou Fanjuvéennes.
Attention de ne pas confondre le village de Fanjeaux avec le château de Fanjeaux à Largentière (Ardèche), dont on retrouve aussi des traces dans l'histoire albigeoise.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Fanjeaux, classé en 19081908, et la croix, inscrite en 1948.
Géographie
Localisation
Fanjeaux est un village situé sur un promontoire rocheux à 360 m d’altitude, à 25 km de Carcassonne sur l'ancienne route nationale 119 entre Montréal et Mirepoix. La ville marque la limite sud-est du Lauragais. Elle constitue également la limite orientale de la Piège, et se trouve aussi à l'ouest du Razès.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Fanjeaux se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
Hydrographie
La commune est pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3], et pour partie dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par le ruisseau de la Preuille, le ruisseau de la Bouissonnade, le ruisseau de la Font Saint-Martin, le ruisseau de la Force, le ruisseau de Rivals, le ruisseau de Baïssel, le ruisseau de Blanchard, le ruisseau de Gatagé, le ruisseau de la Ramounette, le ruisseau de Martinis, le ruisseau d'Embarre, le ruisseau d'en Fournès, le ruisseau de Rieutort, le ruisseau des Paissieux, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le ruisseau de la Preuille, d'une longueur totale de 16,2 km, prend sa source dans la commune de La Cassaigne et s'écoule vers l'est puis se réoriente vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le canal du Midi à Bram, après avoir traversé 5 communes[6].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bram », sur la commune de Bram, mise en service en 1970[12] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 679 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 26 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[16], à 14,1 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[18].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : le « piège et collines du Lauragais »[20], d'une superficie de 31 216 ha, ayant une position de transition entre la Montagne noire et les premiers contreforts pyrénéens et on y voir donc régulièrement des espèces à grand domaine vital soit en chasse, soit à la recherche soit de sites de nidification : le Vautour fauve, l'Aigle royal, le Faucon pèlerin sont ainsi plus ou moins régulièrement observés sur le territoire concerné[21].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[22] :
- la « bordure orientale de la Piège » (11 102 ha), couvrant 22 communes du département[23] ;
- les « collines de la Piège » (27 918 ha), couvrant 40 communes dont 38 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[24].
Urbanisme
Typologie
Fanjeaux est une commune rurale[Note 6],[25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,2 %), zones agricoles hétérogènes (26,8 %), cultures permanentes (6,9 %), forêts (3,7 %), zones urbanisées (1,4 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Le nom de Fanjeaux est attesté sous la forme Fano Jovis en 1154, du latin Fanum Jovis, « le temple de Jupiter ».
Histoire
Au IIe siècle, un oppidum fortifiait la colline où se trouve Fanjeaux. Un culte païen se célébrait à l'endroit d'une résurgence dédiée à Jupiter, d'où le nom latin de la localité : Fanum Jovis.
En 1193, l'évêque cathare Guilhabert de Castres s'établit à Fanjeaux. Quelques années plus tard, Diègue d'Osma, assisté de son chanoine Dominique de Guzmán, mène l'affrontement à partir d'arguments d'Écritures que l'Église catholique romaine a lancé contre les Cathares. En 1207, Fanjeaux (ou la ville voisine de Montréal) abrite un débat, dit « de la légende dorée », entre cisterciens et Cathares. Ne parvenant pas à se départager, les adversaires, Catholiques romains d'un côté, Cathares de l'autre, décident d'avoir recours à l'arbitrage de Dieu et allument un grand feu où sont jetés toutes les thèses et les écrits des deux parties en présence. L'histoire de la scène, d'origine catholique et écrite quelques années plus tard, rapporte la destruction de tous les écrits Cathares, tandis que le mémoire de Dominique de Guzman fuse par trois fois du feu, brûlant une poutre que l'on peut voir aujourd'hui dans la chapelle de Fanjeaux. Ce texte, dont les historiens doutent de la véracité en raison de son parti pris historique, sera utilisé par la suite pour étayer la canonisation de Dominique de Guzman.
Le même Dominique s'installe à Fanjeaux en 1207 au décès de son évêque, Diègue d'Osma, et fonde à proximité une maison de religieuses, plus tard affiliées à l'ordre des prêcheurs ou dominicains qu'il fondera plus tard à Toulouse en 1215.
Entre 1209 et 1214, Fanjeaux est le quartier général de Simon de Montfort. Le concile de Latran en 1215 fait de Simon de Montfort le comte de Toulouse.
La ville est détruite lors de la chevauchée du Prince noir en 1355. Elle sera reconstruite puis prospéra grâce au pastel.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Fanjeaux est membre de la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère[28], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bram. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[29].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[28].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Piège au Razès pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[28], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[30].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].
En 2019, la commune comptait 849 habitants[Note 7], en augmentation de 7,47 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Fut une cité médiévale de 3 000 habitants[37].
Enseignement
La commune comprend une école maternelle et primaire publique et une école primaire privée.
Rendez-vous de la recherche historique
À Fanjeaux se tiennent tous les mois de juillet depuis 1965 des colloques sur l'histoire religieuse du Midi médiéval. Ces colloques sont publiés aux éditions Privat dans la collection des Cahiers de Fanjeaux. Consacré au thème Culture religieuse méridionale : les manuscrits et leur contexte artistique, le 51e volume des Cahiers de Fanjeaux doit paraître en .
Voir aussi le Centre Henri-et-André-Charlier
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 296 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 671 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 560 €[I 4] (19 240 € dans le département[I 5]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6,6 % | 8,8 % | 14,1 % |
Département[I 7] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 476 personnes, parmi lesquelles on compte 64 % d'actifs (49,8 % ayant un emploi et 14,1 % de chômeurs) et 36 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 212 emplois en 2018, contre 280 en 2013 et 191 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 244, soit un indicateur de concentration d'emploi de 86,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,6 %[I 10].
Sur ces 244 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 96 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3 % les transports en commun, 7,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
69 établissements[Note 10] sont implantés à Fanjeaux au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 69 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 11 | 15,9 % | (8,8 %) |
Construction | 11 | 15,9 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 18 | 26,1 % | (32,3 %) |
Information et communication | 3 | 4,3 % | (1,6 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,4 % | (2,7 %) |
Activités immobilières | 4 | 5,8 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 11,6 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 7 | 10,1 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 6 | 8,7 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,1 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 69 entreprises implantées à Fanjeaux), contre 32,3 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :
- Viola Michel Batiment, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (151 k€)
- Sp2I, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements divers pour le commerce et les services (68 k€)
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Razès »[39]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[40].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 43 | 27 | 29 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 2 166 | 2184 | 2725 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 43 lors du recensement agricole[Note 13] de 1988 à 27 en 2000 puis à 29 en 2010[40], soit une baisse de 33 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[42]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 166 ha en 1988 à 2 725 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 50 à 94 ha[40].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le cloître des dominicains, avec vestiges des XIVe et XVe siècles. Cet édifice, fondé au XIVe, n'a aucun lien direct avec saint Dominique.
- Le couvent Saint-Dominique du Cammazou : le , près de cinquante sœurs, menées par Mère Anne-Marie Simoulin ( - ), quittèrent l'Ordre dominicain et s'installèrent à Fanjeaux afin de créer la congrégation traditionaliste des Dominicaines enseignantes du Saint Nom de Jésus.
- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption[43] est érigée sur l'ancien temple de Jupiter en 1278. Son clocher abrite un carillon manuel de 10 cloches. Le clocher a été classé au titre des monuments historiques en 1908[44]. L'église a été classé au titre des monuments historiques en 1921[44].
- Chapelle de l'hôpital de Fanjeaux.
- Chapelle du couvent des Frères Prêcheurs de Fanjeaux.
- Église Notre-Dame-du-Rosaire du monastère des Dominicaines de Prouilhe.
- Les halles.
- La maison Saint-Dominique (Ostau de Sant Domenge en occitan).
- Le monastère de Prouilhe, à 1 km, bâti sur l'emplacement du premier monastère de religieuses fondé par Dominique, en 1206.
- Le Seignadou (Lo Senhador en occitan) propose un magnifique panorama sur la plaine de Lauragais.
- La croix de Fanjeaux.
- Église Notre-Dame-du-Rosaire du monastère des Dominicaines de Prouilhe.
- L'église Notre-Dame.
- L'intérieur.
- Charpente des Halles.
Personnalités liées à la commune
- Dominique de Guzmán dit Saint Dominique (1170-1221), fondateur de l'ordre des Dominicains.
- Guilhabert de Castres, évêque Cathare en 1226.
- Pierre Roger de Cabaret, chevalier occitan au XIIIe siècle.
- Hugues Destrem (1754-1804), homme politique, maire de Fanjeaux, député de l'Aude.
- Pierre Aulard (1763-1815), général des armées de la République et de l'Empire, né à Fanjeaux, mort au combat à Waterloo le .
- Jean-Pierre Lieussou (1815-1858), ingénieur hydrographe français. Natif de Fanjeaux, il repose au cimetière du Père Lachaise.
- Jean-Louis Borel (1819-1884), général, ministre de la défense, natif de Fanjeaux.
- Pierre Cabanne (1921-2007), critique d'art, journaliste et écrivain français. Il repose au cimetière de Fanjeaux.
Héraldique
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Son blasonnement est : De gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or (croix occitane), au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- le site de la commune de Fanjeaux
- Fanjeaux sur le site de l'Institut géographique national
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Fanjeaux » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Fanjeaux » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Aude » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Fanjeaux » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Fanjeaux » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Fanjeaux » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le )
- « Fiche communale de Fanjeaux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le ruisseau de la Preuille »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Bram - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Fanjeaux et Bram », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Bram - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Fanjeaux et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Fanjeaux », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112010 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Fanjeaux », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « bordure orientale de la Piège » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « collines de la Piège » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Fanjeaux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aude (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
- « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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