Feillens
Feillens (prononciation : fɛ.jɑ̃) est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune est située dans l'aire urbaine de Mâcon.
Feillens | |||||
Mairie de la commune. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Bourg-en-Bresse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bresse et Saône | ||||
Maire Mandat |
Guy Billoudet 2020-2026 |
||||
Code postal | 01570 | ||||
Code commune | 01159 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Feillendis, Feillendies | ||||
Population municipale |
3 365 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 226 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 20′ 10″ nord, 4° 53′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 169 m Max. 207 m |
||||
Superficie | 14,91 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Replonges | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
Liens | |||||
Site web | feillens.fr | ||||
Ses habitants s'appellent les Feillendis et les Feillendies.
Géographie
Localisation
Feillens fait partie de la Bresse, dans le Val de Saône. Elle se situe à 10 km au nord-est de Mâcon et à proximité immédiate de la sortie 2 de l'autoroute A40. Le territoire communal borde la rive gauche de la Saône, il appartient à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse et au canton de Replonges.
La population est principalement concentrée en un seul lieu avec des hameaux proches les uns des autres. Les plus importants sont le Dégottet, les Beys, Brux, Limerol, Passant, Ternant, Montagnat, le Poux, la Chapelle, les Massets et Montgrimoux.
Communes limitrophes
Vésines | Manziat | |||
Sancé (Saône-et-Loire) | N | Bâgé-Dommartin | ||
O Feillens E | ||||
S | ||||
Mâcon (Saône-et-Loire) | Replonges |
Points extrêmes
- Nord : Le Bois des Gours, 46° 21′ 37″ N, 4° 52′ 20″ E
- Est : L'Étang Besson, 46° 20′ 00″ N, 4° 55′ 18″ E
- Sud : Les Sablons, 46° 19′ 06″ N, 4° 54′ 17″ E
- Ouest : Les Baisses, 46° 19′ 35″ N, 4° 51′ 06″ E
Hydrographie
De nombreux cours d'eau traversent le territoire communal dont le plus connu est la Saône. Cette rivière borde l'ouest de la commune et forme sa frontière avec Sancé, commune de la région Bourgogne-Franche-Comté. Un de ses affluents est la Loëze qui traverse le nord de la commune et termine son cours à Feillens.
D'autres cours d'eau moins importants passent à Feillens dont la Grande Loëze qui traverse le sud de la commune et une partie fait la frontière avec Replonges. Le ruisseau de Ternant prend sa source à Bâgé-la-Ville puis rejoint la commune en longeant la route D 68B jusqu'à l'A40 où elle rejoint la Grande Loëze.
Le Virolet est le ruisseau qui naît au confluent entre la Grande Loëze et le ruisseau de Ternant. Il se jette dans la Saône tout comme le bief de Saint-Maurice qui est un ruisseau court d'un kilomètre prenant sa source dans la commune mais qui se termine à Replonges.
Près du hameau des Beys, on trouve le lac de Feillens, un vaste plan d'eau récent causé par l'extraction de grandes quantités de terre durant les travaux d'aménagement de l'A40 à la fin des années 1970[1].
Climat
Le climat y est de type tempéré, à tendance continentale. Feillens a les relevés de Mâcon qui est dû à sa proximité (5 km à vol d'oiseau), voici les valeurs climatiques de 1981 à 2010 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0 | 1 | 3,5 | 6 | 10 | 13,5 | 15,5 | 15 | 11,5 | 8 | 3,5 | 1 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 2 | 4,5 | 8 | 11 | 15 | 19 | 21 | 20,5 | 17 | 12 | 7 | 3,5 | 12 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,5 | 8 | 12 | 16 | 20 | 24 | 27 | 26 | 22 | 16,5 | 10 | 6 | 16 |
Précipitations (mm) | 59 | 53 | 49 | 75 | 88 | 75,5 | 71 | 72 | 79,5 | 85,5 | 84 | 70 | 861,5 |
Voies de communication et transports
Routes
L'autoroute A40 (Mâcon - Genève), portion de la Route Centre-Europe Atlantique Bordeaux/Nantes - Annemasse, traverse le sud-ouest de la commune et est la seule autoroute. On trouve près de la zone d'activités la gare de péage de Feillens qui permet de rejoindre l'autoroute en direction de Mâcon et Paris ainsi qu'en direction de Bourg-en-Bresse et Genève.
La route départementale 933 traverse Feillens du nord au sud, elle est l'artère principale de la commune. Elle commence au sud vers la zone d'activités de Feillens Sud et vient de Replonges et Pont-de-Veyle et finit au sud vers Passant avant de partir vers Manziat et Pont-de-Vaux. Au niveau départemental, cette route relie Sermoyer au nord à Massieux au sud. Avant 1972, cette voie faisait partie de la route nationale 433 qui reliait Saint-Germain-du-Plain à Lyon mais cette dernière a été déclassée en trois voies en fonction des trois départements qu'elle traversait.
Seconde voie importante traversant le bourg, la route départementale 68 arrive à Montagnat après avoir débuté à Bâgé-le-Châtel. Elle continue sa route au centre avant de partir au nord-est pour finir dans la commune voisine de Vésines.
La route départementale 68B fait une liaison entre la D 933 et la D 68. Elle part de la zone d'activités de Feillens Sud pour terminer sa route à Ternant.
Voies ferroviaires
La ligne de Trévoux à Saint-Trivier-de-Courtes, gérée par la Compagnie des Tramways de l'Ain[3] passait dans le centre de la commune. Les trains s'arrêtaient à la gare du village située près de l'intersection entre la D 933 et la D 68. La gare fut desservie de 1897 jusqu'en 1936, date à laquelle la ligne fut fermée[3].
Aujourd'hui, aucune voie ferrée ne traverse la commune mais quelques-unes sont situées à proximité.
- La ligne de Mâcon à Ambérieu, desservie par les TER de la région Rhône-Alpes[4], passe à quelques kilomètres au sud de la commune. Les trains grandes lignes et les TGV parcourant cette ligne ne marquent pas d'arrêt.
- La ligne traditionnelle Paris - Marseille via Dijon passe à Mâcon. La gare de Mâcon-Ville est desservie par des TER Dijon - Mâcon - Lyon et quelques TGV reliant le nord-est de la France à la Méditerranée.
- La ligne à grande vitesse Paris - Lyon - Marseille traverse la Saône au sud de Mâcon, et comporte un raccordement vers la ligne Mâcon - Bourg. La gare de Mâcon-Loché-TGV, au sud-ouest de Mâcon, est desservie par quelques TGV Paris - Marseille et Paris - Genève.
Transport fluvial
À quelques kilomètres de Feillens, la Saône, qui marque la frontière ouest du département de l'Ain, est navigable à grand gabarit européen depuis Verdun-sur-le-Doubs jusqu'à Lyon. Elle constitue un axe de transport fluvial important entre l'est et la Méditerranée. Mâcon possède un port fluvial et la Saône est aussi appréciée pour le tourisme fluvial.
Transport aérien
- La chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire gère un petit aéroport à Charnay, au sud-ouest de Mâcon.
- Les habitants de la commune doivent se rendre à l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry distant de 80 kilomètres ou bien à l'aéroport de Genève distant de 140 kilomètres pour effectuer des vols vers l'international.
Transports en commun
La commune est reliée au réseau départemental des bus car.ain.fr[5]. La ligne 155 (Sens Pont-de-Vaux - Mâcon et sens Mâcon - Pont-de-Vaux) est la seule ligne qui passe par la commune. Elle dessert quatre arrêts : Croix blanche, Salle notre maison, Ternant la Croix, Montagnat la Croix. Du lundi au vendredi (sauf les jours fériés), une navette de la ligne 115 circule entre la commune et Mâcon dont le terminus est l'arrêt Salle notre maison.
Urbanisme
Typologie
Feillens est une commune rurale[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Feillens, une unité urbaine monocommunale[9] de 3 291 habitants en 2017, constituant une ville isolée[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,2 %), prairies (31,2 %), zones urbanisées (18,4 %), forêts (6,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), eaux continentales[Note 3] (3,6 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Origine du nom
Feillens serait d'origine burgonde du fait que ce toponyme dériverait du primitif Filingo, signifiant chez les Filingi[15]. Il est dérivé du nom propre Filo qui est la forme affective de Filibertus et Feletheus formés par le radical filo qui veut dire en français beaucoup.
Anciens noms
La première référence à la commune se trouve sous le nom de Felins dans le cartulaire de Saint-Vincent-de-Mâcon en 996[16]. Deux siècles plus tard en 1206, Felinz est évoqué comme étant le nom de la paroisse selon les titres de Laumusse.
En 1343, le documentaire linguistique de l'Ain cite Felienz et les archives de la Côte-d'Or font de même avec Fellienz en 1378. À la fin du siècle, en 1399, le nom du village est Fellens selon la même source.
Les archives de l'Ain mentionnent Felliens en 1402 et le cartulaire de Bourg utilise Feliens pour nommer la commune en 1412. Ensuite, les archives départementales parlent de Felenis en 1439, celles de la Côte-d'Or évoquent Feillienz en 1475. Enfin, le nom actuel de Feillens apparaît pour la première fois en 1497 dans le terrier des Chabeu.
Histoire
- Village mentionné dès le Xe siècle, présence d'un prieuré dès le XIIe siècle.
- En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le traité de Lyon, Feillens appartient à la France avec l'acquisition de celle-ci de la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex. Elle est par la suite intégrée à la province bourguignonne.
- Entre 1790 et 1795, le village dépendait du district de Pont-de-Vaux du fait de son intégration dans le canton de Bâgé-le-Châtel.
- La Saône fait souvent l'objet de crues qui inondent régulièrement les prairies du val de Saône. Deux d'entre elles furent particulièrement marquantes : celle de 1840 qui fut la plus importante jamais connue et celle de 1955.
- Pendant la Seconde Guerre mondiale, le SOE disposait du terrain d'atterrissage et de pick-up appelé « Marguerite » à Feillens.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Durant l'Ancien Régime, la commune était une communauté du mandement de Bâgé et du bailliage, de l'élection et de la subdélégation de Bourg.
Lors de la création des départements par la Révolution française, elle est intégrée au département de l'Ain et au district de Pont-de-Vaux. En 1800, après la suppression des districts, elle intègre l'arrondissement de Bourg-en-Bresse et reste dans le canton de Bâgé-le-Châtel.
Depuis au moins 1988, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Ain pour l'élection des députés[17].
En mars 2015, à l'occasion des élections départementales, le décret du 13 février 2014[18] portant sur le redécoupage cantonal des cantons de l'Ain entre en vigueur. Ainsi, la commune ainsi que toutes celles du canton, excepté Saint-Laurent-sur-Saône, sont intégrées au nouveau canton de Replonges.
Administration municipale
Vingt-trois conseillers municipaux forment le conseil de la commune dont le maire et ses six adjoints[19]. Dix-sept commissions de travail ont été créées :
- Bâtiments ;
- Urbanisme / Assainissement ;
- Voirie / services techniques/ espaces verts ;
- Finances / budget ;
- Culture / sports / loisirs ;
- Vie scolaire / périscolaire / jeunesse ;
- Agricoles et environnement ;
- Information / communication / multimédia ;
- Aménagement du territoire (PLU – PERI) ;
- Commission d’appels d’offres ;
- Syndicat des eaux Saône-Veyle ;
- Syndicat intercommunal d’électricité de l’Ain ;
- Syndicat intercommunal d’endiguement ;
- Comité de jumelage ;
- Office du tourisme ;
- Correspondant défense ;
- CCAS.
Liste des maires
Intercommunalité
Jusqu'au , Feillens appartenait à la communauté de communes du pays de Bâgé, intercommunalité créée le à la suite de la dissolution du SIVOM du canton de Bâgé créé en 1972[21]. Ce jour de 1998 vit aussi la disparition de Saint-Laurent-sur-Saône qui rejoint alors la communauté d'agglomération du Mâconnais - Val-de-Saône. Depuis le , la commune est intégrée à la nouvelle communauté de communes du pays de Bâgé et de Pont-de-Vaux. Cette dernière regroupe les communes de l'ancienne intercommunalité à celles du canton de Pont-de-Vaux. La structure devient communauté de communes Bresse et Saône le de la même année[22].
Une autre structure regroupe l'intercommunalité à d'autres de la région. Le syndicat mixte Bresse Val de Saône, créé en 1995, regroupe 40 communes[23],[24]. Son but est de négocier les procédures que proposent l'Union européenne, l'État ou la région Auvergne-Rhône-Alpes qui pourraient développer un territoire plus vaste que la simple communauté de communes.
Enfin, comme la totalité des communes du département de l'Ain, le village appartient au syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain, organisation fondée le [25]. Le syndicat est compétent dans la gestion des réseaux d'électrification, de gaz, de l'éclairage public, de la communication électronique[26]. En plus de ces compétences, la structure accompagne les communes pour qu'elles puissent maîtriser leur consommation d'énergie, gère un système d'information géographique et a mis en place dans le département, par l'intermédiaire de sa régie Réso-Liain, un réseau de fibre optique pour avoir accès à Internet à très haut débit
Jumelages
La communauté de communes du pays de Bâgé dont la commune faisait partie jusqu'à sa dissolution est jumelée avec la commune de Bad Waldsee localisée au sud de la Bavière en Allemagne depuis le [27]. Ce jumelage est né d'un échange franco-allemand débuté en 1977 grâce à Roger Poulnard, fondateur du lycée de Bâgé-la-Ville, et à MM. Subreville et Batho, professeurs d'allemand du collège[28]. Ces derniers ont fait une demande de contact avec un établissement de l'Allemagne auprès du ministère de l'Éducation nationale qui leur ont répondu favorablement en leur proposant la Realschule de Bad Waldsee. Une dizaine de mois après avoir reçu cette réponse, Herr Schültz, professeur de français à la Realschule arrive en France avec 15 collégiens[28],[29]. Ce n'est qu'une quinzaine d'années plus tard que l'échange scolaire devient un jumelage intercommunal. Depuis, un voyage est organisé chaque année et les élèves choisissant d'étudier l'allemand ont un correspondant.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 3 365 habitants[Note 4], en augmentation de 5,62 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Il existe trois établissements scolaires à Feillens dont un collège. L'école publique de Feillens située derrière la mairie regroupe des élèves de la toute petite section au CM2 répartis dans sept classes. Elle a été inaugurée en 2000[34] et la cour de récréation sépare les bâtiments des classes de maternelle et de primaire.
L'école privée catholique dite de Limerol située le long de la rue de l’École privée accueille environ 300 élèves répartis dans douze classes[35].
Le collège privé catholique Saint-Charles localisé près de la rue de l'Église forme avec l'école de Limerol l'OGEC Saint-Rambert. À l'origine le collège était une fondation privée dirigée par les sœurs de Saint-Charles de Lyon qui se destinait à l'éducation des filles et à la visite des malades. Une pharmacie fut établie en 1807. Cet établissement accueille 400 collégiens[36] de la 6e à la 3e.
- École publique.
- École privée de Limerol.
- Collège Saint-Charles.
Le collège de secteur des élèves de la commune est le collège Roger-Poulnard situé à Bâgé-la-Ville. Après la fin de leur classe de 3e, ils sont dirigés vers le lycée René-Cassin de Mâcon.
Clubs sportifs
De nombreux clubs sportifs permettent aux Feillendits de pratiquer une activité sportive[37].
Les sports collectifs sont représentés avec par exemple l'Union sportive de Feillens, un club de football évoluant au niveau régionale 2 de la ligue Rhône-Alpes. Pour les catégories U15, U17 et U19, les jeunes jouent avec l'Essor Bresse Saône qui regroupe l'US Feillens avec les clubs de l'US Replonges, le FC Manziat et l'AS Bâgé qui sont tous issus du Pays de Bâgé. Il existe aussi un club de basket, le Basket club de Feillens. Pour pratiquer une activité physique pour le loisir, le Sport Détente Feillens propose plusieurs sports collectifs à pratiquer chaque lundi.
Au niveau individuel, les sports de raquette sont représentés avec le Tennis club de Feillens et le Club de tennis de table de Feillens.
On trouve aussi deux associations de sports de boules que sont l'Union bouliste de Feillens et le Quillon de Feillens ainsi que deux de danse : Les locustelles et Dynamic'Danse qui propose du modern'jazz.
Pour les passionnés de deux-roues, le Vélo Loisirs de Feillens et le Moto-club de Feillens permettent la pratique du vélo pour l'un et de la motocross pour l'autre.
Enfin, on peut citer d'autres clubs comme le Judo Club Feillens Val de Saône, la Gym Volontaire Dame ainsi que les Écuries des Sablons.
Infrastructures sportives
- Le gymnase des Dîmes est un complexe sportif qui accueille notamment les rencontres de basketball.
- Un autre gymnase, près de l'école privée, possède deux courts de tennis couverts, une salle pour le judo et une pour le tennis de table.
- Le stade des Dîmes situé près du gymnase du même nom regroupe deux terrains de football.
- Deux courts de tennis longent le terrain honneur de football.
- Au lieu-dit les Chatrées en bordure de Saône se trouve le terrain de motocross.
- Aux Sablons, près du hameau de Montagnat, on trouve le centre équestre des écuries des Sablons.
Médias
- Le journal Le Progrès propose une édition locale aux communes de l'Ain. Il paraît du lundi au dimanche et traite des faits divers, des évènements sportifs et culturels au niveau local, national, et international.
- Le journal Voix de l'Ain est un hebdomadaire publié les vendredis qui propose des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain.
- La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région.
Numérique
Depuis 2014[38], la commune dispose du très haut débit avec la fibre optique grâce au réseau public de fibre optique LIAin régi par le syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain.
Environnement
La commune a obtenu sa première fleur au concours des villes et villages fleuris en 2015[39],[40].
Économie
Au sud de la commune, près de la sortie d'autoroute, on trouve la zone d'activités de Feillens Sud. Cette zone regroupe des entreprises de l'automobile, de la vente de tubes en plastique ainsi qu'une entreprise proposant des produits de la gamme traiteurs et sandwich. La zone est aussi le lieu qui accueille une centrale d'enrobage dont la construction fut l'objet de fortes oppositions[41].
Outre cette zone d'activités, le centre de Feillens comporte de nombreux services et commerces. Sur le territoire communal, principalement entre le bourg et la Saône, de nombreux terrains sont utilisés pour la culture de légumes qui est facilitée par le sol sableux dû à la rivière.
- Zone d'activités de Feillens Sud.
Culture et patrimoine
Croix de chemins
De nombreuses croix de chemins sont dispersées dans la commune. Parmi elles, la croix de chemin de Feillens fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1927[42].
- Croix de chemin de Feillens.
- Croix des Beys.
- Croix de Brux.
- Croix du Dégottet
- Croix des Fromentaux.
- Croix de Limerol.
- Croix de Montagnat.
- Croix de Montgrimoux.
- Croix du Poux.
- Croix de Ternant.
Monuments aux morts
Trois monuments aux morts sont localisés dans Feillens[43]. Le plus ancien est le monument commémoratif de la guerre de 1870. Inauguré le , il a été déplacé à son emplacement actuel, c'est-à-dire derrière l'église vers 1947.
Près de ce mémorial se trouve le monument commémoratif de la guerre de 1914-1918 qui est installé sur l'aile droite de l'église. En plus des 87 noms des soldats morts durant cette guerre, le nom de trois soldats tués durant la Seconde Guerre mondiale et d'un soldat mort durant la guerre d'Algérie ont été ajoutés.
En 2007 a été érigé le mémorial de la paix. Appelant à la mémoire des combattants, des prisonniers, des résistants et des déportés de Feillens qui ont participé aux différents conflits depuis 1870, le monument est installé au cimetière.
Sur la route de Vésines, on trouve une stèle commémorant les atterrissages clandestins sur le terrain Marguerite durant la Seconde Guerre mondiale[44].
- Monument commémoratif de la guerre de 1870.
- Monument commémoratif de la guerre de 1914-1918.
- Mémorial de la paix.
- Monument devant le Terrain Marguerite.
Autres monuments
- La chapelle de la Vierge, ou chapelle Notre-Dame-des-Vocations[45], est située au hameau de la Chapelle.
- L'église Saint-Rambert de style néo-roman et située en face de la mairie date de 1096. Elle a été plusieurs fois remise en état, démolie puis rénovée[1].
- La maison Daujat, parfois appelée la maison Catherin[1], accueille aujourd'hui la bibliothèque municipale.
- La salle Notre Maison est une salle des fêtes qui accueille des événements locaux avec une capacité d'environ deux cents personnes.
- La salle de l'Union musicale est aussi une salle des fêtes pouvant accueillir cent personnes environ.
- Ruines du château féodal.
- Le moulin de la Débonne est un moulin qui n'est plus fonctionnel mais qui a gardé son mécanisme[1].
- Chapelle de la Vierge.
- Église Saint-Rambert.
- Maison Daujat.
- Salle Notre Maison.
- Salle de l'Union musicale.
Patrimoine naturel
Les prairies inondables du val de Saône sont classées zone protégée depuis 1994[46].
Héraldique
Blasonnement : |
Gastronomie
Les spécialités culinaires sont celles de la région bressane, c'est-à-dire la volaille de Bresse, les gaudes, la galette bressane, les gaufres bressanes, la fondue bressane[48].
La commune se situe dans l'aire géographique de l'AOC Volailles de Bresse[49]. Elle a aussi l'autorisation de produire le vin IGP Coteaux de l'Ain (sous les trois couleurs, rouge, blanc et rosé)[50]. Il y avait auparavant la production de vin sur le territoire, il existait 90 ha de vignes en 1906[51].
Personnalités liées à la commune
- Emmanuel-Philibert de Pingon (1525-1582), noble du XVIe siècle, est le petit-fils par sa mère du seigneur de Feillens Jean de Chabeu.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Visite du village de Feillens, sur ecolepub.feillens.free.fr.
- Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1981-2010)
- Ligne Trévoux - Saint-Trivier-de-Courtes, sur tramdelain.fr.
- Dépliant PDF de la ligne Mâcon-Bourg-Ambérieu.
- Horaires ligne 155 sur car.ain.fr
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Unité urbaine 2020 de Feillens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs », sur henrysuter.ch
- Dictionnaire topographique de Philipon p. 171 sur archives-numerisees.ain.fr
- « Loi n° 86-1197 du 24 novembre 1986 relative à la délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur legifrance.gouv.fr,
- Manuel Valls, « Décret n° 2014-147 du 13 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de l'Ain », Légifrance, (lire en ligne)
- Composition du conseil municipal, sur feillens.fr.
- https://fr.geneawiki.com/index.php?title=01159_-_Feillens&mobileaction=toggle_view_desktop#Notables
- « Présentation de la structure », sur ccpaysdebage.fr
- Arnaud Cochet, « Recueil des actes administratifs n°01-2017-208 : Arrêté portant modification de la dénomination de la Communauté de Communes du Pays de Bâgé et de Pont-de-Vaux » [PDF], sur ain.gouv.fr, , p. 63-64
- « Le syndicat mixte Bresse – Val de Saône », sur bresse-valdesaone.fr
- « Le territoire et son périmètre », sur bresse-valdesaone.fr
- « Nos missions - Une collectivité territoriale qui regroupe les 410 communes de l'Ain », sur siea.fr
- « Nos domaines de compétence », sur siea.fr
- « Charte de jumelage : Canton de Bâgé-le-Châtel et Stadt Bad Waldsee », sur bage-la-ville.fr,
- « 1991-2016 - 25 ans de jumelage franco-allemand au Pays de Bâgé : D'un échange scolaire... à un jumelage entre les municipalités du Pays de Bâgé », Bulletin d'informations municipales, no 18, , p. 14 (lire en ligne, consulté le )
- « Jumelage avec la Realschule de Bad Waldsee », sur bage-la-ville.fr
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Présentation de l'école publique, sur ecolepub.feillens.free.fr.
- Équipe éducative de l'école de Limerol.
- Plaquette 2015-2016 du collège Saint-Charles.
- « Guide Culture, Sports et Loisirs 2015 », sur ccpaysdebage.fr
- Feillens : le très haut débit arrive sur la commune sur lejsl.com.
- « Les villes et villages fleuris - Site officiel des Villes et Villages Fleuris, label de qualité de vie », sur www.cnvvf.fr (consulté le ).
- Fleurissement : cinq communes de l'Ain décrochent une 1re fleur, sur voixdelain.fr.
- Collectif riverains 01 - Non à la centrale à enrobage à chaud – ZA Replonges / Feillens
- Notice no PA00116391, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Histoire des monuments aux morts de Feillens », Bulletin municipal 2005, p.14-15.
- Le terrain d'atterrissage clandestin Marguerite à Feillens.
- Chapelle Notre-Dame-des-Vocations, sur patrimoine-religieux.fr.
- « Zone de Protection des Prairies humides du Val de Saône : Arrêté préfectoral du 25 février 1994 », Préfecture de l'Ain
- Armes de Feillens, sur labanquedublason2.com
- Bourg-en-Bresse, ville départ, sur letour.fr.
- Aire géographique de l'AOC Volaille de Bresse., sur inao.gouv.fr.
- « Feillens, commune viticole », sur vin-vigne.com (consulté le ).
- Apprendre et découvrir > Fa - Fer, sur archives.ain.fr
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de Feillens
- Portail des communes de France
- Portail de la Bresse
- Portail de l’Ain