Fleury-Mérogis

Fleury-Mérogis (prononcé [flœʁi meʁɔʒis] ) est une commune française située à vingt-six kilomètres au sud de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France. Elle est notamment connue pour sa maison d'arrêt, qui est l'une des plus grandes prisons d'Europe.

Pour les articles homonymes, voir Fleury.

Fleury-Mérogis

L’hôtel de ville.

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Évry
Intercommunalité Cœur d'Essonne Agglomération
Maire
Mandat
Olivier Corzani
2020-2026
Code postal 91700
Code commune 91235
Démographie
Gentilé Floriacumois
Population
municipale
13 641 hab. (2019 )
Densité 2 095 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 37′ 48″ nord, 2° 21′ 39″ est
Altitude Min. 76 m
Max. 101 m
Superficie 6,51 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Ris-Orangis
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Fleury-Mérogis
Géolocalisation sur la carte : France
Fleury-Mérogis
Géolocalisation sur la carte : Essonne
Fleury-Mérogis
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Fleury-Mérogis
Liens
Site web http://fleurymerogis.fr/

    Ses habitants sont appelés les Floriacumois[1].

    Géographie

    Situation

    Occupation des sols.
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 35,3 % 225,42
    Espace urbain non construit 11,7 % 74,73
    Espace rural 52,9 % 337,70
    Source : Iaurif-MOS 2008[2]

    Fleury-Mérogis est située à vingt-six kilomètres au sud de Paris-Notre-Dame[3], point zéro des routes de France, six kilomètres au sud-ouest d'Évry[4], sept kilomètres à l'est de Montlhéry[5], neuf kilomètres à l'ouest de Corbeil-Essonnes[6], neuf kilomètres au nord-est d'Arpajon[7], treize kilomètres au sud-est de Palaiseau[8], seize kilomètres au nord de La Ferté-Alais[9], vingt-six kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[10], vingt-six kilomètres au nord-est d'Étampes[11], vingt-huit kilomètres au nord-est de Dourdan[12].

    Relief et géologie

    Le point le plus bas de la commune est situé à soixante-seize mètres d'altitude et le point culminant à cent un mètres[13].

    Communes limitrophes

    Climat

    Fleury-Mérogis, située en Île-de-France, bénéficie d'un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, en étant régulièrement arrosée sur l'ensemble de l'année. En moyenne brute annuelle, la température s'établit à 10,8 °C, avec une moyenne maximale de 15,2 °C et une moyenne minimale à 6,4 °C. Les températures moyennes mensuelles extrêmes relevées sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrés s'établissent à 38,2 °C le et −19,6 °C le . Du fait de la moindre densité urbaine entre Paris et sa banlieue, une différence négative de un à deux degrés Celsius se fait sentir, surtout en début de journée. L'ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec un total de 1 798 heures par an, une moyenne haute à deux cent quarante heures en juillet et basse à cinquante trois heures en décembre. Les précipitations sont également réparties sur l'année, avec un total annuel de 598,3 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.


    Données climatiques à Fleury-Mérogis.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
    Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[14],[15].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    Quartier des Aunettes, reconstruit et réhabilité en 2013-2016.

    À l'ouest de la ville, dans le quartier des Aunettes, un écoquartier, les Joncs-Marins, est construit à partir de 2013[16] avec seize lots devant totaliser onze cents logements familiaux (labellisés « effinergie + »[Quoi ?]), sociaux, résidence pour personnes âgées à mobilité réduite, centre commercial. Les petits immeubles, en majorité de cinq étages, sont quadrillés de rues ombragées d'arbres avec des allées de verdure et des pelouses. S'étendant sur 17 hectares, il comprend aussi des parkings et des commerces de proximité. Des appartements sont accessibles à la propriété, les derniers étant livrés pour 2016. Le lot no 2 comprend dix-neuf maisons individuelles construites selon les normes écologiques[réf. nécessaire].

    Urbanisme

    Typologie

    Fleury-Mérogis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[20] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

    Toponymie

    Fluriacum en 1093[25], Floriacum, Floriacum Merogii, Fleury-Merongis, Flori[26] ou Flory au XIIIe siècle.

    De florus « être riche », -acum « fortification » et de l'anthroponyme Méraugis[27].

    La commune fut créée en 1789 avec son nom actuel[28].

    Histoire

    L'histoire de la ville commence en l'an 1093 : c'est à l'époque un domaine agricole appartenant à un seigneur du nom de Florus (d'où le nom de Floriacum = de Florus). L'endroit est la possession du seigneur Robertus de Floriacus en 1140, puis de Guillaume de Mérogis[29], et ainsi le village se nomme Flory-Mérogis au début du XIVe siècle. Il est construit autour de sa petite église et du château fort médiéval détruit en 1722. Guillaume Joly de Fleury (1675-1756), propriétaire des terres, fait construire un nouveau château dans les années 1720. La vocation agricole de Fleury-Mérogis se perpétue jusqu'au début des années 1960. En parallèle, on sait aussi qu'au XIXe siècle, la commune comptait aussi une carrière de pierres meulières, destinées à la ville de Paris, dont le lieu-dit du "Bois des trous" tire son nom[30]. Fleury-Mérogis comptait 261 habitants en 1946 et 361 en 1962.

    Depuis 1968, la ville accueille sur son territoire la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, le plus grand centre pénitentiaire d'Europe[31].

    La population de la commune explose à partir des années 1970[28], intégrant des travailleurs immigrés et des populations issues de l'exode rural par vagues successives. Cette période marquée par la politique de regroupement familial est gérée par une municipalité communiste (jusqu'en 2009) qui doit faire construire des infrastructures ex nihilo. Les habitants sont au nombre de 4 953 en 1990[29], de 7 419 en 1982 et de 9 219 en 2013[32]. De grandes cités de logements sociaux sont construites rapidement dans les années 1970-1990. La politique de la ville évolue au début du XXIe siècle avec la destruction de tours et la réhabilitation de certains quartiers. Il est à noter que 37 % de la surface de la commune sont constitués d'espaces verts ou boisés[29].

    Une nuit d'émeute a éclaté en juin 2016 dans la partie ouest de la ville[non pertinent].

    Politique et administration

    Position de Fleury-Mérogis en Essonne.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[33], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à l'Essonne et à son arrondissement d'Évry après un transfert administratif effectif le . Pour l'élection des députés, la commune est rattachée à la dixième circonscription de l'Essonne.

    La commune faisait partie depuis 1801 du canton de Longjumeau. Celui-ci est scindé en 1964 et la commune rattachée à celui de Juvisy-sur-Orge. Lors de la mise en place du département de l'Essonne, la commune intègre en 1967 le canton de Viry-Châtillon, puis, en 1975, celui de Morsang-sur-Orge. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Ris-Orangis.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté d'agglomération du Val d'Orge créée au .

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le projet de schéma régional de coopération intercommunale de février 2015 prévoyait la création, en Essonne, d’une agglomération de plus de 500 000 habitants regroupant 48 communes, allant de l’Arpajonnais au SAN de Sénart Ville Nouvelle en Seine-et-Marne. Après concertation, ce projet a été amendé et le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération du Val d'Orge et de la communauté de communes de l'Arpajonnais[34] »

    Cette fusion est intervenue le , créant la communauté d'agglomération Cœur d'Essonne Agglomération[35], dont la commune est désormais membre.

    Tendances et résultats politiques

    Élections présidentielles

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections législatives

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections européennes

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections régionales

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections cantonales puis départementales

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections municipales

    Résultats des deuxièmes tours

    Référendums

    Politique locale

    Le maire réélu au terme des élections municipales de 2014 dans l'Essonne, David Derrouet, annonce en juin 2017 sa démission pour des raisons personnelles[57]. Le conseil municipal élit en octobre 2017 son successeur, Aline Cabeza[58], malgré la contestation de certains élus[59]. Celle-ci annonce toutefois sa démission dès novembre 2018, au terme d'un conseil municipal où le quorum n'avait pas été réuni et où des élus avaient reprochés au maire le départ de médecins[60].

    Les élections municipales partielles organisées le voient la victoire de la liste « Fleury pleinement citoyenne » (SE) menée par Olivier Corzani (PCF) dès le premier tour[61] et celui-ci est élu maire le [62].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[63],[64]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1789 1806 Jean-François Billarant   Gardien du château
    1806 1813 Jean-Louis Pierre Defresne   Cultivateur
    1813 1843 Armand Guillaume Joly de Fleury   Conseiller d'État
    1843 1854 Gabriel Jean Joly de Fleury   Auditeur au Conseil d'État
    1854 1871 Jacques Louis-Napoléon Grandidier   Notaire
    1871 1871 Louis Victor Auberge   Agriculteur
    1871 1888 Ernest Grandidier   Auditeur au Conseil d'État
    Conservateur en chef au Musée du Louvre (1894 → 1912) .
    1888 1892 Émile Auberge    
    1892 1916 Edmond Bartissol[65] Républicains modérés
    puis Républicains progressistes
    Ingénieur
    Député des Pyrénées-Orientales (1889 → 1893 et 1902 → 1910)
    Député de l'Aude (1898 → 1898)
    1916 1923 Léon Blavet   Agriculteur
    1923 1926 Gustave Batiau   Courtier
    1926 1948 Pierre Louis Marcille   Agriculteur
    1948 1959 Edmond Blanchard   Horticulteur
    1959 1975 Auguste Gentelet PCF Économiste
    1975 septembre 1998[66] Roger Clavier[67] PCF Inspecteur des ventes
    Démissionnaire
    septembre 1998 décembre 2009[68] Michel Humbert PCF Ingénieur RATP
    Mandat écourté à la suite de la démission d'une partie du Conseil municipal
    décembre 2009[69],[70] octobre 2017[71] David Derrouet PS puis DVG[72],[73]
    puis ND[74]
    Consultant, ancien directeur de cabinet d'Athis et de Juvisy
    Vice-président de la CA Cœur d'Essonne Agglomération (2016 → 2017[75])
    Démissionnaire[57]
    octobre 2017[58] décembre 2018[60],[76] Aline Cabeza DVG Rédactrice territoriale
    Démissionnaire
    février 2019[62] En cours
    (au 9 février 2019)
    Olivier Corzani PCF Éducateur
    Réélu pour le mandat 2020-2026

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[77].

    Jumelages

    La commune de Fleury-Mérogis n'a développé[Quand ?] aucune association de jumelage.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[78],[Note 3]

    En 2019, la commune comptait 13 641 habitants[Note 4], en augmentation de 47,97 % par rapport à 2013 (Essonne : +3,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    137251211199210226223225217
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    217230236235224198201180237
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    239287268248349324238201445
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3511 1946 5517 4199 6779 0749 1679 11011 430
    2019 - - - - - - - -
    13 641--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[79].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 50,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 6,0 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 9 207 hommes pour 4 710 femmes, soit un taux de 66,16 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,98 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[80]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ou +
    0,5 
    0,7 
    75-89 ans
    1,7 
    3,9 
    60-74 ans
    6,5 
    14,6 
    45-59 ans
    15,4 
    30,2 
    30-44 ans
    26,0 
    37,3 
    15-29 ans
    25,7 
    13,3 
    0-14 ans
    24,2 
    Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2018 en pourcentage[81]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,2 
    5,2 
    75-89 ans
    6,9 
    12,7 
    60-74 ans
    13,6 
    20,2 
    45-59 ans
    19,6 
    20 
    30-44 ans
    20,2 
    19,9 
    15-29 ans
    18,3 
    21,6 
    0-14 ans
    20 

    Enseignement

    Fleury-Mérogis est rattachée à l'académie de Versailles. Elle dispose[Quand ?] des groupes scolaires Robert Desnos, Frédéric Joliot-Curie et Paul Langevin.

    Santé

    Le centre hospitalier Manhes a été créé initialement en 1965 par la FNDIRP (Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes) pour les anciens déportés [82]. Aujourd'hui, le centre hospitalier propose :Soins de Suite et de Réadaptation (SSR), Hôpital de Jour , Psychiatrie, Hémodialyse rénale, un service de consultations externes . La commune dispose sur son territoire de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Marcel-Paul (rattaché au centre Manhes, a vu le jour à l'initiative d'anciens déportés). Le centre Jean-Moulin fondé en 1948, est également rattaché au centre Manhes [83]. Un centre de la protection maternelle et infantile est implanté dans la commune[84].

    Culture

    La ville dispose[Quand ?] de plusieurs infrastructures culturelles, dont[85] :

    • la salle André-Malraux (théâtre, danse, musique) ;
    • la médiathèque Elsa-Triolet ;
    • l'espace Jean-Wiener (centre musical et artistique) ;
    • Le Onze (studio de répétition et d'enregistrement).

    Sports

    Le stade Auguste-Gentelet.

    Le club de football, le FC Fleury 91, la D1 Féminine, les réserves, et les jeunes évoluent au Complexe Sportif Auguste Gentelet. Tandis que l'équipe première masculine réside au stade Robert-Bobin de Bondoufle[réf. nécessaire].

    Services publics

    La commune dispose en 2010 sur son territoire d'une brigade de gendarmerie nationale[86] et d'une agence postale[87].

    Lieux de culte

    L'église du Saint-Rédempteur.

    La paroisse catholique de Fleury-Mérogis est rattachée au secteur pastoral du Val d'Orge-Sainte-Geneviève-des-Bois et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église du Saint-Rédempteur[88], datant du XVIIIe siècle[89].

    Médias

    L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

    Économie

    La ville est principalement connue pour accueillir sur son sol la prison de Fleury-Mérogis.

    Emplois, revenus et niveau de vie

    En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 729 , ce qui plaçait la commune au 12 100e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au cent quatre-vingtième rang départemental[90].

    Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
      Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Fleury-Mérogis 0,0 % 1,5 % 8,8 % 18,2 % 44,7 % 26,9 %
    Zone d’emploi d’Orly 0,1 % 4,6 % 15,2 % 27,8 % 30,3 % 22,1 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
      Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Fleury-Mérogis 0,3 % 5,7 % 3,1 % 11,5 % 6,4 % 4,1 %
    Zone d’emploi d’Orly 0,5 % 8,1 % 7,2 % 15,0 % 14,3 % 6,3 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[91],[92],[93]

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    Les bois communaux ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[94].

    Lieux et monuments

    Une borne routière marquée d'une fleur de lys, aujourd'hui disparue, a été inscrite aux monuments historiques le [95].

    Personnalités liées à la commune

    Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Fleury-Mérogis :

    Héraldique et logotype

    La commune de Fleury-Mérogis ne dispose pas de blason. Elle s'est dotée d'un logotype.



    Fleury-Mérogis dans les arts et la culture

    • Trust - Le Mitard (musique) : 8e morceau de la version française de l'album Répression, et 10e pour la version anglaise. Les auteurs sont Bernie Bonvoisin (chanteur du groupe) et Jacques Mesrine (ancien criminel français, connu comme "l'ennemi public numéro un", et principal protagoniste du morceau). Dans cette chanson, Fleury-Mérogis désigne la maison d'arrêt de ladite commune, où Jacques Mesrine fut incarcéré. Elle visait à dénoncer le traitement des détenus.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Fleury-Mérogis », p. 821–823
    • Angel Perez, Fleury-Mérogis, La Pensée Unique, , 156 p. (ISBN 978-2-214-04666-1)
    • Collectif d'auteurs, Le Spectateur anonyme, Ramsay,
    • Élisabeth Cons, La boîte à oubli : dix ans à Fleury-Mérogis, Lattes, , 265 p. (ISBN 978-2-7096-2199-1)
    • Martine Schachtel, Femmes en prison : dans les coulisses de Fleury-Mérogis, Albin Michel, , 176 p. (ISBN 978-2-226-12071-7)
    • Isabelle Le Bourgeois, Derrière les barreaux des hommes : femme et aumônier à Fleury-Mérogis, (ISBN 978-2-220-05230-4)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

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