Montlhéry

Montlhéry[1] (prononcé [mɔ̃leʁi][2] ) est une commune française située dans le département de l’Essonne en région Île-de-France.

Montlhéry

Mairie de Montlhéry

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Paris-Saclay
Maire
Mandat
Claude Pons (LR)
2020-2026
Code postal 91310
Code commune 91425
Démographie
Gentilé Montlhériens
Population
municipale
7 681 hab. (2019 )
Densité 2 342 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 21″ nord, 2° 16′ 20″ est
Altitude Min. 64 m
Max. 152 m
Superficie 3,28 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Longjumeau
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montlhéry
Géolocalisation sur la carte : France
Montlhéry
Géolocalisation sur la carte : Essonne
Montlhéry
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Montlhéry
Liens
Site web montlhery.fr

    Éminente cité du Hurepoix[3], fief de la famille de Montlhéry depuis l’an 991 puis domaine royal à partir de 1118, Montlhéry est célèbre pour sa tour, la bataille qui s’y déroula le et sa présence stratégique sur l’axe historique majeur de Paris à Orléans, aujourd’hui l'ancienne route nationale 20.

    Elle donne son nom au camp militaire du 121e régiment du train et, en partie, à l’autodrome de Linas-Montlhéry, tous deux situés sur les territoires de communes proches.

    Ses habitants sont appelés les Montlhériens[4].

    Position de Montlhéry en Essonne.

    Géographie

    Situation

    Montlhéry est située dans la banlieue parisienne, au cœur de la région naturelle du Hurepoix, entre le plateau de Courtabœuf au nord-ouest et la vallée de l’Orge à l’est. Son territoire s’étage entre soixante-quatre et cent cinquante-deux mètres, mais le centre-ville et la plupart des constructions se trouvent sur une colline culminant à cent trente-sept mètres, composée de grès et de sable recouvrant une couche de marne. Elle n’occupe que trois cent vingt-huit hectares approximativement placés dans un trapèze orienté nord-est — sud-ouest de trois kilomètres de base, deux kilomètres de côtés et deux kilomètres de sommet. La majeure partie de ce territoire est urbanisé avec cent-quatre-vingt-six hectares construits et soixante-trois hectares non construits, ne laissant que quatre-vingt hectares, soit 24 % d’espace à caractère rural.

    La commune est traversée du nord au sud en son milieu par la route nationale 20 qui forme une « tranchée » entre le centre ancien et les nouveaux quartiers gagnés sur les cultures. Perpendiculairement, la route départementale 446 traverse la commune en passant par le centre-ville d’ouest en est. La route des Templiers aussi appelée routes départementales 133 puis 35 qui mènent successivement de Brétigny-sur-Orge aux Ulis forment une rocade passant à l’est et au nord de la commune et servant de frontière avec Longpont-sur-Orge.

    Montlhéry est située à vingt-cinq kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[5], point zéro des routes de France, treize kilomètres à l’ouest d’Évry[6], huit kilomètres au sud-est de Palaiseau[7], vingt-cinq kilomètres au nord-est d’Étampes[8], six kilomètres au nord-est d’Arpajon[9], quinze kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[10], dix-huit kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais[11], vingt et un kilomètres au sud-est de Versailles[12], vingt-trois kilomètres au nord-est de Dourdan[13] et trente kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[14].

    Hydrographie

    Montlhéry n'a pas de rivière sur son territoire, l’Orge passe en contrebas dans la vallée sur la commune voisine de Longpont-sur-Orge. Seuls quelques ruisseaux, pour la plupart souterrains, descendent du plateau de Courtabœuf et de la commune voisine de Nozay. Un petit lac, dont un tiers seulement se trouve sur le territoire communal, est situé en bordure de la route des Templiers à la frontière avec Longpont-sur-Orge.

    Relief et géologie

    Le nom de Montlhéry est formé sur le mot « mont » et la commune est en effet majoritairement située sur un petit monticule entre le plateau de Courtabœuf au nord-ouest et la vallée de l’Orge à l’est. De fait, le territoire communal s’étage entre soixante-quatre mètres relevés dans la plaine descendant vers la rivière à l’est et 152 mètres à la frontière avec Nozay et le plateau. Le centre-ville historique est construit sur un promontoire rocheux culminant à 137 mètres, descendant en pente douce au nord et à l’est où sont installées les constructions et beaucoup plus rapidement au sud sur la commune de Linas. Situé dans le Bassin parisien, le sous-sol de la commune est composé de couches successives de sable et de meulière, de marne, gypse et calcaire[15].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Montlhéry
    Nozay La Ville-du-Bois
    Marcoussis Longpont-sur-Orge
    Linas

    Voies de communication et transports

    Montlhéry est traversée au milieu de son territoire par la route nationale 20 du nord au sud. Son centre-ville est situé au croisement de cet axe national et de la route départementale 446, voie de communication traversant tout le département d’ouest en est. À l’est passe la route départementale 133 qui forme une rocade complétée au nord par la route départementale 35. Elle est aussi située à deux kilomètres au nord de la Francilienne, périphérique régional. Cette dernière permet de rallier rapidement l’autoroute A10 à sept kilomètres à l’ouest et l’autoroute A6 à onze kilomètres.

    Aucune ligne ferroviaire ne passe à Montlhéry, la gare de Saint-Michel-sur-Orge sur la ligne C du RER est située à trois kilomètres du centre-ville, elle permet d’accéder directement à Paris-Gare d’Austerlitz. La gare de Massy TGV est elle accessible par la route nationale 20 à dix kilomètres. Elle communique avec la Gare de Massy - Palaiseau sur le réseau RER C et RER B.

    L’aéroport de Paris-Orly est situé à douze kilomètres au nord-ouest, il est accessible par la route nationale 20 puis la branche commune à l’autoroute A10 et l’autoroute A6. L’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle est lui accessible par la route par la Francilienne ou en passant par Paris.

    Plusieurs ligne d’autobus d'Albatrans, du réseau de bus Paris-Saclay et de Keolis Meyer desservent la commune.

    Climat

    Montlhéry est située en Île-de-France, elle bénéficie d’un climat océanique dégradé.

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    Le territoire de la commune est peu étendu, il se compose principalement du centre-ville au pied de l’ancien château et de l’autre côté de la route nationale 20 des lieux-dits les Becquerettes et le Bel Égout à la frontière de Nozay.

    Occupation des sols simplifiée

    Le territoire de la commune se compose en 2017 de 18,66 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 15,34 % d'espaces ouverts artificialisés et 66 % d'espaces construits artificialisés[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Montlhéry est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[20] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

    Toponymie

    Montlhéry est attesté sous les formes Mons Ætricus en 768[25], Aetricus mons[26] et Aeterico monte en 798, de monte Leterico vers 1061, Mons Lethericus en 1146[26],[27], Mons Lehericus[26][Quand ?] puis Mons Leodoricus[26][Quand ?], Mont le Hery[26] en 1465[28], Mont-l'Hery en 1782.

    Il s'agit d'un type toponymique médiéval composé du nom commun mont et du nom de personne germanique Leotheric[Note 3] / Leoderic (autrement Liuderich[29], forme du vieux haut allemand).

    Les formes anciennes en Aetr- / Aeter- résultent d'une mauvaise latinisation, car le L initial a été pris pour l'article défini masculin français le[29] qui n'existe pas en latin. Quant aux consonnes t / d de l'anthroponyme Leoteric ou Leoderic, elles se sont régulièrement amuïes en français, d'où l'élément -lehry, forme contractée de Leoteric.

    Histoire

    Longtemps, Montlhéry tire parti de sa position favorable, comme d'autres villages d'Île-de-France, le long de la route reliant Paris à Orléans, axe stratégique. L'évolution des voies de communication place la ville dans un certain isolement ; comme ses voisines, elle se centre sur l'activité de maraîchage, favorisée par la qualité des sols et la demande de Paris, proche.

    Origines

    La présence humaine est attestée dès le Néolithique par la découverte de pierres taillées et polies et de poteries[30].

    La voie romaine reliant Paris à Orléans est longtemps essentielle. Elle profite aux villages qui lui sont riverains, tels que Montlhéry[31], lequel dispose, de surcroît, d'une butte dominant les alentours.

    La première mention de Montlhéry, sous le nom de Mons Ætricus remonte à l’an 768 lorsqu’une charte royale signée par Pépin le Bref donnait le territoire à l’abbaye de Saint-Denis, domaine qui appartenait depuis le règne de Clovis à l’abbaye Saint-Rémi de Reims situé sur l’antique voie gauloise puis romaine de Lutèce à Cenabum. Cette donation fut confirmée en 774 par Charlemagne.

    Moyen Âge

    Plan du château de Montlhéry.

    À partir de 991, Thibaud File Étoupe, fils du seigneur de Montmorency et baron de Hugues Capet, acquit la terre de Montlhéry pour y construire un premier château achevé en 1015 et fonder la famille de Montlhéry. Cet épisode est rapporté par Aimoin de Fleury dans son ouvrage Histoire des Français sous les termes : « Temporis Roberti regis, Théobaldus cognomine Filans Stupas, forestarius ejus, firmavit Montemlethericum »[32],[Note 4]. De fait, Gui Ier de Montlhéry et son épouse Hodierne de Gometz furent les premiers seigneurs de Montlhéry. Leur fils Milon Ier de Montlhéry fut marié à la fille du comte Étienne II de Blois, ce qui permit à son fils Milon II de Montlhéry de devenir seigneur de Bray-sur-Seine et vicomte de Troyes.

    Ce lien avec la Maison de Montmorency explique le blasonnement des seigneurs de Montlhéry puis de la commune, puisqu’ils conservèrent les armes originelles de la famille.

    Montlhéry, domaine royal

    Les vandalismes pratiqués par ces seigneurs et cette puissance faisant ombrage au domaine royal français naissant, le roi Philippe Ier de France décida de marier son premier fils Louis à Lucienne de Rochefort-Montlhéry. Ensuite, le seigneur de Montlhéry Gui II de Montlhéry étant mort après sa désertion devant le siège d'Antioche pendant la Première croisade, Milon II revendiqua la seigneurie. Louis VI la lui attribua, mais son assassinat en 1118 par Hugues de Crécy laissa le domaine à Élisabeth, fille de Gui II, mariée à Philippe de France, fils d’un second mariage du roi Philippe Ier, le père de Louis VI. Dès lors le domaine était totalement la propriété du roi, ce dernier décida de démanteler la forteresse à l’exception de la tour, d’en faire une résidence royale et d’en confier la gestion à un prévôt en 1118.

    En 1160, de retour de la deuxième croisade, Louis VII y séjourna et fit construire la léproserie et la chapelle Notre-Dame du Mont Carmel. Vers 1200 avec la réorganisation de l’État voulue par Philippe-Auguste, Montlhéry fut le centre d’une prévôté qui s’étendait de Mons et Athis au nord à Lardy et La Ferté-Alais au sud et de Vert-le-Grand à l’est au Val-Saint-Germain et Angervilliers à l’ouest[33]. En 1227, pendant la régence de Blanche de Castille, le jeune roi Louis IX sur la route de Vendôme s’y abrita pour se protéger d’une révolte féodale et fut secouru par les milices parisiennes. En souvenir, il fit ériger la chapelle du château.

    Sous Philippe le Bel, la tour servit de prison pour le comte de Flandre Gui de Dampierre et le visiteur en France de l’ordre du Temple Hugues de Pairaud. Au cours la guerre de Cent Ans, située sur la route stratégique entre Paris et Orléans et entre Chartres et Melun, Français et Anglais se l’approprièrent à tour de rôle. En 1389, la reine Isabeau de Bavière y pacifia les relations entre Louis Ier d'Orléans et Philippe II de Bourgogne. En 1417, Jean, duc de Bourgogne, campa à Châtillon, y resta huit jours pendant lesquels son armée pilla les villages d'alentour, puis vint faire le siège de Montlhéry. La paix avec l’Angleterre retrouvée, en 1440 le château fut impliqué dans la Praguerie.

    Puis le se déroula la bataille de Montlhéry, qui opposa la Ligue du Bien public, coalition des ducs Philippe III de Bourgogne, Jean II de Bourbon et François II de Bretagne voulant impressionner et obtenir des concessions du roi Louis XI. Réunissant 32 000 hommes, elle fit entre 6 et 10 000 victimes. Aux conséquences peu tranchées, elle contribua à affaiblir le pouvoir royal, comme l'illustrent les nombreuses désertions, la Ligue étant rejointe par Jean II de Lorraine. Néanmoins, le roi parvint à dissoudre la Ligue par les traités de Conflans, Saint-Maur et Caen.

    Le déclin dès la Renaissance

    Carte de « Montlhery » selon Cassini.

    C’est le que François Ier décida de supprimer la prévôté pour en faire une châtellenie dont le seigneur lui versait un loyer. Ce fut François de Pérusse des Cars qui fut le premier comte de Montlhéry.

    Dès 1540, les habitants réclamèrent et obtinrent de François Ier l’érection de murailles, tant pour se protéger des voleurs que de l’ennemi. Les campagnes étaient en effet la proie des mauvais-garçons, souvent des brigands, mercenaires, lansquenets et reîtres démobilisés[34]. Celles-ci n’empêchèrent pas à la ville d’être prise et érigée en quartier général du prince de Condé, calviniste, lors des guerres de Religion.

    En 1587, Henri III ordonna la reconstruction des fortifications, puis en 1591, Henri IV après son séjour de 1590, décida de l’abandon de la forteresse et autorisa les habitants à utiliser les pierres, ne laissant que la tour intacte. Il revint toutefois à Montlhéry en 1596, accompagné du pape Léon XI.

    Au XVIe siècle, Claude Chastillon réalisa deux gravures représentant le bourg de Montlhéry et la face méridionale du château[35]. En 1627, elle revint à Gaston d’Orléans, frère du roi Louis XIII. Le domaine fut ensuite transmis à plusieurs seigneurs engagistes, dont Armand du Plessis, futur Cardinal de Richelieu de 1603 à 1660 et Philippe de Noailles de 1764 à sa mort en 1794, guillotiné par les révolutionnaires. Le domaine de Montlhéry fut alors vendu comme bien national[36].

    Temps modernes

    L’Arpajonnais en station de Montlhéry, avant 1905.
    Ce tramway circula de 1894 à 1936.

    De la Révolution au XIXe siècle, on ne connaît que peu de choses de l’histoire de Montlhéry.

    Gros bourg de 1 400 habitants lors du premier recensement de 1793, la population était certainement occupée entre les travaux de maraîchage et le commerce sur la route de Paris à Orléans. Dès le début du XIXe siècle, la tour fut utilisée par les scientifiques. Point culminant au sud de Paris, elle offre un panorama s’étendant sur trente kilomètres. Ainsi, la nuit du , Arago y fit tirer deux coups de canon croisés pour mesurer la vitesse du son entre Montlhéry et l’observatoire de Villejuif. En 1823, Claude Chappe y installa un relais télégraphique sur la ligne entre Paris et Bayonne, et le , Alfred Cornu tenta de calculer la vitesse de la lumière entre la tour et l’Observatoire de Paris. De 1818 à 1837, un moulin à vent était disposé sur la butte près de Nozay[37].

    Entretemps, la guerre de 1870 fit des ravages sur la commune. Position stratégique, elle fut investie par les Prussiens qui la pillèrent et organisèrent des exactions. Si la commune fut oubliée lors du recensement de 1866, les registres communaux permettent tout de même de dénombrer 131 morts. Le , l’Arpajonnais arriva dans la commune, la reliant par chemin de fer aux halles de Paris avec un embranchement vers Marcoussis. Mais les restrictions de la Première Guerre mondiale menacèrent le trafic, accentuant les privations de la population déjà durement touchée par la perte de 79 Montlhériens au front. De fait, l’exploitation du chemin de fer sur route cessa le entre Longjumeau et Arpajon.

    En 1924, l’industriel Alexandre Lamblin ambitionne de doter Paris d’un anneau de vitesse pour les sports mécaniques. Il fait l'acquisition du plateau de Saint-Eutrope à Linas, le circuit prenant le nom d’Autodrome de Linas-Montlhéry.

    Plus tard, le , l’armée allemande envahit le pays et arriva à Montlhéry. Les occupants installèrent la TSF puis un poste d’écoute et d’observation couplé aux batteries de DCA. Le maréchal Pétain visita la ville, notamment la Kommandantur installée au château de la Souche jusqu’en 1943. À la suite du débarquement, le les FFI d’Orsay endommagèrent un char Tigre sur la route de Marcoussis, risquant des représailles contre la population de la ville. Le , la 4e division d’infanterie américaine remontant la route nationale 20 libéra la ville et la quitta dès le 23, laissant la place à la division Leclerc le 24[38]. C’est au cours de cette période troublée que les époux Jean et Lydie Bouteilly, Berthe et Jules Trouillet et Angèle et Angelo Tamietti firent preuve d’humanité au point d’être reconnus « Juste parmi les nations » par le Comité pour Yad Vashem[39],[40].

    Le , après le démembrement du département de Seine-et-Oise, Montlhéry fut intégrée au nouveau département français de l’Essonne et abandonna son ancien code postal, le 78425.

    Dès lors, la commune connut l’évolution d’une petite ville de banlieue, l’agriculture laissant la place aux grandes surfaces en bord de route nationale 20, valorisant son histoire millénaire par la mise en place d’un office de tourisme. Le , la commune fut l’avant-dernière ville-étape du Tour de France 1993[41].

    Politique et administration

    Politique locale

    Montlhéry est rattachée au canton de Longjumeau représenté par les conseillers départementaux Sandrine Gelot-Rateau et Claude Pons (LR). Son maire actuel est Claude Pons (LR), elle est rattachée à la quatrième circonscription de l'Essonne représentée par la députée Marie-Pierre Rixain (LREM) depuis . Vingt-neuf élus siègent au conseil municipal répartis en vingt-quatre conseillers municipaux divers droite et cinq élus divers droite d’opposition.

    La commune de Montlhéry est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 104 254. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[42]. Quatre comités de quartier sont implantés sur la commune selon le découpage électoral.

    En 2009, la commune disposait d’un budget de 10 431 000  dont 7 679 000  de fonctionnement et 2 752 000  d’investissement[43], financés à 36,25 % par les impôts locaux[44], la dette municipale s’élevait la même année à 7 709 000 [45]. Les taux d’impositions en 2009 s’élevaient à 13,52 % pour la taxe d'habitation, 11,83 % et 70,72 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti, la taxe professionnelle fixée par l’intercommunalité s’élevait à 10,20 %[46]. Elle dispose d’un centre communal d'action sociale. En 2009, la commune disposait sur son territoire de deux cent vingt-neuf logements sociaux géré par cinq bailleurs[47], soit seulement 9 % du parc total, bien en deçà des préconisations de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

    La commune était le siège de la Communauté de communes Cœur du Hurepoix regroupant Montlhéry, Longpont-sur-Orge, Nozay et Villejust et du syndicat intercommunal de la région de Montlhéry qui groupe Montlhéry, Linas, Longpont-sur-Orge et La Ville-du-Bois. En 2013, elle intégra la communauté d'agglomération Europ'Essonne[48]. En outre, elle adhère à la Maison pour l’emploi interterritoriale d’Essonne ouest, au Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance[49], à la Charte d’aménagement de la route nationale 20[50] et au syndicat mixte de la vallée de l’Orge aval pour la préservation de l’environnement[51]. En 2005 et 2006, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »[52],[53] et en 2007 et 2008 le label @@@[54],[55] puis le label deux @ en 2011[56] et de nouveau trois @ au palmarès 2012[57].

    Conseil municipal de Montlhéry (mandature 2014-2020).
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Agir pour Montlhéry avec la majorité municipale » LR Claude Pons 24 Majorité
    « TPAM - Tous pour l'avenir de Montlhéry » DVD Bernard Lafont 5 Opposition

    Liste des maires

    Vingt-sept maires se sont succédé à la tête de l’administration municipale de Montlhéry depuis l’élection du premier en 1789.

    Liste des maires successifs[58].
    Période Identité Étiquette Qualité
    André Veron    
    Jacques Lescure    
    Édouard Poirel   Ancien magistrat
    Maurice Picard[59] DVD Artisan plombier retraité
    Conseiller régional d'Île-de-France [Quand ?]
    Conseiller général du canton de Montlhéry (1985 → 1998)
    Suppléant du député Pierre-André Wiltzer (1988 → 1993)
    [60]
    (décès)
    Michel Spiral DVD  
    Lucien Pornin[61] UMP  
    En cours Claude Pons UMP (PR)
    puis LR
    Cadre du secteur privé
    Conseiller départemental du canton de Longjumeau (2015 → )
    Réélu pour le mandat 2014-2020
    Réélu pour le mandat 2020-2026

    Tendances et résultats politiques

    Montlhéry est une commune relativement ancrée à droite sans verser vers l’extrême droite, en ce sens, politiquement, elle se rapproche de l’électorat d’un bourg de province, allant même à l’encontre des votes de la région en plaçant la liste de Jean-François Copé (UMP) en tête, dix points au-dessus de la moyenne départementale[62]. De même, alors que le département refusait le Traité de Rome à 50,71 %[63] les Montlhériens l’approuvaient à 54,59 %. Lors de l’élection législative de 2007, la députée Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) fut largement réélue à 56,09 %[64], les électeurs de Montlhéry la plébiscitèrent jusqu’à 65,82 %. En 2008, les luttes fratricides à droite entre le maire sortant (Lucien Pornin), et son premier adjoint (Claude Pons) n’a toutefois pas profité au candidat divers gauche qui n’a récolté que 19,80 % des suffrages au second tour, se classant troisième.

    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours

    Élections législatives, résultats des deuxièmes tours

    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores

    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores

    Élections cantonales et départementales, résultats des deuxièmes tours

    Élections municipales, résultats des deuxièmes tours

    Référendums

    Jumelages

    Montlhéry a développé des associations de jumelage avec :

    Par ailleurs, la commune est marraine depuis 2006 du 121e régiment du train stationné sur la base de Linas.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[81]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[82].

    En 2019, la commune comptait 7 681 habitants[Note 5], en augmentation de 4,02 % par rapport à 2013 (Essonne : +3,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4001 3041 4471 3861 4411 6531 7031 7261 584
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 9022 0202 0422 0652 3092 3442 2222 3202 448
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    2 4012 4932 6222 5412 6092 8072 6782 9703 003
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    3 2833 7144 3595 1955 6766 3746 5357 3847 624
    2019 - - - - - - - -
    7 681--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[83] puis Insee à partir de 2006[84].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Montlhéry connaît l’évolution démographique d’un gros bourg avec une progression douce, elle comptait 1 400 habitants lors du premier recensement des personnes en 1793 et arrivait à 2 320 résidents un siècle plus tard. Particularité, la commune fut « oubliée » lors de la publication des résultats officiels du recensement de 1866, compliquant notamment la mesure des pertes dues à la guerre de 1870. Le début du XXe siècle permit une progression relativement faible, stoppée par la perte de 129 montlhériens au cours de la Seconde Guerre mondiale, dont quatre-vingt-douze morts au combat[85]. La deuxième moitié du siècle dernier connut une forte progression, semblable dans ses proportions à l’ensemble des communes de l’agglomération parisienne, passant de 2 970 personnes en 1954 à 6 374 résidents décomptés au recensement de 2006. Cette même année, 6,1 % de la population montlhérienne était d’origine étrangère, 9 % des foyers étaient composés de familles monoparentales[86]. Parmi cette population étrangère, 3,9 % venaient du Portugal, 0,4 % d’Algérie et d’Italie, 0,2 % du Maroc et d’Espagne et 0,1 % de Tunisie[87].

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,2 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 3 775 hommes pour 3 849 femmes, soit un taux de 50,49 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,02 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[88]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,9 
    4,6 
    75-89 ans
    6,4 
    13,1 
    60-74 ans
    13,7 
    19,7 
    45-59 ans
    19,5 
    21,5 
    30-44 ans
    20,7 
    18,9 
    15-29 ans
    18,8 
    21,6 
    0-14 ans
    18,9 
    Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2018 en pourcentage[89]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,2 
    5,2 
    75-89 ans
    6,9 
    12,7 
    60-74 ans
    13,6 
    20,2 
    45-59 ans
    19,6 
    20 
    30-44 ans
    20,2 
    19,9 
    15-29 ans
    18,3 
    21,6 
    0-14 ans
    20 

    Enseignement

    La commune est intégrée au secteur de l’académie de Versailles. Les élèves de la commune sont scolarisés dans l’école primaire du Parc-Mirablon[90] et le collège Paul-Fort[91]. Trois établissements privés complètent l’offre, l’école primaire privée catholique du Sacré-Cœur rattachée au diocèse[92], l’Institut Bouteilly et l’Institut Moreau, un collège créé en 1828 associé à l’école primaire privée Blaise-Pascal créée en 1832. Les étudiants doivent continuer leurs études dans le lycée Edmond-Michelet à Arpajon. Trois associations de parents d’élèves sont présentes sur la commune. Les jeunes enfants sont accueillis au sein de la crèche parentale Les souris vertes.

    Santé

    La commune ne dispose pas d’établissement de santé sur son territoire. Le centre hospitalier d’Arpajon et son SMUR traitent les urgences du canton. Divers établissements sont répartis à proximité, à Longjumeau et Brétigny-sur-Orge. Douze médecins[93] et huit chirurgiens-dentistes[94] exercent sur la commune, deux pharmacies[95] y sont installées. Six associations à but social agissent pour les Montlhériens.

    Services publics

    La commune dispose pour sa sécurité d’un poste de police nationale et municipale, d’une caserne de gendarmerie nationale et d’un centre de secours et incendie[96]. Elle accueille aussi une agence postale[97] et un centre du Trésor public[98]. Deux offices notariales[99] sont implantés dans la commune. La commune est rattachée aux tribunaux d’instance et de prud’hommes de Longjumeau, des tribunaux de commerce et de grande instance d’Évry, tous dépendants de la cour d'appel de Paris.

    Culture

    La commune dispose pour ses activités culturelles du foyer Georges-Brassens, de la salle des fêtes et d’une maison du patrimoine. Le centre culturel et artistique Michel-Spiral est opérationnel depuis 2008[100]. Onze associations à but culturel œuvrent sur la commune. Elle a mis en place un Office de tourisme pour la promotion de son patrimoine.

    Sports

    La commune dispose d’équipements sportifs conséquents au regard du nombre d’habitants, en partie grâce à sa qualité de chef-lieu de canton et de siège de l’intercommunalité. On trouve les gymnases Paul-Fort, Maurice-Picard et de la Plaine-Mirablon, les stades Rouge et Paul-Desgouillons, trois courts de tennis et la piscine intercommunale.

    Montlhéry fut ville-étape du Tour de France 1993.

    Bien que situé sur les communes de Linas, Bruyères-le-Châtel et Ollainville, le circuit automobile a contribué à la notoriété de Montlhéry. L’autodrome de Linas-Montlhéry a eu ses heures de gloire depuis sa création en 1924 par Alexandre Lamblin. Il a été le siège de nombreuses courses dont le Bol d'or et d’innombrables records. En s’est déroulé le « Grand-Prix de l’Âge d’Or »[101], dernière utilisation du circuit avant sa fermeture définitive.

    Le , l'ESA Linas-Montlhéry se qualifie en 32ème de finale de la Coupe de France de football[102]. Le , le tirage au sort fait affronter Linas-Montlhéry et le club parisien du PSG[103].

    Lieux de culte

    L’église de la Sainte-Trinité.

    La paroisse catholique de Montlhéry est attachée au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes et au doyenné de Montlhéry-Longpont. Elle dispose de l’église dédiée à la Sainte Trinité[104].

    Médias

    Montlhéry est située dans la zone d’émission des chaînes de télévision régionales France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Télif. La radio Rire et Chansons dispose d’une fréquence propre au bassin d’émission à partir de Montlhéry. Le quotidien Le Parisien et l’hebdomadaire Le Républicain relate les informations concernant le pays de Montlhéry.

    Économie

    Montlhéry est située au carrefour de deux grands axes régionaux, la route nationale 20, qui traverse son territoire du nord au sud, et la Francilienne, qui passe à Linas. Cette situation permet à la commune de compenser le manque d’infrastructures ferroviaires. La route nationale entre Paris et Orléans a traditionnellement une importance commerciale, symbolisée par la présence maintenue du marché les lundis et jeudis, et perpétuée aujourd’hui avec la concentration de grandes enseignes tel Bricoman. Elle est aujourd’hui intégrée au bassin d'emploi d’Orly[105].

    Trois cent soixante quinze entreprises sont implantées sur la commune, dont cent quatorze dans le secteur du commerce[106], totalisant 3 329 emplois[107] et quarante-quatre structures ont été créées en 2006. Le principal employeur de la commune et de l’intercommunalité est Bouygues Construction avec 490 emplois[108] et les Transports Daniel Meyer implantés depuis 1856.

    Fruit de l'Histoire, l’agriculture représente encore une part importante de l’économie avec six exploitations encore en activités totalisant huit hectares et dix sept salariés, principalement pour le maraîchage. Deux hôtels sont répartis sur la commune et disposent de dix-neuf chambres à eux deux[109].

    Emplois, revenus et niveau de vie

    En 1999, le taux de chômage s’élevait à 7,5 %, le revenu moyen par ménage s’établissait à 21 282 € en 2004, les professions intermédiaires et employés représentent la majorité avec un total cumulé de 56 % de la population active[110]. Sur un total de 2 439 logements, 58;4 % sont des maisons individuelles, à 62,3 % propriété de leurs occupants[111]. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 23 092 euros, ce qui plaçait Montlhéry au neuf cent onzième rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au soixante-dix-neuvième rang départemental[112].

    Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
      Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Montlhéry 0,1 % 4,6 % 16,1 % 23,3 % 35,2 % 20,7 %
    Zone d’emploi d’Orly 0,1 % 4,6 % 15,2 % 27,8 % 30,3 % 22,1 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
      Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Montlhéry 0,3 % 3,2 % 13,9 % 15,6 % 13,1 % 5,3 %
    Zone d’emploi d’Orly 0,5 % 8,1 % 7,2 % 15,0 % 14,3 % 6,3 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[113]

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    Montlhéry est située dans la verdoyante vallée de l’Orge mais son petit territoire est majoritairement urbanisé. Subsiste une partie du bois du Grand Chêne, commune à la commune voisine de La Ville-du-Bois. Trois parcs sont répartis sur la commune, le parc de la Tourangelle sur six hectares, le parc de la Tour sur deux hectares et demi et le parc de la Souche sur un hectare.

    Des bois au sud et au nord du territoire ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil départemental de l'Essonne[114].

    Patrimoine architectural

    Le château de Montlhéry.
    La porte Baudry.

    Montlhéry est riche d’un patrimoine architectural varié, acquis durant les différentes époques d’occupation.

    Du Moyen Âge, époque glorieuse de la ville, subsiste l’église de la Sainte-Trinité construite au XIIIe siècle et remaniée au XVIIe siècle sur les ruines de la chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel élevée en 1160 avec la léproserie par Louis VII. Subsiste aussi du Moyen Âge l’Hôtel-Dieu construit en 1149 et remanié au XIXe siècle inscrit partiellement aux monuments historiques depuis 1926[115], les ruines de l’ancienne prison de la Prévoté datant du XIIIe siècle, remaniée aux XVIe et XVIIe siècles inscrite aux monuments historiques depuis 1937[116].

    Le château fort dont ne subsiste que le donjon, traditionnellement nommé château de Montlhéry date des XIIIe et XIVe siècles, il est classé monument historique depuis 1840, et est propriété de l’État[117]. Grâce à son emplacement privilégié, ce donjon a notamment connu les expériences de Pierre Gassendi (mesure de la célérité du son), de Claude Chappe (expérimentation du télégraphe optique en 1794), d’Alfred Cornu (mesure de la célérité de la lumière en 1874).

    Les époques suivantes ont laissé la chapelle Notre-Dame-de-l’Assomption construite au XVIIIe siècle, les fortifications de la ville, notamment la porte Baudry, du XVIe siècle et classées monuments historiques depuis 1926[118], l’institution Graillot, ancienne école de commerce construite au XIXe siècle, la villa Moreau construite en 1937, l’ancien hôtel de ville construit au XIXe siècle, l’hôtel de Poste du XIXe siècle et le château de la Souche des XVIIIe et XIXe siècles.

    S’ajoute un nombreux petit patrimoine, notamment le monument aux morts, l’ensemble de menuiserie de l’église de la Sainte-Trinité, les sculptures, notamment fonts baptismaux de 1716 classés monument historique depuis 1914[119] et les vitraux, enfin six tombeaux de familles dans le cimetière communal.

    Personnalités liées à la commune

    Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Montlhéry :

    Festivités

    Principale fête communale, institutionnalisée en 1908, la foire à la Tomate se déroule chaque année le deuxième week-end de septembre.

    Héraldique et logotype

    Les armes de Montlhéry se blasonnent : D’or à la croix de gueules cantonnée de quatre alérions d’azur, qui est Montmorency ancien, surmonté d’une couronne comtale à neuf perles[120].

    Ce blason correspond aux anciennes armes de Bouchard Ier de Bray, premier seigneur de Montlhéry, appartenant à la Maison de Montmorency, famille qui l’utilisait alors avant d’ajouter douze alérions à partir de 1214. Il a aussi été attribué à l’ancienne province du Hurepoix dont Montlhéry était un fief et au village de Chamarande.

    La commune s’est en outre dotée d’un logotype présentant le blason couronné sur la tour.



    Devise

    La devise de la commune est « Meminerit se Deum habere testem » en latin ce qui signifie « Qu’il se souvienne qu’il a Dieu pour témoin ».

    Montlhéry dans les arts et la culture

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Montlhéry », p. 804–811
    • Victor Malte-Brun, La tour et l’ancien château de Montlhéry, Commune de Montlhéry,
    • André Jouanen, Montlhéry : Douze siècles d’histoire, Soleil,
    • Antoine Antonakis, Paul Fort à Montlhéry, le poète est dans le pré, Soleil natal,
    • Victor Malte-Brun, Montlhéry, son château, ses seigneurs, Lorisse, (ISBN 9782844351036)
      Réédition
    • Jacques Médard, La région de Montlhéry dans la Révolution, Amatteis, (ISBN 9782868490711)
    • Jean Mesqui, Île-de-France Gothique 2 : Les demeures seigneuriales, Paris, Picard, , 404 p. (ISBN 2-7084-0374-5), p. 248-255
    • Christian Suard, Montlhéry, Alan Sutton, (ISBN 9782842534400)
    • Brigitte Blanc, Le château de Montlhéry, l’enceinte urbaine, l’hôtel-Dieu, la prison de la prévôté, Ass. Patrimoine d'Île-de-France,
    • Jacques Potherat et D. Pascal, Les grandes heures de Montlhéry, Étai,
    • Jeannine Gaugué-Bourdu, Montlhéry sous Henri IV, d'après Claude Chastillon, dans Bulletin Monumental, 1981, tome 139, no 3, p. 165-179 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Anthroponyme germanique classique composé des deux éléments liut « peuple » et ric « chef ».
    4. Traduction : Au temps du roi Robert, Thibaud dit File-Étoupe, forestier, fortifia le mont Lhéry.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Fiche de Montlhéry dans le Code officiel géographique sur le site de l’Insee. Consulté le 03/2020.
    2. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
    3. Lot, Henri, « Chronique d'une ancienne ville royale. Dourdan, capitale du Hurepoix, par Joseph Guyot. », Bibliothèque de l'École des chartes, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 31, no 1, , p. 235–240 (lire en ligne , consulté le ).
    4. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 17/05/2008.
    5. Orthodromie entre Montlhéry et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    6. Orthodromie entre Montlhéry et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    7. Orthodromie entre Montlhéry et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    8. Orthodromie entre Montlhéry et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    9. Orthodromie entre Montlhéry et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    10. Orthodromie entre Montlhéry et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    11. Orthodromie entre Montlhéry et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    12. Orthodromie entre Montlhéry et Versailles sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    13. Orthodromie entre Montlhéry et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    14. Orthodromie entre Montlhéry et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    15. %2FF Fiche géologique de Montlhéry sur le site du BRGM. Consulté le 12/08/2012.
    16. [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    25. Dans une charte royale signée par Pépin le Bref qui donnait le territoire à l’abbaye de Saint-Denis
    26. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    27. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 471a.
    28. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Duchesne, Académie des sciences, belles-lettres et arts, Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et historique, tome 1, page 508.
    29. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    30. histoire de la commune sur son site officiel. Consulté le 22/02/2008.
    31. http://www.montlhery.com/chateau3.htm
    32. Martin Bouquet et al. Recueil des historiens des Gaules et de la France. Tome onzieme. Paris. 1767. p. 275.
    33. La prévôté de Montlhéry sur le sit montlhéry.com Consulté le 14/07/2008.
    34. Au XVIe siècle, quelques villes firent réparer leurs murailles, il y en eut même qui se firent ceindre de murs pour la première fois, mais par mesure de police, et plutôt pour se garantir des voleurs que de l’ennemi. Ainsi, nous voyons qu’en 1540, les habitants de Montlhéry, près de Paris, demandent et obtiennent de François Ier, la permission de faire entourer leur ville d’une enceinte de murailles, « parce qu’ils avaient souffert plusieurs maux, pilleries, tueries, etc, d’aucuns mauvais-garçons, gens volontaires, tenant les champs, qui les avaient souvent volés, pillés, battus et outragés ». Dans Jacques Antoine Dulaure. Histoire physique, civile et morale de Paris: depuis les premiers temps historiques jusqu’à nos jours.Guillaume, 1823 (Livre numérique Google)
    35. Gravure jumelle du bourg de Montlhéry par Claude Chastillon.
    36. histoire de Montlhéry sur le site officiel de la commune. Consulté le 22/02/2008.
    37. Les moulins de Montlhéry sur le site du Vieux Marcoussis. Consulté le 23/02/2008.
    38. Guerres du XIXe siècle sur le site officiel de la commune. Consulté le 22/02/2008.
    39. « Liste des Justes de l’Essonne sur le site du Comité français pour Yad Vashem. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) Consulté le 23/02/2008.
    40. Fiche de Berthe et Jean Trouillet et Angèle et Angelo Tamietti sur le site du comité français pour Yad Vashem. Consulté le 15/02/2010.
    41. Reportage du Journal du Tour du 24 juillet 1993 de France 2 sur le site de l’Ina. Consulté le 26/01/2010.
    42. Fiche entreprise de la commune de Montlhéry sur le site verif.com Consulté le 08/03/2011.
    43. Comptes communaux de Montlhéry sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.
    44. Analyse détaillée des comptes municipaux sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.
    45. Endettement communal sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.
    46. Taux d’imposition à Montlhéry sur le site taxe.com Consulté le 07/12/2010.
    47. Répartition du patrimoine social par communes et par bailleurs sur le site de l’Aorif. Consulté le 1/05/2010.
    48. Arrêté préfectoral no 2012248-0004 du 4 septembre 2012 paru sur le recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Essonne. « Copie archivée » (version du 30 avril 2014 sur l'Internet Archive) Consulté le 19/12/2012.
    49. Présentation du CISPD sur le site officiel de la commune. Consulté le 21/02/2008.
    50. Charte d’aménagement de la RN20 sur le site officiel de la commune. Consulté le 21/02/2008.
    51. Liste des villes adhérentes sur le site du Sivoa. Consulté le 11/03/2008.
    52. « Palmares 2005 », sur www.villes-internet.net (consulté le ).
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    56. « Palmarès 2011 du concours Ville Internet sur le site officiel de l'association. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) Consulté le 16/01/2011.
    57. Palmarès 2012 du label Ville-Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 11/07/2012.
    58. Liste des maires sur la base de données du site MairesGenWeb.org Consulté le 16/02/2008.
    59. « Maurice Picard est décédé », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne).
    60. « Le maire, Michel Spiral meurt à 66 ans », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne).
    61. « Lucien Pornin, l'ancien maire de Montlhéry est décédé », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne).
    62. Résultats de l’élection régionale 2004 en Essonne sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 18/02/2008.
    63. Résultats du référendum 2005 en Essonne sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 18/02/2008.
    64. Résultats de lélection législative 2007 dans la 4e circonscription de l’Essonne sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 18/02/2008.
    65. Résultats de l’élection présidentielle de 2002 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/02/2008.
    66. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/02/2008.
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