Gaillac-Toulza
Gaillac-Toulza est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Gaïac.
Pour les articles homonymes, voir Gaillac (homonymie).
Gaillac-Toulza | |||||
Mairie de Gaillac-Toulza. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Muret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bassin Auterivain Haut-Garonnais | ||||
Maire Mandat |
Hubert Mesplié 2020-2026 |
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Code postal | 31550 | ||||
Code commune | 31206 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gaillacois | ||||
Population municipale |
1 311 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 32 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 15′ 20″ nord, 1° 28′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 206 m Max. 360 m |
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Superficie | 40,40 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auterive | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | https://www.gaillac-toulza.com | ||||
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Jade, la Mouillonne, le ruisseau de Calers, le ruisseau de la Palanquelle, le ruisseau de larrogue, le ruisseau de Saint-Colomb et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Gaillac-Toulza est une commune rurale qui compte 1 311 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Gaillacais ou Gaillacaises.
Géographie
Localisation
La commune de Gaillac-Toulza se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 39 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 26 km de Muret[2], sous-préfecture, et à 11 km d'Auterive[3], bureau centralisateur du canton d'Auterive dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saverdun[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Marliac (3,0 km), Saint-Quirc (3,5 km), Lissac (3,7 km), Labatut (3,8 km), Caujac (4,9 km), Canté (4,9 km), Justiniac (5,0 km), Durfort (5,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Gaillac-Toulza fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[5].
Gaillac-Toulza est limitrophe de onze autres communes dont sept dans le département de l'Ariège.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 4 040 hectares ; son altitude varie de 206 à 360 mètres[7].
La commune se répartit sur un vaste territoire varié de plaines et de coteaux cultivés ou boisés.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Jade, la Mouillonne, le Ruisseau de Calers, le ruisseau de la Palanquelle, le ruisseau de larrogue, le ruisseau de Saint-Colomb, le Rieumerdier, le Vermeil, le ruisseau de Pissebouc, le ruisseau Peybarre, le ruisseau Rouil et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 54 km de longueur totale[9],[Carte 1].
La Jade, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune de Justiniac (09) et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 9 communes[10].
La Mouillonne, d'une longueur totale de 19,9 km, prend sa source dans la commune de Saint-Ybars (09) et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Grépiac, après avoir traversé 10 communes[11].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Ybars », sur la commune de Saint-Ybars, mise en service en 1987[17] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 790,3 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 33 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[21], à 14,1 °C pour 1981-2010[22], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[23].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[24] : les « coteaux et bois de Mauressac à Caujac » (2 203 ha), couvrant 6 communes du département[25].
Urbanisme
Typologie
Gaillac-Toulza est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[26],[I 2],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,8 %), terres arables (40,5 %), forêts (10,2 %), prairies (4,5 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Morphologie urbaine
Les maisons les plus anciennes du village s'organisent autour de la Grand Rue ou parallèlement. Cette rue fait partie de la route départementale 25 qui relie la vallée de l'Ariège à celle de la Lèze.
La commune est constituée de hameaux dont les plus importants ont une église, Escayre (église Saint-Paul) et Saint-Julien (église de Saint-Julien connue pour son pèlerinage du avec procession à la « fontaine sainte »).
Voies de communication et transports
Accès par la route départementale D 25.
La ligne 319 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Saverdun.
Toponymie
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Gaillac-la-Montagne[29].
Histoire
Ce village fut construit au XIIe siècle par les moines cisterciens de l'abbaye de Calers toute proche. Il fut détruit pendant la guerre des Albigeois, reconstruit en bastide et à nouveau détruit au XVIe siècle à l'occasion d'autres guerres de Religion.
À partir du Moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, Gaillac-Toulza faisait partie du diocèse de Rieux.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[30],[31].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes du Bassin Auterivain et du canton d'Auterive (avant le redécoupage départemental de 2014, Gaillac-Toulza faisait partie de l'ex-canton de Cintegabelle).
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2019, la commune comptait 1 311 habitants[Note 8], en augmentation de 5,3 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
selon la population municipale des années : | 1968[35] | 1975[35] | 1982[35] | 1990[35] | 1999[35] | 2006[36] | 2009[37] | 2013[38] |
Rang de la commune dans le département | 96 | 140 | 174 | 149 | 144 | 141 | 140 | 142 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Enseignement
Gaillac-Toulza fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire : maternelle et primaire[39].
Activités sportives
Plus près du village, un circuit de motocross[40], sur terrain très pentu accueille, tous les ans (le 1er mai), une compétition de haut niveau. Plusieurs champions du monde ont brillé sur ce circuit visible à 100 % devant un public de 5 à 7 000 personnes.
En outre, le village dispose d'un stade de football où évoluent les équipes du Coq Gaillacois, d'un terrain de tennis, et d'un boulodrome couvert.
Culture et événement
Les jeunes ont leur « salle des jeunes » à La Prade proche, du local du club du 3e Âge. Le foyer rural propose plusieurs activités (informatique, gymnastique, randonnée pédestre).
Trois comités des Fêtes animent les festivités annuelles (Saint-Julien mi-juillet, Escayre fin août et Gaillac-Toulza, le premier week-end d'août).
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Smivom de la Mouillonne[41].
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 443 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 095 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 100 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 6 % | 4,9 % | 9 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 800 personnes, parmi lesquelles on compte 72,4 % d'actifs (63,5 % ayant un emploi et 9 % de chômeurs) et 27,6 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 358 emplois en 2018, contre 380 en 2013 et 362 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 519, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55 %[I 11].
Sur ces 519 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 105 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 84,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,4 % les transports en commun, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Secteurs d'activités
92 établissements[Note 11] sont implantés à Gaillac-Toulza au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 92 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 19 | 20,7 % | (5,7 %) |
Construction | 24 | 26,1 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 18 | 19,6 % | (25,9 %) |
Information et communication | 3 | 3,3 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,1 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,1 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 13 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 5 | 5,4 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 9 | 9,8 % | (7,9 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,1 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 92 entreprises implantées à Gaillac-Toulza), contre 12 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :
- Societe Des Cliniques Du Midi, activités hospitalières (14 406 k€)
- Cipre Photovoltaique, production d'électricité (110 k€)
- Arvi, ingénierie, études techniques (57 k€)
- Le Vignie, production d'électricité (24 k€)
- Geoconsult, activités de soutien aux autres industries extractives (15 k€)
Clinique de Verdaïch : clinique de rééducation fonctionnelle à laquelle est annexée un centre neurologique.
Le "Country Camping a succédé au « Camping naturiste de la Lèze » au lieu-dit « Louise », il se situe sur un versant ensoleillé. Un gîte rural écologique est ouvert à Chaumarty.
Agriculture
La commune est dans le Volvestre, une petite région agricole localisée dans l'est du département de la Haute-Garonne, constituée de collines de terrefort à fortes pentes autrefois consacrées à l’élevage s’orientent aujourd’hui vers les grandes cultures[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 91 | 44 | 50 | 47 |
SAU[Note 14] (ha) | 2 878 | 3 111 | 3 207 | 3 433 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 91 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 44 en 2000 puis à 50 en 2010[45] et enfin à 47 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[46],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 878 ha en 1988 à 3 433 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 73 ha[45].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La Grand Rue possède des demeures intéressantes : l'ancien couvent, la maison Dorio et la maison Mialhe.
- Au cimetière on peut découvrir le caveau de la famille Fauré.
- L'église Saint-Étienne de Gaillac-Toulza, dédiée à saint Étienne puis également à Notre-Dame, et datant du XIIIe siècle, a subi plusieurs restaurations. Son portail gothique est d'origine et son clocher mur à arcades date du XVIIIe siècle. Elle abrite un orgue construit en 1848 par Fréféric Jungk, classé aux monuments historiques pour sa partie instrumentale.
- Église Saint-Julien de Louise.
- Église Saint-Paul d'Escayre.
- En dehors de l'ancienne abbaye de Calers, on peut voir le château de Verdaïch qui abrite une clinique .
- Écomusée « Nostre Païs » ouvert en juillet et août et sur demande les autres mois de l'année.
- Motocross international ou Championnat de France sur le circuit d'Oursas le 1er mai (organisation Toulouse Moto Sport).
- Fontaine sainte de Saint-Julien construite en 1812 et l'objet d'une procession le , jour de la fête du saint.
Personnalités liées à la commune
- Berceau de la famille de Gabriel Fauré, célèbre compositeur auteur du Requiem. Ce nom était celui d'un instituteur de Gaillac-Toulza ; il épousa une fille du village où ils conçurent Gabriel Fauré, compositeur et organiste qui naquit à Pamiers en 1845 et composa, entre autres, Prométhée et Pénélope.
Héraldique
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Son blasonnement est : D'azur au coq d'argent, crêté, barbé, becqué et membré d'or, surmonté d'une fleur de lys du même.
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Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Gaillac-Toulza » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Gaillac-Toulza » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Gaillac-Toulza » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Gaillac-Toulza » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Gaillac-Toulza » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Gaillac-Toulza » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Gaillac-Toulza et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Gaillac-Toulza et Muret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Gaillac-Toulza et Auterive », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Gaillac-Toulza », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 327-328.
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Gaillac-Toulza », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « la Jade »
- Sandre, « la Mouillonne »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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