Georges Autard
Georges Autard né à Cannes le est un peintre et graveur français.
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Il vit et travaille à Marseille et fut enseignant à l'École supérieure d'art et de design Marseille-Méditerranée[1]. Son œuvre s'inscrit dans la suite du courant de l'expressionnisme abstrait[2].
Biographie
Commençant à peindre en 1975[2] alors qu'il suit les cours de mathématiques de l'université de Provence à Marseille, Georges Autard, titulaire de sa maîtrise en 1976, est dans un premier temps professeur de mathématiques.
Après ses accumulations d'objets des années 1982-1984 — les Lunettes, les Vestes, les Bicyclettes —, les œuvres de Georges Autard présentent de nettes réminiscences de sa formation puisqu'elles suggèrent des tableaux noirs chargés de signes et d'écritures, comme pour une histoire qui y semble codifiée. En 1990, en même temps qu'il aborde deux de ses thèmes importants, Per ornamento[3],[Note 1] et les Dessins napolitains[4], Georges Autard donne à ses tableaux plus de matière et plus de couleur. Intéressé alors par les travaux de Claude Viallat, simultanément fasciné par une Descente de croix de Fra Angelico, il s'affirme « expressionniste » et « narratif », mais aussi poursuivi par l'idée de chaos. Plusieurs récits désordonnés interfèrent en un seul tableau, comprend ainsi Annie Pagès[2]. Tel Dessin napolitain (pastel)[5] est de la sorte constitué d'« îlots de sens » : hétéroclite, pluriel, il met en situation des bribes de croix, des clous christiques ensanglantés, légendés du mot « relique », et l'écriture omniprésente du nom de Pythagore qui surgit là inopinément, à la façon d'une immixtion mathématique (ce qu'Autard appelle « le bon sens ») dans un univers mystique (ce qu'il conduit par jeu de mots à devenir « le Bon Sang »). « Raffolant à l'extrême des jeux de mots, des doubles sens et des analogies »[6], faisant de la sorte glisser les « sens », Autard jette des ponts qui font se rejoindre des champs différents, l'ordre logique et l'ordre sacré[2], « l'analytique et le métaphysique »[1], voire plus directement encore le Christ (les clous-reliques) et l'anti-Christ (Pythagore)[Note 2], offrant à Élisabeth Védrenne d'interpréter que « la perte de ce sang a entraîné la perte du sens, puis l'absence de centre, puis l'absence du linéaire, entraînant à son tour la multiplication des faisceaux, elle-même égale à la perte du sens unique, au règne de la simultanéité[6] ». Distribuant donc les « îlots de sens » que sont les motifs figuratifs (ici le clou et les bribes de croix) et les légendes (ici les mots « relique » et « Pythagore ») en une surface abstraite, privée de centre et cependant géométriquement organisée en stries et arabesques multicolores, l'œuvre suggère finalement à Jean-Pierre Delarge un fragment de papier peint des années 1930[7].
C'est à compter de 1998 que Georges Autard se rend régulièrement dans les hauts-lieux du bouddhisme tibétain (huit séjours au Ladakh et au Zanskar) et du bouddhisme zen (quatre voyages au Japon, dont il étudie la langue) qui lui inspirent tant des séries abstraites — les Prosternations[8] inspirées des traces des moines tibétains qui rampent sur le sol[9] — que de semi-figuratifs Dessins sur papier non titrés évoquant tout autant la vie monacale[10]. Dans le même temps d'autres tableaux le conduisent des citations de Paul Cézanne, des Nymphéas de Claude Monet, de Pablo Picasso et de Joseph Beuys à sa suite des Slogans (Paradise Now, My black is back, Wisdom and compassion…).
« Le parcours de Georges Autard traverse des styles si différenciés, des démarches si diverses, des techniques si inconciliables, écrit François Bazzoli, qu'il atteint aujourd'hui à une cohérence et une logique reconnaissables […] Ayant intégré dans sa violence picturale, maintenant contenue et canalisée, les architectures théoriques de Paul Cézanne aux cubistes jusqu'à nos jours, Georges Autard les détoure et les détourne avec les moyens techniques et analytiques de son temps ». Et Frédéric Valabrègue d'ajouter : « On a là tout le vide-poche, tous les bavardages d'atelier, toute la sédimentation de possibles rassemblant le geste ultime ou de dernier ressort. On traverse la multiplicité des intérêts, des époques et des admirations […] pour en ressentir que c'est là le contraire d'une œuvre tendancieuse, mais demeurant mobile et d'une jeunesse regagnée »[11].
Bibliophilie
- Bernard Lamarche-Vadel, L'eusses-tu cru que ton père fut là peint?, illustré de 13 alugraphies de Georges Autard, 320 exemplaires numérotés, édité par Centre de création contemporaine, Tours, Éditions Voix Richard Meier, 1985.
- Lettre à Georges Autard, Poème de Michel Butor, avec une peinture de Georges Autard, un vidéogramme de Jean-Michel Vecchiet et une photographie d'André Villers. 60 exemplaires numérotés, Éditions de la Malautière, 1993.
Expositions
Expositions personnelles
- Galerie associative Robert Grimaldi, Aix-en-Provence, 1981.
- Galerie Christian Laune, Montpellier, 1984.
- Galerie Arlogos, Nantes, 1984, 1986.
- Galerie Terzo Livello, Florence, 1984.
- A.R.C.A., Marseille, 1985.
- Galerie Montenay-Delsol (puis Montenay-Giroux), Paris, 1985, 1986[12], 1987, 1990 (Thème des Dessins napolitains[4]), 1991 (stand FIAC), 1994, 1997, 1998.
- Studio Guenzani, Milan, 1987.
- Galerie Athanor, Marseille, 1987, 1992, 1996[13], 1999 (Géométries)[14], 2000, 2002, 2004, 2007.
- Galerie Storer, Zurich, 1987.
- Centre de création contemporaine, Tours, 1988.
- Galerie Carreton-Laune, Nîmes, 1988.
- Galerie Aubes, Montréal, 1988[15].
- musée des Beaux-Arts de Carcassonne, 1988.
- Galerie L.A. Daane, Amsterdam, 1988.
- Institut français de Naples, 1990.
- Per Ornamento, Musée Cantini, Marseille, 1990.
- La Fabrique de Parasols, Saint-Étienne, 1991.
- Galerie Sin Titulo, Nice, 1992.
- Musée Gassendi, Digne-les-Bains, 1994, 1997 (L'univers géologique de Georges Autard).
- Chapelle Saint-Martin du Méjan, Arles, 1997.
- Galerie Françoise Vigna, Nice, 1999[16].
- L'eusses-tu cru que ton père fut là peint?, Galerie AL/MA, Montpellier, [17].
- Galerie Porte avion, Marseille, janvier-[18].
- Villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer, janvier-.
- Georges Autard, Peintures et dessins, galerie Künstburoberlin, Berlin, [19].
- Prosternations, galerie AL/MA, Montpellier[9] et galerie Porte avion, Marseille[20],[8], 2009.
- Paradise Now, galerie du Tenyidor, Collioure, 2011[21].
- Paradise Now, galerie Porte avion, Marseille, 2013[22].
- Black is back, galerie AL/MA, Montpellier, novembre-[23],[24],[25].
- Mystik Esthetik Kommando, CAIRN Centre d'art, Digne-les-Bains, avril-[26],[27].
Expositions collectives
- Dix ans de création, musée Cantini, Marseille, 1980.
- Midi et demi, Festival d'Avignon, 1981.
- 7e Biennale de la peinture méditerranéenne, galerie des Ponchettes, Nice, 1981.
- Attention, peinture fraîche ! - Georges Autard, Gilbert Della Noce, Didier Demozeau, Claude Goiran, Didier Mencoboni, Henri Olivier, galerie d'art contemporain des musées de Nice, 1983.
- Trans-figuration, ARCA, Marseille, 1983.
- Cent ans après, dix ans plus tard, cinq peintres d'aujourd'hui, galerie 73, Giverny.
- Ils collectionnent. Premiers regards sur les collections privées d'art contemporain, musée Cantini, Marseille, 1985.
- 2e Biennale d'art contemporain, Tours, 1985.
- Le style et le chaos, musée du Luxembourg, Paris, 1985.
- Sagas venant du sud, parcours dans l'art contemporain de Bordeaux et de Nice, Palau Meca, Barcelone, 1985.
- Trente-huit artistes de la Collection Peter Stuyvesant, Institut néerlandais, Paris, 1986.
- Musée des beaux-arts de Calais, 1986.
- Georges Autard, Jean-Luc Poivret, Gérald Thupinier, Espace lyonnais d'art contemporain, gare Perrache, Lyon, décembre 1986 - janvier 1987.
- Exposition itinérante : 9 artistes franceses, Madrid, Valence, Grenade (Espagne), 1987.
- Biennale d'Alexandrie (Égypte), 1988.
- La peinture en France, une génération, exposition itinérante, musée d'Art moderne de la ville de Paris, musées de Bogota, Brasilia et Rio de Janeiro, 1989.
- Nos années 80, Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris, 1989.
- Georges Autard, Pascal Kern, Jean-Luc Poivret, galerie Miguel Marcos, Madrid, mars 1990.
- Samazamaraki, Sogetsu Art Gallery, Tokyo, 1991.
- Ben. Autard. Alechinsky, FRAC Centre, Orléans, 1992.
- Vingt artistes marseillais, Anvers, 1993.
- Regard du savant, regard de l'artiste, CCSTI Arts et sciences, Marseille, 1993.
- Sélection du FRAC PACA, galerie marchande, Anvers, 1994.
- Réconciliation, chapelle du collège, Carpentras, 1995.
- 2e Bourse d'art monumental, Ivry-sur-Seine, 1997.
- Ma belle utopie, galerie de l'École des beaux-arts de Marseille, 1997.
- Collection en mouvements, musée des Beaux-Arts de Lons-le-Saunier, 1997.
- Soixante artistes avec Michel Butor, médiathèque Louis Aragon, Le Mans, septembre-.
- Les artistes et la science, technopôle de Château-Gombert, Marseille, 2004.
- Dessinécriture, musée Ziem, Martigues, 2004.
- Istanbul Art Fair, galerie Kunstbüroberlin, Istanbul, 2008.
- Quand la vie est un arbre, Maison de la Nature des quatre frères, Le Beausset, octobre-.
- Le Fonds d'art contemporain de la Villa Tamaris Pacha, Vieux moulin, Ollioules, .
- SPSI Museum, Shanghaï, 2010.
- Christmas Group Show, galerie Porte avion, Marseille, 2011.
- Collectionner aujourd'hui, Collection Philippe Piguet, Centre d'art contemporain - Maison de la cure, Saint-Restitut, 2012.
- Replay. Séquence 1, galerie Porte avion, Marseille, janvier-[30].
- Abstraction(s), galerie Circa, Arles, février-[31].
- Artothèque Antonin-Artaud, Marseille, -[32].
- Les vingt-cinq ans de la Galerie du Tableau, galerie Saint-Laurent, Marseille, - [33].
- La collection d'un amateur éclairé marseillais, le Lieu Multiple, Montpellier, [34].
- Le Japon. Fukushima pour l'avenir, La Jetée, Marseille, [35].
- Délices d'artistes, musée d'Art de Toulon, - [36].
- Gestes et matérialités en peinture. Georges Autard, Noël Dolla, Dominique Gauthier, Joris Brantuas, château d'Assas, Le Vigan, -[37].
- Aux sources des années 1980. Eighties & echoes, musée de l'abbaye Sainte-Croix, Les Sables-d'Olonne, juin-[38].
- Quasar, la collection, Musée des Beaux-Arts de Pau, octobre 2019 - février 2020[39].
Collections publiques
Canada
France
- Fonds régional d'art contemporain des régions Pays de la Loire, Carquefou, Centre-Val de Loire, Orléans[41], Franche-Comté, Besançon[42], Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille[43], Midi-Pyrénées, Toulouse, Occitanie, Montpellier.
- Angers, artothèque.
- Céret, musée d'Art moderne[Note 3].
- Digne-les-Bains, musée Gassendi.
- La Seyne-sur-Mer, villa Tamaris.
- Mâcon, musée des Ursulines.
- Marseille :
- artothèque Antonin-Artaud[32] ;
- collections municipales ;
- musée d'Art contemporain ;
- musée Cantini.
- Martigues, musée Ziem.
- Nice, musée d'Art moderne et d'Art contemporain.
- Paris :
- Caisse des dépôts et consignations.
- Fonds national d'art contemporain, œuvres déposées au consulat général de France à Chicago et à l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur à Paris.
- Toulon, musée d'Art.
- Toulouse, Les Abattoirs.
Italie
Collections privées
- SACEM, Neuilly-sur-Seine[44].
- Quasar (collection Anne-Marie et Jean-Jacques Lescougues), Saint-André-de-Cubzac[45].
- Guy Savoy, restaurant L'Atelier Maître Albert, rue Maître-Albert, Paris[46].
- Hôtel Royal Westminster, Menton (Fondation Vacances bleues)[47].
- Jean et Gisèle Boissieu, Marseille[48].
- Jean-Louis Marcos (1947-2012), Marseille[34].
Réception critique
- « Autard est un peintre abstrait qui peint avec des images figuratives[49]. » - Marc Partouche
- « La vitalité des œuvres de Georges Autard est rageuse, excessive, acharnée. Dans son œuvre, le bien-peint succède au mal-peint, l'abstrait au figuratif et le narratif au dépouillement[50]. » - Pierre Manuel
- « À force de s'être imprégné de raisonnements et de schémas mathématiques, Georges Autard continue à les utiliser comme une grille commode, une toile de fond familière prête aux recouvrements de toutes sortes[6]. » - Élisabeth Védrenne
- « Le travail d'Autard, qui trouve son propre renouvellement dans sa remise en question, introduit la notion de dérèglement[51]. » - Gérald Schurr
- « Prolixe artiste marseillais, Georges Autard enveloppe les visiteurs au creux d'un ensemble d'œuvres d'une agressivie spiritualité. Proches de la publicité et du graffiti tout en entretenant des rapports avec l'Histoire de l'art, le Bouddhisme zen et le rock, ces travaux, déclinés sous différents médiums, donnent lieu à un moment de fluorescente synesthésie. Préméditée et spontanée[22]. » - Antoine Gautron
- « Ne jamais laisser la surface en repos; l'assaillir également par tous les bords; l'emplir de tout un répertoire d'images disparates ; y organiser des rencontres fortuites; la ponctuer de signes; la réserver ici, l'occulter là ; en suggérer l'idée d'une extension à l'infini ; l'enguirlander enfin de paroles érudites[52]. » - Philippe Piguet
- « Pour Georges Autard, la seule harmonie possible est celle qui fond intimement la décision et le geste réconciliés, la pensée et le corps, la pensée faite corps. La spiritualité extrême-orientale dont il se nourrit sans puritanisme stimule sa recherche d'un satori pictural[11]. » - François Valabrègue
- « Les voyages de Georges Autard lui ont fait découvrir ces autres mondes, cultures, formes d'expression où le Rien ne s'oppose pas au Tout, où le Vide seul permet de faire résonner le Plein, où la Permanence ne prend son sens que si elle fait apparaître, fulgurante, le passage sur la toile d'un instant qui déjà s'efface[19]. » - Jean-Claude Crespy
- « Mû par cet élan vital parfois exacerbé qui aiguise toute recherche d'un esprit quelque peu scientifique, mais aussi par la spiritualité d'un Extrême-Orient dont son œuvre est amplement nourrie, Georges Autard, pour qui l'acte même de peindre fait œuvre, affirme dans sa démarche l'entière souveraineté de la peinture[20]. » - Caroline Figwer
Récompenses et distinctions
- Grand prix du 17e festival international de la peinture du Haut-de-Cagnes, 1985[53].
Bibliographie
- « Georges Autard », dans les actes du colloque Les revues d'art aujourd'hui en Europe, Marseille, Sgraffite, 1983.
- Bernard Lamarche-Vadel, Georges Autard, ARCA, 1985.
- Neuf artistes français, Édition Museo español de arte, Madrid, 1987.
- Élisabeth Védrenne, « Georges Autard, portrait », Beaux Arts magazine, no 50, .
- Alain Julien-Laferrière, Philippe Piguet et Claude Ber, Georges Autard, Éditions du Centre de création contemporaine de Tours, 1988.
- Nicolas Cendo, L'art moderne à Marseille, la collection du Musée Cantini, Éditions du Musée Cantini, 1988.
- Philippe Piguet, Georges Autard : dessins napolitains, Institut français de Naples, 1990[52].
- Georges Autard, Georges Autard : Per Ornamento, Images en Manœuvres Éditions, 1990.
- Antón Castro (es) et Ramón Tío Bellido, Georges Autard, Pascal Kern, Jean-Luc Poivret, éditions Galerie Miguel Marcos, Madrid, 1990.
- François Bazzoli, Claude Ber, Michel Butor, Jean-Michel Di Falco, Camille Guichard, Une œuvre de Georges Autard, six auteurs interrogent une même œuvre, Éditions Bernard Muntaner, 1993.
- Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993.
- Claude Ber, Une œuvre de Georges Autard, Éditions Muntaner, 1994.
- François Bazzoli, Georges Autard, le dessin dans le dessin dans le dessin (fractalité du dessin), Éditions Claude Ber, 1996.
- Jacques Henric, Georges Autard ou l'éternité développée, Marseille, éd. galerie Athanor, 1996.
- « Georges Autard », Turbulences, Actes Sud, 1997.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Éditions Gründ, 1999.
- Philippe Piguet, Françoise Deflandre, Maïtien Bouisset et Léone Javal (préface de Michel Tournier), SACEM. Vingt-cinq ans de collection d'art contemporain, 1974-1999, Éditions SACEM, 1999.
- « Georges Autard, images numérotées », L'Œil, no 520, .
- Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Éditions Gründ, 2001.
- Michel Enrici et Philippe Piguet, Georges Autard, co-édition Galerie Athanor Marseille/ Musée de Céret, 2001.
- Frédéric Valabrègue, entretien avec Pierre Manuel, Georges Autard, collection « Grandes Méridianes », 2005.
- Jean-Pierre Alis, Galerie Athanor, Marseille, Éditions J.-P. Huguet, 2005.
- Robert Bonaccorsi et Frédéric Valabrègue, Georges Autard, édité par la Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée, 2006.
- « Georges Autard. Catalogue d'artiste », Beaux Arts magazine, .
Filmographie
- Ornamento, 1982, 14 min, film documentaire de Camille Guichard, avec Georges Autard, distribué par Terra luna films[54].
- Autard, 1992, 26 min, film documentaire de Jean-Michel Vecchiet, avec la participation de Michel Butor, Claude Ber et André Villers.
Notes et références
Notes
- « Per ornamento » était la justification apportée par Paul Véronèse aux inquisiteurs qui lui reprochaient de sortir des sujets canoniques (Source : Jean-Pierre Delarge, sur Georges Autard, Dictionnaire des arts plastiques et contemporains, p. 61).
- Carl Huffman (université de Cambridge) lance l'idée dans son essai Pythagorisme que Jamblique écrivit au IIIe siècle une édifiante Vie de Pythgagore dans le but de faire de ce dernier un autre dieu incarné « susceptible de faire pièce au Christ ». Pythagore, que les habitants de Crotone appelaient « Apollon », qu'Aristote affirmait thaumaturge, s'imposa en être semi-divin qui reçut des dieux et transmit aux hommes toutes les vérités de la philosophie. Il enseignait l'immortalité de l'âme ainsi que les règles de vie pour y accéder. « De nombreux spécialistes, conclut Huffman, ont suggéré qu'il serait approprié de voir dans l'œuvre de Jamblique une sorte d'Évangile » (On trouve cet essai de Carl Huffman dans l'ouvrage collectif Le savoir grec, Flammarion, , pp. 1115 à 1137).
- Muséographie établie à partir des dictionnaires Bénézit et Delarge ainsi que d'une biographie établie par la Galerie AL/MA, Montpellier.
Références
- L'École supérieure d'art et de design Marseille-Méditerranée présente ses enseignants et professeurs sur son site. Texte de présentation de Georges Autard, artiste nomade.
- « Georges Autard », in: Dictionnaire Bénézit, tome 1, Paris, Éditions Gründ, 1999, p. 557.
- Georges Autard, Georges Autard, Per ornamento, Éditions Images en Manœuvres, 1990.
- Philippe Piguet, Dessins napolitains, éditions de l'Institut français de Naples, 1990.
- Philippe Piguet, Georges Autard, Dessins napolitains, Institut français de Naples, 1990, tableau reproduit en page 17.
- Élisabeth Védrenne, « Georges Autard, portrait », Beaux Arts magazine, no 50, , pp. 106 à 109.
- Jean-Pierre Delarge, « Autard, Georges », in: Dictionnaire des arts plastiques et contemporains (en ligne).
- Claude Ber, Prosternations Georges Autard, Peinture-dessin, galerie Porte avion, 2009.
- Georges Autard à la galerie AL/MA, film de Thibaut Martinez, durée 1'14", You Tube, Georges Autard, prosternation, 2,10 m x 11,10 m.
- Les Dessins sur papier, diaporama, 106 œuvres.
- Frédéric Valabrègue, Georges Autard, Easy painting, Journal Sous Officiel, no 22, hiver 2005.
- Jérôme Sans, Georges Autard at Montenay-Delsol in Artcribe International, décembre 1985-Janvier 1986.
- Vincent Gaston, « Georges Autard à la Galerie Athanor », Le Provençal, .
- Géométries de Georges Autard, Galerie Athanor, 1999.
- Claire Gravel, Georges Autard, peintre-mathématicien in Le Devoir, Montréal, septembre 1988.
- « L'art combinatoire de Georges Autard », Nice-Matin, .
- Bernard Teulon-Nouailles, Georges Autard, coup de cœur à Montpellier, mai 2003.
- Présentation de l'exposition galerie Porte avion, 2005.
- Présentation de Georges Autard par Jean-Claude Crespy, Directeur de l'Institut français de Berlin, Inauguration de l'exposition Georges Autard, Berlin, .
- Caroline Figwer, Georges Autard, souverain corps à corps Prosternation, performance de Georges Autard, galerie Porte avion, .
- [PDF] Compte-rendu de presse, Le journal de Collioure, exposition Georges Autard, galerie Tenyidor, Collioure.
- Antoine Gautron, compte-rendu dans Paris Art , exposition Georges Autard, Galerie Porte avion, Marseille.
- Document d'artiste: photographies et compte-rendu d'exposition Black is back, Galerie AL/MA, Montpellier, 2013.
- Art contemporain en Languedoc-Roussillon, Black is Black, Galerie AL/MA, communiqué de presse, 2013
- Magazine culture: compte-rendu d'exposition Georges Autard , galerie AL/MA, Montpellier, 2013.
- CAIRN Centre d'art, Georges Autard. Mystik Esthetik Kommando, présentation de l'exposition, 2018.
- UNESCO, Géoparc de Haute-Provence, Georges Autard au CAIRN, centre d'art de Digne-les-Bains, reportage, durée : 2'11".
- Gisela Sprenger-Schoch, « Georges Autard », Brigitte March International Contemporary Art, 2019.
- « Georges Autard - La forme informe », En revenant de l'expo, .
- Compte-rendu de presse, exposition Replay. Séquence 1, galerie Porte avion, Marseille, 2014.
- Arles-agenda, Abstraction(s). Galerie Circa, présentation de l'exposition, 2014.
- Artothèque Antonin-Artaud, Marseille, Sortir de la réserve, l'artothèque expose sa collection de A à Z.
- Les 25 ans de la Galerie du Tableau, Marseille.
- La collection d'un amateur éclairé marseillais Jean-Louis Marcos, présentation.
- Studio Aza, Le Japon. Fukushima pour l'avenir, présentation de l'exposition, 2015.
- Musée d'Art de Toulon, Délices d'artistes, présentation de l'exposition, 2015
- « Le Vigan : la peinture et le geste au château d'Assas »
- Musée de l'abbaye Sainte-Croix des Sables-d'Olonnes, Aux sources des années 1980, présentation de l'exposition, 2019.
- Musée des Beaux-Arts de Pau, Quasar, la collection, présentation de l'exposition, 2019
- « George Autard | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur collections.mnbaq.org (consulté le )
- Les acquisitions 1983-1990 du FRAC Centre Georges Autard par Nadine Labedade.
- Georges Autard dans la collection FRAC Franche-Comté
- Inventaire de la collection sur le site FRAC PACA
- Philippe Piguet, Françoise Deflandre, Maïtien Bouisset et Léone Javal, SACEM - Vingt-cinq ans de collection d'art contemporain, 1974-1999, Éditions SACEM, 1999.
- Collection Quasar, Georges Autard
- Gautier Battisella, Chroniques du guide Michelin, 8 octobre 2012.
- Présentation de quelques œuvres et artistes de la Collection Vacances bleues Hôtel Royal Westminster, Menton.
- Marcel Maréchal, La collection Jean et Gisèle Boissieu, octobre 2009
- Cité par Gérald Schurr in: Le guidargus de la peinture.
- Frédéric Valabrègue (entretien avec Pierre Manuel), Georges Autard.
- Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, op. cit.
- « Georges Autard : Dessins napolitains / Texte de Philippe Piguet », notice de la bibliothèque Kandinsky.
- Francis Parent, Entendre l'écrit. Recueil de textes critiques, E.C. éditions, 1999, pp. 250 et 344.
- Présentation du film Ornamento, Georges Autard en l'abbaye du Thoronet.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Delarge
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Site officiel de Georges Autard.
- « Georges Autard » sur le site de l'écrivain Claude Ber.
- « Georges Autard » sur le site de la galerie Montenay-Giroux.
- « Georges Autard » sur le site de la galerie Porte Avion.
- « Georges Autard » sur le site de la galerie AL/MA.
- « Georges Autard » sur le site de la galerie Kunstbüroberlin.
- « Georges Autard », document d'artiste (1).
- « Georges Autard », document d'artiste (2).
- « Galerie œuvres 1982-2010 », document d'artiste (3).
- « Georges Autard », Transversales de l'art contemporain.
- Joris Brantuas, « Georges Autard. Entretien : My heart goes boom », film, 2015, 27 min 03 s, sur YouTube.
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