Gian Maria Volonté

Gian Maria Volonté, né le à Milan (Italie) et mort le à Flórina (Grèce), est un acteur et militant italien.

Pour les articles homonymes, voir Volonté.

Gian Maria Volonté
Gian Maria Volonté à la fin de sa vie.
Naissance
Milan, Lombardie
(Italie)
Nationalité Italienne
Décès (à 61 ans)
Flórina, Macédoine-Occidentale
(Grèce)
Films notables Et pour quelques dollars de plus
Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon
Le Cercle rouge

Acteur polyvalent et incisif, Volonté est souvent compté parmi les meilleurs acteurs non seulement d'Italie, mais de toute l'histoire du cinéma[1],[2]. Il se distingue par ses mimiques, sa présence magnétique et son jeu madré. Le réalisateur Francesco Rosi a dit de lui qu'il « volait l'âme de ses personnages »[2]. Après avoir atteint une certaine notoriété en jouant le rôle de l'antagoniste dans les westerns spaghetti de Sergio Leone, il est devenu par la suite l'acteur-symbole du cinéma militant italien[3], atteignant les sommets de son jeu sous la direction de Francesco Rosi, Elio Petri et Giuliano Montaldo. En tant que réalisateur, il s'est spécialisé dans les documentaires d'orientation politique[2].

Biographie

Volonté et Raffaella Carrà dans Le Terroriste (1962), l'un de ses premiers rôles au cinéma.

Gian Maria Volonté naît à Milan le mais grandit à Turin. Son frère cadet Claudio est également un acteur, connu sous le nom de scène de Claudio Camaso. Son père Mario est un soldat fasciste originaire de Saronno, dans la province de Varèse, qui commandait en 1944 la Brigade noire de Chivasso[3], tandis que sa mère Carolina Bianchi appartenait à une riche famille d'industriels milanais[4].

Le futur acteur passe la dernière partie de son enfance dans des conditions difficiles en raison de la situation familiale précaire, provoquée avant tout par l'arrestation de son père. Mario Volonté est condamné par la première section spéciale de la Cour d'assises de Turin « pour avoir, en sa qualité de commandant des brigades noires, pendant l'occupation allemande, favorisé les opérations militaires de l'ennemi en ordonnant et en participant à des rafles d'éléments du mouvement de résistance au cours desquelles de nombreux meurtres et vols ont été perpétrés »[5]. Il a causé la mort d'une personne lors de la rafle de Rondissone et de deux autres près de Verolengo. Carolina, sa mère, a essayé de s'en sortir en louant des pièces de la maison et en vendant des objets de valeur. Mario, condamné à trente ans de prison, en a purgé moins de huit, de à . Il est retourné en prison en pour purger une peine de deux ans pour homicide involontaire. Libéré pour des raisons de santé, il meurt d'un cancer du poumon à Turin en 1961[6].

Volonté abandonne ses études à l'âge de quatorze ans et décide de trouver un emploi pour aider sa mère. En 1950, après quelques mois en France comme cueilleur de pommes, il rentre en Italie et commence à fréquenter le Studio Drammatico Internazionale I Nomadi d'Edoardo Maltese. C'est à cette époque qu'il se passionne pour Albert Camus et Jean-Paul Sartre[4].

Débuts au théâtre et à la télévision

En compagnie d'Irène Papas dans À chacun son dû (1967).

En 1951, à l'âge de 17 ans, il débute comme comédien de théâtre à Turin dans la compagnie I Nomadi d'Edoardo Maltese, et un peu plus tard, il rejoint la compagnie de théâtre itinérant I carri di Tespi[2],[3]. En 1954, à Rome, il fréquente l'Accademia nazionale d'arte drammatica, où il est remarqué comme un « jeune homme de grand talent »[4] ; son professeur est Orazio Costa (it). En 1957, Volonté fait sa première expérience à la télévision en jouant dans Fedra[7] (d'après Phèdre de Jean Racine), aux côtés d'une personnalité de la scène italienne, Diana Torrieri (it).

Au cours de la saison 1958-1959, il fait partie de la troupe du Teatro Stabile di Trieste ; en 1959, il joue dans le feuilleton télévisé L'idiota, basé sur le roman L'Idiot de Fiodor Dostoïevski, ainsi que dans le feuilleton Caravaggio ; En 1960, il joue dans Roméo et Juliette de William Shakespeare et en 1963 dans La Bonne Épouse (it) de Carlo Goldoni et dans Sacco e Vanzetti de Mino Roli et Luciano Vincenzoni, où il incarne Nicola Sacco ; dix ans plus tard, dans l'adaptation cinématographique de Giuliano Montaldo, il jouera Bartolomeo Vanzetti. En 1963, il joue dans le téléfilm Il taglio del bosco, adapté de la nouvelle La Coupe de bois (it) de Carlo Cassola.

En 1964, il tente de monter Le Vicaire de Rolf Hochhuth, qui dénonce les relations entre l'Église et le régime nazi, dans un petit théâtre de Rome, Via Belsiana : la représentation est toutefois empếchée par la police pour violation d'un article du Concordat. En 1965, il incarne Radek dans l'épisode Una vita in gioco de la série télévisée Le inchieste del commissario Maigret, avec Gino Cervi et Andreina Pagnani.

Parcours au cinéma

Volonté jouant du fusil dans Pour une poignée de dollars, le western de Sergio Leone qui lança sa carrière.

En 1960, il fait ses débuts au cinéma avec le film Sous dix drapeaux de Duilio Coletti. En 1961, il joue des rôles marginaux dans deux films du genre péplum fantastique : L'Atlantide par Edgar G. Ulmer et Giuseppe Masini, et Hercule à la conquête de l'Atlantide de Vittorio Cottafavi. Cependant, il obtient également un rôle dans deux œuvres majeures : À cheval sur le tigre de Luigi Comencini et La Fille à la valise de Valerio Zurlini.

Au cours de ces années, il a également été actif en tant que doubleur : par exemple, c'est sa voix qui est utilisée en version originale italienne pour doubler le personnage principal de Bandits à Orgosolo et c'est lui qui double Roger Hanin en italien dans La Marche sur Rome.

En 1962, Volonté obtient son premier rôle principal dans Un homme à brûler de Valentino Orsini et des frères Taviani, un film de dénonciation sociale inspiré de la vie du syndicaliste Salvatore Carnevale (it). Malgré cette prestation remarquable, Volonté reste peu connu du grand public. En 1963, il joue dans le film Le Terroriste, dont l'action se déroule en Vénétie pendant la Résistance et qui est réalisé par Gianfranco De Bosio.

En 1964, il joue le rôle de Michel-Ange dans le feuilleton de la Rai intitulé Vita di Michelangelo, scénarisé par Silverio Blasi. La même année, Sergio Leone le fait jouer dans Pour une poignée de dollars, considéré depuis comme l'un des jalons du genre western spaghetti. Il y interprète le rôle du trafiquant d'alcool empoisonné Ramón Rojo. Ce rôle lance véritablement la carrière cinématographique naissante de Volonté. En 1965, il retourne travailler avec Leone dans Et pour quelques dollars de plus, où il incarne face à Clint Eastwood le truand sadique et toxicomane L'Indien. Cette prestation le consacre pour de bon auprès du grand public, faisant de lui un des visages de méchant les plus connus du western italien. Volonté jouera dans d'autres westerns spaghetti, comme El Chuncho (1966) de Damiano Damiani où il incarne un révolutionnaire mexicain, ou Le Dernier Face à face (1967), de Sergio Sollima, où il joue un professeur moribond qui retrouve force et santé mais développe également un goût malsain pour la violence qui le conduira au fascisme[8]. Volonté est dans ce film « face à face » avec Tomás Milián, qu'il retrouvera l'année suivante dans Bandits à Milan de Carlo Lizzani, un film considéré comme fondateur du genre poliziottesco qui fera florès durant plus d'une décennie ; toujours en 1966, il joue aux côtés d'Enrico Maria Salerno et d'Anouk Aimée dans Les Saisons de notre amour ; en 1967, il joue le rôle du professeur Laurana, dans le film À chacun son dû, réalisé par Elio Petri, qui a coécrit le scénario avec Ugo Pirro, et librement inspiré du roman du même nom de l'écrivain Leonardo Sciascia. Le film marque le début du partenariat artistique entre le réalisateur Petri, le scénariste Ugo Pirro et Gian Maria Volonté, qui se poursuivra tout au long des années 1970. C'est en 1970 qu'il devient la vedette de l'un des plus célèbres films italiens sur fond politico-judiciaire, Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon d'Elio Petri, film qui remporte l'Oscar 1971 du meilleur film étranger. À la même époque, il apparaît également dans le polar français de Jean-Pierre Melville, Le Cercle rouge, aux côtés de Bourvil, d'Alain Delon et d'Yves Montand.

 
Volonté dans deux films politiques d'Elio Petri, en haut en ouvrier dans La classe ouvrière va au paradis, en bas en policier dans Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon.

Ayant atteint la notoriété (le journaliste Felice Laudadio le qualifie de « plus grand acteur italien de son temps »[9]), il continue à se consacrer à un cinéma politiquement engagé, jouant dans les années 1970 dans des films tels que Les Hommes contre (1970), librement inspiré du roman autobiographique du même nom d'Emilio Lussu, et L'Affaire Mattei (1972), tous deux de Francesco Rosi, ainsi que dans Sacco et Vanzetti (1971) et Giordano Bruno (1973) de Giuliano Montaldo, La classe ouvrière va au paradis (1971) d'Elio Petri et Viol en première page (1972) de Marco Bellocchio. C'est surtout avec Petri et Rosi que Volonté a pu exprimer son talent en toute liberté, donnant vie à une myriade d'« hommes illustres » représentant une critique acerbe de la classe dirigeante de l'époque, devenant ainsi un point de repère du cinéma italien militant. Le film de mafieux Lucky Luciano (1973) de Francesco Rosi est l'occasion d'une interrogation sur les liens entre pouvoir légal et illégal, ainsi qu'une évocation méticuleuse de la façon dont les États-Unis, au lendemain de la guerre, ont installé aux commandes de la Sicile les ténors de la Mafia, sous couvert de lutte contre le communisme[10]. En plus de sa carrière d'acteur, Volonté a combiné un intense militantisme politique en menant de nombreuses luttes, manifestations et grèves pour les droits des travailleurs[4]. Il a en outre participé avec Elio Petri au documentaire Documenti su Giuseppe Pinelli (1970), qui enquête sur la mort du cheminot et anarchiste Giuseppe Pinelli, mort défenestré au poste de police de Milan alors qu'il y était interrogé comme suspect pour l'attentat de la piazza Fontana.

Vers la fin des années 1970, Volonté traverse une brève période de crise due à l'échec de Todo modo (1976), un film parodique dénonçant les intrigues de la Démocratie chrétienne, qui, malgré l'extraordinaire prestation de Volonté, sanctionne la fin du cinéma politique italien et marque la rupture entre Petri et Volonté. Il retrouve cependant le succès sous la direction de Rosi dans Le Christ s'est arrêté à Eboli (1979), adapté du roman homonyme de Carlo Levi. Le film reçoit plusieurs prix nationaux et internationaux, dont deux David di Donatello, le Grand Prix du Festival du film de Moscou en 1979 et le BAFTA du meilleur film non anglophone en 1983, le premier film à recevoir cette reconnaissance.

Toujours dans les années 1970, Volonté se voit proposer de participer à trois films importants : Le Parrain de Francis Ford Coppola[11], 1900 de Bernardo Bertolucci et Padre padrone des frères Taviani[12],[13], mais il refuse d'y participer ; avant la proposition qui lui est faite pour 1900, il avait en revanche accepté un petit rôle dans Actes de Marusia de Miguel Littín[1].

Dans les années 1980, Volonté reprend son activité d'acteur avec des films tels que La Mort de Mario Ricci du réalisateur suisse Claude Goretta (1983), L'Affaire Aldo Moro de Giuseppe Ferrara (1986) et Chronique d'une mort annoncée de Rosi (1987). Dans les années 1990, il quitte le cinéma italien après avoir joué dans Portes ouvertes (1990) de Gianni Amelio et Una storia semplice (1991) d'Emidio Greco, pour lequel il a reçu le Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière à la Mostra de Venise 1992. Ces deux derniers films sont librement inspirés des romans du même nom de Leonardo Sciascia. Pendant cette période, Volonté entre dans une profonde dépression et travaille dans quelques films peu connus : Funes, un gran amor (es) (1992), de Raúl de la Torre (es) et Tirano Banderas (1993), de José Luis García Sánchez.

Hommage à Gian Maria Volonté (d'après son rôle de Carlo Levi dans Le Christ s'est arrêté à Eboli) par Reginald Gray.

En 1994, il interprète un rôle majeur dans Le Regard d'Ulysse de Theo Angelopoulos. Le de la même année, Volonté meurt subitement, pendant le tournage du film, à l'âge de 61 ans, d'une crise cardiaque. Il est remplacé par Erland Josephson et le film est dédié à sa mémoire. Ses funérailles ont lieu à Velletri, où il résidait. Sa dépouille repose, selon sa volonté, sous un arbre dans le petit cimetière de l'île La Maddalena (it), en Sardaigne.

Vie privée

Il était marié à Tiziana Mischi et, à partir d', à Armenia Balducci, scénariste et réalisatrice, qui était sa compagne depuis 1968. Sa vie sentimentale comprend également les actrices Carla Gravina, dont il a eu la fille Giovanna, et Angelica Ippolito[2], filleule d'Eduardo De Filippo, avec qui il a vécu les quinze dernières années de sa vie. Il a eu une très brève liaison avec Mireille Darc alors qu'ils jouent ensemble dans Un corps, une nuit (1968) de Giorgio Bontempi[14].

Militantisme politique

Volonté a été membre du parti communiste italien jusqu'en 1977. Le , il est élu conseiller régional du Latium, avec vingt-six mille voix, mais six mois plus tard seulement, il décide de démissionner : « [...] je me suis rendu compte qu'il y avait un gouffre entre mon besoin de communisme et la carrière politique qu'ils me proposaient. Ils voulaient faire de moi un fonctionnaire, un animal politique empêtré dans la partitocratie : j'avais besoin de recherche, de critique, de démocratie. Je me suis rendu compte que je perdais mon identité et j'ai choisi la relation avec moi-même »[15].

Il a été candidat du parti démocrate de la gauche aux élections générales de 1992 dans la circonscription de Rome-Viterbe-Latina-Frosinone, arrivant en deuxième position parmi les non-élus[16]. En 1981, il a aidé son ami Oreste Scalzone, militant d'Autonomia Operaia, à échapper au mandat d'arrêt lancé contre lui dans le cadre du procès dit du 7 avril, en l'escortant clandestinement avec son bateau jusqu'en Corse d'où il s'est ensuite réfugié dans l'Hexagone, après une escale au Danemark[17].

Filmographie

Années 1960

En compagnie de Gabriele Ferzetti dans À chacun son dû (1967).
Dans L'Affaire Mattei (1972).

Années 1970

Dans Todo modo (1976).

Années 1980

Années 1990

Acteur de télévision

Réalisateur

Scénariste

Distinctions

Prix Vittorio De Sica
  • 1990 : Prix du meilleur acteur du cinéma italien
David di Donatello
Ruban d'argent
Globes d'or
Grolla d'oro
Mostra de Venise
Festival de Cannes
Berlinale
Prix du cinéma européen
Laceno d'oro (it)
Prix Golden Sacher
Prix Joseph Plateau
EuropaCinema (it)
Festival du film de Taormine
Festival du film de Valladolid
Festival du film de Rimini
  • 1984 : Prix honorifique
Festival du film de Locarno
  • 1991 : Prix François Truffaut
Festival du film de Locarno
  • 1990 : Léopard d'honneur

Hommages

  • En 2004, à l'occasion du dixième anniversaire de sa mort, la ville de Rome lui a dédié une rue dans le nouveau quartier Casale de Nei.
  • En 2009 et 2010, le Bif&st de Bari a décerné un prix portant le nom de Gian Maria Volonté pour le meilleur acteur principal. En 2014, l'ensemble du festival lui a rendu hommage.
  • La province de Rome a donné à l'école de formation créée dans le domaine de la photographie le nom de l'acteur décédé, la Scuola d'arte cinematografica Gian Maria Volonté (it).
  • En 2012, l'administration municipale de Velletri a baptisé le théâtre municipal, anciennement Teatro Artemisio, rénové et rouvert après 25 ans, du nom de « Gian Maria Volonté ».
  • Depuis 2003, le festival de cinéma La valigia dell'attore (litt. « La valise de l'acteur ») se tient chaque année à La Maddalena, entièrement dédié à la mémoire de Volonté[18].
  • En 2014 est sorti le roman graphique Gian Maria Volonté, publié par la maison d'édition Becco Giallo.
  • En 2016, Turin a dédié une place (entre la Via Osasco et la Via Spalato) à Gian Maria Volonté.

Notes et références

  1. (it) Gianluca Ciucci, « Gian Maria Volonté anniversario, a 20 anni dalla morte dell'attore un ricordo con le sue 10 migliori interpretazioni », sur huffingtonpost.it, (consulté le )
  2. Lancia et Poppi 2003, p. 283.
  3. Gaudio 2014.
  4. (it)  Un attore contro. Gian Maria Volonté (documentaire) [DVD], Ferruccio Marotti ()
  5. (it) Archives du Stato di Torino, Cour d'assises de Turin, Sezione Speciale, Fascicolo 191, Salone U, Scaffale 21 e seguenti - Sentenza contro Mario Volonté, .
  6. Cazzopoli 2018.
  7. (it) Maria Letizia Compatangelo, La Maschera e il video.
  8. Olivier Père, « Le Dernier Face-à-face de Sergio Sollima », sur arte.tv, (consulté le )
  9. (it) « Un volto, una voce e le mille maschere dell'attore » [PDF], sur felicelaudadio.it (consulté le )
  10. Aurélien Ferenczi, « Lucky Luciano », sur telerama.fr (consulté le )
  11. (it) Alessandro Beretta, « «Il Padrino»: Don Vito Corleone? Doveva farlo Gian Maria Volonté: i sei segreti del capolavoro » (version du 22 janvier 2021 sur l'Internet Archive), sur corriere.it,
  12. (it) « Volonté ritorna sui teleschermi », sur archiviolastampa.it, (consulté le )
  13. (it) « La Rai con due film al festival di Cannes », sur archiviolastampa.it, (consulté le )
  14. (it) Mirko Bompiani, « Carla Gravina/ “Beccai Gian Maria Volontè con Mireille Darc, le presi la guancia e..” », sur ilsussidiario.net, (consulté le )
  15. (it) Lauretta Colonnelli, « Bella carriera, è stata tutta una fuga », L'Europeo,
  16. (it) « Archivio storico delle elezioni » (version du 24 décembre 2017 sur l'Internet Archive), sur elezionistorico.interno.it
  17. (it) « SCALZONE: ' MI FECE SCAPPARE DALL' ITALIA' », sur repubblica.it, (consulté le )
  18. (it) « La Valigia dell'Attore » (version du 2 février 2014 sur l'Internet Archive), sur valigiattore.it

Voir aussi

Bibliographie

  • (it) Mirko Capozzoli, Gian Maria Volonté, Torino, Add Editore, (ISBN 9788867832071)
  • (it) Fabrizio Deriu, Gian Maria Volonté. Il lavoro d'attore, Bulzoni, (ISBN 9788883190469)
  • (it) Carlo Gaudio, Il cinema civile di Gian Maria Volonté, Edizioni Nuova Cultura, (ISBN 9788868123710, lire en ligne)
  • (it) Enrico Lancia et Roberto Poppi, Dizionario del cinema italiano. Gli artisti. Gli attori dal 1930 ai giorni nostri. M - Z, vol. 3, Gremese Editore, (ISBN 9788884402691)
  • (it) Giovanni Savastano, Gian Maria Volonté. Recito dunque sono, Edizioni Clichy, (ISBN 978-88-6799-492-2)

Liens externes

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