Golfech
Golfech (prononcé [ɡɔlfɛʃ]; en occitan Golfuèg) est une commune française située dans l'ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée « Toscane française ».
Golfech | |||||
Centrale nucléaire de Golfech. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Castelsarrasin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Rives | ||||
Maire Mandat |
Pascal Benoit 2020-2026 |
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Code postal | 82400 | ||||
Code commune | 82072 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Golféchois | ||||
Population municipale |
1 014 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 104 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 06′ 53″ nord, 0° 51′ 07″ est | ||||
Altitude | 48 m Min. 47 m Max. 71 m |
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Superficie | 9,72 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Valence (banlieue) |
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Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Valence (Tarn-et-Garonne) | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal latéral à la Garonne, la Garonne, la Barguelonne, le canal de Golfech, le ruisseau du Braguel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Golfech est une commune rurale qui compte 1 014 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est dans l'agglomération de Valence et fait partie de l'aire d'attraction de Valence. Ses habitants sont appelés les Golféchois ou Golféchoises.
Géographie
Commune située en Agenais sur la Garonne entre Agen et Castelsarrasin
Ce site est connu pour la centrale nucléaire de Golfech, de 2 tranches de 1 300 MW. Cette centrale est vivement contestée par les écologistes locaux. Elle possède les tours de réfrigération les plus hautes d'Europe (178,5 m) en raison de la configuration de la vallée de la Garonne.
Communes limitrophes
Golfech est limitrophe de six autres communes dont une dans le département de Lot-et-Garonne.
Relief et géologie
Située dans le bassin de la Garonne, sur la première terrasse de la Garonne.
La superficie de la commune est de 972 hectares ; son altitude varie de 47 à 71 mètres[2].
Voies de communication et transports
Accès par l'autoroute A62 sortie 08 et la route départementale 813.
La commune compte une gare sur son territoire, la gare de Golfech, desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des missions entre les gares de Toulouse-Matabiau, Montauban-Ville-Bourbon et Agen.
La ligne 801 du réseau liO relie la commune à Montauban depuis Lamagistère.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Garonne, la Barguelonne, Canal de Golfech, le ruisseau du Braguel, Fossé de Rolland, le ruisseau de la Béganne et le ruisseau du Ribet, constituant un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[5].
La Barguelonne, d'une longueur totale de 61,1 km, prend sa source dans la commune de Lhospitalet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Golfech à Lamagistère, après avoir traversé 24 communes[6].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valence », sur la commune de Valence, mise en service en 1994[13] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de précipitations de 740,2 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 42 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[17] à 14 °C pour 1991-2020[18].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].
Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[21].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[23], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[24].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[25] : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[25] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[27].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Golfech est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[28],[I 1],[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valence, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 2] et 7 713 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,8 %), eaux continentales[Note 10] (12,5 %), zones urbanisées (7,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Le nom de Golfech ne s'est pas toujours écrit de la sorte.
Vers l'année 1200, on écrivait en ancien occitan Golfeg ou Guolffeg ; en latin on mettait Apud Golfegium, ou Âpud Locum de Goiifegïo. Plus tard, et en 1465 notamment, on a écrit Golfech — comme aujourd'hui — et vers 1500 Goulfech. En 1573, on écrivait Golfex ou Gaulfeïx ; vers 1600, Goulfetz et puis enfin la transcription orthographique française de la prononciation occitane locale donna « Golfech ».
Histoire
Les premiers documents relatifs à Golfech ne remontent pas au-delà de l'année 1200. Ce que l'on peut affirmer, c'est que, formant une dépendance de Clermont-Dessus (Lot-et-Garonne), son territoire a toujours fait partie de l'Agenais, jusqu'à ce que le département de Tarn-et-Garonne soit formé par sénatus consulte du .
Avant la conquête des Gaules, l'Agenais était le territoire des Nitiobroges ou Nitiobriges, peuple de la Gaule celtique, sur la rive droite de la Garonne. Pendant la domination romaine, ce pays avait été embelli d'édifices magnifiques et de somptueuses villas ; aussi ne serait-il pas impossible de retrouver à Golfech des traces de cette occupation (une belle mosaïque mise à jour au lieu-dit « Les Vergnes », débris de poteries et de fragments d'objets utilitaires en terre cuite). Après l'occupation romaine, Golfech, modeste et petite seigneurie, a dû partager toutes les vicissitudes de l'Agenais.
Les Templiers et les Hospitaliers
Aux environs de l'année 1200, l'ordre du Temple vint s'établir à Golfech[31]. Grâce à de nombreuses donations et ventes, il ne tarda pas à faire de cette seigneurie une des plus belles et de ses plus riches commanderies.
Liste des commandeurs templiers de Golfech [32].
- Guy de Brasac (1200)
- Pierre Baquer (1211)
- Arnaud Arroy (1241-1243)
- Guillaume de Cantamerle (1267-1277)
- Robert del Puech (1283-1284)
- Raymond de Cardaillac (1285-1286)
- Bernard de Leymont (1291-1292)
- Arnaud du Bruelh (1293-1294)
En 1312 cet ordre fut supprimé et tous ses biens furent dévolus à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et furent ainsi rattachés à la commanderie de Castelsarrasin. Vers 1378, Pierre de Varas, le commandeur, fixa les limites de ce qui allait être la commanderie même des Hôspitaliers. De 1311 au , date à laquelle les biens de l'ordre des Hospitaliers furent proclamés « biens nationaux », trente-sept commandeurs avaient eu en charge l'administration ; les plus illustres furent — semble-t-il — Bernard de Montlezun (1465-1477), Pierre d'Esparbès de Lussan (1579-1617), André de Grille (1731-1751), Gaspard Hiacynthe de Grille Destoublon (1757-1761).
Liste des commandeurs hospitaliers de Golfech[32].
- Pons d'Auriac (1480-1482)
- Bernard de Tajac de Villevayre (1483-1500)
- Robert de Durfort (1511-1512)
- Jean de Roquelaure (1518-1530)
- Guillaume de Roquefeuil Bersols (1531-1537)
- François de Lagarde Saigue (1538-1541)
- Jean de Malran (1542-1543)
- Honoré de Grâce (1547-1550)
- Pierre de Gozon-Mélac (1553-1556)
- Charles d'Urre (1556-1559)
- Etienne d'Arsac (1561-1570)
- Mathurin de Lescur-Romégas (1571-1583)
- Pierre d'Esparbès-Lussan (1583-1617)
- Guillaume de Vincens Sabouillan (1636-1649)
- Antoine de Blacas-Vérignon (1657-1658)
- Jacques d'Ancezune-Caderousse (1676-1677)
- Christophe de Baroncelly-Javon (1681-1689)
- Jean de Gauthier-d'Aygaine (1693-1701)
- François de Pontevès-Bargème (1713-1720)
- Joseph de Modène-Pomerol (1720-1724)
- Charles de Villeneuve-Tourotte (1724-1727)
- André de Grille (1731-1741)
- Gaspard Hyacinthe de Grille (1757-1772), maréchal de camp, commandant des grenadiers à cheval
- N. de Gaillard (1772-1773)
- Bailli de Javon (1780-1786)
- Louis de Franc-Montgey (1788-1789)
En 1569 et 1588, au moment des guerres de Religion, la commanderie tout entière fut mise à sac et incendiée. En 1792, elle fut vendue comme bien national, 475 000 livres payées en assignats, et toutes ses possessions furent dispersées.
Il ne semble apparemment ne subsister aucune trace intéressante des anciens bâtiments. Il faut pourtant descendre le chemin qui conduit à « Darreloc » (« derrière le cimetière »). Une importante muraille bâtie en briques rosées, à la façon toulousaine, subsiste avec ses contreforts, ses meurtrières grossières, et sa série d'« oculus » circulaires. Elle forme la façade d'un bâtiment construit sur les remparts, dont le mur nord a été modifié et rebâti en partie. Ce bâtiment actuel comprenait le grenier et la prison de l'ancien château. Les « oculus » destinés primitivement à l'éclairage des combles, ont été transformés au cours des guerres en meurtrières, par un ébrasement intérieur très visible. C'est tout ce qui rappelle l'ancienne commanderie qui, pourtant, comprenait un mur d'enceinte fortifiée, un chemin de ronde avec créneaux, des fossés, un pont-levis, etc. et au centre, une église romane.
Crue au XXe siècle
D'après de vieux documents, Golfech a toujours eu à souffrir des débordements de la Garonne voisine. Les murs de certaines maisons ou édifices publics portent des marques ou annotations relatives à la crue du ; celle-ci a alors atteint la cote de 11,75 m à la hauteur de Lamagistère, un village voisin, Les crues les plus désastreuses furent celles de , puis celles de 1930 et de 1952 qui ont également causé des dégâts très importants.
Golfech, bourgade à vocation essentiellement agricole, n'a pas échappé au dépeuplement ; plus de 1 200 âmes vers 1840, alors qu'au recensement de 1968 il n'y avait que 555 habitants. Au dernier recensement de 2006, 710 personnes étaient dénombrées, 810 personnes en 2008 et actuellement, la commune compte pas moins de 955 personnes.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[33],[34].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de l'arrondissement de Castelsarrasin de la communauté de communes des Deux Rives (Tarn-et-Garonne) et du canton de Valence.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2019, la commune comptait 1 014 habitants[Note 11], en augmentation de 6,18 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +4,13 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
selon la population municipale des années : | 1968[39] | 1975[39] | 1982[39] | 1990[39] | 1999[39] | 2006[40] | 2009[41] | 2013[42] |
Rang de la commune dans le département | 60 | 79 | 95 | 75 | 63 | 63 | 63 | 62 |
Nombre de communes du département | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 |
Enseignement
Golfech fait partie de l'académie de Toulouse.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 379 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 944 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 020 €[I 7] (20 140 € dans le département[I 8]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 8,1 % | 9,1 % | 12,7 % |
Département[I 10] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 665 personnes, parmi lesquelles on compte 78,1 % d'actifs (65,4 % ayant un emploi et 12,7 % de chômeurs) et 21,9 % d'inactifs[Note 13],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Valence, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 1 658 emplois en 2018, contre 1 502 en 2013 et 1 313 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 436, soit un indicateur de concentration d'emploi de 380,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,5 %[I 13].
Sur ces 436 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 191 travaillent dans la commune, soit 44 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 82,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 12,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
113 établissements[Note 14] sont implantés à Golfech au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 113 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 27 | 23,9 % | (9,6 %) |
Construction | 16 | 14,2 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 32 | 28,3 % | (29,7 %) |
Information et communication | 3 | 2,7 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 0,9 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 1 | 0,9 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 14 | 12,4 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 12 | 10,6 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 7 | 6,2 % | (9,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,3 % du nombre total d'établissements de la commune (32 sur les 113 entreprises implantées à Golfech), contre 29,7 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[43] :
- Entreprise Donini, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (2 695 k€)
- CTM, contrôle technique automobile (758 k€)
- Flo, coiffure (82 k€)
- EURL Caussade, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (78 k€)
Depuis le début des années 1980, une centrale nucléaire a été mise en chantier à Golfech. Les deux réacteurs qu'elle contient fonctionnent respectivement depuis 1991 et 1994. Le site emploie environ 700 personnes.
Le surplus d'énergie contenu dans l'eau du circuit de refroidissement de la centrale est utilisé pour le chauffage de la piscine, de la maison de retraite et de l'école de la commune.
Golfech est aussi connu pour l'échelle à poissons de son barrage hydraulique mais qui sont situés sur la commune voisine de Malause.
Cependant il faut signaler que cette commune est actuellement en pleine mutation industrielle. Située sur la rive droite de la Garonne, en bordure de la R.D. 813, elle a été retenue par l'Électricité de France pour l'implantation d'usines de production de courant électrique (voir texte « la chute de Golfech »). L'implantation de la centrale nucléaire en 1981 (début des travaux) a permis l’arrivée de nouvelles entreprises prestataires et partenaires. De plus, deux zones artisanales sont apparues dans la dernière décennie réunissant une trentaine d’entreprises. Un petit centre commercial est aussi apparu au centre du village avec pas moins d’une dizaine de commerces. Une gendarmerie spécialisée, le Peloton spécialisé de protection de la Gendarmerie, s’est implanté sur Golfech, réunissant 38 gendarmes qui œuvrent pour la surveillance et la protection du site nucléaire et de ses environs.
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 24 | 16 | 8 | 4 |
SAU[Note 16] (ha) | 313 | 257 | 229 | 228 |
La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (24 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 228 ha[46],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Louis de Golfech. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[47]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[47].
- Barrage hydroélectrique.
- CNPE EDF (centrale nucléaire).
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Golfech » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
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Autres sources
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- « Église paroissiale Saint-Louis », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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