Siège titulaire
Un siège titulaire (épiscopal ou archiépiscopal) est, dans les Églises issues de la Pentarchie (Église catholique romaine et Églises orthodoxes canoniques), un titre accordé à certains prélats qui, sans avoir de juridiction territoriale sur des diocèses actuels, occupent des fonctions dans le gouvernement de leur Église, pour lesquelles ils sont consacrés évêques. La nomination d’évêques ou archevêques « titulaires » est strictement du ressort du Saint-Siège dans l’Église catholique romaine et des Patriarches (surtout celui de Constantinople) dans les Églises orthodoxes.
Pour les articles homonymes, voir siège.
Dans l’Église catholique romaine, ceux auxquels ce titre est accordé, autrefois appelés évêques in partibus, pour in partibus infidelium (« en pays des infidèles »), par référence à d’anciens diocèses disparus au cours de l’histoire, sont depuis Léon XIII (1882) dénommés « évêques titulaires »[1]. Tout évêque, même s’il est contraint à la démission, reste « évêque d'un lieu particulier » ; il lui est alors donné le titre d'un siège titulaire.
Malgré le nombre important d'évêques titulaires (qui tous ne sont pas titulaires d'un siège titulaire) dans l'Église catholique latine, la pertinence théologique de ces évêques sans charge pastorale personnelle réelle suscite des débats[2]. La question est de savoir si la collation d’une Église sans existence réelle constitue ou non un cas d’« ordination absolue » (c’est-à-dire sans détermination pastorale) condamnée par le premier concile de Nicée (325).
Dans les Églises orthodoxes, particulièrement celle de Grèce, les sièges titulaires correspondent aux anciens évêchés ou archevêchés de l’Empire byzantin restés sans fidèles en raison du passage des habitants de ces territoires à l’islam et de l’expulsion des chrétiens au fil des siècles (notamment au moment du traité de Lausanne de 1923).
Distinction entre évêque titulaire et siège titulaire
Dans l'Église latine, les évêques titulaires sont tous les évêques qui n'ont pas la charge pastorale d'un diocèse ou d'une circonscription ecclésiastique assimilée ou équivalente à un diocèse, c'est-à-dire la prélature territoriale, l'abbaye territoriale, le vicariat apostolique, la préfecture apostolique et l'administration apostolique établie à titre permanent[3],[4].
Dans les Églises catholiques orientales, seuls les évêques chargés de la pastorale d'une éparchie sont des évêques diocésains stricto sensu ; tous les autres, quel que soit le ministère qu'ils exercent ou ont exercé, sont évêques titulaires[5].
Selon cette norme canonique, les évêques titulaires sont[6]:
- les prélats qui exercent leur charge au service du Pape dans la Curie romaine[7], tels que les préfets et présidents des dicastères pontificaux et tous les fonctionnaires décorés de la dignité épiscopale ; à l'exception des cardinaux, qui ont leur propre titre, ou des évêques émérites qui travaillent dans la Curie, les autres se voient attribuer le titre d'un diocèse éteint ou supprimé ;
- les légats pontificaux qui exercent les fonctions de représentation du Siège apostolique auprès des Églises particulières, des États et des organisations internationales[8], tels que les nonces apostoliques et les délégués apostoliques ; ces prélats reçoivent le titre d'un diocèse éteint ou supprimé ;
- ceux qui sont nommés à l'épiscopat en vue d'une fonction exercée ou à exercer sur le territoire de divers diocèses au nom du Saint-Siège ou des Conférences épiscopales[9]; le titre d'un diocèse éteint ou supprimé est également attribué à ces prélats ;
- les évêques émérites, c'est-à-dire tous les évêques diocésains qui, pour des raisons de santé ou pour avoir atteint la limite d'âge ou pour d'autres raisons, ont présenté la démission de leur charge, acceptée par le Souverain Pontife[10]; jusqu'en 1970 ces évêques recevaient le titre d'un diocèse éteint ou supprimé ; par décision du Pape Paul VI, ils conservent maintenant le titre du diocèse auquel ils ont renoncé[11];
- les évêques coadjuteurs et les évêques auxiliaires, c'est-à-dire les prélats qui collaborent avec l'évêque diocésain et qui lui sont canoniquement subordonnés[12]; les évêques auxiliaires se voient attribuer le titre de diocèse éteint ou supprimé, tandis que les évêques coadjuteurs, par décision du pape Paul VI en 1976, portent le titre du diocèse auquel ils sont destinés[13];
- dans les Églises catholiques orientales, tous les évêques non diocésains sont des évêques titulaires, comme les évêques des curies patriarcales et les curies des Églises archiépiscopales majeures, les visiteurs apostoliques, les exarques.
Origine et histoire
Le concile de Nicée a peut-être connu en son sein quelques évêques chassés de leur diocèse. Cependant, il établit que les clercs doivent toujours être attachés à une Église (canon 15). Plus explicite, le concile de Chalcédoine (451) pose l’interdiction d’ordonner un clerc, y compris un évêque, sans lui confier un lieu à desservir (canon 6). Dans l’esprit de ces conciles anciens, il s’agit d’une communauté réelle de chrétiens et non d’un titre reposant sur une fiction juridique.
Plus tard, surtout aux VIIe et VIIIe siècles, un grand nombre de diocèses, particulièrement en Afrique du Nord, en Espagne et au Proche-Orient, perdent leurs fidèles en raison des persécutions, après les invasions sarrasines et ottomanes : certains (les ma'mīnīm ) se convertissent à l’islam pour éviter le kharadj (double capitation sur les non-musulmans) et le devshir (enlèvement des garçons pour être enrôlés dans les armées musulmanes) ; d’autres s’enfuient pour échapper aux persécutions et à l’esclavage : ces diocèses disparaissent donc et sont abandonnés. Par exemple, on évalue à environ 480 le nombre de diocèses disparus en Afrique du Nord[14] et il en est de même en Asie mineure[15]. Ils ne sont pas supprimés cependant, l’Église souhaitant garder la mémoire de ces communautés chrétiennes des premiers siècles du christianisme.
D’autres disparaissent avec la conquête de la Terre sainte par les Arabes au VIIIe siècle puis par les Turcs vers 1268. Les évêques chassés sont reçus comme auxiliaires dans des diocèses d’Europe. À leur mort, leurs successeurs comme auxiliaires reçoivent également leur titre et diocèse, connu alors comme étant in partibus infidelium (i.p.i.). Dans l’Église catholique, cette manière de faire est réglementée par le concile de Vienne de 1311 ; à partir du cinquième concile du Latran (1512-1517) et sous le pontificat de Léon X, ces titres sont également accordés aux cardinaux de la Curie romaine qui le souhaitent. La coutume s’élargit et se développe au point qu’il est octroyé à tous les prélats consacrés évêques sans qu'ils reçoivent pour autant de juridiction territoriale (auxiliaire, vicaire apostolique, prélat de la Curie romaine).
Des réorganisations ecclésiastiques aux XVIIIe et XIXe siècles, avec la suppression de diocèses, ont également créé de nouveaux sièges titulaires. Ainsi, par exemple, Ypres et Tongres, en Belgique, Natchez et Kearney aux États-Unis, Lindisfarne en Angleterre et d’autres en Irlande.
Au XIXe siècle, acquiesçant à la demande des Églises catholiques orientales, le pape Léon XIII, par sa lettre apostolique In suprema du change la dénomination de l’évêque in partibus infidelium en « évêque titulaire »[16]. Il y aurait en tout plus de 1 500 diocèses titulaires.
Exemple historique
Un exemple intéressant de diocèse in partibus infidelium ayant eu une certaine durée est celui de Bethléem. En 1168, le croisé Guillaume IV, comte de Nevers, avait promis à l'évêque de Bethléem que, si cette ville devait tomber aux mains des musulmans, il l'accueillerait, lui ou ses successeurs, dans la petite ville de Clamecy, sur ses terres de Bourgogne. Après la prise de Bethléem par Saladin en 1187, la volonté du défunt comte fut honorée et l'évêque de Bethléem élut domicile dans l'hôpital de Panthénor, à Clamecy, en 1223. Clamecy demeura le siège permanent de l'évêché in partibus infidelium de Bethléem pendant près de six cents ans, jusqu'à la Révolution française en 1789[17]. Bethléem est toujours diocèse titulaire, même s’il est vacant (en 2013).
Liste d’archevêchés et d’évêchés titulaires
Cette liste non exhaustive concerne les évêchés titulaires reconnus par l’Église catholique romaine et figurant dans l’Annuario pontificio du Saint-Siège (2010) qui donne une liste de près de 2 000 sièges titulaires ; pour la plupart, ce sont les mêmes qui sont reconnus par les Églises orthodoxes et les plus prestigieux, comme ceux d’Antioche, d’Égypte, d’Éphèse, de Nicée ou de Palestine, ont parfois eu plusieurs évêques titulaires dans différentes Églises (Église catholique et une ou plusieurs Églises orthodoxes).
- Abaradira, évêché de la Bisacène en Afrique occidentale
- Abari
- Abbir Germaniciana
- Abbir Maius
- Abdera, Carthaginoise proconsulaire, en Afrique occidentale
- Abercornia, du nom d'Abercorn, village écossais dans les environs d'Édimbourg
- Abernethia, village écossais
- Abidda
- Abila en Palestine
- Abila Lysaniae
- Abitinae, Carthaginoise proconsulaire, en Afrique occidentale
- Abora, Carthaginoise proconsulaire, en Afrique occidentale
- Abritus, évêché de la seconde Mésie dans l'exarchat de Dacie
- Absa Salla, Carthaginoise proconsulaire, en Afrique occidentale
- Absorus, Apsoris ou Ausara, île de Dalmatie. Son évêque vers 880 s'appelait Domenicus.
- Abthugni, dont Felix d'Abthugni était évêque
- Abula
- Abydos ou Avido, proche des Dardanelles dans l'Hellespont, exarchat d'Asie
- Abziri
- Acalissus
- Acarassus
- Acci
- Accia
- Acelum
- Achelous
- Acholla
- Achrida
- Achyraus
- Acilisène
- Acmonia
- Acra
- Acrassus
- Acropolis (diocèse)
- Acufida
- Adada (diocèse)
- Adana
- Adana degli Armeni
- Adana dei Greco-Melkiti
- Adraa
- Adran
- Adramyttium
- Adrasus ou Adra. Ville ruinée de la Seconde Arabique[18], patriarcat de Jérusalem (Antioche ?)[19]
- Adulis
- Aeca
- Aeclanum
- Aegae
- Aegaee
- Aegina
- Aela
- Aemona
- Aenus (actuelle Enez)
- Agathopolis ou Gatopoli[20], petite ville de Thrace sur la mer Noire
- Albulae
- Aléria
- Alet
- Alinda
- Altava
- Altiburus ou Altibura, Carthaginoise proconsulaire, en Afrique occidentale
- Antiphrae, Libye marmarique, patriarcat d'Alexandrie
- Amida des Arméniens
- Amphipolis
- Amorium
- Amyclées
- Andrinople (archidiocèse)
- Anthédon
- Antinoë
- Antioche, patriarcat (liste)
- Antiphellus
- Apollonie (siège (it))
- Apollonis
- Aquae Novae in Proconsulari
- Aquae Thibilitanae
- Arba
- Arathia
- Arcadiopolis
- Aréthuse
- Arsamosata
- Ascalon
- Athènes (archidiocèse latin)
- Augurus
- Augusta
- Augustopolis-de-Palestine (it)
- Augustopolis-en-Phrygie (de)
- Auria
- Avara
- Avioccala
- Baalbek
- Babylone
- Bagis
- Barca
- Basilinopolis
- Belcastro en Italie, région de Calabre[21]
- Bénévent
- Beyrouth
- Bethléem
- Bida (siège titulaire) (it))
- Bisuldino
- Caesariana
- Camaco
- Camuliana
- Canatha
- Canople
- Capsa
- Carthage (archidiocèse)
- Castoria
- Cataquas
- Catabum castra
- Césarée (archidiocèse)
- Césaropole
- Chalcédoine
- Chunavia
- Chytri
- Claudiopolis
- Claudiopolis de Cilicie
- Constantinople (patriarcat latin)
- Chonochora en Syrie, aujourd'hui Qara
- Cnide
- Corinthe (diocèse latin)
- Cova, Carthaginoise proconsulaire, en Afrique occidentale
- Cresima
- Cursola
- Curubis
- Héraclée Cybistre
- Cydonie
- Cyrène
- Damas
- Dausara
- Derbé
- Diana, Carthaginoise proconsulaire, en Afrique occidentale
- Diocletiana
- Doberus
- Dora, Liban
- Dorylée
- Drusipara
- Égée (siège (it))
- Eguga, Carthaginoise proconsulaire, en Afrique occidentale[22]
- Elatea
- Eleuthéropolis
- Elusa
- Entrevaux (autrefois diocèse de Glandèves)
- Éphèse
- Eschinas
- Euménie
- Fussala
- Garba
- Gauriana
- Gemellae in Numidia
- Germanicopolis
- Gratianopolis
- Hadrumetum[23]
- Halmiros
- Halicarnasse
- Hébron
- Héliopolis en Syrie (archidiocèse (it))
- Héliopolis en Augustamnique (siège (it))
- Hephaestus
- Hemeria
- Hemesa
- Héraclée (it)
- Hermopolis Parva
- Hiéron (it)
- Ioannina
- Irenopolis
- Isaura
- Isinda
- Iuliopolis
- Joppé
- Kearney (siège (it))
- Labicum
- Lacédémone
- Lamia
- Lampsaque
- Lamsorti
- Lamzella
- Laodicée en Phrygie (archidiocèse)
- Laodicée de Syrie (archidiocèse)
- Lebessus
- Latopolis, près du delta du Nil, aujourd'hui Tell el-Yahoudieh
- Leontopolis in Augustamnica, près du delta du Nil, aujourd'hui Tell el-Yahoudieh
- Limyre
- Lindisfarne
- Macriana in Mauretania
- Macriana Minor
- Maillezais, abbaye ruinée en Vendée, ancien siège de ce qui est devenu par la suite le diocèse de La Rochelle
- Malliana, Carthaginoise proconsulaire
- Marciana (it)
- Marcopolis, évêché d'Osroène, patriarcat d'Antioche
- Mariana
- Marida
- Marónia
- Martyropolis
- Maturba, Mauritanie Césarienne
- Maximianopolis, ville du Rhodope, exarchat de Thrace
- Maxula Prates, près de Tunis
- Médéa[24]
- Medeli
- Mégare
- Mélitène
- Memphis (siège (it))
- Mesarfelta
- Metelis
- Myre (archidiocèse (it))
- Mons in Numidia
- Mosynopolis
- Myriophytos
- Mytilène (archidiocèse)
- Naraggara
- Nazareth (archidiocèse)
- Nazianze (archidiocèse)
- Nebbio
- Néocésarée (diocèse)
- Nicée (archidiocèse)
- Nicives
- Nisibis
- Nitrie
- Obbi
- Olena (Olenus)
- Ollone
- Oponte
- Oregon City (archidiocèse (it))
- Orthozia
- Ostie
- Othona
- Ottocium
- Parion
- Parténia
- Patras (archidiocèse)
- Petra en Palestine
- Pharbaetus
- Philadelphie en Arabie
- Philadelphie en Lydie
- Philippopolis d'Arabie
- Pisita
- Pogla en Pisidie.
- Polymartium
- Pomaria
- Pomésanie
- Pompeiopolis
- Privata
- Prusias ad Hypium
- Ptolémaïs en Thébaïde (siège archiépiscolal (it)), Ptolémaïs en Libye (siège (it)), Ptolémaïs en Phénicie, ou Acre (siège (en)), Ptolémaïs en Phénicie (siège maronite (it))
- Pulcheriopolis
- Regiae, Maurétanie Césarienne
- Reperi (Reperitanus), Maurétanie Césarienne
- Ressiana
- Retimo
- Raphana ou Raphanea
- Rapolla
- Rhesaina
- Rhinocolura (siège (it))
- Rhodes
- Rota
- Rucuma (en)
- Rusadus
- Rusguniae, aujourd'hui Tamentfoust, en Algérie.
- Sagone
- Saldae
- Samos
- Samosate
- Sasime en Cappadoce
- Scardona
- Sébaste (archidiocèse (it))
- Seleucia Pieria
- Séleucie (archidiocèse (it))
- Sergiopolis
- Sicca Veneria en Tunisie
- Side
- Sidon ou Sydon
- Sidyma
- Sila
- Simidicca
- Sinope
- Sozopolis (ou Apolloniade pontique : siège (it))
- Strauropolis
- Suas
- Succuba
- Sululos
- Summa
- Summula
- Sutri
- Synaus en Phrygie
- Synnada en Phrygie
- Tacapae
- Tagase
- Talaptula, près de Byzacène en Tunisie[25]
- Tanais
- Tarse (archidiocèse)
- Telmessus
- Tempe
- Termae Himerae
- Thagaste
- Thagora, dont est originaire sainte Crispine de Thagare
- Tharona
- Thèbes (archidiocèse)
- Thélepte
- Themisonium
- Thennesus
- Thermopyles
- Thibaris
- Thimida Regia
- Thizica
- Thibilis
- Thubursicum Numidarum
- Thysdrus[26]
- Tigillava
- Tingaria
- Tinum
- Tipasa de Maurétanie
- Titiopolis
- Tlos
- Tibériade (Archidiocèse)
- Tilopolis
- Tisedi
- Tongres
- Traianopolis in Rhodope
- Tralles in Asia
- Tricomie
- Tripoli
- Tripolis in Phoenicia
- Trisipa
- Trofimiana
- Tubulbaka
- Tours en Maurétanie
- Urbs Salvia
- Urci
- Ursona
- Urusi, ville natale des saints Cyriaque et Paule d'Urusi
- Utique
- Usula
- Uzalis
- Vaga (siège (it))
- Vallis
- Villa Nova
- Vinda
- Vita (it)
- Volturnum
- Ypres
- Zaba
- Zallata
- Zattara
- Zorolus
Notes et références
- Après la séparation des Églises d'Orient et d'Occident, celle de Rome a aussi utilisé la locution pour désigner des sièges diocésains qui n'ont pas disparu, mais qui échappaient à sa juridiction, étant pourvus d’evêques des églises orientales : c’est pourquoi, au XIXe siècle, les Églises catholiques orientales ont obtenu du pape Léon XIII que, par la lettre apostolique In suprema du , la dénomination d’évêque in partibus infidelium soit changée en « évêque titulaire » et les diocèses concernés en « diocèses titulaires ».
- Hervé Legrand, Le ministère des évêques au concile Vatican II et depuis, Paris, Cerf, , p. 235-237
- Code de Droit Canonique (CDC), canon 376, et canons 134 §3, 381 §2 et 450 §1
- Antonio Viana, "Obispos titulares. Elementos de tradición canónica y regulación actual", dans Ius Canonicum 44 (2004), p. 515-537
- Code des canons des Églises orientales, canon 179
- Viana, Obispos titulares, p. 534-535
- CDC, canons 360-361
- CDC, canons 362-363
- CDC, canon 443 § 1,3, canonj 450 § 1; décret Christus Dominus no 42, par exemple, comme directeurs d'œuvres missionnaires pontificales, assistants ecclésiastiques de l'Action catholique, recteurs d'universités catholiques ou autres cas particuliers
- CDC, canon 402 § 1
- Congrégation pour les évêques, Communication du 7 novembre 1976 dans Communicationes 19, 1978, p. 18
- CDC canons 403, 406 et 407
- Congrégation pour les évêques, Communication du 31 août 1970 dans Communicationes 9, 1977, p. 223
- Duval Noël, « L'évêque et la cathédrale en Afrique du Nord », in Actes du XIe Congrès international d'archéologie chrétienne, Lyon, Vienne, Grenoble, Genève, Aoste, 21-28 septembre 1986, éd. École française de Rome, « Collection de l'École française de Rome », no 123, Rome, 1989, vol. I, p. 345-399.
- Sophie Métivier et Sylvain Destephen, Chorévêques et évêques en Asie Mineure au IVe et Ve siècles dans « Persée » Volume 15, Numéro 1 de 2007, p. 343-378 sur .
- Il n'y a d'ailleurs pas que dans les régions où le christianisme a disparu ou est devenu minoritaire qu'on trouve des anciens diocèses : cela peut également provenir d'une simple réorganisation de la couverture du territoire : ainsi la Corse, pays catholique, ne compte pas moins de cinq anciens diocèses devenus sièges titulaires.
- L. de Sivry, Dictionnaire de Géographie ecclésiastique, édition de 1852, p. 375. Archives ecclésiastiques des lettres adressées par les évêques in partibus de Bethléem aux évêques d'Auxerre.
- Abbé de Commanville, Histoire de tous les Archeveschez et Eveschez de l'Univers : « Les Auteurs des Croisades la nomment Château-Bernard. »
- Louis Morery, Le Grand Dictionnaire historique ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Amsterdam, 1702. « Adrase, Adrasus ou Adrassus, ville de Syrie, qui a eu un évêché suffragant de Séleucie dans le patriarcat d'Antioche » (Le Mire, Sotit. Episcop. orbis.)
- Le Grand Dictionnaire géographique, historique et critique, Antoine Auguste Bruzen de la Martinière, Libraires Associés (París).
- http://www.catholic-hierarchy.org/diocese/d2b40.html
- L'oasis ruinée de Sidi Bou Hania.
- Hadrumetum (Titular See)
- Siège titulaire de Médéa sur catholic-hierarchy.
- Titular Episcopal See of Talaptula
- Titular Episcopal See of Thysdrus, Tunisia
Liens externes
Sur GCatholic
- (en) Liste alphabétique des sièges titulaires métropolitains (consulté le )
- (en) Liste alphabétique des sièges titulaires archiépiscopaux (consulté le )
- (en) Liste alphabétique des sièges titulaires épiscopaux (consulté le )
Sur Catholic-Hierarchy
- (en) Liste alphabétique des sièges titulaires : A (de Abaradira à Arca in Armenia), A (de Arca in Phoenic à Azura), B, C (de Cabarsussi à Codrula), C (de Coela à Cyzicus), D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R,S, T (de Tabae à Trecalae), T (de Tremithus à Tzernicus), U, V, W, X, Y et Z (consulté le )
- (en) Liste alphabétique des sièges titulaires vacants : A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y et Z (consulté le )
- Portail de l’histoire
- Portail du christianisme
- Portail du catholicisme
- Portail des chrétiens d’Orient