Infrastructures de communication en Charente-Maritime

Les infrastructures de communication en Charente-Maritime sont un des domaines clés de l'économie de la Charente-Maritime et se déclinent en plusieurs domaines qui ont assuré et assurent encore la prospérité de ce département, longtemps rural et pauvre, en un territoire actuellement dynamique et attractif.

Données générales

Le département de la Charente-Maritime a de tout temps été un territoire de passage entre le Nord et le Sud, et ce, depuis ses origines antiques et a toujours favorisé les échanges maritimes grâce à sa large ouverture sur l'océan Atlantique.

Carte du réseau principal des voies de communication de la Charente-Maritime.

Aujourd'hui, le département a considérablement modernisé ses infrastructures de communication (voies ferrées, routes et autoroutes) et a accru son rôle de transit et d'échanges, appelé à se développer davantage encore avec les projets d'électrification des voies ferrées et de modernisation des routes.

Les principaux carrefours de voies de communication ferroviaires, routières et autoroutières sont représentés par les villes principales, où Saintes en particulier joue un rôle de premier plan. La Rochelle et Rochefort sont également d'importants centres de transit et d'échanges et ces deux agglomérations disposent d'aéroports dont celui de La Rochelle - Île de Ré est le plus important entre Loire et Gironde.

Grâce à sa façade sur l'océan Atlantique, la Charente-Maritime dispose également de nombreux ports dont certains assurent des liaisons maritimes pour les voyageurs comme entre Royan et Le Verdon sur l'estuaire de la Gironde, entre Fouras et l'Île-d'Aix ou entre La Rochelle et Boyardville dans le pertuis d'Antioche et d'autres sont spécialisés dans le trafic maritime international avec le Grand port maritime de La Pallice et le complexe portuaire de Rochefort-Tonnay-Charente sur l'estuaire de la Charente.

Le réseau ferroviaire

Sur le plan des communications ferroviaires, la Charente-Maritime est relativement bien pourvue où toutes les grandes villes du département, La Rochelle, Saintes, Rochefort et Royan, sont desservies, de même que les principales villes secondaires comme Surgères, Saint-Jean-d'Angély, Saujon, Pons et Jonzac.

Le réseau ferroviaire dans les quatre départements de Poitou-Charentes[1]
Réseau ferroviaireCharenteCharente-MaritimeDeux-SèvresVienne
Lignes exploitées240362313331
dont voies électrifiées1155478145
dont voies uniques122134265196
dont lignes ouvertes au trafic voyageurs240317152212

Comme l'indique le tableau ci-dessus, la Charente-Maritime dispose du plus grand réseau ferroviaire de l'ancienne région Poitou-Charentes avec 362 kilomètres de lignes exploitées mais se singularise par le plus petit réseau ferré électrifié des quatre départements picto-charentais avec seulement 54 kilomètres dont 36 km sur la ligne ferroviaire entre La Rochelle et le département des Deux-Sèvres à hauteur de Mauzé-sur-le-Mignon, 6 kilomètres entre La Rochelle et le port de commerce de La Pallice et 12 km au sud-est du département sur la grande ligne Paris-Bordeaux qui passe à Saint-Aigulin. Ce retard devrait être comblé dans quelques années lors de l'électrification des lignes ferrées Niort-Royan via Saintes et Angoulême-Royan via Saintes également.

Ce n'est que depuis 1993 que le département est desservi par le TGV à Surgères et La Rochelle, mettant ces deux villes à environ trois heures de la capitale. Des travaux menés entre La Rochelle et Niort doivent permettre un relèvement de vitesse (220 km/h contre 140 km/h actuellement).

Les quais de la gare de Saintes. Cette ville est l'étoile ferroviaire de la Charente-Maritime.

Une autre artère ferroviaire d'importance régionale, la voie ferrée Nantes-Bordeaux, traverse la Charente-Maritime du nord au sud en desservant les gares principales de La Rochelle, Rochefort et Saintes.

Cette dernière ville est un important carrefour ferroviaire d'où partent des lignes en direction d'Angoulême, Bordeaux, Royan, La Rochelle et Niort. Ces voies ferrées font l'objet d'un important programme de modernisation ferroviaire pour accueillir prochainement le TGV en direction de Royan, d'une part, via Niort et Saintes et, d'autre part, via Angoulême et Saintes.

Enfin, à l'extrême Sud-Est du département, la Charente-Maritime est longée par la grande voie ferrée Paris-Bordeaux-Espagne où elle emprunte la vallée de la Dronne, desservant la gare de Saint-Aigulin.

Au mois de septembre 2007, les collectivités territoriales ont entamé des travaux visant à créer les conditions d'une desserte périurbaine renforcée entre Rochefort et La Rochelle, villes distantes d'un peu plus de trente kilomètres mais dont les liens économiques tendent de plus en plus à se renforcer. Plusieurs gares ou haltes ont été créées où réaménagées (gares d'Aytré-Plage, d'Angoulins-sur-Mer, de Châtelaillon et de Saint-Laurent de la Prée - Fouras) ou édifiées (gare de La Rochelle-Porte Dauphine), chacune étant mise aux normes afin d'être accessible aux personnes handicapées. Dans un souci de complémentarité, les différents transports urbains ont vu leurs horaires adaptés dans le but d'offrir un meilleur service aux usagers. Une nouvelle billettique a été mise en place, billets de train et tickets de bus étant combinés en un même titre de transport[2].

La mise en œuvre de cette desserte cadencée met désormais les deux agglomérations à environ 35 minutes l'une de l'autre. L'augmentation de la fréquentation a été particulièrement sensible entre 2007 et 2008, passant de 115 000 à 185 000 usagers, soit une augmentation de 68 %[2]. En 2010, pas moins de 13 allers-retours ont lieu chaque jour[2].

L'extrême sud de la Charente-Maritime est concerné directement par un projet d'envergure nationale avec la réalisation future de la LGV Paris-Tours-Bordeaux qui mettrait la capitale à deux heures seulement de Bordeaux. La desserte probable de la future LGV transiterait pendant vingt kilomètres à travers cinq communes du canton de Montguyon. Un projet d'implantation d'une plate-forme logistique pour la construction de cette nouvelle voie ferrée est à l'étude et serait réalisée à Clérac.

La mise en œuvre de cet axe majeur dans le Centre-Ouest et Sud-Ouest de la France - c'est-à-dire les régions Centre-Val de Loire et Nouvelle-Aquitaine est effective depuis 2017.

Le réseau routier et autoroutier

Le réseau autoroutier

La première autoroute à avoir été construite en Charente-Maritime date de 1981 et la dernière a été ouverte en 1997. Le réseau autoroutier en Charente-Maritime est de 132 kilomètres et est le plus long de la région Poitou-Charentes[1].

L'autoroute A10 à Saintes (vers Bordeaux)

Les deux autoroutes qui desservent la Charente-Maritime ont permis de réaliser un réel désenclavement du département et une meilleure accessibilité de la zone littorale charentaise.

L'A10 qui assure la liaison Paris-Bordeaux, dénommée « l'Aquitaine », s'étire sur une longueur de 98 kilomètres en Charente-Maritime et est jalonnée par quatre échangeurs autoroutiers qui, du sud au nord, sont ceux de Mirambeau, Pons, Saintes et Saint-Jean-d'Angély ainsi que par des aires de repos dont la plus importante est l'aire de services de Saint-Léger, à 20 kilomètres au sud de Saintes.

Depuis 1997, Saintes est devenue un nœud autoroutier dans le département avec la réalisation de l'A837 qui relie cette dernière à Rochefort sur une longueur totale de 34 kilomètres. Cette autoroute, dénommée l'Autoroute des Oiseaux, est raccordée à la RD137 (ex-RN137) qui est à 2X2 voies et qui se prolonge jusqu'à La Rochelle.

Le projet de l'Autoroute A831 devant relier Rochefort à Fontenay-le-Comte (lien entre l'A 83 et l'A837), déclaré d’utilité publique en 2005 a été abandonné en 2015 en raison de sa traversée du marais poitevin et du marais de Rochefort, deux grandes zones humides qui générait une vive opposition.

Le réseau routier

Principales villes et axes de transport routiers en Charente-Maritime.

Avant la départementalisation des routes nationales en 2007, la Charente-Maritime disposait au de 299 kilomètres de routes nationales, de 5 831 kilomètres de routes départementales et de 9 346 kilomètres de routes communales[1].

En 2007, le réseau routier national a été réduit à 130 km en Charente-Maritime tandis que les routes départementales s'étendent sur 5 986 km - comprenant 170 km de routes du réseau national rétrocédées au département[3] - et les routes communales sur 10 188 km, soit un réseau routier total de 16 304 km. C'est le plus long réseau routier de Poitou-Charentes.

Le département de la Charente-Maritime a considérablement modernisé son réseau routier en aménageant des voies express - ou routes à 2x2 voies - entre La Rochelle et Niort (N 11), entre La Rochelle et Rochefort (D 137) et entre Saintes et Saujon (N 150), ainsi qu'entre Rochefort et Saint-Agnant (D 733).

De plus, un tronçon de la N 141 entre Saintes et Cognac[N 1] est à 2x2 voies s'inscrivant dans le projet d'envergure nationale de la RCEA (Route Centre-Europe Atlantique) qui est de relier le littoral charentais à Lyon et l'Europe via le Massif central. L'A837 entre Saintes et La Rochelle fait aussi partie de la RCEA.

Enfin, la RN10 parcourt du nord au sud la partie méridionale du département. Cet axe routier d'importance nationale, un des plus fréquentés de France, a nécessité une modernisation de son tracé qui s'est faite progressivement. Aujourd'hui, il est entièrement réalisé en 2x2 voies dans sa traversée de la Charente-Maritime.

La modernisation du réseau routier s'est également accomplie par la réalisation d'importantes rocades urbaines qui contournent les principales agglomérations du département que sont La Rochelle, Saintes, Royan et Rochefort, ainsi que les villes secondaires, dont quelques-unes sont de véritables carrefours routiers comme Saint-Jean-d'Angély, Saujon, Surgères, Marennes et Pons.

Les ponts-viaducs

Des ponts-viaducs[N 2] relient les principales îles au continent et franchissent les estuaires des fleuves qui ont longtemps constitué de sérieux obstacles aux communications routières.

L'île d'Oléron est reliée au continent depuis 1966 ; c'est le premier pont-viaduc de France à avoir été construit pour relier une île au continent. Il est demeuré longtemps le plus long pont de France.

L'estuaire de la Seudre est franchi par un pont depuis 1972 et relie les agglomérations urbaines de Marennes sur la rive droite et de La Tremblade sur la rive gauche.

En 1981, le pont du Brault traverse la Sèvre niortaise, en aval de Marans.

L'île de Ré est reliée au continent depuis 1988. C'est le plus long pont de France à avoir été édifié entre une île et le continent.

Le fleuve Charente est franchi par un pont-viaduc à 2x2 voies, qui a été construit en 1991, et qui relie les villes de Rochefort (rive droite) et d'Échillais (rive gauche). C'est le dernier pont à avoir été édifié en Charente-Maritime. Il succède à deux autres ouvrages d'art, dont le premier, le pont transbordeur de Rochefort, a été inauguré en et a pu être heureusement préservé, étant devenu un élément important du patrimoine muséal du XIXe siècle, tandis que le deuxième a été démoli en 1997, étant à la fois obsolète et présentant une plus grande fragilité.

Les voies de navigation en eaux intérieures

La Charente-Maritime comprend plusieurs catégories de voies d'eaux intérieures représentées par les fleuves et rivières ainsi que par les canaux. Parmi ceux-ci, certains ont permis ou permettent encore une navigation fluviale maritime tandis que d'autres sont adonnés à la navigation fluviale de plaisance.

La navigation fluviale maritime

La basse vallée de la Charente soutient encore aujourd'hui, uniquement dans sa partie estuarienne longue de 27 kilomètres[N 3], un trafic maritime annuel d'environ un million de tonnes dans les ports fluviaux de Tonnay-Charente et de Rochefort, tous deux situés sur la rive droite du fleuve.

Leur trafic maritime concerne essentiellement l'importation de produits phosphatés, de bois du Nord et du charbon et l'exportation de produits céréaliers, essentiellement le maïs et le tournesol. Ces deux ports de commerce ont aménagé et modernisé des infrastructures portuaires permettant la pérennisation du trafic fluvial sur le fleuve et le maintien d'industries sur place ou dans leur hinterland.

La navigation fluviale de plaisance

Mais les cours d'eau des fleuves et des rivières du département sont de plus en plus orientés vers la navigation de plaisance, cette activité étant stimulée par l'essor considérable du tourisme dans le département.

Trois fleuves ont été aménagés pour la pratique de la navigation fluviale de plaisance.

Saint-Savinien, halte nautique sur la Charente et l'un des plus remarquables sites touristiques de la Charente-Maritime

Le premier et de loin le plus important concerne la Charente, de son estuaire jusqu'à Angoulême dans le département voisin de la Charente, en passant notamment par Saint-Savinien, Taillebourg, Port-d'Envaux, Saintes, Chaniers et, pour le département voisin de la Charente, Cognac, Jarnac et Angoulême. Ce qui représente 170 km de voies navigables et 21 écluses. C'est l'axe majeur pour le tourisme fluvial des deux départements charentais - comme d'ailleurs pour l'ensemble de la région Poitou-Charentes qui contribue beaucoup à sa promotion touristique régionale.

Ensuite, vient la Sèvre niortaise qui possède avec Marans le pôle de plaisance principal de tout le fleuve dans sa partie navigable.

Enfin, il faut mentionner la Seudre qui détient avec Saujon, Marennes et La Tremblade trois ports de plaisance, celui de Marennes étant de loin le plus important et le mieux équipé et pouvant recevoir 200 bateaux de plaisance dans son bassin à flot.

Une seule rivière est ouverte à la navigation de plaisance, elle fut anciennement une voie d'eau particulièrement fréquentée pour le trafic fluvial de marchandises, notamment au départ de Saint-Jean-d'Angély. Il s'agit de la Boutonne, le plus long affluent de rive droite de la Charente.

Les canaux de navigation

De nombreux canaux ne permettent plus la navigation fluviale, cependant le tourisme fluvial est pratiqué par des embarcations légères sur quelques-uns d'entre eux.

Le Canal de la Charente à la Seudre est le plus long canal de Charente-Maritime.

Dans la partie méridionale du Marais poitevin, notamment entre La Rochelle et Marans, trois canaux de navigation peuvent être mentionnés. Seul, le premier de ces canaux est encore accessible par des bateaux et des voiliers.

Dans le Marais de Brouage, entre Rochefort et Marennes, deux canaux importants pour leur intérêt touristique sont à signaler.

("R" signifie que ce canal est radié de la nomenclature des voies navigables)

Le trafic maritime

Grâce à sa large ouverture sur l'océan Atlantique et facilement accessible aux navires de commerce, le département de la Charente-Maritime dispose de trois ports de commerce par lesquels s'effectue l'essentiel du trafic maritime départemental et régional.

Les produits pétroliers, les bois tropicaux, les papiers et pâtes à papier, les produits phosphatés et bien d'autres marchandises sont importés majoritairement des pays de l'Europe et de l'Afrique tandis que les productions industrielles et agricoles régionales sont en partie exportées par voie maritime par les trois ports de commerce de Charente-Maritime qui, ensemble, totalisent un trafic portuaire annuel approchant les 8 millions de tonnes.

La Pallice est le huitième port de commerce de France

Le Grand port maritime de La Rochelle occupe le 8e rang national, mais il est le 1er port importateur de bois tropicaux de France et le 2e port exportateur national de céréales. C'est l'unique port maritime en eau profonde sur la façade Atlantique de la France, pouvant recevoir des navires de plus de 250 000 tonnes. Équipé d'un môle d'escale en pleine mer avec voie ferrée et de plusieurs bassins à flot, il connaît une importante extension de ses installations portuaires. Il ambitionne d'atteindre un trafic annuel de 10 millions de tonnes à partir de 2012 lors de l'achèvement des grands travaux d'agrandissement de l'anse Saint-Marc au port de La Pallice.

Les ports fluviaux maritimes de Rochefort et de Tonnay-Charente ont un trafic annuel qui avoisine le million de tonnes où celui-ci concerne essentiellement l'exportation des céréales et l'importation de bois du Nord et de produits phosphatés. Ces deux ports fluviaux, situés sur la rive droite de la Charente, sont gérés par le Conseil général de la Charente-Maritime.

Les transports fluviaux et maritimes de voyageurs

Sur le département sont mis en place quatre bacs, dont deux sont des liaisons fluviales et les deux autres sont maritimes. De plus, grâce à l'essor du tourisme s'ajoutent des liaisons maritimes saisonnières ou permanentes qui relient le continent à l'archipel charentais.

Les liaisons fluviales

Deux passages d'eau existent sur la Charente en amont de Saintes, entre les communes de Chaniers et Courcoury et entre celles de Dompierre-sur-Charente et Rouffiac. Ce dernier est dénommé le Châ p'tit va loin.

Il s'agit d'une activité ancienne qui, par son caractère local, est fortement prisée par les touristes pendant la saison estivale, mais elle ne génère pas d'activités intenses comme sur le littoral où existent deux importantes liaisons maritimes.

Les liaisons maritimes

Une liaison par bac est située sur l'estuaire de la Gironde, reliant Royan et Le Verdon.

Une autre liaison quotidienne par bac est assurée entre Fouras, à la Pointe de la Fumée, et l'Île-d'Aix.

Un bac à quai au port d'escale de Fouras où sont assurées les liaisons maritimes permanentes avec l'Île-d'Aix.

Ces liaisons maritimes transportent annuellement des centaines de milliers de passagers, dont une très grande part pendant la période estivale.

Avant la construction des viaducs d'Oléron et de , des services de bacs reliaient ces deux îles au continent, l'un reliait l'île d'Oléron depuis Bourcefranc-le-Chapus et l'autre assurait la liaison entre l'île de Ré (Rivedoux-Plage) et La Pallice, le port de commerce de La Rochelle.

En dehors des liaisons maritimes quotidiennes par bacs, des services saisonniers de transports touristiques sillonnent la mer des pertuis charentais lors de chaque saison estivale. Des liaisons sont ainsi mises en service principalement au départ de La Rochelle en direction des îles charentaises (île de Ré, île d'Aix et île d'Oléron) avec souvent un détour à proximité du célèbre Fort Boyard. Ce sont en général plus de 250 000 visiteurs annuels qui fréquentent sur des vedettes touristiques le littoral charentais.

Une liaison maritime permanente relie depuis le mois de le vieux-port de La Rochelle à l'île d'Oléron par le port de Boyardville - commune de Saint-Georges-d'Oléron - et est assurée par un service quotidien.

La Pallice, port d'escale des paquebots de croisière

Le paquebot de croisière MS Aurora en escale au môle d'escale du port de La Pallice, avant-port de La Rochelle.

Grâce à l'essor touristique de cette dernière décennie, La Rochelle est devenue un port d'escale de la côte Atlantique de la France.

En effet, depuis le début du XXIe siècle, son port accueille de grands paquebots de croisière qui drainent plus de 20 000 passagers en moyenne annuelle. Ces paquebots accostent au site du môle d'escale du port de La Pallice, avant-port de La Rochelle, pendant la période touristique qui va du mois d'avril au mois d'octobre de chaque année et concerne une clientèle principalement étrangère, d'origine le plus souvent anglo-américaine et aussi scandinave.

Depuis le printemps 2011, La Rochelle a été choisie comme point d'excursion pour les croisières jusqu'en septembre où 38 000 passagers sont attendus en 26 escales. Pour la première fois, La Rochelle est choisie comme port d'embarquement et de débarquement sur le circuit du paquebot MSC Opéra à compter du mois de [4].

Les aéroports

La Charente-Maritime est équipée de deux aéroports[N 4], celui de La Rochelle - île de Ré étant devenu la principale plate-forme aéroportuaire entre Loire et Gironde.

L'aéroport de La Rochelle - Île de Ré

Avec l'aéroport principal de La Rochelle, le département dispose d'une infrastructure d'accueil de dimension régionale - lignes régulières avec Lyon et Nice et « à l'essai » avec Paris-Orly depuis - et internationale - lignes régulières ou saisonnières avec (par ordre alphabétique) la Belgique, l'Irlande, la Norvège, le Portugal et le Royaume-Uni. Il est de loin le plus important aéroport de la région Poitou-Charentes, recevant en moyenne 220 000 passagers par an, et il devance largement celui de la capitale régionale, l'aéroport de Poitiers-Biard.

L'aéroport de Rochefort-Saint-Agnant, qui est le second aéroport du département, est soumis à un projet de modernisation qui devrait permettre de répartir plus équitablement le transit des voyageurs, tant vers les communes du littoral que vers celles situées à l'intérieur des terres. Cependant, le but visé par le conseil général de la Charente-Maritime est d'en faire à terme le principal aéroport de tout le Centre-Ouest de la France[N 5].

Pour approfondir

Repères bibliographiques

Liste des ouvrages consultés (par ordre alphabétique des auteurs)
  • Béteille (Roger) et Soumagne (Jean) (ouvrage collectif sous la coordination de), La Charente-Maritime aujourd'hui, milieu, économie, aménagement, Université francophone d'été, Jonzac, 1987.
  • Blier (Gérard), Histoire des transports en Charente-Maritime, Le Croît-vif - Collections documentaires, Paris, 2003. (ISBN 9782907967808)
  • Bonneton (Christine) (ouvrage collectif sous la direction de), Charente-Maritime, Encyclopédie Bonneton, Paris, 2001. (ISBN 9782862532776)
Publications de l'Insee
  • Tableaux de l'économie de Poitou-Charentes - édition 2005. (ISBN 9782110583239)
Articles de la presse régionale (quotidienne ou hebdomadaire)
  • L'Hebdo de la Charente-Maritime, journal hebdomadaire publié à Surgères.
  • Le Littoral de la Charente-Maritime, journal hebdomadaire publié à Marennes.
  • Quotidien régional Sud-Ouest, édition Charente-Maritime.
  • Sud-Ouest Eco, publication annuelle du quotidien régional Sud-Ouest (édition Charente-Maritime).

Articles connexes

Infrastructures routières en Charente-Maritime
Infrastructures portuaires en Charente-Maritime
Infrastructures aéroportuaires

Notes et références

Notes

  1. Cette portion de route, d'une dizaine de km, se situe entre la commune de Dompierre-sur-Charente et la limite des départements de la Charente-Maritime et de la Charente
  2. Consulter notamment Liste de ponts de la Charente-Maritime
  3. Voir l'article Tonnay-Charente au chapitre "Port de commerce" dans la section "Économie"
  4. Il dispose également de plusieurs aérodromes, tous équipés de pistes en herbes, et accueillant principalement des aéro-clubs de loisirs comme celui de Jonzac-Neulles, Pons-Avy, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Pierre-d'Oléron, Saint-Martin-de-Ré et Marennes-Le Bournet. Le plus important et le plus actif est celui de Royan-Médis
  5. En mars 2006, le conseil général de La Charente-Maritime s'est prononcé à l'unanimité sur la vocation départementale de la plate-forme aéroportuaire de Rochefort-Saint-Agnant.

Références

  1. Source : Insee, Tableaux de l'économie de Poitou-Charentes - édition 2005 - TEPC 2005 - Insee Poitou-Charentes, p. 13.
  2. Dossier de presse - Ligne Rochefort-La Rochelle
  3. La départementalisation du réseau routier en Charente-Maritime
  4. Sud-Ouest 13 avril 2011 « La saison des croisières »
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