Caours

Caours [ka.uʁ] est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France..

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Pour l'heure, voir Heure.

Caours

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CA de la Baie de Somme
Maire
Mandat
Bernard Duquesne
2020-2026
Code postal 80132
Code commune 80171
Démographie
Gentilé Caoursiens
Population
municipale
599 hab. (2019 )
Densité 98 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 07′ 53″ nord, 1° 52′ 59″ est
Altitude Min. 6 m
Max. 87 m
Superficie 6,13 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Abbeville
(banlieue)
Aire d'attraction Abbeville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Abbeville-1
Législatives 1re circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Caours
Géolocalisation sur la carte : France
Caours
Géolocalisation sur la carte : Somme
Caours
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Caours
Liens
Site web http://www.mairie-caours.fr

    Géographie

    Description

    Paysage de la commune : le Viaduc du Scardon.

    Caours est un village périurbain picard du Ponthieu situé à km au nord-est d'Abbeville et limitrophe de cette ville, à 32 km au sud-ouest de Doullens, à 19 km à l'est de la Baie de Somme, et à 40 km au nord-ouest d'Amiens, dans la vallée de la Drucat.

    Le territoire de la commune est raversé par l'Autoroute A16 et son viaduc du Scardon, et est tangenté au sud par l'ex-route nationale 25 (actuelle RD 925), qui lui donne un accès aisé à l'autoroute.

    La commune est formée du chef-lieu, Caours et de ses annexes l'Heure et l'Argillière qui ne comprend qu'une seule maison[a 1].

    Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le Scardon à Caours.

    Drucat est drainé par plusieurs cours d'eau : L'Hermitage, la Riviérette, est un cours d'eau qui prend sa source entre Caours et Neufmoulin et la Drucat, qui tous se jettent dans le Scardon à Caours. D"importantes zones humides se trouvent à proximité de ces cours d'eau.

    Le Scardon est un affluent du fleuve côtier picard la Somme.

    Urbanisme

    Typologie

    Caours est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Abbeville, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[4] et 25 728 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,2 %), prairies (16,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), zones urbanisées (4,7 %), zones humides intérieures (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    • Caours :
      • 636, Cortaneum puis Curtidus, Curticulus, Curtes[11].
      • 855, 856, Cathortum[12].
      • Dès 1222, on trouve Caours[13].
    Caours ou Caux signifierait un lieu de pâturage, une métairie avec son enceinte[a 2].
    • L'Heure :
      • En 1134, Loarac ou Lorac[14].
    D'après Dusuel, le nom de ce lieu découlerait du latin ora, bordure, limite, confins. Étymologie d'autant plus crédible que la chapelle de L'Heure se trouvait à la limite du grand bois de Vauchelles[a 3].

    Histoire

    Préhistoire

    Les tufs d'origine fluviatile de Caours, connus des archéologues depuis la seconde moitié du XXe siècle, témoignent d'une époque où le climat était tempéré : l'Éémien, le dernier interglaciaire, connu anciennement sous le nom d'interglaciaire Riss-Würm, calé entre -130 000 et -115 000 environ. On y avait noté la présence de restes de grands mammifères d’âge paléolithique, notamment des bois de cervidés[15].

    Une fouille programmée pluriannuellement, entreprise conjointement par l'INRAP et le CNRS en 2005, a livré des résultats particulièrement intéressants en ce qui concerne l'homme de Neandertal[16],[17].

    Cinq niveaux d'occupations humaines d'un âge moyen de 122 000 ans ont été mis en évidence. Ils correspondent à une fréquentation des lieux sur quelques centaines d'années sous la forme de courts séjours de plusieurs jours à quelques semaines. Ces haltes de chasse proches d'une ancienne rivière sont illustrées par les fossiles d'aurochs, de cerf, de daim, de rhinocéros de prairie, de sanglier et d'éléphant antique qui présentent des stigmates de boucherie montrant que le gibier avait été débité sur place ainsi que par l'outillage lithique mis au jour. La découverte d'un bois de jeune cervidé de six mois permet de situer l'installation du camp à l'automne.

    L'intérêt de la découverte de Caours réside dans le fait qu'on ne connaît que de très rares sites en Europe de l'Ouest témoignant de la présence de l'homme de Neandertal pendant cette phase tempérée de l'Éémien. Le site démontre que ce dernier n'était pas exclusivement adapté à un climat froid et à un paysage ouvert de steppes comme certains préhistoriens le soutiennent. L'environnement du site était marqué surtout par une extension importante de la forêt, à peu près 80 % du milieu naturel, composé par ailleurs de prairies, avec un climat à peu près comparable au nôtre.

    La théorie qui expliquait la disparition de l'homme de Neandertal par son incapacité à s'adapter à un changement climatique est du coup mise à mal par l'apport du site de Caours dont les fouilles vont se poursuivre[18].

    Antiquité

    En 1961, un sarcophage gallo-romain est mis au jour dans la pâture de Gilles Pelletier[a 4].

    Le cimetière mérovingien de Caours a été fouillé. Il a conduit à la découverte d'un mobilier conséquent[a 5].

    Temps modernes

    • Seconde République : En 1849, comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois depuis la Révolution française, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel. Voici la répartition (en nombre) de quelques-uns des patronymes des 87 électeurs (saisie non exhaustive)[19]
    BrocquevielleCarpentierDémarestFlandrinGamardLeroyPénetRançonTouletToullier
    2322583334

    Le droit de vote des femmes n'a été reconnu en France qu'en 1945, et l'âge de la majorité civile a été abaissé à 18 ans en 1974.

    Caours a été desservi par l'ancienne ligne de chemin de fer Abbeville – Auxi-le-Château.

    Première Guerre mondiale

    Au cours de la Première Guerre mondiale, des raids de l'armée allemande ont été menés sur la commune. Des troupes de nombreux pays : Anglais, Indiens, Canadiens, Australiens, Portugais et Américains ont stationné sur le territoire communal. Les noms de sept soldats du village figurent sur le monument aux morts élevé en leur mémoire[a 6].

    Deuxième Guerre mondiale

    Le petit et le grand châteaux sont habités par l'occupant allemand. Des essais de transmission sont effectués dans le premier tandis qu'un Messerschmidt s'écrase dans le parc du deuxième en [20].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Abbeville-Nord[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Abbeville-1

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme.

    Intercommunalité

    Caours était membre de la communauté de communes de l'Abbevillois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe), promulguée le qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la Communauté d'agglomération de la Baie de Somme dont Caours est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1985 2001 Bernard Geneau de Lamarlière[22]    
    mars 2001 mars 2014[23] Nadine Tahon    
    mars 2014[24] En cours
    (au 6 mai 2014)
    Bernard Duquesne   Vice-président de la CC de l'Abbevillois (2014 → 2016)

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].

    En 2019, la commune comptait 599 habitants[Note 3], en diminution de 2,28 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    554181293264255270338344335
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    317339359356351352335341302
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    284294281250258316298335375
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    358388508567599592597598610
    2017 2019 - - - - - - -
    603599-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école, proche de la salle communale, accueil du centre de loisirs.

    Relevant de l'académie d'Amiens, la commune gère un regroupement pédagogique intercommunal avec la commune voisine de Neufmoulin[28].

    Le bâtiment de l'école de Caours a ouvert à la rentrée 2005[23].

    Autres équipements

    La commune dispose d'une salle polyvalente construite en 1995 et rénovée en 2011[29]

    Économie

    L'ancien restaurant du village est transformé en 2020 en café solidaire / maison des alternatives afin de favoriser la transition citoyenne, sociale et écologique et de contribuer à tisser des liens[30],[31]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • En 1214, les seigneurs de Caours, Mareuil, Fontaine, Bailleul, Hallencourt, Maisnières et Beauchamps se distinguent à la célèbre bataille de Bouvines[a 8].
    • Un procès est intenté à Philippe de L'Heure en 1334, d'après le cartulaire de Saint-Riquier[a 9].
    • Florent et Alexandre Flandrin font un don de 40 000 francs, en 1885, au bureau de bienfaisance communal. Ce don fait suite à un héritage issu de J-B. Gaffé, originaire de Caours[a 10].

    Héraldique

    Blason
    Échiqueté d'argent et de sable ; au chef d'or chargé d'un lion léopardé de gueules.
    Détails
    Le blason est apparu en 2006[36].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Flandrin, Un village du Ponthieu : Caours-L'Heure, imp. Leclerc, Abbeville, réédition : 2e trimestre 1994, 150 pages.

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Caours », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 d'Abbeville », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Abbeville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Étymologie des noms de lieux de Picardie, d'après Alcius Ledieu.
    12. Lettre de Charles le Chauve (Hariulfe)
    13. cartulaire de Berteaucourt)
    14. Notes de l'Abbé Mille
    15. Rapport d'activité 2006 de l’Inrap, page 101.
    16. Article sur le site de l'INRAP : Neandertal s'invite à l'Éémien (page consultée le 5 mars 2007)
    17. Communiqué de presse de l'INRAP : Neandertal s'invite à l'Éémien (page consultée le 5 mars 2007).
    18. Jean-Philippe Noël, « Neandertal. Le mystère de sa disparition s'épaissit », dans Science et Vie, no 1074, mars 2007, p. 86-88.
    19. Liste électorale de Caours, Archives Départementales de la Somme, Amiens, 1849
    20. Mairie de Caours, patrimoine.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. « Avis de décès », Le Courrier picard, , p. 16.
    23. Emmanuelle Fauquet, « Nadine Tahon « laisse la place » », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Après 19 ans de présence au sein de la municipalité, un mandat de 1 e adjoint et deux de maire, j'ai pris la décision de ne pas me représenter. J'ai fait tout mon possible pour l'intérêt communal, mais maintenant, je laisse la place à celle ou celui qui voudra continuer à faire de Caours un village apprécié ».
    24. Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 2 avril 2014, p. 12..
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    28. Courrier picard, édition Picardie maritime, 29 juin 2017, p. 12.
    29. « Équipements », Vie communale et pratique, sur http://www.mairie-caours.fr (consulté le ).
    30. Yann Defacque, « Caours. Le restaurant Chez Nicole va devenir un café solidaire : Un lieu qui regroupera un bistrot, une scène ouverte, des plats locaux anti-gaspi, des ateliers participatifs ou encore des lectures », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
    31. « « Chez Nicole » à Caours laisse place à un café-bistrot anti-gaspi », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    32. « Chapelle de l'Heure », sur le site de Structurae (consulté le ).
    33. « Église de l'Heure », notice no PA00116114, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. « Viaduc du Scardon », sur le site de Structurae (consulté le ).
    35. « Manoir de l'Heure », notice no PA00132919, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    36. « Le blason dans l'Armorial de France » (consulté le ).

    Ouvrages

    • Louis Flandrin, Un village du Ponthieu : CAOURS-L'HEURE, imp. Leclerc, Abbeville, , 150 p.
    1. p. 1.
    2. p. 19.
    3. p. 20.
    4. p. 26.
    5. p. 27.
    6. p. 45.
    7. p. 115.
    8. p. 28.
    9. p. 28.
    10. p. 120.
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