Barjols

Barjols [baʁʒɔl] est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour le groupe d'extrême droite, voir Les Barjols.

Barjols

Barjols.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Brignoles
Intercommunalité Communauté de communes Provence Verdon
Maire
Mandat
Cathy Venturino-Gabelle
2020-2026
Code postal 83670
Code commune 83012
Démographie
Gentilé Barjolais, Barjolaises
Population
municipale
2 990 hab. (2019 )
Densité 99 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 33′ 32″ nord, 6° 00′ 29″ est
Altitude Min. 183 m
Max. 473 m
Superficie 30,06 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Barjols
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Barjols
Géolocalisation sur la carte : France
Barjols
Géolocalisation sur la carte : Var
Barjols
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Barjols
Liens
Site web www.barjols.fr

    Ses habitants s'appellent les Barjolais et Barjolaises.

    Géographie

    Localisation

    Vue de Barjols depuis la croix.

    Géographiquement au nord de Toulon (70 km), à l'est d'Aix-en-Provence (60 km), au nord-est de Marseille (75 km), à égale distance des communes de Saint-Maximin et Brignoles (22 km).

    La latitude de Barjols est de 43.558 degrés nord et la longitude de Barjols est de 6.009 degrés est.

    Le code INSEE de la commune de Barjols est 83012 et le code postal 83670.

    Géologie et relief

    Barjols est située en Pays de la Provence Verte au cœur d'une dense forêt de chênes verts, au pied de la montagne du Bessillon.

    L'altitude de Barjols se situe entre 183 m et 473 m et celle de la mairie de 300 mètres environ.

    La superficie de la commune est de 30,06 km2 soit 3 006 ha.

    Voies routières

    Au nord de la nationale 7 et de l'autoroute A8

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

    Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou !. Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![1].

    Lignes SNCF

    La commune a été desservie par la ligne Central-Var (le train des Pignes), à la gare de Barjols. Aujourd'hui, les gares TGV les plus proches sont la gare des Arcs à 50 kilomètres et la gare d'Aix-en-Provence TGV à 70 kilomètres.

    Transports aériens

    Les aéroports les plus proches sont l'aéroport Marseille-Provence à 90 kilomètres et l'aéroport de Toulon-Hyères à 75 kilomètres.

    Communes limitrophes

    Barjols est limitrophe des communes suivantes :

    Sismicité

    Il existe trois zones de sismicité dans le Var :

    • Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
    • Zone Ia : Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la Montagne Sainte-Victoire, au Massif de l'Esterel.
    • Zone Ib : Risque faible. Ce risque le plus élevé du département (qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale), concerne 21 communes du nord du département.

    La commune de Barjols, est en zone sismique de très faible risque "Ia"[2].

    Hydrographie

    Fontaine du Real.

    Barjols est traversée par de nombreux cours d'eau, ce qui lui a valu d'être surnommés le « Tivoli de la Provence »[3] en raison de ses trente fontaines et douze lavoirs dus à la présence de diverses sources et cours d'eau (Fauvery, Eau Salée, ruisseau des Écrevisses, Argens) ainsi que de nombreuses cascades.

    voir : fontaine du Réal, fontaine champignon Raynouard et place de la Mairie, fontaine de Burlière et son lavoir, fontaine et lavoir du Capitaine Vincens, fontaine du monument aux morts, cascade du Pont d'Or, cascade du Fauvery, cascade du vallon des Carmes :
    • au nord de la commune, le Ruisseau de Varages et Le Lauron alimentent l'Eau Salée[4] ;
    • au centre de la commune, la « rivière » des Écrevisses, dont une partie est souterraine, alimente le Fauvery ;
    • puis Le Fauvery alimente l'Eau salée au sud de la commune ;
    • enfin, l'Eau Salée se jette dans l'Argens qui devient fleuve et débouche sur la mer à Fréjus.

    Quatre cascades sont visibles dans le village : cascade du Fauvery la plus spectaculaire (route de Brignoles), cascade des Carmes[5] au sud, cascade du Pont d'or[6] au milieu du village, sous la place de la Rouguière et cascade dit « du stade », près du stade et de la piscine.

    De nombreux ouvrages hydrologiques sont encore présents dans la commune, même s'ils sont peu entretenus, peu visibles et parfois inaccessibles : aqueducs (dont l'un surplombe la RD 563 en plein village), rivières souterraines, canaux d'irrigation...

    C'est aussi pourquoi ce village fut autrefois un village de tanneurs réputés (l'eau abondante et régulière étant nécessaire aux tanneries) et c'est enfin la raison, pour laquelle la Maison de l'Eau s'est installée à Barjols.

    Urbanisme

    Typologie

    Barjols est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Barjols, une unité urbaine monocommunale[10] de 2 979 habitants en 2017, constituant une ville isolée[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,8 %), zones agricoles hétérogènes (22 %), zones urbanisées (6,8 %), cultures permanentes (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Toponymie

    Barjols signifie jolies montagnes, de barres (montagnes, collines) et jol (jolie). Ce nom est dû à l'emplacement de Barjols au creux d'un cirque de collines[réf. nécessaire].

    Barjols s'écrit Barjòu en provençal[17], ce qui se prononce « barjòou », la dernière syllabe qui porte l'accent tonique étant une diphtongue o+ou accentuée sur le o[18].

    Héraldique

    Les deux B de Barjols viennent du fait que Barjols était autrefois un « bailli ».

    Les armes de Barjols se blasonnent : D'azur à la colonne d'or au pied perroné de trois pièces, surmontée d'une Fleur de lys du même et accostée de deux lettres B capitales de sable.


    Histoire

    Le site est occupé par les Ligures, puis par les Romains.

    Au début du XIe siècle, le bourg dépend du castrum de Pontevès. Au XIVe siècle, Barjols est une résidence des comtes de Provence. Elle héberge Marie d'Anjou à son retour de captivité par le roi Alphonse IV d'Aragon après juin 1337, libérée par son frère Robert le Sage.

    La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l'Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. La communauté de Barjols fait partie des premières à se rallier au parti angevin[19].

    Dévasté par les épidémies de peste, puis par les guerres de Religion, le pays connait ensuite une période prospère durant laquelle l'industrie du cuir se développe.

    De la Révolution à l'époque contemporaine

    Panneau de céramique près du monument aux morts présentant la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789.

    Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-1789 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[20].

    C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute frumentaire se produit à Barjols le [21]. Des paysans se rassemblent, et circulent dans les maisons des possédants pour faire annuler des créances[22].

    Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août[23].

    Une garde bourgeoise, composée de possédants, artisans, mais sans paysans, est créée pour parer à une future nouvelle révolte[24].

    De 1790 à 1795, Barjols a été chef-lieu de district .

    Au XIXe siècle, Barjols devient une « petite capitale française du cuir » avec 24 tanneries et 19 moulins à tan, 3 papeteries, une blanchisserie, un moulin-à-foulon et une fabrique de carte à jouer.

    Reconversion des anciennes tanneries

    Ville de tanneurs, capitale du cuir, ses tanneries ont été abandonnées face à la concurrence internationale. Les dernières tanneries ont fermé en [25].

    La plupart des bâtiments des anciennes tanneries ont été réhabilités par des artistes contemporains, (plasticiens, peintres, sculpteurs, galeristes et une maison d'édition), fondant ainsi un des plus importants regroupements d'artistes dans le Var. Ces efforts d'artistes pour réhabiliter les anciennes tanneries de Barjols représentent un cas typique de reconversion de friche industrielle. Un livre documentaire sur la mutation artistique des anciennes tanneries de Barjols a été publié en 2010 : Les Entre Peaux[26].

    En 2004 un de ces bâtiments a été acquis pour abriter la « Red Box », galerie associative exposant des œuvres d'artistes contemporains sur plus de 2 000 m2. La Red Box a cessé ses activités en 2007.

    Une structure culturelle, les éditions Plaine Page, implantée depuis 2004 dans le quartier des tanneries, développe des actions de diffusion et programme une série événements artistiques sur ce territoire excentré[27].

    Politique et administration

    Place de la commune dans l'intercommunalité

    Barjols est une commune française membre du Pays de la Provence Verte. Elle fait partie de la communauté de communes Provence Verdon.

    Pour plus de renseignements :

    Tendances politiques et résultats

    Barjols est dans la Huitième circonscription du Var.

    Maires élus sous la Révolution

    Maires nommés par le pouvoir central

    Maires élus

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 mars 1971 Marcel Amic[29] SFIO puis FGDS Pâtissier
    Conseiller général du canton de Barjols (1946 → 1970)
    mars 1971 mars 1977 Henri Verne    
    mars 1977 décembre 1998
    (démission)
    William Nironi PCF Artisan électricien retraité
    Conseiller général du canton de Barjols (1970 → 2001)
    décembre 1998 mars 2008 Alain Vigier DVG Cadre retraité de France Télécom
    Conseiller général du canton de Barjols (2001 → 2008)
    mars 2008 24 avril 2017[30]
    (décès)
    Daniel Nironi
    Fils de William Nironi
    DVG Chef d'entreprise retraité
    Vice-président de la CC Provence Verdon (2014 → 2017)
    juillet 2017[31] juillet 2020 Benjamin Demirdjian DVD Chercheur CNRS
    juillet 2020 En cours Cathy Venturino-Gabelle SE Gérante de société

    Budget et fiscalité 2020

    En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[32] :

    • total des produits de fonctionnement : 3 734 000 , soit 1 236  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 3 292 000 , soit 1 090  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 950 000 , soit 315  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 1 283 000 , soit 425  par habitant ;
    • endettement : 2 186 000 , soit 724  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 14,32 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 25,52 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 104,81 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 890 [33].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

    En 2019, la commune comptait 2 990 habitants[Note 2], en diminution de 2,29 % par rapport à 2013 (Var : +4,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 9193 0253 2173 4063 5123 4703 1323 4013 302
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 1743 3303 3333 0022 7462 6562 6632 3782 413
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2682 3232 1942 1412 4112 3942 3892 3902 223
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 2282 1502 0922 0162 1662 4142 9633 0413 080
    2017 2019 - - - - - - -
    2 9792 990-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Parmi les commerçants de Barjols, on compte deux pharmacies, deux bars tabac, quatre boulangeries pâtisseries, une bijouterie, des magasins de vêtements et chaussures, une maison de la presse, plusieurs coiffeurs, des boucheries-charcuteries traditionnelles, des épiceries, des boutiques de décoration et cadeaux, ainsi que des restaurants.

    Industrie

    L'industrie à Barjols est liée, depuis le XVIIe siècle, à la tannerie. La première tannerie fut installée en 1608 par Jean-Baptiste Vaillant[38], et resta en activité jusqu'en 1981, toujours dans la même famille. Dans les années 1900, près d'une trentaine de tanneries existaient sur la commune.

    Tourisme

    La position centrale de la commune, au cœur de la Provence Verte, permet une activité touristique importante.

    La commune est membre du Pays de la Provence Verte : Le Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine (CIAP)[39],[40]. Il s'agit, à Barjols, d'un espace mutualisé entre trois structures (le Pays de la Provence Verte et Verdon, le Parc naturel régional de la Sainte-Baume et Provence Verte & Verdon Tourisme)[41].

    Agriculture

    Le territoire communal est à dominante viticole et oléicole, mais tend progressivement à se diversifier au profit des terres labourables. Les surfaces fourragères, cultures permanentes et maraîchage restent marginales.

    Curiosités et manifestations

    Procession de Saint Marcel lors de la fête des Tripettes.

    La fête des Tripettes

    En 1350, les reliques de saint Marcel[42] furent enlevées d'une commanderie en ruines près de Montmeyan pour être transportées à Barjols[43]. Le cortège rencontra des gens en train de laver les tripes d'un bœuf, commémorant une famine enrayée grâce à la présence d'un bœuf dans une ville assiégée. Joignant le profane au sacré, les Barjolais entrèrent tous allègrement dans l'église et chantèrent pour la première fois leur fameux refrain « Saint Marcel, Saint Marcel, les tripettes, les tripettes ».
    Chaque année, lors du week-end le plus proche de la saint Marcel (), a lieu la fête des « Tripettes » une cérémonie mi religieuse, mi païenne, au cours de laquelle un bœuf est promené dans le village et était autrefois cuit à la broche en place publique et mangé par les habitants. La danse des Tripettes qui a lieu à l'église et fait sautiller les participants, comme les défilés au son des tambourins et galoubets associés à la pétarade des arquebuses, font de cette fête pittoresque et traditionnelle l'une des plus courues de la Provence[44].

    Le plus gros platane de Provence

    On trouve, place du Capitaine Vincens (mairie), le plus gros platane de Provence : 12 mètres de circonférence[45],[46].

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux :

    Le vallon des Carmes et le couvent Troglodyte aménagé vers 1670 par les "frères Carmes déchaussés" et occupé plus d'un siècle[60],

    Patrimoine civil :

    Porte des Ponteves.
    • Le plus ancien quartier de Barjols, le Réal, est installé sur le flanc de la colline juste au-dessus de l'église. Habité dès le XIIe siècle il est occupé principalement par des tanneurs pour qui l'eau était un outil de travail primordial, le quartier du Réal s'étage sur trois niveaux de bassins de trempage et de rinçage partiellement troglodytiques (XVIe - XVIIe siècles).
    • Ruines romaines[64],
    • Hôtel des Pontevès (portail sculpté), maison dite du Marquis de Pontevès[65],[66],[67],
    • La Porte des Externes[68],
    • La coopérative agricole (coopérative oléicole, coopérative d'achat) et coopérative vinicole dites La Barjolaise, de 1922[69].
    • La maison régionale de l'Eau[70],
    • Les lavoirs et fontaines[71] :
      • Le lavoir Public de l’hospice[72],
      • La fontaine de la Burlière[73],
      • La fontaine et le lavoir Capitaine Vincens[74],
      • La fontaine du Bœuf[75],
      • La fontaine des limaces[76],
      • La fontaine du Monument aux Morts[77].
    • Cadran solaire de la bibliothèque municipale, ancien hospice Saint-Joseph[78].

    Galerie

    Quelques-unes des nombreuses fontaines ou fontaines-lavoirs de Barjols

    Équipements et services

    Transports urbains

    Trois lignes de bus desservent Barjols[79] :

    Enseignement

    Les élèves de Barjols sont scolarisés à l'école maternelle Pierre-Perret[80] puis à l'école primaire Aristide-Briand[81]. Ils poursuivent au collège Joseph-d'Arbaud de Barjols. Les lycées d'enseignement général les plus proches se trouvent à Brignoles et à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.

    Sports

    Barjols compte plusieurs équipements sportifs[82] :

    • Le stade des Laus : football, basket-ball et handball
    • Le complexe des Tanneurs : football, club des vétérans
    • Un gymnase
    • Trois terrains de tennis
    • Une piscine municipale

    Santé

    En plus d'un cabinet médical et de cinq médecins généralistes, les professions de santé sont représentées par un opticien et deux pharmaciens, ainsi que par des dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes et orthophonistes, Un laboratoire d'analyses médicales (eurofins), une cardiologue et un gynécologue[83]. Le centre hospitalier le plus proche se trouve à Brignoles (à environ 17 km).

    Le Centre hospitalier de la Dracénie se trouve, lui, à 47 km[84].

    Vélo

    La commune de Barjols est traversée par l'une des plus longues piste cyclable du monde avec l'EuroVelo 8 (Véloroute de la Méditerranée - 5 888 KM) qui part d'Athènes en Grèce pour arriver à Cadix en Espagne. Cette piste cyclable emprunte l'ancienne voie de chemin de fer de la ligne "Ligne Central-Var" (Meyrargues - Draguignan - Nice).

    Vie locale

    Cultes

    L'église Notre-Dame-de-l'Assomption, de culte catholique, fait partie du diocèse Toulon-Fréjus[85].

    Environnement

    Espaces et espèces protégés[86],[87].

    Barjols dispose de la station d'épuration intercommunale de Barjols-Taverns-Pontevès, d'une capacité de 7 000 équivalent-habitants[88],[89].

    La vie des associations

    Les associations sont florissantes, la plus connue étant La Maison Régionale de l'Eau (Centre d'études du milieu aquatique), fondée en 1991[90] mais également le Comité d'Animation Barjolais (Animations et festivités), l'Amicale des Amateurs de véhicules anciens (Conservation du patrimoine automobile), le Club du Castellas, « Les Aînés Ruraux », Leï Bravadaïres dé Barjòu, Les Amis de Saint Marcel (tradition provençale), Féline Patte de Velours (refuge pour chats abandonnés et maltraités), etc.

    L'Unité populaire de Barjols sur les Arts du Territoire (UBAT)[91] organise, elle, des conférences, débats, ateliers, cours, stages... sur de nombreux sujets. Après avoir commencé ses actions avec des professeurs de l'école d'architecture de Luminy (École nationale supérieure d'architecture de Marseille) et de l'université Joseph-Fourier sur la thématique de la frugalité en construction[92],[93], l'association a régulièrement élargi son champ d'activités.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Réseau régional de transports en commun
    2. sismicité du Var sur le site de la préfecture
    3. Paysages et problèmes du haut-bassin de l'Argens au cœur de la Provence Verte (Var occidental), par Jean Nicod
    4. Fiche de la rivière Eau Salée sur le site du SANDRE
    5. Vallon des Carmes
    6. Le pont d'Or ou le pont de la fontaine de Roubaud
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Barjols », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    16. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    17. Dictionnaire Jules Coupier, édidtion 2009, page 1513
    18. Noms et surnoms des Varois en provençal
    19. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 415.
    20. Monique Cubells, « Les mouvements populaires du printemps 1789 en Provence », Provence historique, volume 36, no 145, 1986, p. 309
    21. M. Cubells, op. cit., p. 310 et 312.
    22. M. Cubells, op. cit., p. 318.
    23. M. Cubells, op. cit., p. 322.
    24. M. Cubells, op. cit., p. 321.
    25. Mairie de Barjols
    26. Les entre peaux - barjols, des tanneurs aux artistes
    27. Quartier du Réal - Les Tanneries
    28. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897), pp.330-331)
    29. La fiche biographique de AMIC Marcel, Léon, Noël sur le Maitron en ligne
    30. « Le maire de Barjols Daniel Nironi n'est plus », Var-Matin, (lire en ligne, consulté le ).
    31. « Benjamin Demirdjian a été élu maire de Barjols », Var-Matin, (lire en ligne, consulté le ).
    32. Les comptes de la commune
    33. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    38. Les tanneries de Barjols dans l’entre-deux-guerres
    39. Le CIAP et ses antennes
    40. Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine à Barjols
    41. Antenne du Centre d'interprétation installé sur le site de l’Hostellerie
    42. Saint Marcel, Evêque de Die
    43. Itinéraires archéologiques : Barjols, Grottes et sanctuaires, par Jeannine de Ridder et Émilie Michaud-Jeannin. En 1350, le 7 janvier, les gens de Barjols s'emparèrent par ruse des reliques de saint Marcel.
    44. « Barjols - Saint-Marcel ou la danse des tripettes », Le Var, no 8, , p. 61-63.
    45. Platane à place du Capitaine-Vincens à Barjols
    46. Arbres exceptionnels et remarquables en Provence
    47. « Eglise collégiale Notre-Dame dite aussi collégiale Saint-Marcel », notice no PA00081537, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    48. L'église Notre-Dame de l'Assomption
    49. Eglise collégiale Notre-Dame dite aussi collégiale Saint-Marcel
    50. Notice no PM83000093, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche de 1786
    51. Notice no PM83000092, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche de 1699
    52. Notice no PM83000091, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche de 1683
    53. Notice no PM83000090, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche de 1529
    54. Notice no PM83001459, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue de tribune de l’église collégiale Saint-Marcel
    55. Notice no PM83000089, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
    56. Notice no PM83000083, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue de tribune : buffet d'orgue
    57. Barjols, collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption, inventaire de l’orgue
    58. Barjols l'un des très beaux orgues de Provence
    59. « O Marie Porte du Ciel »
    60. Vallon des Carmes à Barjols
    61. Monument aux morts
    62. Monuments aux morts de Barjols
    63. Le monument à Bidouré (mort deux fois)
    64. l'Histoire de Barjols, 1-préliminaires historiques
    65. Maison dite du Marquis de Pontevès
    66. « Maison dite du Marquis de Pontevès », notice no PA00081538, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    67. Hôtel du marquis de Pontevès
    68. La Porte des Externes
    69. « Coopérative agricole, enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur) », notice no IA83001304, base Mérimée, ministère français de la Culture
    70. Maison régionale de l’eau : Découvrir, étudier, comprendre les milieux aquatiques...
    71. Elle coule de source, l'eau à Barjols
    72. Lavoir Public de l’hospice
    73. Fontaine de la Burlière
    74. Fontaine et le lavoir Capitaine Vincens
    75. La fontaine du Bœuf
    76. La fontaine des limaces
    77. Fontaine du Monument aux Morts
    78. Cadran solaire de la Bibliothèque municipale, Ancien Hospice Saint-Joseph
    79. Bus à Bajols
    80. école Pierre Perret à Barjols
    81. école Aristide Briand à Barjols
    82. équipements sportifs à Barjols
    83. professionnels densité à Barjols
    84. Itinéraire
    85. culte catholique à Barjols
    86. Espaces et espèces protégées
    87. Système d’information géographique du Var (SIG Var) : Ampus
    88. Construction de la nouvelle station d’épuration de Barjols - Taverns - Pontevès
    89. Service : Barjols / assainissement collectif
    90. Maison régionale de l’eau : Découvrir, étudier, comprendre les milieux aquatiques
    91. Unité populaire de Barjols sur les Arts du Territoire (UBAT)
    92. L'innovation frugale
    93. 8e Congrès européen Eco-Technologies pour le futur : L’innovation frugale, 11 juin 2014 – Lille Grand Palais
    94. Sainte Doucline
    95. Martin dit Bidouré
    96. Marius Fabre, artisan du tambourin, sur le site de l’INA, par FR3 Marseille
    97. Bases Patrimages
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