La Force (Dordogne)

La Force est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de la Force.

Pour les articles homonymes, voir La Force.

La Force

Le château de la Force.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté d'agglomération bergeracoise (nouvelle)
Maire
Mandat
Serge Pradier
2020-2026
Code postal 24130
Code commune 24222
Démographie
Gentilé Forcelais, Forcelaises[1]
Population
municipale
2 653 hab. (2019 )
Densité 170 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 52′ 10″ nord, 0° 22′ 34″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 116 m
Superficie 15,60 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bergerac (banlieue)
Aire d'attraction Bergerac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de la Force
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Force
Géolocalisation sur la carte : France
La Force
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
La Force
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
La Force
Liens
Site web http://www.laforce-dordogne.fr/

    Géographie

    Situation et description

    Située dans le Périgord pourpre et dans l'unité urbaine de Bergerac, 10 kilomètres à l’ouest de Bergerac, la commune a été le chef-lieu du canton de la Force jusqu'en 2015. Son accès se fait par trois routes départementales : les RD34, RD4, RD16.

    Communes limitrophes

    Carte de La force et des communes avoisinantes.

    La Force est limitrophe de quatre autres communes.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. La Force est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6-7, se compose d'argiles à Palaeotherium, des argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux (Bartonien supérieur à Priabonien inférieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 805 - Sainte-Foy-la-Grande » et « no 806 - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et leurs notices associées[5],[6].

    Carte géologique de La Force.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 12 m et 116 m[7],[8].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[10]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[11],[12].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 15,60 km2[7],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 15,61 km2[4].

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de la Force.

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Dordogne, l'Eyraud, le Barailler, le Leylavet, le ruisseau de Lagardie, le ruisseau de Tulen, le ruisseau du Landet et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 24 km de longueur totale[17],[Carte 1].

    La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne en limite d'Ambès et Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[18],[19]. Elle borde la commune au sud sur près de deux kilomètres et demi, face à Lamonzie-Saint-Martin.

    L'Eyraud, d'une longueur totale de 21,02 km, prend sa source dans la commune d'Eyraud-Crempse-Maurens et se jette en rive droite de la Dordogne à Saint-Pierre-d'Eyraud, face à Gardonne[20],[21]. Il traverse le territoire communal du nord-est au sud-ouest sur plus de cinq kilomètres dont 700 mètres en limite avec Prigonrieux.

    Le Barailler est un défluent de l'Eyraud et un affluent de la Dordogne. Il nait sur la commune au nord-est de Chadeau et l'arrose sur près d'un kilomètre et demi.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[24]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[25].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[24]

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 820 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[28] complétée par des études régionales[29] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Laurent Vign », sur la commune de Saint-Laurent-des-Vignes, mise en service en 1962[30] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[31],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 794,4 mm pour la période 1981-2010[32]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à km[33], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[34], à 13,1 °C pour 1981-2010[35], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[36].

    Natura 2000

    La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont La Force[37],[38]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[39].

    ZNIEFF

    La Force fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[40],[41], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[42].

    Urbanisme

    Typologie

    La Force est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[43],[44],[45]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale regroupant 22 communes[46] et 64 183 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[47],[48].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[49],[50].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (39,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,8 %), zones urbanisées (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), prairies (10,7 %), terres arables (5,6 %), cultures permanentes (5 %), eaux continentales[Note 9] (1,2 %)[51].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    À l'intérieur du département de la Dordogne, un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2006 pour le Bergeracois, donc pour la zone basse du territoire de La Force[52],[53].

    De plus, la commune est incluse dans le territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac  composé de 22 communes : 15 en Dordogne et 7 en Gironde  dont la validation a fait l'objet en d'un arrêté du préfet de la région Midi-Pyrénées, responsable du bassin Adour-Garonne[54],[55].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de La Fòrça[56].

    Histoire

    Blason : « d'azur à trois léopards couronnés d'or » La seigneurie de Laforce revient en 1554 à la Maison de Caumont, déjà en possession des fiefs de Caumont en Agenais et de Castelnaud en Périgord. Elle est érigée en marquisat en 1609 puis en duché en 1637. La Maison de Caumont conservera Laforce jusqu'à la Révolution et en porte encore le titre aujourd'hui. Durant la période révolutionnaire, Lakanal fait abattre le château de Laforce, siège du duché.

    En 1958, la commune de Laforce prend le nom de La Force.

    Liste des seigneurs, marquis et ducs de La Force depuis 1554

    • 1554 à 1572 François de Caumont (1524-1572), seigneur de La Force. Tué lors du massacre de la Saint-Barthélemy.
    • 1572 à 1652 Jacques-Nompar Ier de Caumont (1558-1652), 1er marquis en 1609, 1er duc de La Force en 1637, maréchal de France, son fils
    • 1652 à 1675 Armand-Nompar Ier de Caumont (1580-1675), 2e duc de La Force, maréchal de France, son fils
    • 1675 à 1678 Henri-Nompar de Caumont (1582-1678), 3e duc de La Force, son frère
    • 1678 à 1699 Jacques-Nompar II de Caumont (1632-1699), 4e duc de La Force, son petit-fils
    • 1699 à 1726 Henri-Jacques Ier de Caumont (1675-1726), 5e duc de La Force, académicien, son fils
    • 1726 à 1764 Armand-Nompar II de Caumont (1679-1764), 6e duc de La Force, son frère. À sa mort, le titre ducal s'éteint.
    • 1764 à 1773 Bertrand-Nompar de Caumont (1724-1773), marquis de La Force, son cousin
    • 1773 à 1838 Louis-Joseph de Caumont (1768-1838), marquis puis 7e duc de La Force en 1784, son fils et arrière-petit-fils en ligne féminine du 6e duc. Le titre ducal est rétabli en sa faveur
    • 1838 à 1854 François-Philibert de Caumont (1772-1854), 8e duc de La Force, son frère
    • 1854 à 1857 Edmond-Nompar de Caumont (1818-1857), 9e duc de La Force, son petit-fils
    • 1857 à 1882 Auguste-Nompar Ier de Caumont (1803-1882), 10e duc de La Force, son oncle
    • 1882 à 1909 Olivier-Nompar de Caumont (1839-1908), 11e duc de La Force, son fils
    • 1909 à 1961 Auguste-Nompar II de Caumont (1878-1961), 12e duc de La Force, académicien, son fils
    • 1961 à 1985 Jacques-Nompar III de Caumont (1912-1985), 13e duc de La Force, son fils
    • depuis 1985 Henri-Jacques II de Caumont, né en 1944, 14e duc de La Force, son fils

    Les asiles de Laforce

    En août 1844, le pasteur John Bost est appelé par les paroissiens du village de Laforce. Les habitants protestants ont refusé de suivre le pasteur désigné par le Consistoire de Bergerac, car pour eux, il n'était pas « évangélique ». Le ministère pastoral de John Bost est reconnu le à Orléans.

    Le , grâce aux recommandations des professeurs de la faculté protestante de Montauban et aux souscriptions recueillies à Paris et à l'étranger, ce pasteur ouvre un orphelinat pour jeunes filles dénommé « La Famille évangélique ». Cette création sera suivie par sept autres pavillons généralement dénommés sous le terme d'« asiles » et qui se dénomment « Bethel », « Bethesda », « Eben-Hézer », « la Miséricorde », « le Repos », « la Retraite » et « Siloé »

    En 1861, le compositeur Franz Liszt apprend alors qu'il est installé à Weimar que son ancien élève John Bost avait abandonné la musique pour devenir pasteur et consacrer sa vie à créer et à diriger des asiles de charité lance cette première phrase[57] : « Eh bien, il a fait ce qu'il y a de mieux à faire », puis se reprend, en ajoutant : « Il a fait ce qu'il y a à faire. »

    En 1877, dans un ouvrage publié pour présenter les divers établissements de son institution, le pasteur John Bost présente l'ensemble de cette œuvre qui préfigure l'action médico-sociale publique en ces termes[58] :

    «  L'enfance abandonnée, les infirmes, les incurables, les aveugles, les sourds-muets, les idiots, les épileptiques, les veuves, les institutrices malades, l'humble servante infirme, usées par le travail, viennent vous raconter leurs souffrances, vous bénir pour tout le bien que déjà vous leur avait fait et se recommander à votre sympathie, votre charité — ne soyez pas sourd à leurs cris. Leur histoire se résume en un mot : souffrir et la votre en deux mots : soulager, consoler, n'est-ce-pas ?  »

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de La Force est rattachée au canton de la Force qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Bergerac[7].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[59]. La commune est alors rattachée au canton du Pays de la Force, dont le bureau centralisateur est localisé à Prigonrieux.

    Intercommunalité

    Fin 2001, La Force intègre dès sa création la communauté de communes Dordogne-Eyraud-Lidoire dont elle est le siège. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 2 500 et 3 499 habitants au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020[60],[61].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1944 mars 1977 Jean Miquel SE Jardinier
    mars 1977 mars 1983 Jean-Jacques Révillé SE Médecin généraliste
    mars 1983 mars 2001 Jean-Paul Chaume SE Professeur de collège
    mars 2001 mai 2020 Armand Zaccaron PCF[62] Instituteur retraité
    Vice-président de la communauté de communes
    Conseiller général du canton de La Force (2004-2015)
    Conseiller départemental du canton du Pays de la Force (2015-2021)
    mai 2020[63] En cours Serge Pradier    

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, La Force relève[64] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[66].

    En 2019, la commune comptait 2 653 habitants[Note 10], en augmentation de 3,31 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    695768836944957891893765812
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9108978949021 1611 2411 2281 2481 162
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2221 2951 2061 0261 0601 0681 1881 2401 396
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 5731 8031 8462 1012 2612 3362 4912 4652 520
    2015 2019 - - - - - - -
    2 6032 653-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[67].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Club de softball/baseball les « Alouettes ».

    Manifestations culturelles et festivités

    • Omelette à l'aillet (le 1er mai)
    • Fête nationale (samedi précédent le )
    • Fête de la citrouille (1er dimanche d'octobre)
    • Fête de la fondation John Bost (en juin)
    • Marché de Noël

    Économie

    Emploi

    L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de La Force ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.

    L'emploi des habitants

    En 2018[68], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 1 129 personnes, soit 42,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (116) a fortement diminué par rapport à 2013 (168) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,3 %.

    L'emploi sur la commune

    En 2018, la commune offre 1 393 emplois pour une population de 2 665 habitants[69]. Le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) est ultra-majoritaire avec 75,7 % des emplois.

    Répartition des emplois par domaines d'activité

      Agriculture, sylviculture ou pêche Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
    Nombre d'emplois 20 109 67 143 1 055
    Pourcentage 1,4 % 7,8 % 4,8 % 10,3 % 75,7 %
    Source des données[69].

    Établissements

    Fin 2018, la commune compte 48 établissements actifs employeurs[70], dont vingt-cinq au niveau des commerces, transports ou services, quinze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans la construction, et deux dans l'industrie[71].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine culturel

    • Foyer Socio-culturel.
    • Place des monuments aux morts.

    Activités culturelles

    Un concert organisé à l'occasion du centenaire de l'armistice de 1918 par l'association Paroles et musiques dans le temple protestant John Bost a permis d'aborder un aspect de la vie des poilus lors de la Grande Guerre. Pierre Hamel, premier violon à l'Orchestre Colonne de Paris a joué d'un instrument peu commun : un violon en métal utilisé par les soldats dans les tranchées pour se distraire. Fabriqué par un maître-luthier de Mirecourt avec des bidons de margarine et des plaques de métal assemblées et soudées, le violon possède un système de chevilles qui fait qu'il peut être accordé et qu'on peut en jouer, même s'il est plus lourd et si le son est un peu métallique. C'est un instrument dont il n'existe que cinq ou six exemplaires connus[73].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de La Force se blasonnent ainsi : « D'azur à trois léopards couronnés d'or, l’un sur l’autre. »


    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[26].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[27].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
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